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L'Eglise : L'Eglise en France

“Beaucoup de catholiques reviennent à la liturgie traditionnelle ou la découvrent”

APJL'abbé Benoît Paul-Joseph, qui deviendra le nouveau supérieur du district de France de la Fraternité sacerdotale Saint Pierre le 14 juillet, a répondu aux questions de l'Homme nouveau.

"(…) De nouvelles communautés éclosent depuis quelques années, alliant forme ordinaire et forme extraordinaire du rit romain. Ne craignez-vous pas que les jeunes entrent de moins en moins au séminaire de Wigratzbad ?

Tout d’abord, nous nous réjouissons que de plus en plus de prêtres célèbrent la messe dans la forme extraordinaire. Il y a quarante ans, beaucoup de prêtres et de laïcs se sont battus pour que la messe traditionnelle ait droit de cité. C’est aujourd’hui le cas, alors nous n’allons pas le déplorer !
D’autre part, nous ne craignons pas que cela fasse ombrage à la Fraternité Saint-Pierre et diminue le nombre d’entrées dans notre séminaire. En effet, ce que nous apportons à l’Église est différent de ce que peuvent donner les prêtres diocésains. De leur côté il s’agit, la plupart du temps, de célébrer une messe traditionnelle suite à la demande de fidèles de leur paroisse. Ce ministère s’ajoute à leurs nombreuses responsabilités. Les prêtres de la Fraternité Saint-Pierre en revanche sont totalement disponibles pour les communautés de fidèles attachés à la liturgie traditionnelle et leur proposent une pastorale complète. Non seulement nous célébrons habituellement tous les sacrements dans cette forme liturgique, mais nous dispensons également  des enseignements catéchétiques irrigués par cet attachement à l’ancienne liturgie latine et avons la disponibilité d’assumer le soin pastoral quotidien des âmes attachées aux traditions liturgiques latines. (…)

La forme extraordinaire du rit romain a de plus en plus de succès. D’où vient selon vous ce retour à la tradition ?

Il est vrai que beaucoup de catholiques reviennent aujourd’hui à la liturgie traditionnelle ou la découvrent. Les raisons peuvent être diverses, mais la plupart du temps ces catholiques aspirent  à retrouver la dimension sacrée des mystères célébrés et une parole claire dans la prédication des prêtres. Dans la forme extraordinaire du rit romain, la séparation entre le monde profane et le monde sacré est particulièrement manifeste en raison de la richesse du symbolisme liturgique qui bouleverse les points de repères habituels pour nous faire entrer dans le « monde de Dieu » (ornements et orientation du prêtre, langue latine, chant grégorien, temps de silence…). Par ailleurs, dans le relativisme ambiant, les catholiques ont besoin d’entendre de la bouche des prêtres les grandes vérités de la foi catholique et les exigences morales qui en découlent."

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