Lu dans Présent :
"En Hongrie, les avortements sont autorisés jusqu’à la 12e semaine de grossesse et même jusqu’à la 18e semaine si la mère est mineure et au-delà s’il y a risque de malformation du fœtus ou danger pour la vie de la femme enceinte. Et si, comme dans beaucoup de pays post-communistes, les avortements restent très nombreux (un avortement pour trois naissances), la politique de promotion de la vie et de soutien aux familles menée depuis 2010 par le gouvernement de Viktor Orban a permis non seulement d’inverser la tendance à la baisse des naissances mais aussi de réduire fortement, d’un quart, le nombre d’avortements.
Au début du mois de février, le gouvernement hongrois s’est à nouveau attiré les critiques de l’opposition libérale-libertaire en annonçant qu’il allait accorder une aide de 28 millions d’euros pour la création d’un nouveau service de maternité et de gynécologie à Budapest. Ce service sera géré en commun par deux hôpitaux : l’un qui appartient à la fondation calviniste Bethesda, et l’autre qui est géré par l’ordre hospitalier de Saint-Jean de Dieu, un ordre catholique. Mais cette aide vient en échange de la garantie donnée par les deux hôpitaux qu’il n’y sera pas pratiqué d’avortements."