Toujours dans Valeurs Actuelles, Laurent Dandrieu rappelle que :
"Dans une interview accordée au Figaro magazine en octobre 2001, le préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi notait que «l’islam n’existe pas comme un bloc», mais qu’on y rencontre des poches de «fanatisme terrible». Dans Foi, vérité, tolérance, un livre écrit en 2002, il évoquait «les différentes façons dont on peut vivre et comprendre l’islam : certaines formes sont destructrices et d’autres nous laissent reconnaître une certaine proximité avec le mystère du Christ.»
Devenu pape, s’il réaffirma son adhésion à Nostra Aetate, Benoît XVI a renforcé son infléchissement sur l’islam, selon trois axes.
- Le premier est une plus forte affirmation de la nécessaire réciprocité : l’islam ne peut prétendre au respect de l’Occident s’il ne respecte pas lui-même les minorités chrétiennes, […]
- Le deuxième axe est un discours de vérité sur l’islam, car il ne peut y avoir de dialogue établi sur des faux-semblants, des vérités occultées ou partielles. […]
- Le troisième est le transfert progressif de ce dialogue, du terrain religieux, sur le terrain culturel : les vérités de foi ne pouvant émerger d’un dialogue, place au “dialogue des cultures” – lequel devrait fournir à l’islam les instruments intellectuels de sa critique interne, seul moyen pour lui de mettre fin à sa complaisance pour la violence. […]
En Italie toujours, un groupe d’intellectuels athées, baptisés “teo-cons” par allusion aux “neo-cons” américains, mené par le philosophe Marcello Pera et l’éditorialiste Giuliano Ferrara, voit dans la lutte de Benoît XVI contre « la dictature du relativisme » la dernière chance de l’Europe."
Emmanuel
Chez Plunkett on trouve ceci:
“Scialoja (Ligue musulmane mondiale) approuve le pape”
http://plunkett.hautetfort.com/archive/2006/09/19/un-musulman-italien-qui-approuve-le-pape.html
Ca n’a pas l’air d’être rentré dans la ligne éditoriale locale