… entre le niveau des élèves acquis pendant leur scolarité et le niveau demandé lors des épreuves du bac. C'est du moins la question que l'on peut se poser, si l'on en juge par la floraison de tweets plutôt imagés à la sortie des épreuves de Français (classe de première), où le pauvre Victor Hugo en a pris pour son grade, dans un français plus qu'approximatif. Même chose de la part des élèves de terminale S, qui se plaignent de la difficulté excessive des épreuves scientifiques. Certains profs eux-mêmes seraient surpris par la difficulté des épreuves.
Alors… que faut-il en conclure ? Est-ce que c'est le bac qui est trop difficile, ou bien est-ce que ce sont les élèves qui ne sont pas à la hauteur ?
Sans doute, et nous le savons déjà, notre système est moribond, les profs n'ont pas su maintenir ou porter leurs élèves dans un niveau suffisant (on ne transmet bien que ce que l'on possède), et nos enfants deviennent chaque année plus nuls que l'année précédente. On vérifiera cela sur le rapport PISA de décembre 2013, qui met en évidence la descente aux enfers de notre système d'instruction. Evidemment, on ne peut être performant partout à la fois, mais qu'on se rassure : lorsque la lutte contre les "stéréotypes de genre" sera une matière du bac à part entière, la France devrait retrouver très vite un excellent niveau.