De Jeanne Smits dans Présent à propos des principes non négociables :
"Aucun grand parti politique ayant aujourd’hui quelque chance d’accéder au pouvoir ne les défend. Aucun.
La question de l’avortement n’est pas une monomanie. C’est un problème crucial. Un génocide. 220 000 morts par an avec la complicité de l’Etat, et toute l’organisation fournie. On n’y reviendra sans doute pas d’un seul coup législatif ; mais s’il n’y a pas un langage de vérité sur ce massacre sans précédent, il ne faut même pas espérer les « petits pas » qui pourraient inverser le cours des choses, pour mettre peu à peu fin à l’horreur. Affirmer le « droit à l’avortement » est une erreur philosophique et morale, une aberration qui justifie au fond toutes les violences dès lors que droit de vie et de mort sur l’enfant est reconnu à sa mère elle-même (comme l’affirmait Mère Teresa) ; c’est aussi le signe psychologique d’une incompréhension de ce que signifient ces milliers d’assassinats. […] Nous payons le prix aujourd’hui de ce qui est en train de devenir un suicide national. Beaucoup de questions y sont liées […] Mais comment y répondre si pèse sur leurs causes un tabou qui permet de reléguer leur exposition dans le champ d’action des grenouilles de bénitier ?"