Lu dans Les 4 Vérités :
"Une fois de plus, Berlusconi a remporté ce 14 décembre un succès politique majeur. Rappelons que les élections législatives en 2008 avaient été gagnées largement par une union des droites, c’est-à-dire le Pôle de la liberté fondé par Silvio Berlusconi, comptant pour environ 30 % des voix, la Ligue du Nord d’Umberto Bossi, fédéraliste et régionaliste, soutenue surtout en Vénétie et Lombardie, et l’Alliance nationale, nationaliste, enracinée surtout dans l’ancien Royaume de Naples. […] Tous les scrutins municipaux, régionaux, européens, ont, depuis, confirmé la légitimité démocratique de ce choix. […] Après de tels succès, on ne s’étonnera pas de voir le président Berlusconi accablé de sarcasmes, attaqué de toutes parts par les médiats européens et particulièrement en France, où les gouvernants persistent à rejeter l’évidente nécessité d’un ralliement de tous les électeurs droitistes et centristes. […]
Cet été, les désordres de sa vie privée, orchestrés par la presse, ont suscité la dissidence du président de l’Alliance nationale, Gianfranco Fini. Cet homme politique, qui avait su faire évoluer l’extrême droite italienne vers un parti de gouvernement, correspondrait à peu près en France à un rad’ soc’ droitier. Renouant avec la tradition des jeux de partis et des retournements de majorité, Fini a lancé un nouveau groupe, fort d’une trentaine de députés, qui pouvait mettre en danger le gouvernement en conjuguant ses voix avec les gauches (Parti démocratique, ex-communiste en majorité). D’ores et déjà, la presse additionnait les mésaventures saisonnières, comme des manifestations étudiantes, la ruine d’un monument à Pompei, ou les critiques de l’ambassade américaine, et annonçait avec délectation la chute du gouvernement Berlusconi. La presse malveillante s’est trompée une fois encore. Fini et l’opposition de gauche ont perdu leur pari. La défiance a été rejetée par 314 voix contre 311. L’étroitesse du vote sert de consolation à la gauche, mais la vérité est que les sondages restaient favorables aux droites en cas d’élections anticipées et que les dissidents y auraient alors sans doute perdu leur mandat. […] Il me semble, en tout cas, que ces événements devraient être médités par la classe politique française…"
pmc
D’accord avec l’analyse de M.J.
Les gros merdia français sont tellement sûrs d’eux, dans leur habituelle influence sur l’opinion, qu’ils finissent par prendre leurs rêves pour la réalité.
LB
Si Silvio n’était pas esclave de la luxure il pourrait être très bon.
Jean de Bon-Sens
Tout chef d’Etat qui est lié à la luxure est intrinséquement mauvais pour son peuple.
Alban
Esclave de la luxure peut-être, mais soutenu par le Vatican…
Corso
Oui… l’artiste achète des voix depuis bien longtemps, comme cela se pratique en Italie.
Il se dit que le prix unitaire avoisine les 500 000 euros mais heureusement il ne lui en manque que quelques unes.
Le Vatican ne soutient pas Berlusconi mais, par ce passage forcé, l’équilibre social et économique du pays.
La structure économico-politique de l’Italie a longtemps été destabilisée par des mafias financées par les Etats-Unis et des terroristes hébergés par la France.
Le pays se porte nettement mieux et semble avoir trouvé un palier économique avant de reprendre son souffle et une meilleure normalité.
L’affaire de l’escroc juif Madoff pourrait toutefois revenir en boomerang et destabiliser prochainement la plus grande banque du pays.