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Une église incendiée à Poitiers

Le parquet de Poitiers a ouvert une enquête, sous la qualification de dégradations volontaires et détériorations d’un bien affecté au culte. Le commissariat de police de Poitiers a été saisi des investigations.

“Ce sont les minorités qui font l’Histoire”

Philippe de Villiers, qui publie prochainement un nouvel ouvrage intitulé Mémoricide, a été interrogé dans Paris Match. Extraits :

[…]

[…]

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Vers la suppression du milliard d’euros aux associations immigrationnistes ?

Dans une note confidentielle rédigée par la police aux frontières et l’Office français de lutte contre le trafic illicite de migrants (Oltim) obtenue par Le Figaro, les autorités s’inquiètent des comportements à risque des passeurs, et de la saturation des dispositifs sécuritaires par des vagues de migrants.

Les moyens engagés par l’Italie dans la lutte contre l’immigration illégale ont porté leurs fruits… au détriment de la Grèce et de l’Espagne, qui font aujourd’hui face à une pression toujours plus forte.

Le document fait état de 22 557 entrées irrégulières dans l’Union européenne seulement pour le mois d’août, contre 19 663 en juillet. 138 238 clandestins ont déjà foulé le sol européen cette année, s’ajoutant aux 380 750 individus de l’année 2023.

Interrogé dans Le Figaro Magazine, Bruno Retailleau annonce vouloir s’attaquer aux associations immigrationnistes (voilà une source d’économie…) :

[…] Je voudrais aussi que l’État soit plus exigeant vis-à-vis des associations qui interviennent en CRA [centre de rétention administrative]. De même, je considère que le conseil juridique et social aux personnes retenues dans les CRA relève de l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration) et non des associations, qui sont juge et partie.

Associations financées par l’État…

Oui, et qui, à ce titre, doivent agir en cohérence avec l’État.

Quel est le montant des subventions versées à ces associations ?

Un milliard d’euros pour toutes les associations chargées d’accueillir et d’assister les migrants. […]

Pour mettre davantage d’étrangers en situation irrégulière en CRA, il faut créer des places et recruter des agents. Le gouvernement est-il décidé à y mettre les moyens ?

Oui, nous avons un programme de construction qui nous permettra d’atteindre 3000 places de CRA à l’horizon 2027. Il doit impérativement être tenu. Nous en avons besoin, notamment pour les individus les plus dangereux. Certains peuvent d’ailleurs être transférés dans leur pays d’origine pour y purger leur peine, sans passer par un CRA. La procédure de transfèrement existe, mais elle n’est pas suffisamment utilisée. Il faut intensifier le dialogue avec les pays d’origine. Prenons l’exemple du Maroc : en 2023, nous lui avons donné 238.750 visas et nous n’avons obtenu que 725 laissez-passer et réalisé 865 départs forcés. La semaine dernière, j’ai eu mon homologue marocain. Nous allons travailler ensemble à améliorer la réponse aux demandes de laissez-passer.

Gérald Darmanin a tenté un bras-de-fer avec le Maroc sur les visas, sans succès. Pourquoi réussiriez-vous là où votre prédécesseur a échoué ?

Je compte utiliser trois leviers qui sont à notre disposition. Il faut assumer de conditionner notre politique de visas à la délivrance des laissez-passer, comme l’a dit le premier ministre, ce dont je me félicite. J’ai la compétence en matière de visas, je dialoguerai avec mon collègue ministre des Affaires étrangères pour que nous coordonnions nos efforts. Nous sommes très – trop – généreux, sans être payés de retour. En 2023, l’Algérie a obtenu 205.853 visas, et elle n’a repris que 2191 de ses ressortissants, dont 1680 en éloignement forcé. Ce n’est pas acceptable. Le deuxième levier, c’est la coopération et notamment l’aide au développement. C’est un outil fondamental, qui doit être utilisé. Nous devons exiger des contreparties à l’aide que nous accordons.

Enfin, un mécanisme de préférence commercial, autrement dit de droits de douane, est actuellement en renégociation à Bruxelles : c’est une opportunité historique d’exiger la réciprocité sur des domaines qui sont importants pour les Européens. La clé de l’efficacité, c’est de ne rien négliger et d’agir dans le cadre d’une réponse globale cohérente. Car il n’y a pas de mesure miracle pour reprendre le contrôle de notre  politique migratoire. Il faut utiliser tous les leviers, à partir de deux idées simples. D’abord, la France ne doit pas être plus attractive que les autres pays européens. Il faut revoir toutes nos règles pour faire en sorte de ne jamais être au-dessus de la moyenne européenne, qu’il s’agisse des aides, des soins ou du  regroupement familial. Ensuite, il faut essayer de juguler les entrées. […]

Le monde francophone compte désormais 583,7 millions d’habitants

Selon Ilyes Zouari, Président du CERMF (Centre d’étude et de réflexion sur le Monde francophone) :

Après avoir dépassé l’espace hispanophone, et plus récemment l’Union européenne dans ses anciennes frontières, incluant le Royaume-Uni, le monde francophone compte désormais 583,7 millions d’habitants. Une progression essentiellement due à l’Afrique francophone, dont l’émergence démographique et économique mériterait davantage d’attention de la part des pays francophones du Nord, et notamment de la France dont les aides au développement continuent à bénéficier principalement aux pays d’Europe de l’Est membres de l’Union européenne, au mépris de ses propres intérêts. […]

Cette estimation correspond à la population du monde francophone dans sa définition géographique la plus stricte et la plus sérieuse, qui ne tient compte que des pays et territoires réellement francophones, dans lesquels la population est donc en contact quotidien avec la langue française, à différents degrés, et où l’on peut « vivre en français ». Des pays et territoires où le français est par conséquent, seul ou avec une langue locale partenaire, la langue de l’administration, de l’enseignement (pour l’ensemble de la population scolaire, au moins à partir d’un certain âge), des affaires et des médias, ou au moins la langue maternelle de la population, sous sa forme standard ou sous une forme créolisée (un peu comme l’arabe dialectal par rapport à l’arabe standard dans les pays du Maghreb).

Le monde francophone est donc un vaste ensemble rassemblant non moins de 33 pays répartis sur quatre continents, et dans lequel ne sont donc pas comptabilisés les parties non francophones de pays comme la Belgique ou le Canada (respectivement la Flandre, et le Canada hors Québec et Acadie du Nouveau-Brunswick), tout comme un certain nombre de pays membres à part entière de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), mais ne remplissant aucun des critères nécessaires afin de pouvoir être considérés comme francophones (tels que le Liban, la Roumanie ou encore la Guinée-Bissau).

Dans ce vaste espace, qui s’étend sur près de 16,3 millions de km2, soit près de quatre fois l’Union européenne tout entière (et auxquels s’ajoutent de vastes territoires maritimes, dont la zone économique exclusive de la France, seconde plus grande au monde avec ses près de 10,2 millions de km2), les cinq premiers pays francophones sont aujourd’hui la République démocratique du Congo (RDC,  109,3 millions d’habitants), la France (69,2 millions, territoires ultramarins inclus, tous statuts confondus), l’Algérie (46,8), le Maroc (38,7) et Madagascar (32,0). Vient ensuite la Côte d’Ivoire, en sixième position (31,9 millions). […]

La progression démographique du monde francophone résulte essentiellement du dynamisme de l’Afrique francophone, qui croît à un rythme annuel d’environ 2,5 % (2,47 % prévus pour 2024, et 2,81 % pour sa partie subsaharienne). Ce vaste ensemble de 25 pays rassemble désormais 486,8 millions d’habitants (ou 83,4 % de la population de l’espace francophone), contre seulement 74 millions en 1950, soit à peu près autant que l’Allemagne seule, à ce moment-là (69,5 millions). Cette même année, la population du monde francophone était d’ailleurs estimée à seulement 129 millions d’habitants, soit 4,5 fois moins qu’aujourd’hui. […]

Pourtant, force est de constater un certain manque d’intérêt de la France pour l’Afrique francophone, qui n’a représenté que 3,4 % de son commerce extérieur en 2023 (et 0,8 % pour la partie subsaharienne). Cette situation, qui résulte notamment de la faiblesse des investissements productifs réalisés dans ce vaste ensemble (à l’exception de la Tunisie et du Maroc), se manifeste particulièrement en RDC, pays stratégique qui n’est autre que le premier pays francophone du monde, et où l’Hexagone brille par sa quasi-absence. En effet, la part de la France dans le commerce extérieur de la RDC, vaste comme plus de la moitié de l’Union européenne, s’est établie à seulement 0,5 % en 2022 (comme presque chaque année), très largement derrière la Chine dont la part se situe régulièrement au-dessus de 30 % (38,5 % en 2022, soit environ 77 fois plus !). Et comme les années précédentes, la RDC est arrivée au-delà de la 100e position dans le classement mondial des partenaires commerciaux de l’Hexagone, dont elle n’a représenté que 0,02 % du commerce extérieur (soit seulement 1 cinq-millième du total). Ce désintérêt de la France se traduit également au niveau de la part des étudiants originaires du pays dans l’ensemble des étudiants présents en France (0,7 % du total pour l’année universitaire 2022-2023, et seulement 1,5 % des étudiants africains). Pourtant, la France pourrait sans grande difficulté accroître sa présence en RDC, dont la forte dépendance vis-à-vis de la Chine risque de nuire, à terme, à la souveraineté et aux intérêts du pays, dont le principal créancier bilatéral est aussi la Chine).

Le manque d’intérêt de la France pour l’Afrique francophone s’observe également dans cet autre pays stratégique qu’est Djibouti, un des six pays de l’Afrique de l’Est francophone et qui est en passe de devenir une plaque tournante du commerce international grâce à sa situation géographique stratégique et à des investissements massifs en provenance de Chine. Dans ce pays, qui a enregistré une croissance annuelle de 5,3 % sur la décennie 2014-2023, la compagnie aérienne Air France n’assure qu’un seul vol hebdomadaire direct avec Paris, contre sept vols directs pour Turkish Airlines en direction d’Istanbul, ou encore trois liaisons pour le groupe Emirates vers Dubaï. […]

Cette politique d’aide au développement est contraire à toute logique économique ou géopolitique. D’un point de vue économique, d’abord parce que les pays de l’UE-13 s’orientent principalement et historiquement vers l’Allemagne, qui arrive très largement en tête des pays fournisseurs de la zone, avec une part de marché souvent proche des 20 % (16,9 % en 2022), contre toujours environ 3 % pour la France (2,9 % en 2022), dont les aides massives reviennent donc quasiment à subventionner les exportations allemandes. Une politique que l’on pourrait résumer par la célèbre expression « travailler pour le roi de Prusse », qui semble être désormais la doctrine de la politique étrangère de la France.…

Ensuite, parce que toutes les études économiques démontrent que les échanges peuvent être bien plus importants entre pays et peuples partageant une même langue. À ce sujet, un seul exemple suffit à prouver l’impact économique du lien linguistique : les touristes québécois sont proportionnellement quatre fois plus nombreux que les touristes américains à venir chaque année en France… et à y dépenser. En d’autres termes, toute richesse générée dans un pays francophone au profit de l’économie locale finit par être intégrée en bonne partie au circuit économique d’autres pays francophones, et ce, en vertu d’un mécanisme semblable à celui des vases communicants. D’où le concept de « zone de coprospérité », qui est d’ailleurs une des traductions possibles du terme Commonwealth. Ce lien linguistique explique également en bonne partie la position encore assez bonne, globalement, de la France en Afrique francophone, dont elle demeure le second fournisseur en dépit d’un certain manque d’intérêt, avec une part de marché globale estimée à 9,6 % en 2022. Une part inférieure à celle de la Chine (15,5 %, Hong Kong inclus), mais largement supérieure à celle de l’Allemagne, estimée à seulement 3,3 %, et qui arrive même derrière l’Espagne (6,5 % et troisième fournisseur), l’Italie (4,7 %) et les États-Unis (4,4 %).

Enfin, parce que c’est dans cette même Afrique francophone qu’il convient d’investir massivement, d’une part afin de tirer pleinement profit des opportunités et du dynamisme que l’on trouve dans ce vaste ensemble de 25 pays, partie globalement la plus dynamique économiquement du continent et un de principaux relais de la croissance mondiale, et d’autre part, car c’est bien en accélérant l’émergence économique de cet ensemble qu’augmentera encore plus fortement le nombre d’apprenants du français à travers le monde. Et ce, au bénéfice économique et géopolitique de la France, mais aussi au bénéfice de tous les peuples et pays francophones du monde. […]

Prêtez pour le film « Sacré-Cœur, son règne n’a pas de fin »

Dans un peu plus d’un an, le film “Sacré Cœur, son règne n’a pas de fin” sera dans toutes les salles de Cinéma à travers la France ! Le Sacré Cœur de Jésus aura son film et pourra irriguer tous les cœurs… Il est au milieu de nous, aime chacun d’entre nous et souhaite notre Amour. Apprenons à le connaître, à découvrir sa puissance réparatrice et inspirante pour faire de nos existences terrestres des vies emplies et fécondes !

Steven et Sabrina Gunnell, producteurs inspirés et engagés, se sont lancés dans cette œuvre cinématographique qui les dépasse : plus ils avancent, plus ils se sentent guidés : leur témoignage est merveilleux. Ils franchissent les étapes une par une en toute humilité et ce n’est pas simple… mais les victoires se succèdent après chaque bataille ! Ils viennent de signer un contrat de diffusion de droits TV avec le Groupe Canal Plus, séduit par ce projet rayonnant et plein d’espérance pour notre Monde. Cet accord bilatéral finalise le budget du film : Amen ! Ces droits ne seront versés qu’à la sortie du film en salle comme à l’accoutumé. Il est donc nécessaire d’avancer cette somme afin qu’elle puisse servir à la Production du film qui est en cours. C’est l’objet de cette opportunité d’investissement ouvert à TOUS !

Souhaitez-vous contribuer à  la Production de cette œuvre en donnant du sens à votre épargne ?

Pour investir dans ce Prêt participatif rémunéré, il vous cliquer sur le lien ci-dessous :

https://www.credofunding.fr/fr/film-sacre-coeur

Vous pouvez contacter Edouard Vieilfault ([email protected]) pour toute demande de précision.

Le gouvernement polonais veut déchristianiser le pays

Lu dans L’Homme nouveau :

Le Colorado va verser 1,5 million de dollars à une conceptrice chrétienne de sites web qui a refusé la propagande LGBT

Réalisatrice de sites web, elle a tenu tête au lobby LGBT et aux politiciens activistes qui l’ont prise pour cible en raison de son soutien au mariage naturel. Après sa victoire devant la Cour suprême, le Colorado doit maintenant payer ses frais d’avocat.

Cette décision de la Cour suprême de juin 2023 a affirmé que Lorie Smith et son entreprise 303 Creative ne pouvaient être contraintes de créer des sites web de « mariage » pour les homosexuels.

« Le premier amendement interdit au Colorado de forcer un concepteur de site web à créer des designs expressifs exprimant des messages avec lesquels le concepteur n’est pas d’accord ».

L’avocat a déclaré :

« Nos clients, Lorie Smith et son studio de création, 303 Creative, se sont imposés devant la Cour suprême des États-Unis et ont remporté une victoire historique – une victoire qui contribue à protéger la liberté d’expression de tous les Américains contre la censure et la coercition gouvernementales ».

Les autorités du Colorado ont régulièrement pris pour cible les chrétiens qui s’opposent aux « mariages » homosexuels. Les autorités de l’État ont déjà perdu devant la Cour suprême après que celle-ci a sanctionné le boulanger Jack Phillips pour avoir refusé de confectionner un gâteau pour un « couple » homosexuel.

Cette décision a également aidé des professionnels de la création se trouvant dans une situation similaire. Le photographe de Virginie Bob Updegrove a réglé son procès contre le Commonwealth à la suite de la décision 303. Updegrove a initialement contesté la loi sur les valeurs de la Virginie en 2020, signée par le gouverneur libéral de Virginie Ralph Northam et qui interdit « tout type de discrimination visant les personnes LGBT dans le logement, l’emploi public et privé, l’hébergement public et l’accès au crédit ». Updegrove et d’autres professionnels chrétiens de la création s’exposent à des amendes de 50 000 dollars en cas de première violation de la loi et de 100 000 dollars en cas de violations ultérieures.

Selon Alliance Defending Freedom, un photographe chrétien de New York, Emilee Carpenter, peut également continuer à poursuivre l’État de New York.

Chronique des cinglés

J’avais cru que c’était un canard parodique, mais c’est très sérieux :

Suellen Carey est un homme qui se prend pour une femme, suivi par plus de 400 000 personnes sur Instagram.

Ce transsexuel de 36 ans avait fait le buzz sur le réseau il y a un an pour s’être marié avec… lui-même !

Il a décidé de divorcer de lui-même après 1 an de mariage !

Suellen Carey avait des problèmes dans son couple (sic), problèmes qu’il avait ouvertement partagés et qui lui a valu la une des journaux.

S’exprimant sur son divorce, il avoue même avoir suivi une thérapie :

“Après avoir suivi une thérapie de couple, j’ai réalisé que l’auto-analyse et la réflexion étaient essentielles”. “Il est crucial de savoir quand mettre fin à un cycle”.

“Même l’engagement envers soi-même peut comporter des défis, comme par exemple devoir faire face à l’attente d’être parfait pour soi-même en permanence. J’ai réalisé que je me mettais beaucoup de pression et que cela m’épuisait parfois”. “J’ai compris que même dans un mariage avec soi-même, il est important d’accepter nos imperfections”.

Son psychiatre a déclaré :

“Suellen a vécu un voyage intense de connaissance de soi et d’acceptation”. “Sa décision de « divorcer » et de chercher un partenaire reflète son désir de se connecter plus profondément avec les autres”. “La thérapie l’a aidée à comprendre que l’amour de soi est le fondement de toute relation, mais que partager la vie avec quelqu’un d’autre peut aussi être une expérience enrichissante”.

L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe soutient les proxénètes

De Grégor Puppinck, docteur en droit et directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), dans Valeurs Actuelles :

Ce 3 octobre, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe votera sur un projet de résolution recommandant la dépénalisation et la normalisation de la prostitution, intitulé “Protéger les droits humains et améliorer la vie des travailleuses et des travailleurs du sexe et des victimes d’exploitation sexuelle”.

Ce débat parlementaire est un nouvel épisode d’une controverse opposant les tenants de la dépénalisation de la prostitution (comme en Belgique), à ceux qui veulent obtenir son abolition par la pénalisation des clients et des proxénètes (comme en France et en Suède).

Ce projet de résolution du Conseil de l’Europe prend le contrepied de l’action de deux autres institutions européennes : le Parlement européen, qui a adopté une résolution abolitionniste en septembre 2023, et la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), qui a rendu un jugement le 25 juillet 2024. Elle avait été saisie par 56 associations demandant la condamnation du modèle pénalisant les clients en France. La CEDH a rejeté la requête, permettant ainsi à la France de conserver son modèle abolitionniste pénalisant les clients.

Cette controverse traverse également l’Organisation des nations unies (Onu). La figure de proue de la libéralisation de la prostitution est Tlaleng Mofokeng, rapporteure spéciale de l’Onu sur le droit à la santé, qui se présente elle-même comme une « travailleuse du sexe ». Elle a notamment publié en mars 2024 un Guide sur les droits de l’homme des travailleurs du sexe. Un des objectifs de ce texte était de devancer et prévenir la publication d’un rapport abolitionniste, intitulé Prostitution et violence contre les femmes et les filles, présenté par Reem Alsalem, la rapporteure spéciale de l’Onu sur la violence contre les filles et les femmes.

Alors que l’Assemblée parlementaire  du Conseil de l’Europe se prévaut de l’autorité de Tlaleng Mofokeng et ignore Reem Alsalem, celle-ci a adressé un communiqué demandant au Conseil de l’Europe de rejeter le projet de résolution, car elle le considère « dangereux pour les femmes ».

Cette controverse s’articule autour de trois prémisses sur lesquels reposent le discours favorable à la libéralisation de la prostitution. Ils sont de nature économique, philosophique et sociologique.

Cette idée renvoie à l’argument économique et suppose que la prostitution serait un métier pouvant être exercé dignement, selon les termes de la résolution, et permettant de sortir de la pauvreté. Le Guide de Mme Mofokeng parle d’« industrie » et de « chaîne de service » pour désigner le proxénétisme de manière prétendument neutre.

Cette affirmation repose sur une conception ultralibérale de l’être humain qui transforme les personnes, et en particulier la sexualité des femmes, en simple marchandise pouvant être mise en location. Elle va frontalement à l’encontre de la dignité sur laquelle sont fondés les droits de l’homme, notamment la Convention des Nations unies pour la répression de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui (1949). Celle-ci reconnaît en effet que

« la prostitution et le mal qui l’accompagne, à savoir la traite des êtres humains en vue de la prostitution, sont incompatibles avec la dignité et la valeur de la personne humaine et mettent en danger le bien-être de l’individu, de la famille et de la communauté ».

Cette idée renvoie à l’argument philosophique suivant lequel la prostitution serait une expression du « libre arbitre », de l’« autonomie corporelle » et de l’« autodétermination » des personnes prostituées, selon les termes de la résolution, c’est-à-dire du droit à disposer de son corps. Selon cette idée, la transaction financière suffirait à établir le consentement de la personne prostituée, faisant de la prostitution une relation sexuelle consentie entre adultes. Concernant la prostitution forcée, le projet de résolution ne la condamne pas vraiment, mais invite seulement les États « à prendre des mesures préventives pour décourager le travail forcé du sexe ».

Cette affirmation est totalement hypocrite, car les études démontrent que la prostitution est presque systématiquement subie, contrainte par la violence, la manipulation, la misère ou la drogue et qu’elle concerne essentiellement des femmes pauvres d’origine étrangère et de plus en plus de mineures. Ainsi, justifier la prostitution au nom du « droit à disposer de son corps » permet en fait de justifier le droit à disposer des corps des personnes prostituées.

Réduire le consentement à la transaction financière revient à nier la vulnérabilité des victimes de la prostitution et les phénomènes de soumission et de dépendance. C’est pour cette raison que le droit national et européen prévoit que le consentement d’une victime de la traite n’a pas à être pris en compte lorsqu’il est obtenu par l’offre ou l’acceptation de paiements ou d’avantages.

Cette idée renvoie à l’argument sociologique suivant lequel c’est la loi pénale qui causerait le crime, car la condamnation de la prostitution reposerait sur une considération morale illégitime, discriminerait les personnes prostituées, les rendrait vulnérables et réduirait leurs ressources financières. Même l’encadrement de la prostitution, tel que pratiqué en Allemagne, serait néfaste selon le Guide, car il poserait des conditions trop strictes à l’accès à cette activité. Selon cette idée, il suffirait donc de dépénaliser la prostitution pour assainir cette profession et améliorer la condition des personnes prostituées. Le projet de résolution invite donc les États à suivre « l’exemple » de la Belgique et à normaliser la prostitution en luttant contre « la discrimination »« la stigmatisation et les préjugés » à l’égard des personnes prostituées.

Pourtant, aux Pays-Bas et en Belgique, où la prostitution a été légalisée, le nombre de victimes de l’exploitation sexuelle continue d’augmenter. Il y a 36 fois plus de personnes prostituées en Allemagne qu’en Suède pour 1000 habitants, preuve que le modèle abolitionniste fonctionne. En outre, la dépénalisation va à l’encontre du droit international, qui condamne clairement le proxénétisme comme forme de traite des êtres humains (protocole de Palerme de 2000), de même qu’il condamne l’achat d’actes sexuels. Ainsi en est-il de la convention du Conseil de l’Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains, adoptée à Varsovie en 2005, qui incite les États à incriminer les clients, pour décourager la demande, tout en reconnaissant « que la personne concernée est victime de la traite d’êtres humains ».

Le concept clé qui résume et contient à lui seul ces trois prémisses est celui de “travail du sexe” ; le slogan de Tlaleng Mofokeng est précisément « sex work is work ». Il a été introduit pour distinguer abusivement la prostitution volontaire, qui serait respectable, de la prostitution forcée, qui serait seule condamnable.

C’est précisément cette distinction trompeuse que le projet de résolution du Conseil de l’Europe diffuse jusque dans son titre. Intitulé initialement “La réinsertion des personnes prises au piège de la prostitution ou soumises à la traite des êtres humains”, il a été modifié en “Protéger les droits humains et améliorer la vie des travailleuses et des travailleurs du sexe et des victimes d’exploitation sexuelle”. Le texte de la résolution souligne d’ailleurs péremptoirement que « le travail du sexe ne doit pas être confondu avec la traite ». L’acceptation de cette notion de “travail du sexe” implique celle de sa distinction d’avec la “prostitution forcée” et par suite de ses trois prémisses. Une fois encore, tout le débat est contenu dans le vocabulaire. Certes, le projet de résolution contient aussi quelques dispositions, mais elles servent surtout à faire accepter cette notion de “travail du sexe”.

Ces arguments ne sont toutefois pas nouveaux ni spécifiques à la prostitution. Les mêmes sont employés au soutien de la légalisation de la gestation par autrui (GPA) dont les promoteurs prétendent aussi distinguer GPA éthique et GPA forcée. Derrière ce discours, il y a la même réduction de la moralité à la volonté, la même marchandisation du corps humain, les mêmes lobbys et, dans les deux cas, un immense marché que la légalisation de ces pratiques permettrait d’exploiter ouvertement. Selon l’Organisation internationale du travail, la prostitution génère plus de 170 milliards de dollars de profit par an ; elle alimente aussi l’industrie de la pornographie.

Enfin, cette controverse sur la légalisation de la prostitution est un cas d’école d’action de plaidoyer international (lobbying). Quelques grandes fondations jouent un rôle central en suscitant la création d’associations et en les finançant. Ce sont elles qui sont intervenues à la Cour européenne des droits de l’homme et qui ont été auditionnées au Conseil de l’Europe au soutien de la prostitution. C’est le cas par exemple de l’Alliance européenne pour le travail du sexe (ESWA), qui est financée, comme d’autres, par l’Open Society.

Ces mêmes fondations financent aussi certains experts et rapporteurs spéciaux des Nations unies, comme cela fut démontré dans un rapport de l’ECLJ de 2021. C’est le cas notamment de Tlaleng Mofokeng, qui a reçu 200 000 dollars en 2020 et encore 75 000 dollars en 2023 de l’Open Society. Ce dernier versement visait à financer son rapport officiel sur la drogue ; rapport dans lequel elle recommande, sans surprise, la dépénalisation de la drogue, au motif, entre autres, que « la criminalisation de la consommation et de la possession de drogues à des fins d’usage personnel est susceptible de menacer la santé et le bien-être »… un argument aussi employé pour la dépénalisation de la prostitution.

Un ancien candidat de la France insoumise poursuivi pour viols avec torture sur une fillette handicapée de 4 ans

Communiqué de Gauthier Bouchet, reponsable de la fédération RN de Loire-Atlantique :

Le Rassemblement national (RN) de la Loire-Atlantique exprime sa profonde indignation au sujet de l’implication de Pierre-Alain Cottineau, cadre local et ancien candidat de la France insoumise (LFI) de la région d’Ancenis-Saint-Géréon dans une affaire d’une gravité extrême : des viols avec actes de torture sur une fillette handicapée de quatre ans dont il avait la garde, au titre de l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Cet activiste de gauche bien connu dans le département vient d’être mis en examen pour ces actes abominables.

Une telle affaire met une nouvelle fois en lumière les contradictions morales de LFI, qui tente aujourd’hui de se dédouaner en annonçant l’exclusion de cet individu. Comment un homme impliqué dans de telles horreurs a-t-il pu être candidat de ce mouvement ? Ceci interroge sur le manque de vigilance de ce parti « gazeux » – sans chef pour assumer, donc ! – qui se pose pourtant en défenseur des droits et de la justice sociale.

Et que dire du Département de la Loire-Atlantique qui, l’an dernier, a accordé à ce sinistre individu un agrément de l’ASE ? Face à ce scandale, Michel Ménard, président du conseil départemental de la Loire-Atlantique, et Claire Tramier, vice-présidente à l’Enfance, doivent présenter leur démission, s’ils ont un tant soit peu d’honneur.

Le comble était que ce monsieur Cottineau, non content de se livrer à des actes de barbarie, était un militant politique au quotidien. Fin juin encore, il faisait activement campagne dans le cadre des élections législatives, sur le terrain, un mégaphone à la main, et sur les réseaux, au mégaphone aussi ; intimant à tel de nos candidats ce qu’il devait dire et penser sur les libertés publiques, l’immigration et l’état droit ; manifestant contre tel autre parce que sa possible élection aurait représenté une « menace » contre les « valeurs de la République ». On croit rêver !

Cette horrible affaire doit en tout collectivement nous éclairer sur quoi penser de LFI. Résolument, ces gens n’ont aucune leçon de morale à donner aux Français.

Voyez qui sont ces gens. Regardez ce qu’ils sont vraiment…

Ce drame illustre aussi le rapport ambigu à la pédophilie de franges entières d’une gauche radicale depuis l’après-Mai 68, par une interprétation immorale de la révolution sexuelle. À force d’en appeler sans nuance « à jouir sans entrave » et sans jamais se questionner sur les bornes morales devant être données à cette jouissance individuelle, on peut légitimer le pire. Et ce qui est reproché aujourd’hui à monsieur Cottineau l’a été, dans les années 1970, quand Libération militait pour la possibilité d’un militantisme pédophile, puis dans un certain nombre d’ouvrages où une gauche mondaine se donnait scandaleusement à voir dans de telles pratiques, du Grand bazar à La Mauvaise vie.

Le RN de la Loire-Atlantique appelle à une fermeté exemplaire de la Justice face à ces actes barbares, et réaffirme son soutien inconditionnel à la jeune victime et à sa famille. Nous demandons à ce que toutes les responsabilités soient établies dans cette affaire sordide, qui doit alerter sur la nécessité de rigueur et de moralité dans le choix des représentants publics.

LFI, compromise, devra rendre des comptes !

Interpellé sur l’immigration, l’ancien candidat LFI se vantait d’accueillir chez lui des mineurs isolés :

Ajoutons que cet individu est un militant LGBTXYZ acharné. Nous attendons donc que le lobby fasse rapidement le ménage dans ses rangs.

3 militants pacifiques condamnés pour avoir manifesté dans un centre d’avortement du Tennessee

Un groupe de militants pro-vie pacifiques a été condamné pour un sit-in dans un centre d’avortement, dans le Tennessee, une affaire qui remonte à 2021.

6 militants pro-vie ont été condamnés en janvier pour avoir violé la loi sur la liberté d’accès aux entrées des cliniques (FACE) lors d’une manifestation pacifique en mars 2021 dans un établissement pratiquant l’avortement (qui a depuis cessé de pratiquer des avortements) juste à l’extérieur de Nashville, dans le Tennessee.

Des vidéos montrent des militants pro-vie debout et assis dans un couloir du bâtiment, chantant des hymnes, priant et refusant de partir. Certains d’entre eux s’assoient devant les portes pour empêcher les employés et les patientes de procéder à des avortements. À une occasion, les manifestants ont tenté d’engager une conversation avec une femme apparemment désireuse d’avorter.

En juillet, Paul Vaughn a été condamné à trois ans de liberté surveillée, Cal Zastrow à six mois de prison, Coleman Boyd à cinq ans de mise à l’épreuve, à une amende de 10 000 dollars et à des restrictions de déplacement, et Dennis Green à trois ans de liberté surveillée, dont six mois de confinement à domicile. Le mois suivant, trois autres personnes condamnées en avril, James Zastrow, Eva Zastrow et Paul Place, ont été condamnées à 90 jours de détention à domicile et à trois ans de mise à l’épreuve.

Mardi, les autres accusés ont également été condamnés : Chester Gallagher à 16 mois de prison, Eva Edl à trois ans de probation et Heather Idoni (qui purge déjà une peine de deux ans pour une affaire similaire dans la capitale nationale) à huit mois. Gallagher et Idoni devront également purger trois ans de liberté surveillée à l’issue de leur peine d’emprisonnement.

Gallagher, un policier à la retraite de 75 ans, a été accusé d’avoir utilisé son expérience dans le domaine du maintien de l’ordre pour prolonger le « blocus », notamment en négociant avec les policiers et en compliquant les efforts déployés pour les chasser. Devant le tribunal, M. Gallagher a déclaré qu’il ne lui suffisait pas d’avoir des convictions religieuses sincères, mais qu’il était contraint d’agir à la fois par Dieu et par le travail de sa vie. « En tant que policier, je ne peux pas m’éloigner d’un meurtre en cours », a-t-il déclaré. Il a ajouté qu’il considérerait son séjour en prison comme une occasion de s’engager dans un « ministère fructueux ».

Depuis mai 2022, date à laquelle l’intention de la Cour suprême des États-Unis de renverser l’arrêt Roe v. Wade a été divulguée pour la première fois, « il y a eu au moins 236 attaques contre des églises catholiques et au moins 90 attaques contre des centres de grossesse pro-vie », rapporte le Daily Signal. Pourtant, le ministère de la Justice de M. Biden « n’a inculpé que des militants pro-vie pour violation de la loi FACE en 2022, et n’a depuis inculpé que cinq personnes pour violation de la loi FACE en ciblant des centres de grossesse », malgré le fait que la loi protège ostensiblement les deux camps.

Nouveau mobilier liturgique pour l’église Sainte Jehanne d’Arc à Rennes

Pour les 100 ans de la construction de l’église Sainte Jehanne d’Arc de Rennes, Jean-Joseph Chevalier a conçu et réalisé l’ambon et l’habillage de l’autel.

L’ambon contient l’épée de Fierbois,  pour nous souvenir que la parole de Dieu est tranchante comme le glaive.

L’autel quant à lui est consacré à l’anneau de Jehanne d’Arc présenté par deux anges.

L’ensemble sera béni le 9 Octobre, jour anniversaire de la dédicace de l’église Sainte Jehanne d’Arc de Rennes à 19h, par Mgr d’Ornellas.

Pour mieux connaître l’artiste http://www.jeanjosephchevalier.fr/

Sourire

Editorial du Père Danziec dans L’Homme Nouveau :

Pour Théophile Gauthier, « Le hasard n’est que le pseudonyme de Dieu lorsqu’il refuse de laisser son nom. » Par un heureux concours de circonstances, je me retrouvais il y a peu, durant quelques jours, dans l’enceinte même du séminaire où, il y a vingt ans, j’effectuais ma formation sacerdotale. Ce hasard de la Providence avait valeur de cure de jouvence.

Tel Marcel retrouvant le château de sa mère, je regoûtais à la gloire de mon Père. Une gloire toute céleste, à son image. Faite de silence, de calme, d’étude et de recueillement, de vie d’office [1] et de vue de haut, de distance sur l’actualité pour mieux se concentrer sur l’Essentiel : Lui. L’Unique Nécessaire. Des laudes aux complies, des récréations parlées aux récitations du chapelet, de la mise en place du couvert aux déambulations dans le jardin, des jeunes lévites déployaient donc sous mes yeux ce que j’avais vécu avant eux et que d’autres avant moi avaient accompli.

Mais ce que je réalisais surtout – et je me surpris moi-même de le réaliser si vivement, j’oserais dire de m’en rendre compte « à l’intime » – ce fut le sourire de ces séminaristes. Sans doute les affres du monde et les tracas attachés à une vie dans le siècle déteignent sur la vie apostolique et paroissiale, et sur le pasteur lui-même. L’ordinaire vision des hommes, des femmes ou des adolescents dans le métro, dans la rue ou au sortir des établissements scolaires crée malgré soi des manières habituelles de considérer la nature humaine.

Néanmoins, il y avait une force dans ces visages souriants. Un naturel et une certaine grâce. Un mélange de distinction et de simplicité. Un goût d’ailleurs ou d’au-delà, celui d’une terre étrangère que l’on voudrait avoir à domicile. Au détour d’une porte ou d’un couloir, à l’entrée de la sacristie ou à la sortie de la salle de vaisselle, le silence étant le plus souvent de mise, c’est le sourire qui tenait lieu de langage parmi ces séminaristes. […]

 

Petite réflexion historique sur impôts et taxes

Le Syndicat de la Famille demande au recteur de l’Académie de Paris le retrait de contenus d’éducation sexuelle

Le Syndicat de la famille a organisé lundi soir à Paris devant la Sorbonne, une action pour s’opposer aux délirants projets de programme sur l’éducation sexuelle et affective :

 

« Wish for a baby », le salon qui prône la GPA à Paris, malgré les recours en justice

Lu dans Valeurs Actuelles :

Vendredi 20 septembre à 11 heures, l’association Juristes pour l’enfance représentée par Me Le Gouvello s’oppose devant le tribunal administratif de Paris au préfet de police pour demander l’interdiction de la tenue du salon Wish for a baby.

PMA, fécondation in vitro (Fiv), adoption, don d’ovocytes, méthodes naturelles, endométriose, jusque-là les sujets abordés lors de ce salon ne semblent poser aucun problème juridique. Ce n’est pourtant pas l’avis de Juristes pour l’enfance ni celui du Syndicat de la famille, qui reprochent aux organisateurs de faire la promotion de la gestation pour autrui (GPA). Pour Olivia Sarton, directrice scientifique de Juristes pour l’enfance, « il n’y a aucune ambiguïté sur le fait que ces infractions sont commises ». Pourtant, en 2022, le salon avait officiellement annoncé qu’il renonçait à proposer des contrats de GPA. Des propos mensongers ?

Le 2 septembre 2023, les équipes du Syndicat de la famille se sont rendues au salon Wish for a baby, à l’Espace Charenton. Ils ont demandé sur le stand de l’agence Tree of Life, une
association présente également cette année, s’il était possible de commander une gestation pour autrui. Un rendez-vous leur a été proposé « un peu plus tard » au prétexte que ce n’était officiellement pas possible dans le salon. L’entretien, filmé en caméra cachée, démontre que la GPA est proposée sans aucun tabou. Contacté de façon anonyme par e-mail le 16 septembre dernier, Surrogacy Center Success, membre partenaire de l’événement, a assuré qu’il serait possible de signer un contrat de GPA à l’occasion du salon. Ils indiquent également sur leur compte X qu’ils seront présents pour partager des informations « sur les programmes de GPA à Chypre ». « Ces consultations sont gratuites et vous permettent de participer à des discussions avec nos experts », précisent-ils. Pourtant, aucune mention de la GPA n’apparaît sur le site de Wish for a baby. Même le nom de l’association semble avoir été tronqué. Ils laissent apparaître uniquement « Success reproduction and IVF clinics » (“Cliniques de reproduction et de Fiv”) faisant abstraction de « surrogacy and donation » (“GPA et don”).

D’autres associations partenaires présentes lors du salon proposent cette technique illégale en France. C’est notamment le cas d’IVF Babble, des Enfants d’arc-en-ciel et du centre médical Ilaya de Kiev. Par ailleurs, l’association qui sponsorise l’événement, Fertility Institute of San Diego, propose explicitement sur son site Internet des « services de gestation pour autrui à San Diego ».

« Ce salon est un salon de commercialisation de l’humain, de trafic d’êtres humains, puisque c’est un salon lucratif privé qui rassemble des agences et des cliniques de procréation dont certaines proposent des GPA et d’autres des PMA avec achats de gamètes ou sélection de gamètes, des Ropa [réception d’ovocytes de la partenaire, NDLR] ou des PMA post mortem », dénonce Ludovine de La Rochère, présidente du Syndicat de la famille. « C’est open bar pour du trafic procréatif moyennant finance, donc c’est de la pure marchandisation », poursuit-elle. Pour Olivia Maurel, née par GPA aux États-Unis en 1991 et favorable à son abolition universelle, « le salon est tout simplement une pure hérésie ». « Ce salon qui fait la promotion de la PMA mais aussi de la GPA devrait être interdit tout bonnement au vu de la loi française », affirme-t-elle. […]

Depuis 2020, le salon Wish for a baby, autrefois Désir d’enfants, se tient chaque année à Paris. Et tous les ans le Syndicat de la famille a déposé des plaintes, fait des référés. Mais, « à chaque fois, la justice a regardé ailleurs et a trouvé de mauvaises raisons de ne pas traiter », regrette la présidente de l’association. « Visiblement, il y a des magistrats qui ne veulent pas faire respecter la loi française », poursuit-elle. « Nous avons alerté l’Élysée, Matignon, la Mairie de Paris », mais aussi l’Espace Charenton, avec des mises en demeure envoyées au propriétaire et au directeur général, explique-t-elle. Sans réponse pour le moment, le Syndicat prévoit d’effectuer des référés avec dépôt de plainte vis-à-vis de ceux qui accueilleraient le salon.

Quant à Olivia Maurel, elle a « déjà alerté plusieurs fois les politiques à propos de ce salon, comme Aurore Bergé ou David Lisnard. Et rien n’a été fait pour l’empêcher », regrette-t-elle.
« Il est incroyable de penser que Mme la maire, Anne Hidalgo, laisse passer ce salon comme si de rien n’était dans sa ville, alors qu’un délit y est commis », s’indigne-t-elle. De son côté, l’association Juristes pour l’enfance a saisi, en juin dernier, la préfecture de police de Paris, la préfecture de Paris et la Mairie de Paris en les alertant sur le fait que « lors de la tenue du salon, la commission d’infractions était clairement annoncée ». Elle demandait que des mesures soient prises et que les organisateurs du salon annulent la participation de sociétés étrangères, qu’ils leur interdisent de déployer leurs activités et qu’ils ne leur confient aucun stand. Mais la requête a été rejetée le 23 septembre par le tribunal administratif, à quelques jours de la tenue du salon.

Victoire éclatante à l’ONU !

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Message de l’association CitizenGO :

Les références les plus dangereuses visant à promouvoir la sexualisation des enfants, l’orientation sexuelle et l’identité de genre, ainsi que l’agenda LGBT, ont été supprimées des conclusions concertées de la 67e Commission des Nations unies sur le statut de la femme (CSW), qui s’est tenue la semaine dernière à New York.

La CSW est un rassemblement mondial à l’ONU qui facilite la mise en œuvre de l’agenda féministe radical, y compris l’ensemble du paquet délirant de la gauche : avortement libre, orientation sexuelle et identité sexuelle (SOGI), et sexualisation des enfants.

Au lieu de discuter des problèmes réels qui touchent les femmes dans le monde, ils abordent toujours des questions idéologiques déplacées qui sont censées « donner du pouvoir » aux femmes. Cette année n’a pas dérogé à la règle.

En dépit de la pression inflexible exercée par les États-Unis, l’Australie, l’Union européenne et nombre de ses alliés idéologiques, des coalitions clés formées entre les nations africaines (Cameroun, Égypte, Éthiopie, Nigeria, Sénégal, Soudan), les pays des Caraïbes et du Golfe, sans oublier les déclarations catégoriques du Saint-Siège, tout a suffi pour bloquer l’intégration de l’agenda radical de l’éducation sexuelle complète et des transgenres dans l’accord.

Ciel bouddhiste et ciel chrétien

De Marion Duvauchel, Historienne des religions :

On parle peu du ciel chez les chrétiens, il est vrai que les questions temporelles sont un tel sujet d’inquiétude qu’on oublie de parler de l’Eternel. Le ciel est une idée que nous avons en commun avec la doctrine bouddhiste. Le leur est un lieu de félicité à intensité croissante : à mesure que l’on s’élève, les éléments de jouissance édénique ne font que s’amplifier, notamment dans le Ciel des Yama, puis dans le Ciel des Toushita, les « Satisfaits », ensuite dans celui des dieux « qui jouissent de leurs propres créations », enfin dans le domaine des dieux capables « de jouir des créations des autres ». Les dieux des étages suprêmes sont des êtres indéfinissables qui flottent dans l’infinitude de l’espace, dans l’infinitude de la pensée, dans le domaine du néant et dans celui où il n’y a ni notion ni absence de notion.

Le dévot bouddhiste européen médite… Prier est une activité réservée à ce petit reste un peu « vintage » qui récite le rosaire, formule tout un tas d’intentions de prières dans le cadre de groupes divers, d’âges divers, diversement colorés. Il y a dans cette mentalité nouvelle des convertis à la méditation bouddhique une sorte de dédain envers la familiarité ancienne qui était la nôtre pour les saints du ciel. On leur cassait la tête avec nos misères et nos besoins, on se tournait vers eux pour leur demander de nous accorder telle ou telle faveur et ils s’en accommodaient. C’était sans aucun doute un peu primitif et cela demandait à être purifié mais dans la masse des demandes diverses, il devait bien y en avoir quelques-unes de justes. Surtout ces demandes particulières plus ou moins légitimes étaient en quelque sorte absorbées dans la grande prière universelle de l’Eglise. La mentalité rationnelle, anémique et aseptisée qui a remplacé cette mentalité primitive est singulièrement proche de la mentalité des vieux bouddhistes de Bodh Gaya et de Sanci. L’introduction de ces techniques de méditation issues d’une religion dont on ignore presque tout, a été facilitée par cet effacement de la piété populaire. Or, elle est une pièce indispensable à la vie de l’Eglise militante, (comme d’ailleurs elle est indispensable au bouddhisme constitué, la preuve c’est qu’il l’a rajoutée).

Alors je reprends ici une idée du philosophe Jacques Maritain, idée demeurée vacante, théologiquement non labellisée, mais que l’on a le droit d’examiner et même d’admettre parce que c’est notre souveraine liberté. On trouve cette idée dans le volume XIII de ses oeuvres complètes: « Approches sans entraves ». Bien sûr, il était encore un petit peu entravé par la déférence envers les exégètes et ceux qu’il nommait « le personnel de l’Eglise ». Mais enfin, il y avait en lui « l’intrépidité de la raison » et c’est une raison de le lire et même de l’aimer. Le monde chrétien considère que ce qui fait la béatitude des saints du ciel, c’est la vision de l’essence divine. C’est l’essentiel bien évidemment mais ce n’est pas le tout de leur vie. Comme le Verbe incarné avait sur la terre une vie divine et humaine à la fois, de même les bienheureux au ciel sont entrés dans la vie divine elle-même et dans la joie divine par la vision mais ils y mènent aussi, pénétrée par le rayonnement de cette vision, une vie humaine glorieuse et transfigurée. Ils aiment Dieu par nécessité de nature et sans que leur libre arbitre ait à s’exercer. Mais vis-à-vis de tout le reste, de tout l’univers des créatures, ils continuent d’exercer leur libre arbitre, ils agissent librement sans pouvoir pécher.

D’autre part, il y a entre eux et avec les anges une communication intellectuelle sans parole (ils n’en ont plus besoin) dépendant du libre arbitre de chacun. Chaque bienheureux est maître des pensées de son coeur et les ouvre librement à qui il veut. Et c’est pourquoi il n’y a rien que de rationnel dans ces miracles que l’on attribue à tel ou tel saint, dans ces demandes que l’on destine à certains plutôt que d’autres parce qu’on les juge plus prédisposés que d’autres (par toute leur existence terrestre) à comprendre telle souffrance particulière et à intercéder pour celui qui la traverse. Il y a une vie humaine de gloire et des interactions humaines de gloire pour les âmes séparées. L’amour qu’ils avaient sur la terre pour ceux qu’ils aiment — et ils sont nombreux — ils l’ont gardé au ciel, transfiguré, non aboli par la gloire.

A ceux qui choisissent les froides arcanes de  la méditation bouddhique, il n’est pas inutile de rappeler l’une des composantes de la prière chrétienne : la communion des saints. Il n’existe pas de communion des Bodhisattvas, pourtant aussi innombrables que les saints du ciel des chrétiens, à se demander si leur ciel est assez large pour contenir toutes ces flopées de sous-bouddhas sortis de la ronde du samsara.

Contrairement à la méditation bouddhiste, la prière chrétienne n’est pas seulement pour soi, elle est pour les autres, pour tous les autres. Cette prière prescrite à chacun, Dieu en forme un immense réservoir de grâce, dont à la prière des anges et des bienheureux, il distribue les effets en tous les coins de la terre. La sainte Vierge Marie est la grande trésorière de ce réservoir de consolation et de présents divers. Et tout cela constitue une aide et une protection, à tel ou tel moment, dans telle ou telle circonstance et à d’innombrables moments. Et cela touche ceux qui ne demandent pas ou ne demandent plus. S’ils n’ont pas beaucoup reçu, c’est qu’ils ont peu demandé.

Le méditant ne demande rien, il est bien au-dessus de toute cette triviale supplication. Mais il n’est pas abandonné pour autant. Ces âmes ont leur privilège à elle, qui témoigne des moeurs de la divine transcendance et provient du caractère paradoxal des voies de la miséricorde de Dieu. Dieu nous préserve de méditer pour eux, qu’il nous donne au contraire de prier pour que quelque ange ou quelque bienheureux profite d’un moment, — il suffit d’un tout petit moment—, et envoie un « lumen », une lumière qui fond sur l’intelligence, l’éclaire, et qui parfois va jusqu’au coeur, le transperce et le renouvelle. Il y faut parfois quelques larmes.

Dans le régime bouddhiste, on ne peut réfléchir à l’essence des choses : l’essence des choses s’évanouit dans la méditation ; pas davantage on ne peut réfléchir à leur existence : elle se dissout dans l’inexistence de tout être pensant. Si cette religion gagnait, cela signifierait la dissolution de tout ce que la pensée chrétienne a lentement et patiemment élaboré au long des siècles : l’outillage et les notions centrales de notre thesaurus philosophique comme la rude ascèse philosophique qui a, au moins jusqu’au Moyen âge, façonné cette discipline. Sans parler des pratiques de l’oraison, de la montée de l’âme à travers sept demeures ou de la « Montée au Carmel, » tous enseignements spirituels qui valent largement les mantra et les visualisations.

Cette histoire culturelle et ses 2000 ans d’expérience ascétique, avec ses faiblesses et ses inévitables errements, trois armées ont entrepris de la détruire : la première et la mieux organisée est celle de l’islam ; les secondes, (car cette seconde armée s’appelle « légion ») sont celles de notre arrogante laïcité.

La troisième armée est encore peu visible, c’est celle qui médite et décore jardins, salons de coiffure et cabinet de kinésithérapie avec des statues du Bouddha; celle qui fait entrer la méditation dans les écoles pour essayer de pacifier des enfants élevés dans le bruit et la fureur; celle qui s’identifie à l’icône au sourire suave, symbole même de l’humanité auto-suffisante, auto-référence qui nous est vantée comme un ultime accomplissement appelé à assumer en elle le triste christianisme agonisant.

O pôvre, comme on dit chez nous… ce qui veut dire « Prends-pitié de nous Seigneur ».

L’Eglise menacée et persécutée… mais vivante et debout

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L’agitation et le trouble qu’elle provoque est un des caractéristiques du temps présent. A tout point de vue, dans tous les milieux et dans tous les domaines, l’agitation frénétique, sinon hystérique, semble l’emporter sur la raison.

L’Eglise catholique n’y échappe pas. Des polémiques sont apparues après les propos que le pape a tenus lors de son voyage apostolique en Belgique. Des attitudes, plus d’irrespectueuses, à son égard ont été constatées. La fébrilité de quelques uns cache mal leur envie d’imposer à l’Eglise des « changements » d’attitudes voire de doctrine.

Bien évidement, ce sont les mêmes rengaines qui réapparaissent : la place des femmes dans l’Eglise, les questions sexuelles et l’avortement. Car, comme le dit François, tout est lié.
Il y a un lien étroit, en effet, sur la place des femmes mais aussi celle de l’homme dans la société et dans l’Eglise et les relations entre eux, dans le monde et devant Dieu. Aussi, pour comprendre ce qui nous arrive convient-il de revenir aux origines.

Jésus Lui-même a fait appel aux origines, lorsque, répondant aux pharisiens sur le « droit » de répudier sa femme, Il affirme :

« N’avez-vous pas lu ceci ? Dès le commencement, le Créateur les fit homme et femme, et dit : À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » (Mat 19, 4-6).

Ce que l’on doit recevoir d’une telle affirmation du Fils de Dieu c’est d’abord la souveraineté absolue de Dieu tout puissant créateur de toute chose et de toutes les personnes humaines, voulue par Lui, sexuée. Dieu seul est le maître de la vie qu’Il nous donne « en abondance ». C’est en parfaite adéquation à cette vérité que le saint Père a exprimé son rejet de l’avortement, dans son langage propre qualifiant ceux qui le pratiquaient de « tueurs à gages ». Il y a là une constante de l’Eglise qui est irrévocable. Le monde serait parfaitement inspiré s’il se soumettait à cette Vérité divine et à sa loi d’amour. Car comme le dit encore Jésus au sujet de la loi est parfaitement clair :

« C’est en raison de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de renvoyer vos femmes. Mais au commencement, il n’en était pas ainsi. Or je vous le dis : si quelqu’un renvoie sa femme – sauf en cas d’union illégitime – et qu’il en épouse une autre, il est adultère. » (Mat 19, 8-9)

Cette réponse, à l’interrogation des pharisiens : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit la remise d’un acte de divorce avant la répudiation ? » (Mat 19, 7) signifie bien la supériorité de la loi naturelle, elle-même soumise à la Loi de Dieu, sur toute loi humaine. Car la loi (ou les lois) humaine(s) essaye(nt), sans y parvenir, à corriger les défauts des hommes. Mais, ces lois, détachées de leur légitimité originelle, s’opposent à la loi divine. Le « droit » à l’avortement désormais constitutionnalisé, en est l’illustration tragique. L’avortement, dont le nombre ne cesse de croitre, est le crime le plus abominable qui soit. On serait en droit de demander aux féministes, qui semble–t-ils ont pénétré dans l’Eglise, ce qu’elles pensent de cela. L’avortement n’est-il pas à leurs yeux le crime écologique le plus grave ? Le premier environnement dans lequel nous nous constituons et dans lequel nous nous développons, c’est-à-dire le corps d’une femme, n’est-il pas corrompu et souillé par, à la fois les viols et l’avortement ?

Sainte Hildegarde de Bingen (1098–1179), pionnière de l’agriculture biologique et du bien manger, que nous avons redécouverte avec joie, a écrit ceci :

« Dieu a lié la femme à l’homme par le serment de fidélité, qui jamais ne doit être rompu. Ainsi la femme et l’homme forment une harmonie qui ressemble exactement à celle du corps et de l’âme, que Dieu unit. » (Livre des Œuvres divines).

Ce lien étroit, a été gravement perverti par la loi dite « Mariage pour tous » Délibérément le législateur a supprimé le lien conjugal, et ainsi a fait de certains enfants des orphelin de père (PMA) ou de mère (GPA). Sainte Hildegarde prévenait déjà que :

« Quinconce brise ce serment de fidélité et persiste dans son erreur encourt l’exil à Babylone, en une terre de chaos et de sécheresse, en une éternelle jachère qui ne connaît pas la beauté des campagnes verdoyantes et pleine de vie, ni la bénédiction de Dieu. »

La crise écologique n’a pas d’autre source que la crise anthropologique.

Sainte Hildegarde, n’a jamais revendiqué une quelconque place dans l’Eglise qu’elle n’occupait déjà. Elle a servi l’écologie bien mieux qu’une Sandrine Rousseau ! Laquelle à, semble-t-il, fait des émules à l’université de Louvain !

Le pape François, conclue son encyclique « Laudato si » par l’évocation de la vraie place de la Vierge Marie et, dans la Sainte Famille, la place de saint Joseph :

« Marie, la Mère qui a pris soin de Jésus, prend soin désormais de ce monde blessé, avec affection et douleur maternelles. Comme, le cœur transpercé, elle a pleuré la mort de Jésus, maintenant elle compatit à la souffrance des pauvres crucifiés et des créatures de ce monde saccagées par le pouvoir humain. Totalement transfigurée, elle vit avec Jésus, et toutes les créatures chantent sa beauté. Elle est la Femme « enveloppée de soleil, la lune est sous ses pieds, et douze étoiles couronnent sa tête » (Ap 12, 1). Élevée au ciel, elle est Mère et Reine de toute la création. Dans son corps glorifié, avec le Christ ressuscité, une partie de la création a atteint toute la plénitude de sa propre beauté. Non seulement elle garde dans son cœur toute la vie de Jésus qu’elle conservait fidèlement (cf. Lc 2, 51.51), mais elle comprend aussi maintenant le sens de toutes choses. C’est pourquoi, nous pouvons lui demander de nous aider à regarder ce monde avec des yeux plus avisés ».

Le Fiat de Marie, a rendu possible la Révélation par l’Incarnation du Fils de l’Homme, et ainsi le sauvetage de l’humanité toute entière, hier, aujourd’hui et demain. L’écologie politique, voulant faire table rase du passé et militant en même temps en faveur de l’extinction du genre humain (avortement, refus de mettre au monde des enfants, politique de stérilisation forcée etc.) est l’exact contraire de la Bonne Nouvelle de l’Evangile.

L’encyclique en question évoque bien le rôle des femmes dont l’exemple parfait est la Vierge Marie qui, sans projet d’enfant donne son Oui pour porter l’Enfant-Dieu. Sa cousine Elisabeth recevra, dans sa vieillesse, cette même joie que toutes deux partageront dans la maison de Zacharie. Celui-ci comme Joseph restent discrets mais agissant dans l’ombre de leurs épouses. Car, comme le souligne le pape François dans cette même encyclique :

« A côté d’elle, dans la Sainte Famille de Nazareth, se détache la figure de saint Joseph. Il a pris soin de Marie et de Jésus ; il les a défendus par son travail et par sa généreuse présence, et il les a libérés de la violence des injustes en les conduisant en Égypte. Dans l’Évangile, il apparaît comme un homme juste, travailleur, fort. Mais de sa figure, émane aussi une grande tendresse, qui n’est pas le propre des faibles, mais le propre de ceux qui sont vraiment forts, attentifs à la réalité pour aimer et pour servir humblement. Voilà pourquoi il a été déclaré protecteur de l’Église universelle. Il peut aussi nous enseigner à protéger, il peut nous motiver à travailler avec générosité et tendresse pour prendre soin de ce monde que Dieu nous a confié. »

L’homme et la femme (Joseph et Marie, Zacharie et Elisabeth) enfin (ré) unis l’un à l’autre, selon le dessein originel de Dieu, réalisent leur véritable mission selon la spécificité propre à chacun de leur commune nature.

Au plan sexuel cela se traduit par une double donation : l’homme donne et confie sa semence à la femme pour qu’en son corps elle l’a féconde. La femme confie le fruit de son sein à l’homme en disant à l’enfant : « Voici ton père ! » Echo merveilleux au « Voici ta Mère » que Jean reçoit au pied de la Croix.

C’est ainsi que, au Noces de Cana, la Vierge Marie, s’adressant aux serviteurs, les prie de « Faire tout ce qu’Il (Jésus) leur dira ». Pour Son Eglise, dont Il est la Tête, Jésus instituera Douze Hommes, les Apôtres. A leur tour, en totale fidélité à leur divin Maître, ils choisiront encore des hommes pour le service de la table, ne pouvant pas abandonner le service de la parole :

« Les Douze convoquèrent alors l’ensemble des disciples et leur dirent : « Il n’est pas bon que nous délaissions la parole de Dieu pour servir aux tables.Cherchez plutôt, frères, sept d’entre vous, des hommes qui soient estimés de tous, remplis d’Esprit Saint et de sagesse, et nous les établirons dans cette charge. En ce qui nous concerne, nous resterons assidus à la prière et au service de la Parole. » (Act. 6, 2-4)

Les femmes, pour leur part, resteront à leur côté. A l’exemple de Marie : « Il n’ont plus de vin ! », les femmes ont vocation de montrer aux hommes les besoins de l’humanité. Telles est leur apostolat : une donation de la vie.

Avec la Résurrection, la Révélation est close car « Tout est accompli » Avec l’Institution de l’Eglise fondée par la Christ sur les Douze Apôtres, l’Institution est définitivement achevée. Le prêtre agissant « in personna christi » lors de la consécration eucharistique est configuré à Jésus en tant que Fils de Dieu (et non pas fille). Celui-ci, crucifié nu sur la croix, exhibe son sexe masculin qui a circoncis selon la prescription de la loi concernant les enfants males. Jésus est le Juif total qui obéit à la loi. Le baptême, reçu par les hommes comme par les femmes, est venu se substituer à la circoncision mais n’a nullement aboli la différence des sexes.

Au péché originel ayant pour conséquence de corrompre les rapports de l’homme et de la femme, introduisant le mal et la division dans le monde, le Christ vient rétablir l’ordre de la Création : l’union de l’homme et de la femme, image de l’union du Christ pour Son Eglise. Homme et femme dans une égale dignité (baptême) mais dans une complémentarité excluant toute confusion de genre, d’attribut, de fonction etc. Le corps de l’homme et celui de la femme, constitué d’une même chair et animé d’une même âme, n’ont pourtant pas la même forme. Le corps de l’homme est constitué pour donner, le corps de la femme pour recevoir. Les neurosciences révèlent que cette différence de formes sont présentent dans le cerveau qui n’est pas exactement le même s’agissant de celui de l’homme et de la femme (« Homme Femme – Ce que nous disent les neurosciences – La Nature a raison : nos différences sont des richesses » Pr René Ecochard – Artège)

La lutte des sexes qui n’est pas autre chose que la continuation de la lutte des classes marxiste doit cesser. La liberté ne se gagne pas dans la lutte acharnée des uns contre les autres. Elle n’a pas pour but d’obtenir des postes ou des fonctions. La liberté consiste à vivre concrètement ce que chacun : homme ou femme, a reçu et ce qu’il est appelé à vivre par son corps, son âme et son esprit. Le but recherché est la communion des âmes pour forme « une seul chair ».

Contrairement au mensonge du monde : nous naissons homme ou femme. Le sexe, dans lequel nous naissons, n’est pas une construction sociale de laquelle il faudrait « se libérer ». Notre naissance est un don que Dieu nous fait. Dieu sait mieux que nous-mêmes ce dont nous avons besoin. La liberté, qui vient de Dieu, consiste donc à aller jusqu’au bout de notre sexualité afin de rendre grâce dans notre corps de ce don prodigieux de la vie. C’est cette adoration aux pieds de Jésus que Marie-Madeleine accomplira de façon admirable. Sauvé par Jésus, elle se converti et court la première annoncer aux disciples la résurrection de son Bien Aimé. Voilà une belle liturgie propre aux femmes et un beau témoignage de foi.
Cette foi dans le Créateur fait dire à saint Paul :

« Dans cet Évangile se révèle la justice donnée par Dieu, celle qui vient de la foi et conduit à la foi, comme il est écrit : Celui qui est juste par la foi, vivra. Or la colère de Dieu se révèle du haut du ciel contre toute impiété et contre toute injustice des hommes qui, par leur injustice, font obstacle à la vérité. En effet, ce que l’on peut connaître de Dieu est clair pour eux, car Dieu le leur a montré clairement. Depuis la création du monde, on peut voir avec l’intelligence, à travers les œuvres de Dieu, ce qui de lui est invisible : sa puissance éternelle et sa divinité. Ils n’ont donc pas d’excuse, puisque, malgré leur connaissance de Dieu, ils ne lui ont pas rendu la gloire et l’action de grâce que l’on doit à Dieu. Ils se sont laissé aller à des raisonnements sans valeur, et les ténèbres ont rempli leurs cœurs privés d’intelligence. Ces soi-disant sages sont devenus fous ; ils ont échangé la gloire du Dieu impérissable contre des idoles représentant l’être humain périssable ou bien des volatiles, des quadrupèdes et des reptiles. Voilà pourquoi, à cause des convoitises de leurs cœurs, Dieu les a livrés à l’impureté, de sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leur corps. Ils ont échangé la vérité de Dieu contre le mensonge ; ils ont vénéré la création et lui ont rendu un culte plutôt qu’à son Créateur, lui qui est béni éternellement. Amen.
C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions déshonorantes. Chez eux, les femmes ont échangé les rapports naturels pour des rapports contre nature. De même, les hommes ont abandonné les rapports naturels avec les femmes pour brûler de désir les uns pour les autres ; les hommes font avec les hommes des choses infâmes, et ils reçoivent en retour dans leur propre personne le salaire dû à leur égarement. Et comme ils n’ont pas jugé bon de garder la vraie connaissance de Dieu, Dieu les a livrés à une façon de penser dépourvue de jugement. Ils font ce qui est inconvenant ; ils sont remplis de toutes sortes d’injustice, de perversité, de soif de posséder, de méchanceté, ne respirant que jalousie, meurtre, rivalité, ruse, dépravation ; ils sont détracteurs, médisants, ennemis de Dieu, insolents, orgueilleux, fanfarons, ingénieux à faire le mal, révoltés contre leurs parents ; ils sont sans intelligence, sans loyauté, sans affection, sans pitié.
Ils savent bien que, d’après le juste décret de Dieu, ceux qui font de telles choses méritent la mort ; et eux, non seulement ils les font, mais encore ils approuvent ceux qui les font. » (Epître aux Romains 1, 17-32)

L’Eglise, soumise au Christ, est infaillible. Sous la conduite de l’Esprit-Saint, elle reste fidèle au Père. Et placé sous la maternelle protection de la Vierge Marie elle est indestructible. Les deux milles ans de son histoire sur la terre atteste que cette soumission est gage de vérité, que sa fidélité est source de fécondité et que dés lors, elle demeure éternelle.

Le discernement est donc plus qu’urgent. Jésus disait déjà à ses disciple :

« Voilà, je vous envoie dans le monde comme des agneaux au milieu des loups ; soyez prudents comme des serpents et simples comme des colombes » (Mat 10,16)

Les hérésies, les erreurs et mêmes les révolutions qui on profondément meurtries l’Eglise n’ont jamais réussies à l’emporter ni à la faire dévier de la route tracée, une bonne foi pour toute par l’Incarnation, la Vie, la Mort et la Résurrection de son Unique Chef : Jésus-Christ Fils de Dieu.

Vers un retour de l’examen de la loi sur l’euthanasie, en 2025 ?

Michel Barnier a annoncé lors de son discours de politique générale qu’il souhaitait « reprendre le dialogue » avec le Parlement en début d’année 2025 sur le projet de loi sur la fin de vie, dont l’examen avait été suspendu à l’Assemblée en juin par la dissolution.

« Être fraternel, c’est savoir accompagner les personnes en fin de vie. Je sais l’engagement et le travail de beaucoup d’entre vous sur ce dossier grave. Nous reprendrons le dialogue avec vous, avec le Sénat, avec les soignants et les associations, en début d’année sur le projet de loi dont l’examen a été interrompu par la dissolution. Et, sans attendre, nos efforts en faveur du développement des soins palliatifs seront renforcés dès 2025 ».

La présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet a souhaité la semaine dernière un réexamen « avant la fin de l’année ». Olivier Falorni (apparenté MoDem), rapporteur général du projet interrompu, a déposé une proposition de loi reprenant « intégralement » le texte tel qu’il était avant la dissolution.

Le gouvernement de Michel Barnier compte plusieurs opposants au texte, au premier rang desquels le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. Des ministres macronistes comme Astrid Panosyan-Bouvet (Travail) ont aussi exprimé leur opposition. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Patrick Hetzel, était l’un des 5 députés LR ayant déposé à eux-seuls 2500 amendements contre le texte.

À l’inverse, Nathalie Delattre (Relations avec le Parlement), membre du Parti radical, a jugé ce texte « attendu de beaucoup de Français et aussi de façon aussi transpartisane par beaucoup de parlementaires ».

Les partisans du texte souhaitent relancer les travaux législatifs en s’appuyant sur une proposition de loi d’Olivier Falorni. Fort du soutien de la présidente de l’Assemblée et de plusieurs présidents de groupe, Olivier Falorni veut croire que sa proposition de loi pourra être inscrite à l’ordre du jour en novembre, lors d’une semaine dont le programme est fixé, non par le gouvernement, mais par l’Assemblée nationale. “Une semaine, c’est juste”, admet cependant le député, qui estime que son texte ne pourrait pas être entièrement examiné dans le temps imparti, ce qui nécessiterait de programmer la suite de la discussion sur au moins une autre semaine dite “de l’Assemblée”, un peu plus tard dans la session parlementaire.

Autre difficulté, le Sénat, où Les Républicains sont majoritaires, qui ne se montrera pas forcément prompt à inscrire le texte à son ordre du jour.

En cas de nouvelle dissolution en juillet prochain, le texte n’aura pas eu le temps d’aboutir, ne serait-ce qu’en première lecture.

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