Le nouveau ministre français de l’Economie, Eric Lombard, s’est dit favorable à des hausses d’impôts “très limitées” dans le budget qu’il prépare pour 2025. Alors que la France est déjà la championne des prélèvements et des taxes en tout genre.
Le budget 2025 a été adopté par le Sénat italien, avec des mesures chiffrées à 30 milliards d’euros, dont plus de la moitié sont des baisses d’impôts et des cotisations sociales pour les revenus bas et moyens. Le gouvernement de Giorgia Meloni s’est engagé à ramener le déficit public à 3,3% du PIB en 2025, après un taux de 3,8% prévu cette année.
Giorgia Meloni a étendu la baisse des charges sociales ou fiscales aux salaires annuels allant jusqu’à 40.000 euros, mesure qui s’appliquait auparavant à titre temporaire aux revenus allant jusqu’à 35.000 euros. Autre mesure, le gouvernement a pérennisé la fusion des deux premières tranches d’impôt pour faire bénéficier les revenus annuels allant jusqu’à 28.000 euros d’un taux allégé de 23% au lieu de 25%.
Le gouvernement italien, qui souhaite aussi relancer la natalité, compte accorder une prime de 1.000 euros aux parents d’un nouveau-né qui disposent de revenues annuels jusqu’à 40.000 euros.
Les entreprises qui réinvestissent 80% de leurs bénéfices et embauchent des salariés peuvent bénéficier d’une réduction du taux de l’impôt sur les sociétés qui passe de 24% à 20%.
Dans Centesimus annus, Jean-Paul II rappelait à juste titre, et c’est toujours valable :
Cependant, au cours de ces dernières années en particulier, des excès ou des abus assez nombreux ont provoqué des critiques sévères de l’Etat du bien-être, que l’on a appelé l’« Etat de l’assistance ». Les dysfonctionnements et les défauts des soutiens publics proviennent d’une conception inappropriée des devoirs spécifiques de l’Etat. Dans ce cadre, il convient de respecter également le principe de subsidiarité: une société d’ordre supérieur ne doit pas intervenir dans la vie interne d’une société d’un ordre inférieur, en lui enlevant ses compétences, mais elle doit plutôt la soutenir en cas de nécessité et l’aider à coordonner son action avec celle des autres éléments qui composent la société, en vue du bien commun (100).
En intervenant directement et en privant la société de ses responsabilités, l’Etat de l’assistance provoque la déperdition des forces humaines, l’hypertrophie des appareils publics, animés par une logique bureaucratique plus que par la préoccupation d’être au service des usagers, avec une croissance énorme des dépenses. En effet, il semble que les besoins soient mieux connus par ceux qui en sont plus proches ou qui savent s’en rapprocher, et que ceux-ci soient plus à même d’y répondre. On ajoutera que souvent certains types de besoins appellent une réponse qui ne soit pas seulement d’ordre matériel mais qui sache percevoir la requête humaine plus profonde.
Gaudete
L’Italie arrive à baisser les impôts il est vrai que c’est un gouvernement de droite chez nous les gauches sont apparentés aux parasites qui demandent toujours plus, quelqu’un paiera bien . Comme dirait porcinet sudoripare : c’est l’état qui paie. Et c’est qui l’état flamby? C’est dire le degré d’honnêteté de ces tordus