Communiqué de Laissez-les-Vivre :
"Fin programmée de la politique familiale : les forces occultes de la République française continuent à frapper.
Tout a commencé dès 1974 de par la volonté du trio infernal GISCARD D'ESTAING-CHIRAC-VEIL lorsque la quasi-totalité des prestations familiales, exceptées les allocations familiales proprement dites, ont commencé à être soumises à des conditions de ressources.En 1997, M. JOSPIN, second chef du gouvernement (socialiste) du septennat CHIRAC de 1997-2002 décide de la mise sous condition de ressources des allocations familiales pour l'année 1998 pour y renoncer dès l'automne 1998.
Puis si le duo SARKOZY-FILLON omet, fort heureusement, de nommer un ministre de la famille de 2007 à 2009, Mme MORANO est à la tête d'un secrétariat d'Etat à la famille de 2009 à 2011 qui s'évertue sans la moindre cesse à soutenir la politique familiale comme la corde soutient le pendu, notamment en commençant à réduire le plafond du quotient familial qui permet notamment aux familles nombreuses de compenser, tout au moins sur le plan fiscal, leurs charges de famille.
Mais en 2012, le gouvernement socialo-maçonnique HOLLANDE-AYRAULT comprend la plus forte proportion de franc-maçons de toute l'histoire de France. Alors, dès l'automne 2012, les faussaires d'Etat mettent en exergue un pseudo-déficit de 2,3 milliards de la branche famille, en réalité littéralement pillée par l'action sociale d'Etat ainsi que par la branche retraites (9 milliards ponctionnés sur la branche famille) alors même qu'en réalité les branches maladie (déficitaire de 5,5 milliards) et retraites (déficitaire de 5,2 milliards) accusent un déficit officiel plus de deux fois supérieur.
Alors, ce 3 juin 2013, après de longues tergiversations de façade, le gouvernement renonce à toucher à l'universalité de la sécurité sociale, dont la famille constitue l'une des quatre branches depuis les ordonnances de 1967.
Mais, pour mieux atteindre les familles nombreuses (le plus souvent catholiques), le plafond du quotient familial sera à nouveau abaissé de 2 000 à 1 500 € par demi-part pour l'année 2014 (après avoir déjà subi une baisse de 2 300 à 2 000 €) afin d'achever, bien entendu, sa suppression sournoise et progressive avant la fin du quinquennat HOLLANDE.Notons donc qu'il s'agit, en réalité, d'une nième augmentation de l'impôt sur le revenu qui n'a strictement aucun rapport avec le budget de la branche famille mais qui va bel et bien peser sur le revenu disponible des familles.
Les autres mesures décidées consistent en un nouveau durcissement des conditions de déduction fiscale des frais de garde du jeune enfant, la suppression des déductions fiscales pour collégiens et lycéens, la suppression de la prime de naissance ainsi que la création de 100 000 places de crèches supplémentaires (accélérant ainsi la faillite des collectivités locales) plus 175 000 places d'autres modes de garde.
Une nouvelle fois, l'Etat français confond allègrement politique familiale et politique sociale alors même que sa démographie, avec un taux de fécondité à peine égale à 2,00, ne permet même pas le renouvellement des générations.
Notons que le même jour, on annonce que la vente de véhicules continuent à plonger pour le mois de mai (un mois généralement faste pour l'industrie automobile) ainsi qu'un nouveau plan social de 1 200 emplois chez un grand constructeur de pneumatiques. Assurément, ce ne sont pas les familles françaises qui vont permettre à l'industrie automobile de se relever !"