Il refusa la « Constitution civile du Clergé » qui exige le serment des prêtres. Lorsqu'il entendit parler de la loi du 26 août 1792 condamnant à la déportation tous les prêtres fonctionnaires publics qui n'ont pas prêté serment, il partit pour l'île anglaise de Jersey. Puis il débarque clandestinement à Portbail, puis s'enfonce dans le maquis. L'année suivante, en septembre 1793, il est capturé et jugé.
La foule est muette d'émotion en voyant ce jeune prêtre aller à la mort avec sérénité et paix. Conduit au pied de l'échafaud, revêtu d'une longue redingote verte, boutonnée jusqu'au col, le père Toulorge dit seulement : « Mon Dieu, je remets mon âme entre vos mains ! Je vous demande le rétablissement et la conservation de votre Sainte Église. Pardonnez, je vous prie, à mes ennemis. » Après l'exécution, le bourreau saisit la tête sanglante par les cheveux et la montre à la foule. Il est quatre heures et demie. Une charrette emporte le corps au cimetière Saint-Pierre.
Sancenay
tiens! voilà un prêtre qui ne connaissait pas la “com” , qui vénérait assurément davantage le Sacré-Coeur que la cocarde révolutionnaire et voilà qu’il est à même de témoigner de sa foi plus de deux siècles après sa mort ! si cela pouvait ramener quelques adorateurs de la “com” à plus de réalisme à défaut de sagesse…
Cril17
A titre de complément, quelques mois plus tard :
28 Février 1794. LES COLONNES “INFERNALES” DES GENERAUX REPUBLICAINS CORDELLIER ET CROUZAT IMPLIQUEES DANS LE MASSACRE DES LUCS (85170).
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