Les salariés de Libération se sont réunis le 8 décembre en assemblée générale après la tenue, la veille, d’un comité d’entreprise et d’un conseil d’administration de la SAIP (SA Investissements Presse, société éditrice du quotidien). Près de trois semaines après l’annonce du plan de 52 suppressions d’emplois, les salariés sont désemparés.
A l’AG, les discussions ont largement porté sur l’avenir de la presse quotidienne, "très déprimante : le métier traditionnel décline et nous allons vers une économie numérique de l’information", tel est le message donné au conseil d’administration. "Accepter l’idée que le papier est condamné, c’est nous tuer", s’insurge un salarié. Libération va perdre plus de 8 M€, plus 4 M€ de pertes liées à la restructuration, soit plus de 12 M€ de pertes en 2005. Le chiffre d’affaires validé pour 2006 s’élève à 72 M€, contre 70 en 2005 en raison de la baisse du chiffre d’affaires publicitaire. Et quand on sait que les pubs qui financent Libé sont, disons, ‘rose porno’, c’est encore une bonne raison de ne pas l’acheter…
Anonyme
pour moi, la disparition de ce journal ne sera pas une grande perte.
De toutes façons, ça ne changera pas grand chose au niveau de la pluralité de la presse