Communiqué de Renaissance catholique :
Le 12 octobre, à 13h30, Jean-Pierre Maugendre comparaîtra devant la Cour d’Appel de Paris. Relaxé, en première instance, par un jugement de la XVIIèmechambre du Tribunal Correctionnel de Paris, en date du 23 novembre 2021, du chef de « provocation à la discrimination à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle » Jean-Pierre Maugendre est de nouveau poursuivi. Les associations LGBT plaignantes (Stop Homophobie, Mousse et Adheos), ayant interjeté appel, poursuivent leur acharnement judiciaire.
Rappelons qu’il est reproché à Renaissance catholique d’avoir publié sur son site, le 13 juin 2019, un article intitulé : « L’Église du Dieu vivant : la colonne et l’appui de la vérité » (1 Tim 3 ,15). Dans cet article, les propos incriminés étaient les suivants :
« Les autorités civiles ne doivent pas établir d´unions civiles ou légales entre deux personnes du même sexe, qui clairement imitent l´union du mariage, même si de telles unions ne reçoivent pas le nom de mariage, puisque de telles unions encourageraient le péché grave pour les personnes concernées et seraient cause d´un grave scandale pour d´autres ».
Ce texte était signé des cardinaux Burke, Pujats, archevêque émérite de Riga, et des évêques Peta, archevêque de Sainte-Marie en Astana, Lenga, archevêque émérite de Karaganda et Schneider évêque auxiliaire de Sainte-Marie en Astana.
Dans son jugement le tribunal correctionnel a retenu que le texte incriminé était un texte doctrinal. Il observait également que : « Il ressort de cette note que la déclaration publique se veut une réponse à la « faim spirituelle aiguë chez lesfidèles catholiques du monde entier (…) d ‘une réaffirmation de vérités obscurcies, sapées et niées par les erreurs les plus dangereuses de notre temps » et qu’elle a été pensée comme une « aide spirituelle concrète ». Le champ lexical utilisé dans la note explicative, et qui irrigue également le texte litigieux, évoquant le« devoir moral » du fidèle « de témoigner de ces vérités », « aux yeux du divin juge et en sa propre conscience » renvoie à l’idée de conviction religieuse et n’induit pas, pour le lecteur, autre chose qu’un examen de conscience personnel.
En digne héritier de Dom Gérard, apôtre de la chrétienté et angoissé du salut temporel de nos cités, Dom Louis-Marie, abbé du Barroux témoignera, rappelant que le texte incriminé ne fait que reprendre l’enseignement bi millénaire de l’Eglise. Nous lui sommes infiniment reconnaissants de ce témoignage et de la prière de ses moines.
Vos prières pour l’heureuse issue de ce procès seront également très précieuses.
Enfin, votre aide matérielle pour assurer les frais de cette procédure judiciaire sera la bienvenue. Nous ne disposons, en effet, pas des généreuses subventions accordées par la région Ile-de-France et la mairie de Paris à certaines association plaignantes.