Malgré le thème, de sombres politicards ont tenté sans succès de perturber cette manifestation de soutien aux chrétiens persécutés.
Le maire Julien Sanchez (FN) a notamment déclaré dans son discours :
"[…] Certains ne connaissent plus la signification des choses. Nous sommes aujourd'hui le 15 août. Pour nombre de personnes, le 15 août est juste un jour férié pendant lequel on ne travaille pas et qui permet de faire le pont. Pour d'autres, le 15 août a un sens. Le 15 août c'est l'une des 4 fêtes catholiques légalement chômées, jour férié national en France qui atteste des racines chrétiennes ou judéo-chrétiennes de notre pays.
« Liberté, égalité, fraternité », telle est la devise de notre pays, de notre patrie. Aujourd'hui, les Français, quelles que soient leurs croyances, ne peuvent rester silencieux face à ce qui se passe en Orient. La liberté, ils n'en ont plus. L'égalité, ils n'en ont plus non plus. La fraternité, c'est ce que nous leur apportons aujourd'hui par ce témoignage de soutien et ce rassemblement. C'est à cet instant tout ce qui leur reste et c'est pour cela que c'est important d'être là. Alors pour cette raison, avant de poursuivre mon propos, j'aimerais à cet instant que nous pensions à eux tous ensemble un moment. […]
Notre Ministre de l'Intérieur nous disait encore récemment que de nombreux français sont allés mener la guerre sainte dans ces pays. Une honte pour nous. Les fondamentalistes islamistes qui se battent en Syrie le font avec des armes que la France leur a livrées. Cela aussi c'est honteux. Il ne faut pas l'oublier ni avoir la mémoire courte. Notre responsabilité est aujourd'hui d'aider les gouvernements qui luttent contre les islamistes. En Irak, ces gens ont proposé entre autres l'excision générale des femmes. Nous devons lutter contre ces barbares. Depuis 2008, Les enlèvements d'otages ont rapporté au moins 125 millions de dollars aux groupes terroristes affiliés à al-Qaida. La France en a payé près de la moitié, selon une enquête du New York Times. Notre pays doit arrêter de financer ces gens par des biais détournés. Alors oui, il faut agir pour réparer cela. Intervenir de manière logistique, humanitaire et dans le domaine du renseignement. Et se réunir, se rassembler pour dire non, ne jamais se taire, ne jamais oublier, par des actes et en vérité."
