2 500 personnes attendues. 2 cardinaux et 16 évêques seront présents dimanche 27 mai à Vannes sur l'esplanade du port à partir de 15h30. Benoît XVI a promulgué le décret de béatification de mère Saint Louis, fondatrice de la congrégation des soeurs de la charité de Saint-Louis , le 19 décembre 2011. Elle sera fêtée dans le diocèse de Vannes le 4 mars.
Voici le message de Mgr Centène, évêque des lieux :
"(…)L’Église nous donne un modèle de vie offerte à Dieu, très proche de nous, en la personne de Louise-Elisabeth Molé, connue sous le nom de Mère Saint-Louis. Fondatrice de la congrégation des soeurs de la Charité Saint-Louis ; elle sera béatifiée le 27 mai prochain, en la solennité de Pentecôte, à Vannes.
Louise-Elisabeth a vécu intensément les exigences de l’amour évangélique, tant dans l’état du mariage que dans la vie religieuse.
Sa vie témoigne qu’à l’origine de cette union à Dieu, il y a d’abord l’accueil de la grâce donnée par « Dieu lui-même qui nous a aimés le premier 1». La jeune demoiselle de Lamoignon reçut Dieu, intimement, le jour de sa première communion : « je reçus, quoique bien jeune alors, de grandes grâces de Dieu. Je ne les oublierai jamais 2». Depuis ce jour, Louise-Elisabeth vécut sous le signe de l’union à Dieu chaque instant de sa vie, désirant « lui rendre Amour pour Amour3». L’Eucharistie était devenue le centre et le moteur de sa vie car, disait-elle, « en participant au Corps de Jésus-Christ, dans la communion […] on pense, on parle et on agit comme Jésus-Christ4».
Par ailleurs, Louise-Elisabeth communia intensément à la passion du Christ-Rédempteur, réalisant même, dans les belles années de son mariage, un « pacte avec la croix ». La jeune femme décidait de s’abandonner intégralement dans les bras de son Sauveur. C’est ainsi qu’elle surmonta courageusement la misère, la perte de trois de ses cinq enfants et de son mari Édouard Molé, guillotiné pendant la révolution, avec le soutien de son « Bien Aimé » Seigneur. Sensible à la misère des autres, elle voyait le Christ souffrant à travers le pauvre souffrant. Après des années à leur service, à Paris, celle que les pauvres appelaient « l’ange des mansardes » acceptait, à quarante ans, de bouleverser sa vie pour la consacrer entièrement aux déshérités, à Vannes, en réponse à l’appel de Dieu et de l’évêque, Mgr de Pancemont.
Enfin, Louise-Elisabeth communia profondément à la résurrection du Christ pendant toute son existence. Son mariage heureux fut une des plus belles grâces de sa vie. Elle disait de son mari qu’il était « l’homme le plus vertueux et le meilleur ». Par ailleurs, le développement de son oeuvre, au décès de la fondatrice, le 4 mars 1825, témoigne de la fécondité de sa vie unie au Christ. La congrégation compte alors une cinquantaine de religieuses désirant vivre selon son esprit et porter aux déshérités, dans les ateliers et écoles de la fondation, l’amour de Dieu qui les habite. Aujourd’hui, la congrégation compte près de 620 sœurs professes réparties en 10 pays, sur 3 continents (…)"
lafforest
nous lui demanderons le miracle nécessaire à la canonisation!
St Ethoscope
Une bonne nouvelle.
Une moins bonne:
http://www.lindependant.fr/2012/05/27/jets-de-cailloux-pendant-la-messe,141197.php
BZH
Bienheureuse Madame Mollé, priez pour nous.