Saisi en référé par la Coordination contre le racisme et l'islamophobie (CRI), le tribunal administratif de Montpellier a débouté l'association, qui réclamait que la commune de Béziers cesse "tout acte de collecte, d'enregistrement, d'organisation, de consultation et d'utilisation de traitement des informations sur la religion des élèves scolarisés." Pour le tribunal, "l'existence de ces fiches n'étant pas démontrée, il ne pouvait pas demander à la commune de cesser d'élaborer de tels fichiers". La mairie de Béziers relève que le jugement confirme en outre "que l'accès aux listes des élèves par le maire est légal."
Le parquet, toujours à la recherche du fichier qui n'existe pas, poursuit son enquête.
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