J'aurais préféré ne rien dire de la crise de Radio Courtoisie. Pourtant, avec mon ami Jean Marie Le Méné, président de la fondation Lejeune, j'ai été l'un des premiers à dire que j'étais en désaccord avec les doctrines délirantes du président de la radio, Henri de Lesquen. Sur le fond, nous rejetions le racisme et l'eugénisme de l'intéressé. Et, sur le plan tactique, nous pensions qu'il offrait à nos adversaires sur un plateau la tête de toute la droite non conformiste. C'est ce qui causa notre départ de la radio. Malgré cela, je me serais volontiers dispensé de commenter les bêtises de l'intéressé : je continue à aimer cette radio, qui fut longtemps le vaisseau amiral de la reinformation. Et le fait qu'il m'insulte, tantôt comme vendu aux Juifs, tantôt comme suppôt des nazis, m'aurait laissé de marbre, tant ses discours me semblaient incohérents. En revanche, ses attaques contre mes amis Bernard Antony et Didier Rochard, m'ont décidé à signer la lettre suivante. Qu'il soit fou est une chose, qu'il décide d'entraîner toute la droite française dans son suicide en est une autre!
Guillaume de Thieulloy
Lettre aux auditeurs de Radio courtoisie
Chers auditeurs de Radio-Courtoisie,
C’est avec stupéfaction que nous avons reçu d’Henry de Lesquen une lettre datée du 25 octobre 2016 sollicitant le don « le plus généreux possible » et accompagnée d’une carte « d’auditeur privilégié » (sic) pour 2016, portant le numéro 11817 pour celle de Bernard Antony et le numéro 14930 pour celle de Didier Rochard. [lire la suite]
Par ailleurs, on nous signale la création de ce blogue d'auditeurs et le lancement de cette pétition, qui sera remise à la Secrétaire générale de la radio, Dominique Paoli, et les administrateurs de la radio François Eycart, Pierre Alexandre Bouclay et Patrick Simon.