Le nombre de fidèles a diminué outre-Rhin, passant de 24,9 millions en 2009 à 24,65 millions en 2010, selon les statistiques diffusées par la Conférence des évêques allemands le 29 juillet. Au total, 181193 personnes ont effectué la démarche de ne plus payer l’impôt religieux à l’Église catholique. Ce prélèvement sert de base au recensement du nombre de croyants en Allemagne. Ces sorties dépassent, pour la première fois, le nombre de nouveaux baptisés qui, lui, est resté stable, à plus de 170330. Malgré ces départs, le nombre de catholiques allemands devance les protestants, évalués à 24,2 millions.
Baisse du nombre de catholiques allemands
3 commentaires
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rom dyli
Si je fais le calcul (chiffres approximatifs):
– 80 millions d’habitant en Allemagne
– 25 millions de catholiques
– 24 millions de protestants
– 4 millions de musulmans
– 1 million d’autres religions (au mieux)
Ce qui nous fait… 26 millions de personnes sans religion. Voilà l’état actuel de notre Europe.
En ce moment je vis à Berlin, et je peux vous dire que les berlinois sont globalement très opposés à la venu du Pape en septembre.
Certes, historiquement Berlin est une region fortement protestante, mais il y règne vraiment une atmosphère anti Benoît XVI.
Je pense que les fortes minorités de Croatie, polonaises et italiennes vont venir en masse pour supporter notre Saint Père.
Malleus
Un peu d’or en moins aidera peut-être l’Église d’Allemagne à retrouver le chemin de l’humilité ?
Marc
Etonnant! Il en reste encore?
“A Dachau, orthodoxes, protestants, anglicans et catholiques se sentaient frères. A Dachau, ils savaient prier ensemble la prière du Seigneur. A Dachau, comme dans l’église primitive, ils se sentaient membres d’une Eglise une, sainte, UNIVERSELLE et apostolique, ainsi qu’il est dit dans les versets infiniment respectables du Credo des Apôtres…” tiré du livre: “Prêtres allemands à Dachau” de M. Münch, osb Fraternité St Benoît 1977.
Voilà où mène le faux oecuménisme, à des erreurs de doctrine puis à la déchristianisation.
Ce qui se passe en Allemagne est triste; les catholiques sont “protestantisés”; ils supportent de moins en moins la subordination à Rome.
La France prend le même chemin.