Lors de son Angelus de ce midi :
À ses disciples, Jésus a enseigné à prier en demandant au Père céleste pas "le mien", mais "notre" pain quotidien. Il a voulu ainsi que chaque homme se sente responsable de ses frères, pour qu’il ne manque à personne, le nécessaire pour vivre. Les produits de la terre sont un don de Dieu destinés "pour la famille humaine toute entière".
Et nous touchons ici un point très douloureux: le drame de la faim qui […] demeure très grave […]. Comment faire front à cette situation qui, dénoncée plusieurs fois, ne donne aucun signe d’amélioration, au contraire, pour certains, on va vers une aggravation ? Certainement il faut éliminer les causes structurelles liées au système de gouvernement de l’économie mondiale, qui destine la plupart des ressources de la planète à une minorité de la population. Une telle injustice a été stigmatisée en différentes occasions par mes vénérés prédécesseurs, les serviteurs de Dieu Paul VI et Jean Paul II. Pour agir sur une vaste échelle il est nécessaire de changer le modèle de développement global car désormais non seulement le scandale de la faim mais aussi les problèmes énergétiques et de l’environnement l’exigent. Toutefois, chaque personne et chaque famille peut et doit faire quelque chose pour soulager la faim dans le monde en adoptant un style de vie et de consommation compatible avec la sauvegarde de la création et avec des critères de justice envers ceux qui cultivent la terre dans chaque Pays.