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2 octobre : accueil de Christiane Taubira à Limoges

Du mardi 1 er au jeudi 3 octobre, le congrès
national et européen du syndicat Unsa Service Judiciaire se déroulera à
Limoges, sur le site de Chéops. Le Garde des Sceaux interviendra mercredi à 15h.

Le travail dominical ne profitera qu’aux grandes surfaces

Wallerand de Saint-Just, candidat du Front National à la mairie de Paris, dénonce la polémique autour du travail dominical :

"Si l’ouverture de magasins le dimanche doit être autorisée, ce ne peut être au bénéfice de la « grande distribution ». Or, c’est ce qui se passe : seules les très grandes surfaces
entendent forcer la main des pouvoirs publics et, avec cynisme, violer
la loi et les décisions des tribunaux.

Si, un jour, la « grande distribution » se conduit de manière loyale à
l’égard des producteurs, des intermédiaires et des consommateurs, des
autorisations pourront lui être données.

Entre temps, il faut saisir l’occasion pour mettre à plat le système
de distribution français, faire voler en éclat le monopole et la
dictature des grands groupes et privilégier à nouveau le commerce à
taille humaine.

En vérité, si des autorisations d’ouvrir le dimanche doivent être
données, c’est au commerce indépendant, aux petites et moyennes surfaces
qu’elles doivent être accordées."

L’Allemagne a maintenu le repos dominical, sans préjudice économique

Communiqué de Franck Margain :

"Cette semaine, la question du travail le dimanche est revenue dans le champs médiatique. Encore une fois. Et d'une manière assez agressive.
14 magasins Castorama et Leroy Merlin ont ouvert ce dimanche 29 septembre, en Île-de-France, bravant la loi de la République, et même les décisions de justice, pour imposer leur loi : celle de l'argent.
Je regrette cet acte, d'autant plus qu'il s'accompagne en réalité de cynisme. On a vu des employés être mis en avant, revendiquant la possibilité de travailler le dimanche pour améliorer leur pouvoir d'achat. Ainsi ces employés sous-payés sont poussés à demander eux-mêmes la fin des lois qui les protègent : voila le cynisme.
Le travail le dimanche est non seulement inefficace pour relancer l'économie – l'exemple de notre voisin Allemand le prouve : il possède la plus forte croissance en Europe, le taux de chômage le plus bas, un niveau de vie par habitant parmi les plus élevés d'Europe alors qu'il ferme ses magasins le samedi à 18:00 – mais il est en plus nuisible socialement.
Je défends ce jour de repos hebdomadaire, commun à toute la société, parce que j'affirme qu'il y a une vie en dehors du commerce.
Les ouvertures du dimanche comme le propose la loi "Mallié" doivent rester des exceptions.
A Paris, les zones touristiques doivent être étendues et permettre un compromis entre la survie des marchés de frais, petits commerces de bouche et le rythme des touristes.
Le dimanche est le jour du repos, de la famille, de la foi, de la culture, du sport, pas du supermarché."

Membre du PCD et ancien candidat à la primaire UMP à Paris, Franck Margain a rejoint l'équipe de NKM, laquelle milite pour… le travail du dimanche.

Jean XXIII et Jean-Paul II seront canonisés le 27 avril 2014

C'est ce qui a été annoncé ce matin par le bureau de presse du Saint-Siège. Le 27 avril 2014 sera le dimanche de la Divine Miséricorde, instutué par le pape Jean-Paul II.

L’idéologie du genre sous couvert de “lutte contre les stéréotypes”

Jean-Marc Ayraut affirme dans un entretien à La Croix :

"De quoi parle-t-on ? S’il s’agit de faire reculer les stéréotypes, je pense que tout le monde sera d’accord. En effet, il reste énormément de progrès à faire en matière d’égalité entre les hommes et les femmes. Ces dernières ont des salaires moins élevés, des progressions de carrière moindres et elles sont moins nombreuses à occuper des postes à responsabilités, y compris dans la haute fonction publique.
En revanche, il n’est pas question d’introduire je ne sais quelle idéologie à l’école ! Il n’est pas question d’un temps d’enseignement sur la théorie du genre, pas plus dans les programmes scolaires que dans la formation des enseignants. Le ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon, a été clair là-dessus. L’objectif, c’est la lutte contre les stéréotypes, et cela passe par l’école. Je pense par exemple au partage équilibré des tâches familiales entre les parents."

Personne n'a dit que l'Education nationale allait imposer l'enseignement d'une idéologie, mais que cette idéologie s'insinue dans les méthodes pédagogiques et dans l'enseignement.

Il y a un an, le 7 septembre 2012, 2 ministres du
gouvernement Ayrault visitaient une crèche à Saint-Ouen appliquant ainsi cette
idéologie du genre
:

"En Converse roses et chemise de bûcheron, Darius, 2 ans, savonne
méticuleusement un poupon en plastique dans une baignoire d’enfant. À
quelques mètres, des petites filles jouent avec des voitures. Bienvenue à
la crèche Bourdarias, à Saint-Ouen : depuis 2009, l’équipe se mobilise
pour lutter contre les stéréotypes de genre
qui assignent les enfants à
des rôles différents en fonction de leur sexe. « On encourage les filles
à manier le marteau à l’atelier bricolage, et les garçons à s’exprimer à
l’atelier émotions
 », explique David, un des éducateurs. Dans la
bibliothèque, les histoires pour la sieste s’intitulent par exemple : Le Papa qui avait dix enfants. 


Cette expérience pilote intéresse le gouvernement : le 7 septembre, la
crèche a reçu la visite de Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits
des femmes, et de Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la Famille.
Elles ont affirmé clairement leur désir de multiplier ce type de
dispositif.
« C’était mon premier projet en arrivant à ce ministère », a
expliqué Najat Vallaud-Belkacem. « Cette démarche doit devenir un
réflexe naturel dans l’ensemble des crèches
 », a souligné Dominique
Bertinotti."

François Hollande est inquiet

De quoi ? De la courbe du chômage ? De la montée de l'insécurité ? De la crise économique persistante ? De la montée des tensions internationales ? Du terrorisme ? Du délitement de la famille ? Du nombre important de suicides ?…

Non, François Hollande est inquiet du score du FN aux prochains scrutins.

Sites pro-avortement : halte aux mensonges

Communiqué de Choisir la vie :

"Elles l'avaient annoncé…c'est chose faite ! Mesdames les ministres
Touraine et Vallaud-Belkacem ont annoncé vendredi la mise en ligne du
nouveau site gouvernemental visant, sous couvert d'information, à
assurer toujours plus la promotion de l'avortement et tenter de contrer
"les sites anti-ivg militants", de plus en plus présents sur Internet.

Ceux-là
mêmes qui dénonçaient l'absence d'exhaustivité de l'information fournie
par les sites anti-IVG et leur partialité passent pourtant,
volontairement, sous silence la réalité de l'avortement. Ainsi, nulle
mention de foetus et d'embryon mais simple évocation d'un "oeuf"
expulsé aussi banalement par l'IVG que les menstruations…!

De la
même manière, où est le prétendu "choix" de celles qui se désignent
comme "pro-choix" sur ce site qui omet volontairement de présenter les
alternatives à l'avortement, les maisons d'accueil pour femmes enceintes
en difficultés…?

Choisir la vie, qui chaque jour soutient et
entend les femmes enceintes en difficultés au travers de son antenne
d'écoute téléphonique, dénonce les manoeuvres dolosives du gouvernement
qui visent, une fois de plus à instaurer une pensée unique et à
promouvoir la culture de mort
. Elle invite chacun à faire connaître
toujours plus les antennes d'écoute, maisons d'accueil et  sites
internet qui délivrent des informations vraies et offrent de vraies
alternatives à l'avortement."

Pour un site qui propose d'aider vraiment les mères, cliquez ici.

Inauguration d’une statue de Jeanne d’Arc près de Domrémy

Dimanche 29 septembre, a été inaugurée la statue de Jeanne d’Arc à ND de Bermont, à proximité de Domrémy, sous la houlette de l’association
« Avec Jeanne » présidée par Eric Letty, entouré de l’abbé Guillaume de
Tanouarn, Alain Bournazel et Anne Brassié. Ce projet avait été
confié au sculpteur Boris Lejeune, qui a réalisé un chef d’œuvre. L’inauguration
s’est faite en présence de membres de l’association Avec Jeanne, de M.
Alain Olivier, président de l’association ND de Bermont, d’élus locaux
et de nombreux habitants de la région.

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Boris Lejeune devant son oeuvre :

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Le 600 sur le mont Faron : le rendez-vous de 2 symboles pour les voiles de légende

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Plus de 7000 signataires contre la suppression de fêtes chrétiennes

Vous êtes déjà plus de 7000 à avoir signé notre pétition suite aux propos de Dounia Bouzar, laquelle, non seulement veut déchristianiser la France, mais en plus n'assume pas.

Le Point Gaydwin

Dans un long post, Philippe Arino montre ce qui rapproche homosexualité et nazisme et écrit :

"[…] Maintenant, en ce qui concerne
l’homosexualité attribuée à Hitler et aux Nazis, je ne pense pas qu’elle
soit une invention délirante. Par exemple, rien que si nous regardons
la ville de Berlin en 1933, nous y dénombrons 130 bars homosexuels, …
c’est-à-dire plus qu’aujourd’hui à Paris !
En Allemagne, les idées
d’extrême droite et l’idéal homosexuel se marièrent très bien
: pensons à
Adolf Brand (qui fonda la revue homosexuelle Der Eigene), à la Communauté des Spéciaux (Gemeinschaft der Eigene), à l’Association masculine allemande (Männerbund)
marquée par une esthétique-idéologie homo-érotique, à Hans Blüher qui
projette la création d’une société fondée sur un État viril. Dans les
camps de concentration et d’extermination nazis, l’activité homosexuelle
a bien existé
. « Au camp de Gross-Raming, les kapos étaient à 90% des invertis. » (Christian Bernadac, Des Jours sans fin, 1976) ; « Quand
quelqu’un va s’attaquer à l’homosexualité sous l’Occupation, on va bien
rigoler ! J’ai commencé à travailler sur l’homosexualité à Ravensbrück…
Je peux vous dire… C’est une époque où il n’y a plus de frontières.
Tout est décuplé.
» (Marie-Jo Bonnet, en conclusion de sa conférence « Violette Morris, histoire d’une scandaleuse » du 10 octobre 2011 au Centre LGBT
de Paris ; l’historienne lesbienne n’en revenait toujours pas de
découvrir le nombre de confluences entre homosexualité et nazisme
, même
si elle ne s’est trahie qu’à la fin, car elle se gardait bien de faire
le lien !) ; etc. Le résistant alsacien Aimé Spitz interné au camp
alsacien du Struthof puis à Dachau assure que « les chefs de bloc et autres kapos étaient presque tous devenus homosexuels au cours de leur détention. » (Aimé Spitz cité dans Jean Le Bitoux, Les Oubliés de la mémoire (2002), p. 93)

La recrudescence de la pratique
homosexuelle côté allemand pendant la Seconde Guerre mondiale est
confirmée par de nombreux sociologues et historiens : « Heinrich Himmler (1900-1945), le chef de la Gestapo, recrutait exclusivement ses subordonnés dans les milieux homosexuels. » (Jean-Louis Chardans, Histoire et anthologie de l’homosexualité (1970), p. 212) ; « Quant
aux généraux homosexuels de l’armée allemande, de l’époque hitlérienne,
leurs noms sont sur les lèvres de tous… Goering, Himmler, Reohm, et
même Hitler.
» (idem, p. 217) ; « Si l’Occupation avait
radicalement supprimé la progression de la drogue en France, elle y
avait en revanche développé l’homosexualité
. Assez répandue outre-Rhin,
la pédérastie s’étendit à la suite du passage des soldats allemands dans
notre pays. […]
» (Jean-Luc, 27 ans, homosexuel, dans l’essai Histoire et anthologie de l’homosexualité (1970) de Jean-Louis Chardans, p. 86) ; etc.

Comme je l’ai écrit dans le petit «
condensé » de cet article, et comme je le développe dans la partie sur
les dictateurs homosexuels du code « Homosexuels psychorigides » du Dictionnaire des Codes homosexuels,
l’hypothèse de l’homosexualité du Führer n’est pas non plus à écarter
.
Elle est une réalité déjà iconographique, comme on a pu le voir dans la
première partie de mon exposé (et vous savez l’importance que j’attache à
cette phrase faite maison qui soutient qu’« il n’y a pas de cliché sans
feu »). Par exemple, en 1933, la revue Fantasio présentait déjà
Hitler comme une folle perdue. L’historien italien Eugenio Dollmann
aborde également l’homosexualité d’Hitler dans Roma Nazista
(1949). Pour ma part, j’ai fait l’effort de lire les deux pavés de la
biographie (2000) rédigée par l’historien Ian Kershaw – un ouvrage
complètement neutre sur la question de l’homosexualité du Führer
; il ne fait aucun doute en effet que la vie d’Hitler comporte de
nombreuses coïncidences de l’homosexualité
relevées dans mon Dictionnaire des Codes homosexuels :
mère possessive, père tyrannique, profond isolement amical, vocation
artistique contrariée (Hitler est recalé de l’École des Beaux-Arts),
haine de son propre corps (il ne se mettait jamais en maillot de bain),
passion pour le cinéma (il avait sa salle de projection privée) et les
mythologies anachroniques (Wagner, Bavière, militarisme, etc.),
anti-catholicisme féroce, sensiblerie nostalgique et confusion de l’art
avec la vie (Herman Broch, dans son essai Création littéraire et connaissance
(1966), assure qu’Hitler était un fervent partisan du kitsch), goût
pour les corps athlétiques et les statues, aucune appétence pour les
femmes (le mariage in extremis avec Eva Braun n’a été qu’une couverture), etc. « En
ce qui concerne Hitler, il est quand même de nombreux témoignages qui
concordent pour assurer que les femmes ne l’intéressaient guère, comme
le prouverait l’absence dans sa vie de la moindre aventure amoureuse qui
ait eu un développement complet.
» (Jean Boisson, Le Triangle rose (1988), p. 19)

“Il faut chercher le consensus et ne pas travailler dans l’urgence”

C'est ce qu'ose déclarer Jean-Marc Ayrault, interrogé par La Croix, au sujet de la PMA pour les paires de femmes.

Il a déjà oublié la loi Taubira, votée sans consensus, à main levée et à la va-vite au Sénat.

Frigide Barjot rejoint Nicolas Dupont-Aignan [Démenti]

Lu sur le JDD :

"L'ex-égérie des opposants au Mariage pour
tous sera, samedi, l'invitée vedette du congrès de Debout la République,
le mouvement du souverainiste Nicolas Dupont-Aignan. Outre Barjot, le
député de l'Essonne attend 2.000 personnes. Cette semaine, il publiera
(Fayard), un livre dans lequel il promet de dévoiler le "scandale de
l'escroquerie à la TVA qui coûte à la France 10 milliards"."

Sur Twitter, Frigide Barjot dément cette information :

"Je démens formellement cette information. NDA m'invite à m'exprimer sur l'Avenir du Mouvement pour Tous, nuance !"

Ils voulaient supprimer des fêtes chrétiennes en douce

Lu dans Valeurs Actuelles :

"« J’en veux vraiment à Challenges !», s’est exclamée Dounia Bouzar, vendredi matin sur RTL,
alors qu’elle était interrogée sur sa proposition de supprimer deux
fêtes chrétiennes du calendrier pour les « remplacer par Yom Kippour et
l’Aïd ».

La veille, le magazine Challenges avait fait paraître une interview
de Mme Bouzar, alors qu’elle avait été nommée, quelques jours
auparavant par Matignon, à l’Observatoire de la laïcité, en qualité
d’anthropologue et d’ancien membre du Conseil français du culte musulman
(CFCM). En fin d’interview, elle explique que « la France a montré l’exemple de la laïcité au monde »  et qu’elle « doit donc continuer à montrer la voie », d’autant qu’aujourd’hui, « le clergé n’est plus hostile » à une réforme du calendrier. […]

Invitée
le lendemain matin au micro d’Yves Calvi, Dounia Bouzar ne dément pas
l’information, mais accuse le journaliste d’avoir présenté une « réflexion » comme une « proposition ».
Elle lui reproche surtout d’avoir titré son papier  « La France doit
remplacer deux fêtes chrétiennes par Yom Kippour et l’Aïd », ce qui a
pour effet de « diviser les Français » et de « faire le jeu des discours extrémistes » dans une France devenue très réactive sur toutes les questions qui ont très à son identité."

Signez notre pétition sur le sujet.

Là où Taubira passe, l’insécurité croît

En avril, Christiane Taubira inaugurait une prison "modèle" à Condé-sur-Sarthe.

5 mois après, rien ne va plus dans cette prison :

"Ca devient l'incroyable quotidien des gardiens de prison. A nouveau, deux d'entre eux se sont retrouvés ce mercredi matin 25 septembre aux urgences de l'hôpital d'Alençon. Ils ont été frappés au visage, ce mercredi matin 25 septembre, par un détenu du centre pénitentiaire d'Alençon/Condé-sur-Sarthe.
A la fin de sa promenade réglementaire, celui-ci a refusé d'être fouillé avant de rentrer dans sa cellule, et il s'en est pris aux 2 gardiens."

Supprimer le repos dominical, dans la veine de l’individualisme

Dans sa destruction méthodique de la famille, le gouvernement ouvre un nouveau chantier, à l'occasion d'une affaire judiciaire défavorable pour certains commerces. Le ministre de la Santé Marisol Touraine a annoncé aujourd'hui que
Jean-Marc Ayrault réunirait lundi "les ministres concernés" pour "faire
évoluer les choses" dans le dossier du travail dominical
, alors que 14 magasins de bricolage ont bravé l'interdiction d'ouvrir.

"A l'évidence le statu quo n'est pas
tenable
". "Il y a des salariés qui ont envie de travailler dimanche, des gens qui
ont envie de faire leur courses le dimanche", "le précédent gouvernement
a laissé s'empiler des règles, des lois, à l'arrivée on n'y comprend
plus grand chose".

La petite évolution menée par le gouvernement Sarkozy sur le sujet (loi Mallié) a en effet ouvert la porte. Certains peuvent ouvrir le dimanche, d'autres non. C'est donc injuste et il faut y remédier. Comment ? Et bien en abandonnant le principe du repos dominical. CQFD.

Le Collectif des amis du dimanche reprend dons ses activités :

"L'actualité
du dimanche est marquée par la volonté de Castorama et de
Leroy-Merlin de s'affranchir de la légalité. En toute connaissance
de cause, en l'occurrence le risque d'une amende qui paraîtra lourde au salarié
de base (120.000 euros par magasin ouvert illégalement), ces deux
enseignes ont choisi de braver les Lois de la République, avec un certain panache. […]

Force
est de constater que la loi Mallié, source des difficultés
présentes, est une loi de pure complaisance. A
la base, elle a été conçue par le député éponyme pour résoudre
le problème local de sa zone de Plan de Campagne, ouverte
illégalement le dimanche. Idée de génie : pour supprimer le
délinquant, il suffisait de légaliser le délit
. M. Sarközy a
enfourché ce cheval pour généraliser l'idée, et a contraint
Mallié à revoir sa copie, pour aboutir au dispositif actuel des
PUCE, dont chacun s'accorde à dire qu'il est illisible, et générateur de conditions déloyales de
concurrence
. Et nous défions quiconque – y compris M Gattaz – de
prouver qu'il a été, en création nette, créateur d'emploi
.
Injuste, la loi Mallié est de plus inefficace.

Dès
lors, il semble que le premier devoir de l'Etat consiste à faire
respecter la loi par les grandes enseignes, même si elle est
injuste, au risque de créer un précédent fâcheux : une société
dans laquelle chacun pourrait prendre ce qui l'arrange dans la Loi
deviendrait vite invivable.

Mais
que le second devoir de l'Etat, tout aussi pressant, tout aussi
indispensable, est l'abrogation pure et simple de la loi Mallié (ainsi d'ailleurs que du surréaliste amendement
Debré à la LME, dit amendement ConfoKea), comme préalable à une simplification réelle du
dispositif législatif encadrant le travail du dimanche, en
s'appuyant sur des principes lisibles, équitables, s'appliquant à tous.

"Il
y a des magasins qui peuvent ouvrir tranquillement le dimanche et
d'autres qui doivent demander des dérogations. Il serait bien que tout
le monde soit logé à la même enseigne", a déploré une porte-parole de
Castorama.

Le respect du principe d'un repos hebdomadaire
homosynchrone étant reconnu, il faut maintenir la plupart des dérogations de bon sens
existant déjà (services publics, industries à feu continu,
commerces alimentaires, etc), en le complétant par une
clarification des dérogations supplémentaires, s'appliquant à tous
les secteurs sans exception. Ainsi, il nous semblerait raisonnable de
prévoir quatre week-end dérogatoires possibles par an, avec des
salaires portés à 150%, comme cela existe déjà pour certains secteurs, pour prendre en compte les circonstances
particulières de l'année nécessitant un “coup de bourre”
(périodes de Noël, vendanges, soldes, etc.), ou l'activité
touristique. […]"

Le Rouge et Le Noir ajoute :

"Il est important de comprendre que si jamais est remis en cause le principe d’un jour commun chômé, c’est toute la société qui va s’en trouver modifier. Faire ses courses le dimanche ? Rien de grave en soi, sans doute. Mais qu’en est-il si le prix à payer est que les familles ne peuvent plus jamais avoir une journée ensemble parce que les écoles et les emplois de chaque parent ne ferment pas le même jour ? On aura, une fois encore, gagné une mince commodité matérielle et perdu une rencontre essentielle, vitale, pour la famille, chacun de ses membres et surtout, la société tout entière…
Nous sommes déjà dans une société aux repères extrêmement fragilisés, où c’est désormais le relativisme qui prévaut.
On le voit encore avec la récente adoption de la Loi Taubira. Car c’est ici, finalement, le même débat ! Une volonté individuelle doit-elle faire plier un fondement de notre vie en société ? Tout comme pour le mariage, on préfère gommer le caractère institutionnel du dimanche, pour n’en faire qu’un jour flottant, un jour absent. Faut-il sacrifier sur l’autel d’un gain matériel les fondements de ce qui reste de pacte social entre nous ? À force de dire que la liberté individuelle commande tout, comment peut-on envisager d’éviter de vivre dans une société une communautaire, et demain, pleinement individualiste ?"

L’Obamacare bloqué

Aux Etats-Unis, la Chambre des représentants, dominée par les Républicains, a voté la nuit dernière en faveur d'une loi de financement amendée qui prévoit de retarder la mise en oeuvre de la réforme de l'assurance-maladie connue sous le nom d'"Obamacare", qui financerait l'avortement et la contraception.
Ce vote renforce la perspective d'une fermeture des services fédéraux pour la première fois depuis dix-sept ans à compter de mardi 1er octobre, début de l'exercice fiscal.

Barack Obama a hier qu'il opposerait son veto à tout projet de loi contenant une telle clause.

Elections en Autriche

Le gouvernement de coalition gauche-droite en Autriche, malgré un
net recul, a remporté de justesse les législatives, en dépit de
la forte progression de la droite nationale. Le Parti social-démocrate (SPÖ) du
chancelier sortant Werner Faymann, avec son plus mauvais score
historique, obtient 26,4/26,7%% des suffrages, les conservateurs (ÖVP)
23,6/23,8%, également leur plus mauvais résultat, et la droite nationale de
Heinz Christian Strache 21,9/22,4%, en hausse de 4 à 5 points. Le milliardaire
eurosceptique Frank Stronach entre au Parlement, avec
à 5,8/6%.

Les
Verts progressent à 11,2/12,0% (10,43% en 2008).

La
surprise vient d'un autre nouveau venu, le
parti libéral NEOS qui, avec 4,6/4,7%, franchit la barre des 4%
nécessaires pour avoir des élus.

La destruction de la famille est au programme de tous les totalitarismes

Au Sénat se tenait le 27 septembre un colloque sur la famille
organisé par l’Institut Ethique et Politique Montalembert en partenariat
avec Famille & Liberté et Valeurs 2 Gauche. Le thème en était :
« La Famille est-elle naturelle ou culturelle ? » Christian Vanneste en dresse un compte-rendu :

"Après un rappel pédagogique et sémantique de Jean-Noel Dumont
rappelant le sens des mots : « culturel », « conventionnel »,
« arbitraire », « construction » qui encadrent conceptuellement le
débat, le philosophe Bertrand Vergely nous a fait entrer brillamment
dans le vif du sujet. Il a d’abord souligné la vacuité intellectuelle
des arguments en faveur du mariage unisexe
: « faut être tolérant »,
« ça se fait », « faut évoluer », qui outre qu’ils manquent totalement
de tolérance envers les opposants, témoignent d’une parfaite ignorance
de ce qui est essentiellement en cause. « Nous sommes dans la nuit de la
société » a-t-il lancé. En écoutant ce penseur orthodoxe, je
reconnaissais en lui, ce sens du retour à l’essentiel qui caractérisait
les paroles et les textes de Benoît XVI. On parle de mariage et on
oublie le lien de cette institution avec ce qu’il y a d’essentiel dans
la société et chez l’Homme. La famille est le lieu privilégié de
l’initiation. Après avoir rappelé les critiques de la Famille, qui de
Diderot à Derrida, ont dénoncé la « construction » familiale,
oppressante, conservatrice, ethnocentrique, idéologie du
père-propriétaire, B. Vergely a habilement retourné le soupçon du
discours idéologique. La destruction de la Famille est au programme de
tous les totalitarismes. Les philosophies « adolescentes » qui
promeuvent le désir plus que la responsabilité, en étant des apologies
de la régression, sont les complices inconscientes de la soumission à
l’Etat protecteur. Dans le fond, la critique de la famille est plus
construite et idéologique que sa défense puisqu’elle vient à nier cette
évidence que la nature impose la complémentarité des sexes pour que
naisse un humain. Mais, la Famille possède aussi une dimension
spirituelle. Celle-ci se condense dans l’idée de transmission. Le père
est celui qui donne et protège la semence. La mère est celle qui la fait
croître. Le père donne un nom à l’enfant et la mère un visage. Il
deviendra un adulte au nom du père et aura confiance en lui parce qu’il
aura été aimé. La filiation est cette identification de soi qui permet
de rencontrer l’autre sans frustration ni ressentiment. Il n’y a pas de
fraternité sans père ni mère. On pourrait bien sûr accuser notre
philosophe d’ethnocentrisme, de généraliser « notre » conception
chrétienne de la Famille. Il en est conscient et il assume. « Le
Christianisme est une ontologie de la sexualité », c’est-à-dire cette
lecture, certes relative, de la sexualité, mais qui révèle ce qu’a
d’essentiel la sexualité humaine.

Jean-Didier Lecaillon nous a ensuite fait redescendre sur les terres
plus prosaïques, mais tout aussi nécessaires de l’économie. Evidemment,
les politiques familiales sont indispensables. Apparemment, la Famille
n’est pas un concept économique. L’économie n’envisage que des
« ménages » destinés à consommer les produits des entreprises, et qui
peuvent être des célibataires vivant seuls. En réalité, la Famille est
avant tout un lieu de production indispensable. La Famille engendre des
enfants, elle les éduque, transmet des valeurs et des modèles de
comportement sans lesquels une société ne peut ni se développer, ni même
survivre.
C’est pourquoi la politique familiale ne peut-être une
politique sociale, un instrument de redistribution. Il s’agit d’une
politique en-soi, qui, comme l’ont pensé les industriels qui sont à
l’origine des prestations familiales, rémunère des éducateurs essentiels
pour une société, les parents
. [Lire la suite]"

Le Royaume-Uni veut renégocier les traités de l’UE

Le Premier ministre britannique a déclaré que le Royaume-Uni pourrait finir par quitter la Convention européenne des droits de l’homme.

« Mon objectif est de renégocier très
radicalement notre relation avec l’Europe
 ».

David Cameron
veut à la fois changer l’Union européenne dans son ensemble – « parce
qu’elle devient trop anticoncurrence, trop anti-entreprises, trop
bureaucratique 
», mais aussi les relations entre Londres et le
reste de l’UE. Il a également promis :

« Si vous voulez un
référendum, il y a un seul moyen de l’avoir : me réélire au 10 Downing
Street
. Si vous votez pour un autre parti, y compris l’UKIP [eurosceptique] vous ne
l’aurez pas ».

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