La Béatification du Père Louis-Edouard Cestac (1801-1868), prêtre du Diocèse de Bayonne et fondateur de la Communauté des Servantes de Marie et des Bernardines a eu lieu le dimanche 31 mai à 16h, en la cathédrale Sainte-Marie de Bayonne. 2000 fidèles ont assistés à cette célébration dans un climat joyeux et fervent pour rendre hommage au "Bon Père Cestac" et saluer l'oeuvre de cet homme d'Eglise, préoccupé tant par la condition sociale de ses contemporains, que par les questions économiques et environnementales de son temps.
Au cours de l'angélus dominical, à midi, le pape François a salué la béatification du père Cestac :
« Aujourd'hui à Bayonne, en France, le Père Louis-Edouard Cestac, fondateur des Sœurs Servantes de Marie, est proclamé bienheureux. […] Son témoignage d'amour de Dieu et du prochain est pour l'Eglise un nouvel encouragement à vivre avec joie l'Evangile de la charité ».
Cette béatification est le point d'orgue de l'Année Cestac, qui prendra fin à l'épiphanie 2016 et au cours de laquelle de nombreux événements sont prévus pour redécouvrir et perpétuer l'oeuvre du père Cestac au travers des prismes du travail, de l'écologie, de l'éducation, de la jeunesse,…
Extrait de l'homélie du cardinal Amato :
"[…] La béatification du Serviteur de Dieu Louis-Édouard Cestac en cette fête de la Très Sainte Trinité manifeste le sens de cet évènement: c’est la grâce de Dieu qui guide ses fils vers la sainteté la plus haute, reconnue comme héroïque par l’Église. La sainteté est donc un évènement d’accueil de la grâce divine dans la foi.
Le Bienheureux Louis-Édouard Cestac a aimé et servi Dieu de tout son coeur et de toutes ses forces. Il avait l’habitude de dire: «Ma foi, voilà mon être». Ses nombreuses oeuvres jaillissaient de la foi, comme l’arbre des racines. Dieu est son tout.
Écrivant à une religieuse, il l’encourageait en disant: «Allons, ma petite, Dieu seul, Dieu seul». Et à un prêtre il recommandait : «Tout de Dieu, pour Dieu et avec Dieu».
Il vivait et agissait en présence de Dieu, demeurant fidèle à sa volonté jusqu’au sacrifice. Pour cela il célébrait la sainte Messe avec ferveur et restait longuement en adoration devant le Saint Sacrement de l’autel. A l’empereur Napoléon III, le Père Cestac révélait le secret de la réussite de son apostolat en disant: «Sire, mon secret est là. C’est Notre Seigneur Jésus Christ, présent dans ce tabernacle et distribué chaque matin dans la sainte communion, qui maintient la paix entre tous ces gens». […]"