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Le Sénat adopte une proposition de loi visant à améliorer la prise en charge des patients atteints de la maladie de Charcot

Mardi, les sénateurs ont adopté à l’unanimité (335 voix – Stéphane Ravier n’a pas voté) une proposition de loi visant à améliorer la prise en charge des patients atteints de sclérose latérale amyotrophique (SLA), aussi appelée maladie de Charcot.

Son objectif est notamment d’« accélérer le traitement des demandes de prestation de compensation du handicap (PCH) » et de « remédier aux longs délais d’attente ». Pour ce faire il introduit une « procédure dérogatoire » pour les pathologies d’évolution rapide et sévère, comme la maladie de Charcot.

Le texte était porté par le sénateur de la Drôme, Gilbert Bouchet, souffrant lui-même de cette pathologie. C’est en fauteuil roulant et muni de son appareil respiratoire qu’il a plaidé pour une meilleure prise en charge des patients. « J’ai dû m’acheter moi-même le fauteuil électrique qui convenait à mon handicap », a-t-il témoigné.

En France, cette maladie touche entre 6000 et 7000 personnes.

Le texte a désormais été transmis à l’Assemblée nationale.

Addendum : Stéphane Ravier était retenu à Marseille mardi dernier et, étant non-inscrit, personne n’a pu prendre sa délégation de vote.

L’euthanasie arrive devant le Parlement britannique

Mercredi, le député britannique Kim Leadbeater a présenté sa proposition de loi intitulée « « Loi pour la fin de vie des adultes malades en phase terminale » à la Chambre des Communes britannique.

Le texte sera débattu le 29 novembre. Il « devrait conditionner le recours au suicide assisté à l’approbation de deux médecins et d’un juge ». Le Premier ministre, Keir Starmer, a précisé qu’il n’y aurait pas de consignes de vote sur ce texte.

A l’opposé des militants de Dignity in Dying (« Dignité face à la mort »), le porte-parole de l’association Care Not Killing (« Prendre soin, non pas tuer »), Alistair Thompson, alerte contre le risque de « mettre la pression sur de nombreuses personnes pour mettre fin à leur vie prématurément ». « L’accent devrait être mis sur l’amélioration des soins palliatifs », interpelle-t-il. De son côté, l’archevêque de Canterbury, Justin Welby, avertit que cette « approche dangereuse » « mène sur un terrain glissant » « dans tous les autres endroits où elle a été adoptée ».

Dans une lettre pastorale publiée jeudi 10 octobre, le cardinal Vincent Nichols, archevêque de Westminster, s’élève contre ce projet de loi :

[…] Le premier point est le suivant : Faites attention à ce que vous souhaitez.

Il ne fait aucun doute que le projet de loi soumis au Parlement sera soigneusement formulé, prévoyant des circonstances claires et très limitées dans lesquelles il deviendrait légal d’aider, directement et délibérément, à mettre fin à la vie d’une personne. Mais n’oubliez pas que tous les pays où une telle loi a été adoptée ont clairement démontré que les circonstances dans lesquelles il est permis de mettre fin à une vie s’élargissent de plus en plus, rendant le suicide assisté et le meurtre médical, ou l’euthanasie, de plus en plus accessibles et acceptés. Dans ce pays, des assurances seront données que les garanties proposées sont solides et fiables. Cela a rarement été le cas. Cette proposition de modification de la loi peut être une source de soulagement pour certains. Mais elle suscitera beaucoup de craintes et de trépidations chez de nombreuses personnes, en particulier celles qui sont vulnérables et celles qui vivent avec un handicap. Ce qui est proposé aujourd’hui ne marquera pas la fin de l’histoire. Il vaut mieux que l’histoire ne commence pas.

Le deuxième point est le suivant : le droit de mourir peut devenir un devoir de mourir.

Une loi qui interdit une action est clairement dissuasive. Une loi qui autorise une action change les attitudes : ce qui est autorisé est souvent et facilement encouragé. Une fois que l’assistance au suicide est approuvée par la loi, une protection essentielle de la vie humaine disparaît. Des pressions s’exercent sur les personnes proches de la mort, de la part d’autres personnes ou même d’elles-mêmes, pour qu’elles mettent fin à leur vie afin de soulager leur famille d’une charge perçue comme telle, d’éviter la douleur ou d’obtenir un héritage.

Je sais que, pour de nombreuses personnes, la perspective d’une souffrance prolongée et d’une perte de dignité suscite une peur profonde. Pourtant, il est possible d’alléger ces souffrances. Ce débat doit donc porter en partie sur la nécessité et le devoir d’améliorer les soins palliatifs, afin que chacun d’entre nous puisse réellement vivre ses derniers jours en compagnie d’êtres chers et de professionnels de la santé attentifs. Il s’agit là d’une véritable mort dans la dignité. En effet, le changement radical de la loi qui est actuellement proposé risque d’entraîner, pour tous les professionnels de la santé, une lente évolution du devoir de soigner vers un devoir de tuer.

Le troisième point est le suivant : l’oubli de Dieu rabaisse notre humanité.

Les questions soulevées par ce projet de loi touchent au cœur même de la manière dont nous nous comprenons, dont nous vivons, dont nous sommes humains. Pour les personnes qui ont foi en Dieu – la grande majorité de la population mondiale – la première vérité est que la vie, en fin de compte, est un don du Créateur. Notre vie découle de Dieu et trouvera son accomplissement en Dieu. L’Éternel a donné, et l’Éternel a repris ; que le nom de l’Éternel soit béni » (Job 1:21). Ignorer ou nier cette vérité revient à séparer notre humanité de ses origines et de son but. Nous nous retrouvons à flotter librement, détachés, dans une sphère sans ancrage solide ni destin, pensant que nous pouvons nous les créer nous-mêmes selon l’humeur du temps, voire du jour.

L’expression la plus claire de cette foi est que chaque être humain est fait à l’image et à la ressemblance de Dieu. C’est la source de notre dignité et elle est propre à la personne humaine. La souffrance d’un être humain n’est pas dénuée de sens. Elle ne détruit pas cette dignité. Elle fait partie intégrante de notre parcours humain, un parcours embrassé par le Verbe éternel de Dieu, le Christ Jésus lui-même. Il amène notre humanité à sa pleine gloire précisément par la porte de la souffrance et de la mort. […]

Etats-Unis : la campagne de Kamala Harris a des airs de celle de Ségolène Royal…

À trois semaines du scrutin, le camp Harris commence à perdre les pédales, selon Alexandre Mendel dans la revue Conflits :

[…] Les démocrates commencent à accumuler les fautes, les gaffes et leur désorganisation montre qu’ils sont conscients de leur faiblesse. Un peu plus et leur campagne ressemblerait presque à celle de Ségolène Royal en 2007, dans la dernière ligne droite, où tout le monde perdait les pédales et les nerfs.

En renfort tardif à Fort Valley, en Géorgie (encore un autre État pivot !), Bill Clinton, qui n’a jamais porté dans son cœur Kamala Harris et qu’il considère, en privé, comme une arriviste sans talent oratoire et parfaitement inculte, a fait une gaffe très révélatrice en évoquant  la mort de Laken Riley, une étudiante en soins infirmiers de 22 ans, tuée en février dernier alors qu’elle faisait son jogging, et qui « n’aurait probablement pas eu lieu » si les migrants, y compris son meurtrier, un clandestin d’origine vénézuélienne, avaient « tous été correctement contrôlés ».

Un autre ex-président, Barack Obama, et qui n’est pas non plus un fan de Kamala Harris, s’était déplacé plus tôt, à Pittsburgh, grande ville de l’ouest de la Pennsylvanie, avec un message aussi étrange que maladroit à destination des hommes afro-américains, qui n’ont jamais été aussi nombreux à vouloir voter pour un candidat républicain depuis plus de cinquante ans. « Certains d’entre vous n’êtes tout simplement pas sensibles à l’idée d’avoir une femme présidente », a déclaré le premier président noir (mais pas Afro-Américain au sens de descendants d’esclaves), suggérant que cette catégorie d’électeurs était… misogyne et donnant l’impression de leur faire une leçon.

La candidate elle-même semble perdre confiance. Et met en avant son bulletin de santé, établi par un médecin de la Maison-Blanche, et qui souligne qu’Harris, âgée de 59 ans, est « en excellente santé et possède la résistance physique et mentale nécessaire pour s’acquitter avec succès des fonctions de la présidence » et exigeant que Donald Trump publie également un bilan détaillé de son état physique. En remettant au centre une question qui était soigneusement évitée sous Joe Biden, les démocrates essaient de refaire de l’âge (Trump a 78 ans et sera, s’il est élu, le président investi le plus âgé de l’histoire américaine) un sujet décisif. Une façon de faire oublier les deux véritables inquiétudes de l’électorat américain le coût de la vie et l’immigration, et de le mettre au rang de préoccupations secondaires.

Enfin, et ce n’est pas le moindre signe d’alerte, en Amérique, les médias eux-mêmes commencent à douter de ses chances. L’émission Saturday Night Live, qui incarne pourtant l’humour bien-pensant sur NBC, et en particulier la comédienne new-yorkaise Estée Pali qui l’imite à la perfection, est devenue subitement plus sarcastique à l’encontre de la candidate démocrate, la faisant passer pour une ahurie qui ne contrôle plus rien, qui rit pour un oui ou pour un non et qui se demande souvent ce qu’elle fait là. Quand la presse américaine cesse d’avoir des égards pour les puissants, c’est que les puissants, même de gauche, ont perdu de leur valeur.

La primauté de la vie éternelle et saint Ignace d’Antioche

D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:

Ces dernières années, avec un Pape jésuite, on a beaucoup parlé de saint Ignace de Loyola, qui fut certainement un grand saint. Mais il y a un autre grand Ignace que l’Église célèbre dans le calendrier rénové le 17 octobre : saint Ignace d’Antioche.
Ce saint évêque du premier siècle, successeur de Pierre sur le siège d’Antioche, m’a toujours inspiré une sympathie naturelle, car il m’a constamment rappelé un fait qui est scandaleux pour la mentalité du monde mais qui ne l’est pas aux yeux des chrétiens : la vie sur cette terre n’est pas tout. Si elle l’était, comme l’a dit un conférencier que j’ai écouté il y a plusieurs décennies, alors les martyrs étaient-ils des fous ? Pourquoi ont-ils sacrifié leur vie terrestre pour quelque chose qu’ils considéraient bien plus précieux : la vie éternelle ? Certes, nous ne voyons pas cette vie éternelle avec nos yeux terrestres, il est donc naturel de chercher la joie dans les choses du monde. Il n’est pas mal de se réjouir des choses du monde, du don de la vie, mais seulement quand nous comprenons que cette vie a une valeur et doit être défendue uniquement lorsqu’elle est ultimement orientée vers Dieu. Tout est une question de priorités : si nous mettons en avant ce que nous savons un jour disparaîtra, nous sommes condamnés à l’échec.
Ignace d’Antioche nous parvient à travers ses Lettres. Dans sa Lettre aux Éphésiens, il parle de l’importance de l’unité nécessaire entre le clergé et l’évêque avec une belle métaphore musicale :
« Il convient de marcher d’accord avec l’esprit de l’évêque, comme vous le faites déjà. Votre presbytérat, jugé digne de Dieu, est très uni à l’évêque comme les cordes à la lyre. C’est pourquoi, de votre unité et de votre amour concordant, que s’élève un chant pour Jésus-Christ. Et que chacun de vous devienne un chœur, afin que dans l’harmonie de votre accord, prenant dans l’unité le ton de Dieu, vous chantiez d’une seule voix pour Jésus-Christ au Père, afin qu’il vous écoute et vous reconnaisse, pour vos bonnes œuvres, comme étant les membres de Jésus-Christ. Il est nécessaire que vous vous trouviez dans une unité inséparable pour être toujours participants de Dieu. »
Un passage bien connu, mais qui n’invite pas à une obéissance aveugle, et qui doit être lu comme une conséquence de ce qui précède :
« Je ne vous commanderai pas comme si j’étais quelqu’un d’important. Bien que je sois enchaîné en son nom, je n’ai pas encore atteint la perfection en Jésus-Christ. Je commence seulement à m’instruire et je vous parle comme à mes condisciples. J’ai besoin d’être oint par votre foi, vos encouragements, votre patience et votre magnanimité. Mais puisque la charité ne me permet pas de rester silencieux, je veux vous exhorter à communiquer en harmonie avec l’esprit de Dieu. Et Jésus-Christ, notre vie inséparable, est la pensée du Père, tout comme les évêques nommés jusqu’aux extrémités de la terre sont dans la pensée de Jésus-Christ. »
Seuls les évêques qui sont « en harmonie avec l’esprit de Dieu » et nous présentent son enseignement à travers la Sainte Écriture et la Sainte Tradition représentent le modèle de l’évêque catholique. Les autres ne sont que des « quelqu’un ». En dernière analyse, tous les évêques, même l’évêque de Rome, qui qu’il soit, devront rendre compte à Dieu, Père de tous.
Dans la Lettre aux Romains de Saint Ignace d’Antioche, il y a ce passage très connu :
« J’écris à toutes les Églises et j’annonce à tous que je meurs volontiers pour Dieu, si vous ne m’en empêchez pas. Je vous prie de ne pas avoir pour moi une bienveillance inopportune. Laissez-moi être la proie des bêtes, par lesquelles il m’est possible d’atteindre Dieu. Je suis le froment de Dieu et broyé par les dents des fauves pour devenir le pur pain du Christ. Plutôt, caressez les fauves pour qu’ils deviennent ma tombe et ne laissent rien de mon corps afin que, mort, je ne sois un poids pour personne. Alors je serai vraiment disciple de Jésus-Christ, lorsque le monde ne verra plus mon corps. Priez le Seigneur pour moi afin que je puisse, par ces moyens, être victime pour Dieu. Je ne vous commande pas comme Pierre et Paul. Eux étaient apôtres, moi un condamné ; eux étaient libres, moi encore esclave. Mais si je souffre, je serai uni à Jésus-Christ et je ressusciterai libre en lui. Maintenant enchaîné, j’apprends à ne rien désirer. »
Comme cela contraste avec la mentalité du monde ! Invoquer le martyre, presque en montrant de la bienveillance pour ceux qui le provoquent (mais inconsciemment, comme les bêtes) par amour d’un bien plus grand. Peu avant de prendre congé, il affirme :
« Je ne veux plus vivre selon les hommes. Cela se fera si vous le voulez. Veuillez-le, car vous pourriez aussi être désirés par Lui. Je vous le demande en quelques mots. Croyez-moi, Jésus-Christ vous montrera que je parle sincèrement ; il est la bouche infaillible par laquelle le Père a véritablement parlé. Priez pour moi afin que je l’atteigne. Je n’ai pas écrit selon la chair, mais selon l’esprit de Dieu. Si je souffre, vous m’avez aimé ; si je suis refusé, vous m’avez haï. »
Il est certes difficile pour nous de vivre selon l’esprit de Dieu. C’est pourquoi lire et relire les Lettres d’Ignace d’Antioche est pour nous plus important que jamais.
Concluons avec une belle méditation de Divo Barsotti, tirée de La fuga immobile du 30 mai 1944 :
« Immersion dans la Gloire de Dieu. L’âme s’est perdue en Lui. Un sentiment très vif d’une Plénitude pure : Lumière devant laquelle, et dans laquelle, toute autre lumière est comme si elle n’existait pas : une Force unique, absolue, qui soutient et crée tout. Transcendance de Dieu. Silence et Abîme qui en toi deviennent un “mot”, une forme. C’est comme si Dieu vivait pour toi. »
Nous espérons que ce souhait sera une espérance pour nous tous.

Elle vient pour une opération chirurgicale, on lui propose l’euthanasie

Une Canadienne âgée de 51 ans et atteinte d’un cancer du sein s’est vu proposer une euthanasie, « alors qu’elle était sur le point d’entrer dans le bloc opératoire » pour y subir une mastectomie.

Le médecin qui devait pratiquer l’intervention a passé en revue tous les risques de l’intervention avec elle. Puis il lui a demandé si elle connaissait l’« aide médicale à mourir » (AMM). « Tout ce que j’ai pu dire, c’est que je ne voulais pas en parler », témoigne la patiente.

« J’avais peur, j’étais seule, j’avais froid et je ne savais pas ce qui m’attendait. » « Cela m’a bouleversée ». « Pourquoi m’a-t-on posé des questions sur l’aide à mourir, alors que j’étais sur le point de subir une intervention chirurgicale qui, je le crois vraiment, m’a sauvé la vie ? »

Au total, cette « proposition » lui aura été faite à trois reprises, dont une fois en salle de réveil, à l’issue de son intervention.

« J’avais l’impression d’être un problème dont il fallait se débarrasser plutôt qu’une patiente qui avait besoin d’un traitement ».

Cette Canadienne attend depuis un an un rendez-vous dans une clinique spécialisée dans le traitement de la douleur.

« Pourtant, si j’appelais la ligne d’assistance MAID [Medical aid in dying, « aide médicale à mourir »] ce matin, je parlerais à un médecin demain après-midi ».

Le Canada affiche une pénurie en matière de soins palliatifs.

L’« aide à mourir », qui a été légalisée au Canada en 2016, est désormais la cinquième cause de décès dans le pays.

Source : Gènéthique

La Floride annonce plus de 100 enquêtes pour fraude dans le cadre d’une pétition en faveur d’un amendement pro-avortement

Le gouvernement de Floride a déclaré que l’État avait été « inondé de plaintes » concernant des militants en faveur de l’avortement qui défendent une mesure électorale radicale et a annoncé qu’il avait ouvert « bien plus de 100 enquêtes criminelles préliminaires » sur des fraudes potentielles.

L’Office of Election Crimes & Security (OECS) du Département d’État de Floride a publié un rapport de 348 pages sur les résultats obtenus concernant une importante fraude à la pétition qui aurait été utilisée pour faire inscrire un amendement radical en faveur de l’avortement sur le bulletin de vote du mois de novembre.

L’amendement 4, appelé « Amendement visant à limiter l’ingérence du gouvernement dans l’avortement », stipule qu’« aucune loi ne doit interdire, pénaliser, retarder ou restreindre l’avortement avant la viabilité ou lorsque cela est nécessaire pour protéger la santé de la patiente, comme déterminé par le fournisseur de soins de santé de la patiente ». S’il était adopté, il exigerait que l’avortement soit autorisé pour n’importe quelle raison avant la « viabilité » du fœtus et annulerait l’interdiction de l’avortement avant six semaines en Floride.

Le mois dernier, l’administration DeSantis a annoncé qu’elle examinerait les signatures de « près de 37 000 pétitions soumises » recueillies par 35 personnes, suite à des cas de signatures de personnes décédées et de signatures non concordantes, ainsi que des rapports de personnes qui « n’ont pas signé les formulaires de pétition en leur nom » et même des signatures falsifiées.

Le 11 octobre, le secrétaire d’État adjoint de Floride chargé des affaires juridiques et de l’intégrité électorale, Brad McVay, a signé une lettre détaillant l’enquête menée jusqu’à présent par l’OECS sur les allégations de fraude à la pétition contre le FPF, le groupe pro-avortement à l’origine de l’amendement.

« À partir de la fin de l’année 2023 et jusqu’au début de l’année 2024, l’État a été inondé de plaintes contre FPF et ses agents. Les allégations comprenaient des rapports sur des personnes rémunérées par FPF signant des pétitions au nom de personnes décédées, falsifiant ou déformant les signatures des électeurs sur les pétitions, utilisant les informations d’identification personnelles des électeurs sans leur consentement, et des parjures/fausses déclarations sous serment. »

La lettre révèle que l’OECS a ouvert « bien plus de 100 enquêtes criminelles préliminaires » sur des fraudes potentielles, y compris des « milliers » de pétitions qui ont été validées alors qu’elles ne correspondaient pas aux signatures figurant dans le dossier et/ou qu’elles avaient été recueillies par des « fraudeurs connus », ainsi que des « allégations crédibles » selon lesquelles des pétitionnaires ont été payés pour leur travail, ce qui constitue un délit en Floride.

L’enquête pourrait déboucher sur une contestation juridique de l’inscription de l’amendement 4 sur le bulletin de vote, qui, si elle aboutit, pourrait empêcher l’amendement d’entrer en vigueur même si 60 % de l’électorat l’adopte.

Les enjeux de l’amendement 4 sont importants, non seulement pour le sort des lois pro-vie actuelles de Floride, mais aussi pour la tendance nationale plus large des batailles contre l’avortement dans une Amérique sans Roe v. Wade.

Les partisans pro-vie n’ont pas réussi à faire adopter des amendements en faveur de la vie ou à bloquer des amendements en faveur de l’avortement en Californie, au Kentucky, au Michigan, au Montana, au Vermont et en Ohio, ce qui a suscité de nombreuses discussions sur la nécessité de développer de nouvelles stratégies pour protéger la vie dans les urnes, ainsi qu’un débat parmi les Républicains sur les ramifications politiques du maintien d’une position pro-vie claire.

Les amendements constitutionnels requièrent 60 % des voix en Floride (par opposition au seuil de la majorité simple dans des États tels que le Michigan et l’Ohio), et les sondages sont incertains.

Le PS prend enfin les choses en main…

Le Parti socialiste va obliger tous ses candidats à suivre une formation contre violences sexistes et sexuelles. Il était temps que le PS réagisse.

Pour rappel, la liste de quelques pervers sexuels de gauche connus :

  • Après DSK et l’affaire du Carlton et du Sofitel
  • Après Michel Sapin “accusé d’avoir fait claquer la culotte d’une journaliste”
  • Après Jean-Michel Baylet, ex-ministre de Hollande et propriétaire de la Dépêche du Midi, qui a agressé une ancienne collaboratrice, puis” frappée et mis à la rue, quasiment nue.”
  • Après Denis Baupin accusé d’agressions et de harcèlement sexuel
  • Après Cohn-Bendit, “porte-drapeau le plus éminent des pédophiles” selon un rapport officiel des Grünen (écolos allemands)
  • Après l’ancien président des Jeunes Socialistes
  • Après les agressions sexuelles chez les jeunes communistes
  • Après les agressions sexuelles à l’UNEF, devenue un “terrain de chasse sexuelle”, lorsque Caroline de Haas en était à la tête.
Le bureau national du PS a adopté à « l’unanimité » cette résolution, qui prévoit aussi de proposer une formation à chaque nouvel adhérent.

Un hommage aux victimes des avortements forcés

Cela se passe à La Réunion, mais on pourrait organiser cela en métropole où, bien souvent, des jeunes filles et des femmes sont forcées à avorter par leur conjoint, leurs parents, leur patron…

A la Réunion, les avortements forcés avaient pour but de réduire la population créole.

Sophie Andriansen et Anjale signent une BD sur le destin de milliers de femmes avortées et stérilisées de force à La Réunion, dans les années soixante-dix : Outre-Mères, le scandale des avortements forcés à La Réunion (Éditions Vuibert, 24,90 €). A cette époque, des hystériques militaient pour obtenir le droit d’avorter, alors que des femmes subissaient des avortements et stérilisations forcées réalisées par des soignants ayant pignon sur rue. Toutes ces femmes vivaient pourtant à la même époque, les années 1970. Et dans un même pays, la France.

Ce drame a traumatisé des familles entières. La honte d’avoir subi une mutilation touchant à la plus stricte intimité de la maternité, sans le moindre consentement.

Selon les estimations, au moins 3 000 femmes ont subi ces avortements et stérilisations contraints. Seules trente-six d’entre elles ont eu le courage de porter plainte avant de se voir déboutées lors d’un procès tenu en février 1971 au tribunal de Saint-Denis.

Certains ont témoigné sur le fait que le crématorium de la clinique Saint-Benoît, lieu où se pratiquait la majorité des actes, tournait à plein régime. Parfois, les avortements concernaient des femmes enceintes de six à sept mois… Pour les autorités d’alors, il s’agissait de maîtriser une démographie jugée trop galopante.

Encouragés et couverts par les élus locaux et à Paris, des médecins ont investi avec voracité dans la juteuse et illégale usine à avortements. Ils étaient protégés par l’influent Michel Debré, élu député de la Réunion de 1963 à 1988, ancien Premier ministre du Général de Gaulle.

En 2019, un projet de commission d’enquête sur le sujet a été déposé, en vain, à l’Assemblée nationale. L’un des porteurs, Jean-Hugues Ratenon, élu réunionnais de La France insoumise, déclarait alors :  Il ne s’agit pas de traîner dans la boue des responsables, mais de connaître la vérité sur une histoire taboue. 

Les antifas assument : “Cela ne pourra se faire que par la force et la violence, et donc par l’éclatage des têtes en question”

À la suite de l’arrestation d’une soixantaine de nervis d’extrême-gauche, certains armés de matraques, et qui voulaient en découdre lors d’une dédicace du livre « Transmania », plusieurs des gardés à vue ont nié leur intention de s’en prendre physiquement aux deux jeunes femmes… Certains de leurs complices assument publiquement leur intention dans un texte publié sur le site antifa « Paris Lutte Info ». Extraits :

« Que les bisounours se tiennent sages si iels le veulent, certaines d’entre nous auraient coulé la péniche et tous ses fafs avec si nous en avions eu l’occasion. Certaines d’entre nous avaient bien la volonté d’en découdre. »

« Nous ne nous opposons pas aux transphobes et aux fascistes dans le joyeux monde du débat des idées, ni pour s’imposer dans l’espace médiatique : nous nous opposons physiquement et violemment à leur existence toute entière. »

« Il n’y aura pas de réconciliation possible avec les fascistes, et il faudra bien un jour en découdre. Il faudra bien que la peur s’installe durablement dans leur camp et dans leurs têtes pour que leurs idées mortifères disparaissent à tout jamais. Cela ne pourra se faire que par la force et la violence, et donc par l’éclatage des têtes en question. Dans cette optique, une matraque télescopique semble être un pas dans la bonne direction. »

Via Paul Sugy

Imaginez un site de droite publiant ce type de prose : les journaux de 20h s’empareraient du sujet, divers ministres clameraient leur indignation, l’association en question serait dissoute illico, une plainte déposée et le site internet bloqué…

243 600 c’est encore pas assez pour ces avortueurs ?

La commission des affaires sociales du Sénat a engagé une mission d’information sur l’accès à l’avortement, afin de dresser un état des lieux objectif des difficultés rencontrées, sur le territoire, par les femmes souhaitant y recourir.

La mission devait rendre ses conclusions à l’été 2024. Le rapport a été présenté le 16 octobre et a été adopté à l’unanimité (photo).

Sur ce rapport de 3 sénateurs, Alain Milon, Brigitte Devésa et Cathy Apourceau-Poly, la commission des affaires sociales a mesuré les difficultés rencontrées par les femmes pour accéder à un avortement de proximité et choisir librement la méthode et le secteur auxquels elles souhaitent recourir.

 

243 600 avortements en 2023, ce n’est sans doute pas suffisant. Il y aurait même encore des mère qui osent mettre au monde un enfant en France en 2024…

Italie : La GPA est désormais interdite, même à l’étranger pour les Italiens

Comme annoncé hier, et à l’initiative de La Manif Pour Tous Italia, qui s’appelle maintenant Pro Vita & Famiglia, la vente d’enfants par location d’utérus est désormais prohibée en Italie.

Par 84 voix contre 58, la loi qui qualifie la location d’utérus de “crime universel” a été approuvée et elle porte un coup très dur au marché obscène des enfants par la maternité de substitution. À partir d’aujourd’hui, l’Italie ne sera plus complice, même indirectement, d’une pratique qui exploite le corps des femmes comme un véritable « four » pour produire des enfants sur mesure comme s’il s’agissait d’objets à vendre et à acheter.

Désormais les juges devront rejeter les demandes de transcription dans les bureaux de l’état civil des actes de naissance présentés par les couples qui ont loué des ventres à l’étranger.

Le Parti démocrate, le Mouvement 5 étoiles et l’Alliance des Verts et de la Gauche colonisés par le lobby LGBTQIA+ ont voté contre, ce qui ne surprend personne.

Pour Pro Vita & Famiglia, cette journée couronne des années de batailles culturelles et politiques, avec des dizaines de conférences, des panneaux d’affichage dans les rues, des rencontres avec les citoyens, des manifestations, des flash mobs et d’une pétition populaire signée par plus de 60 000 citoyens.

Bienheureux Carlo, sourire du Ciel

Une nouvelle prière officielle en attendant sa canonisation prévue en 2025 :

Bienheureux Carlo, sourire du Ciel
pour cette terre blessée et sans paix,
nous louons Dieu pour ta vie simple, joyeuse et sainte.
Tu as accepté avec confiance d’être dépouillé de ta jeunesse
pour te dédier au ciel, avec Jésus et Marie,
à une mission d’amour sans frontières.
Reposant avec ton corps mortel là où François d’Assise
s’est dépouillé de tout bien terrestre,
tu cries avec lui au monde que Jésus est toute notre joie.
Jeune plein de rêves,
attiré par la nature, le sport, Internet,
mais encore plus émerveillé par le miracle de Jésus
réellement présent dans l’Hostie Sainte,
aide-nous à croire qu’il est là vivant et vrai,
mystique « autoroute » qui conduit au Ciel,
et apprends-nous à le contempler avec Marie,
dans les mystères du Saint Rosaire.
Explique-nous, Bienheureux Carlo, qu’au-delà des modes,
seul Jésus, en nous unissant à lui,
nous rend « originaux et non des copies »,
vraiment libres.
Obtiens-nous de savoir le rencontrer dans chaque créature,
mais surtout chez les pauvres,
pour que l’humanité soit plus juste et fraternelle,
riche de beauté et d’Espérance,
à la gloire du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

Ainsi soit-il

Recevoir l’image avec la prièreen précisant bien le nombre d’exemplaires que vous désirez

De la plus Haute Tour, de Patrice Martineau

Voici le clip de la chanson “De la plus Haute Tour” qui ouvre mon nouvel album “Ô ma France”. Une chanson très puissante pour aider nos âmes à tenir debout !

DE LA PLUS HAUTE TOUR

1. Au nom du ciel et de la terre Au nom du partage des eaux Au nom de la guerre à la guerre Au nom de tous les chants d’oiseaux Au nom des nuages qui passent Au nom des semelles de vent De ce qui nait, ce qui trépasse Au nom des hommes et de leur chant

2. Au nom des lacs et des rivières Des sanglots longs des violons Au nom des enfants de lumière Et de la Rose de Saron Au nom des sages, au nom des fous Qu’on applaudit, qu’on emprisonne An nom des prophètes qu’on cloue Aux piloris de Babylone Ref. De la plus haute tour Frères d’arme, frères d’âme J’en appelle à l’Amour Frères d’âme, frères d’arme

3. Au nom des foules sans visages Sous la houlette d’un enfant Du ciel de traîne avant l’orage Sous la coupole des grands vents Au nom des lèvres des amants Et des voiles des caravelles Au nom du râle des mourants Sur le quai d’la vie éternelle

4. Au nom de l’antique promesse Au nom des Cèdres du Liban Au nom du glaive de Damoclès Sur la honte de l’Occident Au nom du chant des troubadours Et du silence du plain-chant Au nom de nos rêves au long cours Des voluptés du firmament

Commandes par mail [email protected] : le prix de ce nouveau disque est de 15€/cd. Si vous commandez un ou plusieurs autres cd, les suivants seront à 5€ l’unité  + 5€ (forfait envoi quelle que soit la quantité)

La démarche religieuse de Jacques Fesch ne peut être analysée comme un gage d’amendement

C’est l’avis de la Cour de cassation, qui a rejeté la demande de rétablissement de l’honneur de Jacques Fesch, condamné à mort pour crime en 1957.

En 1954, Jacques Fesch a commis un vol à main armée à Paris. Dans sa fuite, il a tué par arme à feu un fonctionnaire de police, a blessé à la nuque un passant et a fait usage de son arme à plusieurs reprises sur des passants.

En 1957, la cour d’assises a condamné cet homme à la peine de mort pour violences volontaires sur agent de la force publique dans l’exercice de ses fonctions, avec l’intention de lui donner la mort, tentatives de meurtre et vols qualifiés. Son pourvoi en cassation et son recours en grâce ont été rejetés. Il a été exécuté.

Une personne condamnée pour un crime peut, à certaines conditions, être réhabilitée lorsqu’elle a montré des gages d’amendement après l’exécution de sa peine. La réhabilitation entraîne l’effacement de la condamnation.

La loi du 24 décembre 2020 a ajouté un article 2 à la loi du 9 octobre 1981 portant abolition de la peine de mort. Cet article prévoit que les ayants droit d’une personne condamnée à mort et dont la peine a été exécutée peuvent saisir la chambre criminelle de la Cour de cassation d’une requête tendant au rétablissement de l’honneur de cette personne. En 2023, le fils du condamné, qui n’avait pas 3 ans lors de la mort de son père, a saisi la chambre criminelle de la Cour de cassation d’une requête en rétablissement de l’honneur de son père. Cette requête vient d’être rejetée.

La décision de la Cour de cassation :

Pour que l’honneur d’un condamné à mort dont la peine a été exécutée puisse être rétabli, il faut que ce condamné ait offert des gages d’amendement.

Ces gages sont appréciés au regard de la gravité des faits, ainsi qu’en tenant compte de l’évolution de la personnalité et du comportement de la personne condamnée, depuis le jour auquel elle a commis les faits.

La Cour de cassation a examiné les pièces produites par le fils du condamné.

Elle a aussi examiné des documents qu’elle a pu elle-même recueillir en dépit de l’ancienneté des faits (dossiers de la procédure d’information, du jugement, du recours en grâce, dossier pénitentiaire et articles de presse publiés lors du procès).

Les gages d’amendement qui ont été identifiés par la Cour sont :

  • le bon comportement du condamné à l’égard du personnel pénitentiaire et de ses codétenus ;

  • le regret de ses actes et de leurs conséquences exprimé auprès de certaines personnes ou dans des écrits.

Cependant, au regard de la gravité et de la multiplicité des crimes commis par le condamné, les éléments analysés pris dans leur ensemble ne constituent pas des gages d’amendement suffisants. En effet :

  • la réalité de l’indemnisation des victimes n’a pas été établie (que cette indemnisation ait procédé du condamné ou, à son initiative, de sa famille) ;

  • la démarche religieuse du condamné ne peut être analysée en elle-même comme un gage d’amendement ;

  • la large diffusion des écrits du condamné et l’intérêt qu’ils ont suscité ne constituent pas un gage d’amendement, car ils sont postérieurs à son décès et indépendants de sa volonté ;

  • les circonstances dans lesquelles la peine a été prononcée et exécutée n’entrent pas en compte dans l’appréciation des gages d’amendement.

La requête est donc rejetée. 

En prison, Jacques Fesch a trouvé la foi. En compagnie de l’aumônier de la Santé, le père Jean Devoyod, d’un autre religieux, Frère Thomas, et de son avocat, fervent catholique, Me Paul Baudet, il a accompli un cheminement spirituel hors du commun. Avant de monter à l’échafaud, il laisse derrière lui de nombreux écrits, dont le plus célèbre, Dans cinq heures, je verrai Jésus – implicitement dédié à son fils –, attire l’attention de l’Église. Alors qu’il est cardinal archevêque de Paris, Mgr Jean-Marie Lustiger fait ouvrir, en 1987, une procédure de béatification, toujours en cours, de Jacques Fesch.

Alliance des droites au Parlement européen

Depuis la rentrée du nouveau Parlement européen, deux textes sont passés grâce aux voix du Parti populaire européen (centre-droit) et des droites dites radicales, ce qui fait hurler les socialistes. Le PPE a fait passer deux textes en se passant de ses partenaires traditionnels de coalition proeuropéenne – les Socialistes ainsi que les centristes de Renew – en utilisant les voix des partis à sa droite : les conservateurs et réformistes européens (ECR, le groupe de Giorgia Meloni, dans lequel siègent Marion Maréchal et ses 3 colistiers), les Patriotes pour l’Europe (PFE, le groupe de Viktor Orban où siègent les élus RN), et l’Europe des nations souveraines (ENS, un groupe réunissant les exclus des Patriotes comme l’AfD, où siège Sarah Knafo de Reconquête).

La première fois, c’était pour une résolution du Parlement européen sur le Venezuela le 19 septembre. Le PPE a déposé et cosigné cette proposition avec ECR et les Patriotes pour l’Europe. Les socialistes et Renew, d’accord avec le fond du texte, ont refusé de le soutenir au titre du cordon sanitaire. Il est quand même passé.

Jeudi dernier, le PPE a fait passer avec les droites un texte régissant l’ordre de passage des auditions des futurs commissaires européens. La version adoptée fait passer en dernier, et donc en position plus vulnérable, la socialiste espagnole Teresa Ribera. A contrario, le vice-président italien ECR, Rafaele Fitto, passe parmi les premiers vice-présidents exécutifs. La présidente des
socialistes, Iratxe Garcia Perez, était furieuse :

« On ne peut comprendre que le PPE joue le jeu d’avoir des doubles majorités, avec nous dans certains cas, avec l’extrême droite dans d’autres. Ils ont démontré aujourd’hui que la droite et l’extrême droite avaient une position commune. Le cordon sanitaire est brisé. »

La coprésidente des Verts Terry Reintke a également protesté :

« Utiliser le soutien de l’extrême droite pour pousser un agenda de droite aux auditions des commissaires est l’opposé d’un cordon sanitaire. »

David Cormand, président de la délégation française des écolos au Parlement européen, estime que

« c’était prévisible, puisque dans la plupart des pays européens, les partis de droite font des coalitions avec des fachos. Qu’est-ce qui les empêche de le faire au Parlement européen ? Le PPE utilise la coalition côté face avec S&D et Renew pour dire qu’il est fréquentable, et côté pile avec ECR et les extrêmes droites pour assurer son leadership. Ils négocient deux fois, et obtiennent fromage et dessert ».

Jean-Lin Lacapelle futur coordinateur entre le groupe RN à Paris et celui du Parlement européen ?

Jean-Lin Lacapelle, connu pour avoir fait le ménage au sein du RN, s’apprête à faire son retour auprès du groupe du RN au Parlement européen. Jordan Bardella lui a proposé de devenir coordinateur entre le groupe RN à l’Assemblée nationale et la délégation au sein de l’instance strasbourgeoise, affiliée au groupe des Patriotes pour l’Europe. Le poste a été laissé vacant par Christophe Bay, devenu eurodéputé fin septembre.

L’ex-eurodéputé travaillerait en collaboration avec Marine Le Pen, qui dirige le groupe à Paris, Jordan Bardella, président des Patriotes pour l’Europe, ainsi qu’avec le président de la délégation RN à Bruxelles, Jean-Paul Garraud.

Jean-Lin Lacapelle a échoué de peu (49,3 %) à rafler un siège de député du Loiret aux législatives de juin.

Mgr Schneider à Candace Owens : L’Église catholique était le « plus grand ennemi » des communistes soviétiques

Mgr Athanasius Schneider a été interrogé par Candace Owens. Il a raconté que son grand-père allemand avait été tué dans le cadre de la purge de Joseph Staline « simplement parce qu’il était catholique », les communistes considérant le christianisme comme un « obstacle » à la société athée et matérialiste qu’ils souhaitaient instaurer.

Ceux qui pratiquaient et professaient leur foi, par le culte ou en conservant des icônes et des croix religieuses chez eux, étaient perçus comme des ennemis de l’idéologie athée de l’État. La religion, y compris le catholicisme, a également été dénoncée comme contraire à la raison et « anti-scientifique » dans les écoles, contrairement à l’athéisme, qui était considéré comme une vision « scientifique » du monde.

Mgr Schneider a fait remarquer que, curieusement, le « plus grand ennemi » des communistes soviétiques « n’était pas tant le soi-disant monde occidental » que l’Église catholique – et « en particulier le Vatican, car à cette époque, jusqu’à Vatican II, les papes ont tous hardiment résisté au communisme » et l’ont même « accusé publiquement » de ses « atrocités » et de ses « mensonges ».

En fait, les papes ont condamné le communisme de manière répétée, formelle et véhémente, notamment dans l’encyclique Rerum Novarum du pape Léon XIII, dans l’encyclique Divini Redemptoris du pape Pie XI sur le communisme athée et dans le décret de 1949 du vénérable pape Pie XII contre le communisme. En 1846, le bienheureux pape Pie IX a dénoncé le communisme dans Qui Pluribus comme étant « absolument contraire à la loi naturelle elle-même », déclarant qu’« une fois adopté, [il] détruirait complètement les droits, la propriété et les biens de tous les hommes, et même la société elle-même ».

Ainsi, puisque les Soviétiques considéraient le Vatican comme « la plus grande autorité morale du monde », son opposition au communisme faisait de l’Église catholique son « plus grand ennemi ».

En conséquence, les Soviétiques arrêtaient les prêtres qui ne faisaient que donner les sacrements en cachette et les qualifiaient d’« agents secrets du Vatican ». Interrogé par Owens sur l’origine de cette résistance à l’Église catholique, Mgr Schneider a répondu : « Le premier à avoir nié l’autorité, c’est le diable ». Il a rappelé qu’au début de la Sainte Écriture, dans le livre de la Genèse, le diable a remis en question le commandement de Dieu à Adam et Ève de s’abstenir de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. « Depuis lors, le diable influence les gens avec ce poison… pour défier et nier la réalité. C’est alors que le diable a dit : « Vous serez comme Dieu ». C’est la tentation la plus dangereuse pour tous les êtres humains dans les sociétés ».

Mgr Schneider a ajouté que cette rébellion contre Dieu et contre la réalité se manifeste par une haine du mariage et même des deux sexes donnés par Dieu. L’inversion du bien et du mal a également entraîné un « génocide » mondial des enfants à naître. Selon cette vision gnostique du monde, qui a refait surface dans l’idéologie franc-maçonne « dont nous sommes aujourd’hui les témoins », a déclaré Mgr Schneider, l’homme tente d’établir « ce qui est bien et ce qui est mal ».

BFM en crise

BFM ne se remet pas des annés Fogiel : après son rachat par l’armateur CMA CGM, BFMTV se voit plus que jamais « menacée » par CNews.

La chaîne d’information en continu BFMTV connaît une véritable cascade de départs, rapporte Ouest France. Des dirigeants quittent le navire… Ça avait commencé avec celui d’Arthur Dreyfuss (de la direction d’Altice Media, qui possédait BFMTV). Avaient suivi ceux du directeur général de la chaîne Marc-Olivier Fogiel et d’Hervé Béroud, directeur de l’info.

Lundi 14 octobre, c’est l’emblématique Philippe Corbé, directeur de la rédaction de BFMTV, qui a annoncé son départ à ses équipes, selon Le Parisien.

Plusieurs journalistes devraient également quitter la chaîne, parmi lesquels

  • Stéphane Sellami, grand reporter police-justice ;
  • Thomas Soulié, chef adjoint du service politique ;
  • Perrine Vasque, journaliste politique ;
  • Céline Pitelet, présentatrice du week-end ;
  • Christophe Person, chef du service météo ;
  • Candice Mahout, cheffe du service culture.

Que le dernier n’oublie pas d’éteindre la lumière.

Pour ne rien arranger, les audiences de BFMTV sont en baisse depuis la rentrée : avec 2,9 % de part d’audience, elle a été dominée par CNews (3,2 %, selon les chiffres de Médiamétrie). L’écart entre les deux chaînes n’avait jamais été aussi élevé.

Encore un proche de Hollande qui a des ennuis avec la justice

Faouzi Lamdaoui avait déjà été condamné.

La liste des proches de Hollande condamnés par la justice :

Deux policiers auraient diffusé des documents protégés par le secret professionnel afin de mettre à mal la réputation de Mohamed Belaïd. Ce dernier avait été le chauffeur de Faouzi Lamdaoui, ancien élu d’Argenteuil avant qu’il obtienne un poste à l’Élysée. Il reprochait à son ancien patron de l’avoir employé sans lui verser de salaire.

Ce mardi, un ancien commissaire de police, Abdelhafidh Chraiet, un autre encore en fonction, Dominique Serniclay, et un ancien conseiller de François Hollande à l’Élysée étaient appelés à comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris. Faouzi Lamdaoui, qui travaille aujourd’hui pour Veolia, il sera jugé pour complicité.

Les entreprises ne sont pas des vaches à lait 

De Christophe Machard dans Les 4 Vérités :

Les entreprises sont les véritables moteurs de la création de richesse et de la prospérité d’un pays. Elles génèrent de l’emploi, de l’innovation, et assurent la croissance économique. Pourtant, nombre d’entre elles se trouvent aujourd’hui dans une impasse, freinées par une fiscalité excessive et un manque criant de trésorerie. Pour éviter la fuite de nos talents vers des pays plus favorables à l’entrepreneuriat, il est urgent de revoir notre approche économique et fiscale.

  1. Libérer le potentiel des entreprises pour mieux rémunérer les talents

Les entreprises doivent être en mesure de se développer et de bien payer leurs employés. Un pays ne peut se permettre de voir ses talents fuir vers des nations plus accueillantes pour les entrepreneurs. Il est temps de mettre en place un environnement où les entreprises peuvent prospérer et attirer les meilleurs ingénieurs, chercheurs, et techniciens en leur offrant des salaires compétitifs. Cette approche permettrait non seulement de retenir les talents, mais aussi d’encourager l’innovation locale.

  1. Cesser de voir l’entreprise comme une vache à lait fiscale

Il faut changer notre regard sur l’entreprise. Trop souvent, elle est perçue comme une simple source de revenus fiscaux, à exploiter sans limite. Pourtant, l’entreprise est un bien social. Elle crée de la richesse pour l’ensemble de la société, pas seulement pour ses actionnaires. Si un entrepreneur qui fraude le fisc est accusé de nuire au bien commun, pourquoi continuer à taxer l’entreprise à la source, là où elle crée de la valeur ?

Il serait plus pertinent de ne taxer que lorsque les dividendes sont distribués. En supprimant l’impôt sur les bénéfices au bilan et en ne taxant que les distributions, on permettrait aux entreprises de conserver plus de trésorerie pour investir, se développer et embaucher.

  1. La trésorerie : le nerf de la guerre

Trop d’entreprises, notamment des PME, font faillite pour un simple problème de trésorerie. Pourtant, une bonne gestion de cette dernière est cruciale pour le développement. Pour augmenter la trésorerie, il faut permettre aux entreprises de conserver leurs bénéfices et d’investir à long terme dans leur croissance, au lieu de les ponctionner dès la première ligne de profit.

Si nous voulons que les entreprises soient résilientes face aux crises, nous devons cesser de les asphyxier fiscalement à chaque étape de leur développement.

  1. Supprimer les aides publiques et compenser par une baisse des charges sociales

Une entreprise doit être rentable par elle-même et non dépendre d’aides publiques. Ces aides créent des distorsions de marché, profitant souvent à une poignée d’entreprises plutôt qu’à l’ensemble du tissu économique. En contrepartie, il serait judicieux de baisser les charges sociales, ce qui permettrait de soutenir l’emploi de manière plus équitable.

Les aides sont sélectives, la baisse des charges bénéficierait à tous, indépendamment de la taille ou du secteur de l’entreprise. De plus, l’argent économisé sur les aides pourrait largement compenser cette réduction de charges, stimulant ainsi la compétitivité des entreprises.

Montants des aides publiques aux entreprises :

En 2023, le montant total des aides publiques directes et indirectes aux entreprises en France est estimé à environ 92,4 milliards d’euros pour soutenir divers secteurs économiques, notamment à la suite des crises récentes. Ce chiffre inclut des subventions, des allégements fiscaux, des aides à l’embauche, et des aides spécifiques pour faire face à la hausse des coûts de l’énergie. Si l’on prend en compte les aides d’urgence accordées entre 2020 et 2022, ce chiffre monte à 260,4 milliards d’euros, soit environ 10 % du PIB français​(

Vie Publique

Aides régionales et locales :

Les collectivités territoriales et les régions apportent également un soutien significatif aux entreprises, sous forme de subventions à l’innovation, de soutien à l’exportation, ou de subventions d’investissement. Les montants varient d’une région à l’autre, mais les régions françaises consacrent chaque année plusieurs milliards d’euros pour soutenir les entreprises locales. Par exemple, la région Île-de-France a un budget d’aides de près de 1 milliard d’euros par an​(Vie Publique)

Charges sociales :

Le montant des charges sociales en France est considérable. En 2022, les entreprises françaises ont payé environ 540 milliards d’euros de cotisations sociales. Ce montant pourrait servir de base pour calculer la baisse possible des charges si les aides publiques étaient réorientées. En supprimant progressivement certaines aides sélectives, on pourrait envisager une baisse significative des cotisations sociales sur les salaires, réduisant ainsi le coût de l’emploi pour l’ensemble des entreprises.

Conclusion :

En réaffectant une partie des 92,4 milliards d’euros d’aides publiques directes et des subventions des collectivités à une réduction généralisée des charges sociales, il serait possible de renforcer la compétitivité des entreprises. Cela permettrait non seulement de soutenir la trésorerie des PME, mais aussi de favoriser la création d’emplois mieux rémunérés, notamment pour les ingénieurs et les profils hautement qualifiés.

  1. Éviter les effets de seuil et encourager les hauts salaires

Les effets de seuil, qu’ils soient liés à la fiscalité ou aux charges sociales, freinent la croissance des entreprises. Ils dissuadent certaines d’entre elles de se développer, par peur de subir un choc fiscal. Ces effets de seuil doivent être supprimés. De plus, la baisse des charges doit être appliquée de manière proportionnelle à tous les salaires, y compris les plus élevés.

Nous avons besoin de talents qualifiés, et pour attirer les meilleurs ingénieurs et techniciens, il est impératif de leur offrir des salaires compétitifs, sans que cela ne pèse trop lourdement sur les finances des entreprises.

Conclusion : Pour relancer l’économie et permettre à nos entreprises de se développer, nous devons leur offrir un cadre fiscal plus souple et un environnement propice à la création de trésorerie. Une entreprise libre de réinvestir ses bénéfices dans son développement plutôt que de les voir ponctionnés immédiatement est une entreprise capable de prospérer et d’offrir des emplois bien rémunérés. La baisse des charges sociales, combinée à une fiscalité orientée sur les dividendes plutôt que sur les bénéfices, permettrait de libérer le potentiel des entreprises tout en soutenant l’économie à long terme. C’est ainsi que nous éviterons la fuite de nos cerveaux et garantirons une prospérité durable pour tous.

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