On se croirait revenus au mois de novembre dernier : 52 personnes ont été blessées dans la nuit. La préfecture de police fait état de 167 interpellations. 18 manifestants ont été blessés, dont un a été hospitalisé pour un malaise cardiaque. Dans les rangs des forces de l’ordre, 34 blessés étaient recensés, dont 26 gendarmes mobiles, 6 CRS et 2 agents de la préfecture de police.
Sur les 167 personnes interpellées, 70 ont été placées en garde à vue, dont une pour vol dans un magasin dégradé, deux pour port d’engins incendiaires, et les autres pour vol, violences, dégradations ou jets de projectiles. 3 voitures ont été incendiées intra-muros, 2 autres ont été dégradées tout comme dix commerces -9 dans le quartier de Nation, le dixième dans le quartier Saint-Michel. 6 abribus, 2 cabines téléphoniques, 1 feu tricolore, 1 panneau d’information, 1 kiosque à journaux et 1 container à verre ont également été dégradés.
Et ça rien qu’à Paris.
yiannis
J’ai beaucoup de mal à croire que ces casseurs sont tous des étudiants.
J’ai également du mal à croire que les forces de l’ordre dont le professionnalisme est avéré ne pourraient pas neutraliser ces vandales.
La seule explication est que, comme en novembre, par crainte d’une “bavure”, elles aient reçu des consignes de “modération” et se limitent à limiter les dégats, autant que faire se peut.
Notons que ces agissements sont de nature à discréditer les vrais étudiants qui ne semblent pas tous d’accord pour débuter leur future vie professionnelle par deux années de “quasi esclavage”
On peut d’ailleurs se demander ce qui se passera quand une entreprise ayant été contrainte, sous peine de poursuite, d’embaucher un “discriminé positif” s’avisera de vouloir le licensier sans motif ni indemnité ?
J’avoue attendre cela avec une certaine curiosité.