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Immigration

Bienfaits de l’immigration : la Suède secouée par des troubles ethnico-religieux

Bienfaits de l’immigration : la Suède secouée par des troubles ethnico-religieux

Dans Le Figaro, Jean-Louis Tremblais dénonce le résultat de vingt ans d’une politique migratoire «généreuse et bienveillante» jusqu’à l’absurde :

Un habitant sur cinq est né à l’étranger

[…] Pour la seule année 2014, Stockholm a distribué 160.000 titres de séjour. Au total, le nombre de personnes nées à l’étranger a augmenté de 80 % en vingt ans. Un habitant sur cinq vient d’une autre contrée, soit 2 millions de ressortissants sur un effectif total de 10 millions. Un quart des nouveau-nés ont au moins un parent allogène. Malgré toute sa bonne volonté, l’État-providence a fini par donner des signes de fatigue, au niveau des régimes sociaux et du système scolaire. À tel point que le gouvernement a finalement coupé les vannes en 2020, limitant les entrées annuelles à 25.000 individus. Mais trop tard.

Le choc des valeurs et des croyances

L’enfer est pavé de bonnes intentions, les luthériens (religion majoritaire en Suède) auraient dû le savoir. Las! Après l’angélisme euphorique des années 2015, les Suédois se retrouvent aujourd’hui dans un pays qu’ils ne reconnaissent plus, y compris dans les villes de province. Un contexte explosif comme l’ont prouvé les émeutes du week-end pascal. À l’origine des incidents, la tournée (autorisée au nom de la liberté d’expression) de Rasmus Paludan, leader dano-suédois du parti Stram Kurs (Ligne dure), dont la spécialité est de brûler les Corans en public. Certes, le geste n’est pas fin, mais le délit de blasphème ayant été aboli en 1970, il demeure légal. Stockholm, Örebro, Malmö, Linköping, Norrköping: partout où il était annoncé et même quand il ne s’y est pas rendu, des violences ont éclaté aux cris d’«Allah akbar». Jets de pierres, incendies, pillages: des hommes, des femmes, mais aussi des enfants s’en sont pris aux forces de l’ordre et aux symboles de l’État pendant plusieurs jours. Certains policiers ont dû faire usage de leur arme pour éviter le lynchage. Du jamais-vu dans le royaume. Bilan: 40 blessés (dont 26 fonctionnaires de police) et un million d’euros de dégâts.

Des clans mafieux à base ethnique

En fait, les Suédois découvrent avec retard et effroi ce que provoque une immigration massive en provenance de pays n’ayant ni la même culture ni les mêmes valeurs: ce qu’on appelle en France (qui n’a pas de leçon à donner en la matière!) les zones de non-droit. L’an dernier, la Suède a recensé 342 fusillades ayant fait 46 morts. Par rapport au nombre d’habitants, c’est un record d’Europe. Un peu comme si Marseille avait été déplacée telle quelle vers le Grand Nord! Les auteurs, comme les victimes, sont des trafiquants d’armes ou de drogue, dont 85 % sont soit nés hors des frontières soit d’origine étrangère. Selon le site universitaire Perspective Monde, «32 des chefs de réseaux criminels les plus recherchés du pays sont issus de l’immigration». Ils dirigent des gangs organisés sur des bases ethniques (Albanais, Afghans, Turcs, etc.). La police suédoise dénombre une quarantaine de ces structures, qui règlent leurs comptes à la grenade ou à la kalachnikov. Conséquence logique: le mouvement anti-immigration des Démocrates de Suède est passé de 1,5 % des voix en 2002 à 17,5 % en 2018. En attendant de faire mieux aux prochaines élections de septembre.

Eugénie Bastié a interrogé le chercheur Tino Sanandaji, économiste irano-suédois, docteur de l’université de Chicago et contributeur régulier de la revue conservatrice américaine «National Review». Extrait :

[…] L’opinion publique en Suède est favorable, depuis des décennies, à une limitation de l’immigration des réfugiés, mais il y avait un fort consensus en faveur de l’immigration parmi les élites politiques ainsi que dans les médias. C’est pourquoi le parti anti-immigration, les Démocrates de Suède (classés à l’extrême droite, NDLR), est passé de presque zéro à près d’un cinquième des voix en vingt ans d’existence. Les enquêtes d’opinion ont montré que seulement 20 % à 25 % des Suédois souhaitaient augmenter l’accueil de migrants réfugiés, alors que 70 % à 80 % des parlementaires et des journalistes étaient pour. Ce qui a changé, c’est que le mécontentement croissant de l’opinion sur ce sujet a forcé les élites politiques du pays à se plier aux souhaits de l’électorat. Aussi bien la droite de l’establishment que la gauche sociale-démocrate ont ainsi modifié leur politique et leur discours en matière d’immigration à presque 180 degrés. La Suède est une société de consensus: alors que presque tout le spectre politique, à l’exception d’une petite minorité, était favorable à l’ouverture des frontières en 2015 ou 2016, presque tout le spectre politique, à l’exception d’une petite minorité, soutient désormais la limitation de l’immigration.

La Suède a toujours été caractérisée comme un pays homogène avec très peu d’immigration. Quand les choses ont-elles changé et à quelle vitesse?

En effet, contrairement à ce que voudraient faire croire quelques historiens idéologues, la Suède n’a jamais été un pays d’immigration. Elle a longtemps été un pays homogène, et c’est seulement au cours des dernières décennies qu’elle a commencé à recevoir un grand nombre de réfugiés extra-européens. Jusqu’en 1985, la Suède comptait très peu de migrants non occidentaux, seulement 2 % de la population environ, car les sociaux-démocrates, au pouvoir avant 1968, étaient un parti assez conservateur sur ces questions. Mais la politique suédoise s’est radicalisée et, dans la seconde moitié des années 1980, le gouvernement a commencé à accueillir un grand nombre de migrants réfugiés. Pendant la période 1985-2015, l’immigration au titre de l’asile en Suède a été environ quatre fois plus importante par habitant que dans les autres pays d’Europe de l’Ouest, de sorte que la part de la population d’origine non occidentale est passée de 2 % à 20 % de la population totale en 2022. Les gouvernants estimaient alors que le système de protection sociale supérieur suédois éviterait les problèmes déjà observés en France et dans d’autres pays européens. Les faits leur ont prouvé qu’ils avaient tort, mais il leur a fallu très longtemps pour l’admettre. Dans les enquêtes actuelles, moins de 10 % de l’opinion pense que l’intégration a été un succès. […]

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2 commentaires

  1. Tous ces immigrés constituent une base d’accueil pour les suivants, un biotope favorable à l’ouverture de milliers d’écoles coraniques, de mosquées, de restaurants halal, kébabs et compagnie. On n’est pas assez conscient que la tête de pont construit chaque jour notre submersion dans tous les domaines. Il faut dès maintenant compter nos troupes, construire des villages à nous, avec nos traditions, nos coutumes, nos familles, nos prêtres, et former des miliciens, comme les ukrainiens qui, eux, ont le droit ! 5 mai 2022, “Accélération de l’Agenda 2030, accord entre Davos et l’ONU” : gravissime ! Et dire que tout le monde s’en fout…

  2. si les suédois font comme les français, voter pour des immigrationnistes, ils ne méritent que ce qui leur arrive

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