Suite à son tweet christianophobe :
et la vérité c'est que vous en moquez comme d'une guigne des chrétiens d'Irak. vous êtes juste pathologiquement islamophobe en autre
— Benjamin Biolay (@Benjamin_Biolay) 21 Août 2014
Benjamin Biolay avoue sa maladresse :
"Je ne compte ni me lamenter ni me justifier. je prends juste bonne note des méthodes des uns et des autres. Il me semble que le repli communautaire est un des nombreux signes d’une société en crise. Et c’est ce que je déplore. Quant à la (ma) religion, c’est un sujet des plus intimes sur lequel je ne m’exprimerai jamais. Le moindre sujet de société évoqué par un non-professionn
el de la politique est sorti de son contexte et devient une bombe clivante. Ces torrents de boue ne servent absolument ni les idées ni les personnes. La maladresse est humaine et trahit souvent une envie de bien faire. Mais c’est un métier, j’en conviens."
"Voilà en effet des lustres, qu'une caste de privilégiés, coupée des réalités, vivant dans et par le virtuel, d'une suffisance morale qui n'a d'égale que son insuffisance intellectuelle, a réussi à modeler de jeunes cerveaux malléables. Ils l'ont fait avec l'assistance empressée de médias faussement rebelles et authentiquement conformistes. Ils l'ont fait en profitant de l'emprise qu'ils exercent sur des esprits ouverts parce qu'empathiques et admiratifs. Un juriste politique chagrin appellerait cela abus de faiblesse ,de confiance ou de fausse qualité.Ils l'ont fait dans tous les domaines. Ils ont fait croire qu'ils étaient prêts à accueillir tous les sans-papiers du monde dans leurs dix pièces cuisine. Ils ont fait croire que l'immigration était une chance merveilleuse pour la France. Ils ont fait croire que l'armée et la police ne servaient qu'à opprimer jeunes et étrangers. Ils ont fait croire que les minorités ethniques ou sexuelles, forcément opprimées, avaient toujours raison. Ils ont fait croire que les substances illicites étaient légitimes. Ils ont fait croire que la France était un pays de beaufs racistes et que les immigrés y étaient maltraités. Ils ont fait croire que la famille était un concept médiocre et dépassé. Ils ont fait croire que la générosité, l'intelligence, la modernité et la tolérance habitaient toutes à gauche et qu'il n'y avait pas d'autre salut moral que d'y demeurer. Et ils se sont trompés sur tout.
Ils ont fait croire aux jeunes artistes qui n'y avaient pas de salut professionnel pour ceux qui oseraient habiter ailleurs. Et ils avaient raison.
Ayant à nouveau tout cela à l'esprit, je me suis repris et plaiderai donc l'indulgence pour Benjamin Biolay. Après tout, nous sommes plus dans un cadre réflexe pavlovien que dans la réflexion."