Lu sur Gènéthique :
Le 22 janvier, la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie en Belgique a publié son 11e rapport bisannuel destiné à la Chambre des représentants. Elle alerte sur le manque criant de moyens. « Sans un renfort immédiat, la continuité des activités de la Commission sera inévitablement mise en péril » pointe-t-elle.
Alors que le nombre d’euthanasies pratiquées dans le pays ne cesse d’augmenter et que les profils des patients qui y ont recours sont de plus en plus divers, les moyens alloués sont restés « inchangés depuis 2003 », année de création de la Commission. L’instance demande donc de « renforcer le cadre administratif et les moyens humains » de façon urgente.
Actuellement, deux secrétaires doivent « gérer plus de 3.500 dossiers par an, en plus d’un ensemble croissant de tâches ». Un « déséquilibre frappant » par rapport aux institutions existant dans d’autres pays comme les Pays-Bas relève le rapport. La rémunération des membres est en outre « totalement disproportionnée » par rapport au travail accompli considère la commission. En effet, seules les réunions sont prises en compte et rétribuées à hauteur de 20 euros. « Cette rétribution insuffisante nuit à l’attractivité des mandats et au renouvellement des membres » indique le rapport.
Le développement d’un formulaire électronique permettant la dématérialisation des procédures de déclaration « est bloqué depuis 2023 » déplore par ailleurs l’instance qui demande que le projet soit rapidement finalisé.
Enfin, la Commission recommande la création d’un département dédié à la gestion de l’euthanasie. Il permettrait de faire le lien entre le service public fédéral de la justice et celui de la Santé publique. Il pourrait aussi encourager la réalisation d’études sur la fin de vie.
En 2022-2023, la Commission a considéré que toutes les déclarations d’euthanasies reçues répondaient aux conditions de la loi. Aucun dossier n’a été transmis à la justice, et aucune « difficulté majeure » n’a été relevée.
Chouan85
Les tueurs à gages ont un très bel avenir. A noter en sens contraire en quête d’Esprit de dimanche sur les aumôniers militaires et notamment ceux de la Légion qui devrait être un modèle car elle n’abandonne jamais ses hommes et les accompagne jusqu’au bout car c’est une grande famille.
Adalbert
Rapporté à la population française, nous serions vite à vingt mille euthanasies par an. Comme l’avortement, qui devait rester une solution exceptionnelle et d’ultime recours en cas de ” détresse”, la mort administrée sera peut-être dans cinquante ans une des premières causes de décès. On n’arrête pas le “progrès”.
F. JACQUEL
La loi “fin de vie” sera votée en France, fondée sur l’émotion provoquée et entretenue par quelques cas douloureux. Je pense à Charles Biétry, éminent journaliste victime de la maladie de Charcot.
Comme en 1974 pour la loi Veil, cette campagne d’opinion débouchera sur une loi bardée de clauses de sécurité pour empêcher des abus.
Ces clauses seront supprimées beaucoup plus rapidement que pour l’avortement. La loi ne mettra que quelques mois, au mieux quelques années, pour être constitutionnalisée.
Et elle dépassera rapidement en “efficacité” les modèles canadien, suisse, belge et néerlandais pour constituer une “heureuse synthèse” de Aktion T4 et de “Soleil vert”.
Gaudete
Les nazis ont de beaux jours devant eux, les FM ont fait ouvrir des fours crématoires (crématorium en latin, c’est plus soft), ils doivent avoir des actions là-dedans sans doute. Et après ils vont aller chouiner après les nazis, ce qu’ils ont copié en plus soft mais le résultat final est le même