Sur son blog, Bernard Antony réagit sur un ton ironique à la nouvelle mode de la classe politico-religieuse qui consiste à aller rompre le jeûne du Ramadan :
"Notez bien qu’il est tout de même plus facile de partager une rupture de jeûne que le jeûne lui-même. Par ma part, j’invite d’ailleurs souvent quelques amis à partager l’une ou l’autre de mes 2 ou 3 ruptures de jeûne quotidiennes […]. On le voit, la laïcité se fait compréhensive, on n’est plus au temps où les «frères» au tablier en peau de cochon mangeaient du lard le Vendredi Saint.[…]
Le ministre des Affaires Etrangères a même désormais, on le sait, recruté des cuisiniers hallal pour les uns, casher pour les autres, les chrétiens pouvant eux, manger ou être mangés à toutes les sauces, sans que l’on s’avise d’ailleurs beaucoup de jeûner avec eux pour le Carême. Encore une fois, il est plus facile de partager la rupture de jeûne que le jeûne lui-même.
[…] En revanche, Ségolène et les éléphants Chirac et Sarkozy, M.AM. et Villepin et les autres partageront bien volontiers la mi-carême. Ils aiment tant le carnaval ! La seule qu’on ne voit pas bien dans la fête, c’est Arlette. Elle est un jeûne en elle-même.
Pour en revenir à M. Douste–Blazy si fervent, comme Jacques Chirac, de l’application partout dans le monde des droits de l’homme, il n’a pourtant pas été jusqu’à demander à ses interlocuteurs les nouvelles du sort réservé aux Chrétiens dans leurs pays respectifs. Délicatesse bien sûr. Et c’est ainsi que mieux vaut être musulman à Paris que chrétien en Algérie…."
amdg
A propos de jeûne, pour mesurer l’écart entre Chrétiens et Musulmans, je vous invite à relire ce passage du Sermon sur la Montagne: Matthieu 6, 16-18. On y verra que les Musulmans font tout le contraire de ce que préconise NSJC.