Bernard Mourad, ami banquier d’Emmanuel Macron depuis 2008, se confie de Vanity Fair… Jusqu’ici, il n’avait jamais parlé. A 43 ans, il lui tient à cœur de livrer sa vérité, par fidélité au chef de l’État, par égard pour leur engagement politique, leurs idéaux de jeunesse.
« La perception du personnage Macron est en décalage total avec celui que je connais depuis dix ans. Jamais je n’aurais imaginé qu’on en serait là dix-huit mois après la victoire. »
« J’en ai pris plein la gueule. C’est ainsi. Pas de regret. J’espère simplement que le gouvernement tiendra ses promesses. Sinon, nous assisterons, démunis, à la victoire des populistes qui montent partout en Europe. »
Aujourd’hui, Mourad ne reconnaît plus son ami, ce dirigeant arrogant estampillé “président des riches”. Il cherche des explications :
“le poids de la fonction, de la technocratie qui l’ont sans doute entraîné dans cette absconse réforme de la taxe d’habitation.”
“Le sommet a été atteint avec la gestion calamiteuse de l’affaire Benalla”.
“Ils ont perdu la boule, ils ne voient plus clair, le pouvoir les transforme.”
Pierre-Jean
C’est bien beau de s’en apercevoir après. Mais ce Mr Mourad aurait peut-être dû percevoir les défauts du personnage Macron avant, au lieu de le soutenir comme il l’a fait. Cela me fait penser aux gens qui se plaignent de Macron et pleurnichent aujourd’hui, après avoir voté pour lui : je suis enseignant et c’est ce que j’observe chez beaucoup de collègues.
sivolc
Très juste
Gaudete
Chassez le naturel et il revient au galop, ce Mourad devait avoir de la m…. dans les yeux auparavant car on ne change pas aussi vite! Ce micron devait être imbu de sa petite personne bien avant et sa cougar ne devait pas y être pour rien et le pouvoir n’a rien arrangé. Mais il devrait réfléchir à ce qui risque de lui arriver s’il ne veut pas essayer de changer son arrogance sa morve et son orgueil incommensurable
Collapsus
Ce Mourad, ne rêvez pas, habite la même planète que Macron. Son univers n’est pas le nôtre et ses raisons d’être déçu de son pote collègue banquier ne sont sûrement pas les mêmes que les nôtres. Je doute que les problèmes sociétaux soient sa tasse de thé, que la fermeture des écoles, hôpitaux et tribunaux dans les petites villes de province l’empêche de dormir et il doit tout simplement trouver que la réforme du code du travail ne va pas assez vite.