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La révolution des valeurs est en marche

Dans Et la France se réveilla. Enquête sur la révolution des valeurs, Vincent Trémolet de Villers et Raphaël Stainville montrent comment la Manif pour tous, aboutissement d'un processus d'affirmation de principes non négociables, et début d'un retournement culturel, peut avoir des conséquences profondes sur la vie politique, l'Eglise et la société.

Cette enquête instructive met en lumière les débuts de la Manif pour Tous, l'émergence des Veilleurs, le rôle de l'Eglise, celui des réseaux sociaux (un chapitre entier est consacré au Salon Beige !), ainsi que les manoeuvres politiciennes du gouvernement pour tenter d'éteindre un mouvement qui ne s'essoufle pas.

F"Un autre élément, il nous semble, a été très mal analysé. Nous avons entendu des hommes politiques, dont le chef de l'Etat, des journalistes brillantes comme Elisabeth Levy, des commentateurs avertis comme Nicolas Domenach s'étonner de l'audace d'une jeunesse qui distingue une loi morale au-dessus de la loi civile. Mais ces enfants ont grandi dans le culte de la Résistance, fondée sur le refus d'un régime aux apparences légales (les veilleurs chantent chaque soir le chant des Partisans) ! Ils ont étudié le procès de Nuremberg, dans lequel les droits de la conscience ont acquis, en droit, une légitimité absolue ! Ils ont vue La Vie des autres, qui décrit la prison dans laquelle la conscience peut être enfermée ! Ils connaissent l'histoire de la Rose blanche, ce groupe d'étudiants chrétiens qui a résisté au nazisme ! Ils ont appris à perdre dans les ouvrages d'Hélie de Saint-Marc, qui fut résistant, déporté à Buchenwald, officier en Indochine, puis jugé pour haute trahison parce qu'il avait participé, en 1961, au putsch des généraux à Alger ! Ils connaissent ses méditations, où l'honneur et le courage priment sur la richesse et la réussite, où don Quichotte est un modèle parce qu'il révèle que "l'homme se mesure à ses rêves intérieurs" ! Aucun d'entre eux évidemment ne pense vivre sous la botte nazie ou communiste, mais tous savent que l'Etat ne peut violer ni les consciences ni les âmes. Ils n'ont pas tous lu Antigone, mais considèrent comme l'héroïne de Sophocle qu'il est des lois divines supérieures aux lois humaines.

Ils ont appris avec Jean-Paul II à se méfier de "la tragique apparence de la légalité". Qu'il est une "loi morale objective qui, en tant que "loi naturelle" inscrite dans le coeur de l'homme, est une référence normative pour la loi civile elle-même"."

LMPT : l’indécente tentative de récupération d’Hervé Mariton

Communiqué coup de gueule de Me Pichon :

M"Suite à l’Université de la Manif pour tous qui s’est déroulée ce week
end à Vincennes, on pouvait lire sur le compte twitter du député UMP de
la Drôme Hervé MARITON le commentaire suivant :
#UELMPT #commentsengager? Faut-il créer, pour ceux qui le souhaitent, au sein de l’#ump?,un mouvement qui porte nos #valeurs? qui est partant?

Cette lamentable tentative de récupération du formidable mouvement de
contestation à une rupture anthropologique radicale que fut la loi
Taubira et ses suites logiques (PMA GPA gender) au moment même où
Monsieur VANNESTE a été évincé manu militari par le service d’ordre de
la LMPT, m’obligent à sortir du silence auquel je m’étais abstenu pas
soucis du bien commun
.

Lorsqu’avec de nombreux avocats en robe, nous avons assisté aux gazages
collectifs de manifestants pacifiques sur les champs Elysées le 24 mars
dernier, nous avions rapidement perçu que nous entrions dans une phase
répressive.

Nous avons donc décidé de créer le Collectif des Avocats contre la
répression policière et idéologique pour venir en aide à ces jeunes
manifestants qui pour la plupart découvraient les contrariétés de la
garde à vue. Et le 27 mars nous organisions symboliquement sur les
champs Elysées notre première conférence de presse en compagnie de
Béatrice Bourges du Printemps Français et d’autres personnes comme Axel
Rokvam qui fondera plus tard les veilleurs.

Quelques jours après, le 4 avril, 67 jeunes gens se retrouvaient en
garde à vue pour avoir campé en silence devant l’assemblée nationale. 24
jeunes filles se retrouvèrent enfermées dans une cellule de 18 mètres
carrés agrémentée des particules d’urine et de vomi.

Appelé par quelques uns d’entre eux aux alentours d’une heure du
matin, je me rendis donc au commissariat afin d’assister ces jeunes
gens qui pour la plupart n’avaient pas encore perçu l’utilité d’un
défenseur.
Atterré par le caractère scandaleux et disproportionné de cette
situation, je m’empressai donc de prévenir mes amis de Nouvelles de
France
et du Salon Beige ainsi que d’autres médias télévisés et
radiophoniques.

Le lendemain matin, alertés par ces mêmes média du lieu de détention –
personne ne connaissait encore le commissariat de la rue de l’évangile
– Hervé MARITON et Jean Frédéric POISSON, arrivaient au commissariat en
leur qualité de parlementaires. J’étais plutôt satisfait de leur
arrivée en pensant avant tout au sort des jeunes gardés à vue mais ces
deux élus me snobèrent avec le plus grand mépris. J’apprenais quelques
heures plus tard de la part de certains gardés à vue que Monsieur
MARITON leur avait déconseillé de prendre PICHON comme avocat.

Ne connaissant pas personnellement Monsieur MARITON, je m’étonnais de
ce jugement de valeur et ce alors qu’ayant été réveillé en pleine nuit,
je m’étais précipité pour défendre certains de ces jeunes gens,
évidemment gratuitement.

J’apprenais par la suite que la médisance provenait de certains
esprits chagrins de l’équipe juridique de la LMPT terrorisée à l’idée
que l’on apprenne que l’avocat des gardés à vue était un sympathisant
du Printemps français
, de surcroît très marqué à droite.

Le même jour débarquait comme une star Frigide Barjot et tout le staff
de la LMPT, et alors que je m’apprêtais à la saluer (je l’avais connu
lors d’un voyage à Rome) elle me repoussa devant les caméras de
télévision en me demandant ce que je faisais là. Je lui répondis « mon
métier ». Quelques minutes plus tard, hors caméra, elle me déclarait, «
tu comprends Frédéric, c’est de la com, mais nous menons le même combat
». J’encaissais sans rien dire en me disant que le combat que nous
menions était supérieur à nos divisions.

Et puis il y eut l’affaire Nicolas Bernard Buss. Nicolas m’avait fait
appeler en pleine nuit pour l’assister au commissariat, mais je
défendais déjà d’autres personnes et je n’étais donc pas disponible.
J’envoyai mon confrère Benoit Gruau qui accepta de me substituer en
pleine nuit.

Après sa scandaleuse incarcération, la visite discrète et efficace de
Jacques BOMPARD lui permit au bout de dix jours d’être transféré dans
une cellule plus décente.

Mais dés le lendemain de cette visite, Hervé MARITON se précipitait
pour récupérer cette affaire médiatiquement porteuse, flanqué de
quelques députés de l’UMP pour un entretien de courte durée avec
Nicolas. Là encore, prévenu par le service juridique de la LMPT, affolé
à l’idée que des élus de droite nationale « récupèrent » le cas de
Nicolas avaient prévenu Hervé MARITON
. Les caméras étaient présentes et
Hervé MARITON laissa entendre que c’était grâce à lui que Nicolas était
traité de façon à peu près humaine.

De son côté Marion Maréchal Le Pen (qui avait assisté SANS OSTENTATION
à des veillées sans s’exposer au feu des caméras) me contacta pour
aller rendre visite discrètement à Nicolas dont elle avait été
dissuadée par des pseudo-intermédiaires.

Cette récupération de l’UMP m’écoeura d’autant plus que jusque là on
nous avait fait comprendre qu’il y avait les bons manifestants que l’on
peut défendre et les mauvais manifestants (campings pour tous, hommens,
printemps français trop sulfureux pour l’image de marque) réservé aux
avocats infréquentables. NICOLAS faisait jusqu’alors partie des mauvais
manifestants, ceux qui méritaient d’être punis.
Mais tout à coup, l’image étant porteuse, il devenait un manifestant
emblématique qu’il était bon de soutenir
.

Lorsque l’on s’appelle la Manif pour tous, on se doit d’accueillir tout
le monde : Les cathos, les athées, les juifs, les musulmans, les
gaullistes, les trotzkystes, les libéraux, les homosexuels, les
carnivores, les végétariens et même les élus du Front National ou des
anciens de l‘UMP comme Christian VANNESTE
.

Je n’ai pas oublié qu’au mois de mai dernier, lors d’une manifestation
organisée par la LMPT, Monsieur MARITON, interrogé par les journalistes
sur la présence d’une élue du FN à ses côtés, en l’occurrence une
conseillère du FN Sophie ROBERT, celui-ci déclara qu’elle n’avait rien
à faire là
. Preuve encore une fois que ce qui importe à ses yeux, ce ne
sont pas d’abord les convictions mais d’abord l’image qu’il peut donner.

Partant du même état d’esprit, notre courageux député avait fait le
pied de grue auprès du mensuel gay « Têtu »
– qui ne l’avait pourtant
pas sollicité – pour décrocher une interview afin de faire amende
honorable et se démarquer d’une image d’homophobe par une très élégante
pique à l’encontre d’une ancienne ministre de son mouvement : « Je ne
suis pas la nouvelle Christine Boutin ».

Parallèlement, une fois la loi votée, Monsieur MARITON – qui échange
des textos réguliers avec Mme TAUBIRA – s’empressa de déclarer qu’il
appliquerait la loi et qu’il se ferait une joie de marier un couple
unisexe dans sa mairie
.

Aujourd’hui et alors que la LMPT organise à juste titre des conférences
sur la clause de conscience, Monsieur MARITON qui ne l’a pas fait
jouer, a l’indécence de vouloir récupérer ce formidable mouvement.

Je n’oublierai pas que l’idéologie du genre a commencé à être enseignée
sous Luc Châtel, Ministre de l’Education Nationale sous Sarkozy. Certes
Hervé Mariton été en désaccord avec Monsieur Châtel sur ce point mais
il persiste à militer ensemble au sein du mouvement "France Moderne et
Humaniste", un courant de l'UMP qui regroupe aussi Franck Riester,
ouvertement pro mariage gay
.

Je n’oublierais pas que les lois liberticides en vertu desquelles
Monsieur Vanneste est aujourd’hui poursuivi et qui sous couvert de
lutte contre l’homophobie répriment la liberté d’expression, ont été
votées en décembre 2004 sous un gouvernement UMP et une majorité
appartenant pour les trois quarts à ce même parti.

Bossuet disait :«Dieu se rit des prières qu'on lui fait pour détourner
les malheurs publics, quand on ne s'oppose pas à ce qui se fait pour
les attirer
»."

Appel aux Sentinelles devant le ministre de l’Education nationale

Rendez-vous aux Sentinelles devant l'Education
nationale (rue saint Dominique, dans l'angle). Vincent Peillon ayant fait arrêter son train hier avant d'arriver à
la gare de Lyon, il ne faudrait pas qu'il nous oublie.

Les éditions Milan, organe de propagande du ministre pour la jeunesse ?

Milan Presse est une maison d'édition et groupe de presse français propriété depuis 2004 de Bayard Presse. Le ministre Vallaud-Belkacem avait reçu cette maison pour évoquer cette question de l'égalité. Pour les contacter.

M

Profanation à Toulouse

Lu ici :

"[L]’affaire n’a pas du tout fait rire au sein de la communauté
éducative du Caousou, cette noble institution privée de l’avenue
Camille-Pujol, à Toulouse. Dans la nuit de samedi à dimanche, un ou
plusieurs individus se sont introduits dans la cour de l’école primaire
de cette enceinte pourtant bien protégée.

Les intrus se sont dirigés vers la statue de la Vierge. Sa couronne
lui a été enlevée. Sur sa tête, les malfaiteurs ont déposé un pot de
fleurs et un balai. Autour de son cou figurait un tuyau d’arrosage relié
à une branche. Des objets récupérés sur les lieux. Une mise en scène
sordide symbolisant la pendaison."

Les collaborateurs Maurice Thorez et Jacques Duclos perdent une rue chacun

Lors du conseil municipal du lundi 16 septembre à Orange, la mairie a voté le changement de nom de 2 rues : la rue Maurice Thorez devient la rue Honoré
d’ESTIENNE d’ORVES et la rue Jacques Duclos devient la rue Pierre BROSSOLETTE.
Extrait de la délibération :

"2013 est l’année de
commémoration nationale de la Résistance et du C.N.R. (Conseil National de la
Résistance), qui célèbre son 70ème anniversaire.

A cette occasion, Mme
HALOUI, Conseillère Municipale, a sollicité la Ville lors du Conseil Municipal
du 27 Mai 2013, en question orale, afin qu’une voie soit dénommée Rue du
Conseil National de la Résistance.

La Ville est
favorable à cette requête, mais souhaite rendre cet hommage à la résistance
française, non en honorant un sigle, mais en choisissant deux personnalités
emblématiques de ce que fût, dès le début cette résistance. Le choix s’est porté
sur messieurs Honoré d’Estienne d’Orves et Pierre Brossolette.

Néanmoins, afin de
pouvoir procéder à ces dénominations, il convient de débaptiser deux rues
portant des noms de personnalités contemporaines de la seconde guerre mondiale,
dont l’attitude entre 1939 et 1941 n’a pas été conforme à l’esprit et aux actes
de la résistance
. Ces deux rues sont situées dans le quartier La Tourre.

La première porte le
nom de Maurice Thorez.

Maurice Thorez a
moins de 40 ans au moment de la déclaration de guerre. Il est mobilisé et
rejoint son régiment le 3 Septembre 1939 à Arras. Il déserte un mois plus tard
seulement en Octobre 1939 sur ordre du secrétaire de l’Internationale
Communiste, Dimitrov, en raison du pacte germano-soviétique
. Il s’installe
alors à Moscou, le 8 Novembre 1939. Il y passe toute la guerre. Le 20 Janvier
1944, il est reçu par la délégation de la France libre à Moscou. Il prétend à
cette occasion être resté « Ã  son poste de combat Â», en France, jusqu’en
Mai 1943 et demande à rejoindre Alger. Charles De Gaulle répond quelques
semaines plus tard que la condamnation de Maurice Thorez pour désertion garde
force de loi. Le 6 Novembre 1944 quelques jours avant le voyage de Charles de
Gaulle à Moscou, Maurice Thorez bénéficie d’une grâce individuelle et rentre en
France le 27 Novembre. Il reprend immédiatement la tête du Parti Communiste.

La seconde rue porte
le nom de Jacques Duclos.

Agé de plus de 40 ans
au début de la guerre, Jacques Duclos n’est pas mobilisé, mais il quitte la
France dès la dissolution du Parti Communiste, en Septembre 1939, en raison du
pacte germano-soviétique, et s’installe à Bruxelles, au siège de
l’Internationale
. Il y demeure sur ordre de Moscou jusqu’en Juin 1940, date à
laquelle il rentre en France pour tenter d’obtenir de l’occupant nazi la
reparution de l’Humanité
. Les Allemands sont favorables à cette demande qui est
finalement refusée sur pression du Gouvernement du Maréchal Pétain. Il reprend
à Benoît Frachon la tête du PC en France et dirige les éditions clandestines du
Parti Communiste, dont le ton est essentiellement anti-impérialiste,
anti-anglais, anti-Pétain, anti-De Gaulle et anti-Blum. Il faut attendre Juin
1941, l’invasion de l’URSS par les nazis et la rupture du pacte
germano-soviétique, pour que Jacques Duclos réserve enfin ses attaques à
l’Allemagne.

Dans son édition
clandestine du 1er Juillet 1940, l’Humanité publie une condamnation
de l’appel du 18 Juin 
: Â« Le Général De Gaulle et autres agents
de la finance anglaise voudraient faire se battre les Français pour la
City. Â». Le 1er Mai 1941, elle flétrit dans un même élan les
Etats-Unis, l’Angleterre et Charles De Gaulle, qualifiés de
« ploutocrates Â», d’ Â« impérialistes Â», de
« réactionnaires Â».

A cet effet, il est nécessaire
de modifier la délibération du Conseil Municipal en date du 4 Novembre 1980 n°
311 – visée en Préfecture de Vaucluse le 10 Novembre 1980, décidant le
classement et la dénomination des voies de la Résidence « La
Tourre Â», pour les deux appellations énoncées ci-dessus, et, de les
remplacer comme suit :

Rue Honoré d’Estienne d’Orves
Verrières-le-Buisson, 5 Juin 1901 – Suresnes, 29 Août 1941 – (ex Rue Maurice
Thorez).

Cet officier de
marine rejoint Londres dès l’été 40. Il part en mission clandestine en France
en décembre 1940. Dénoncé par un de ses hommes, il est arrêté en janvier 1941.
Condamné à mort, il est fusillé, avec deux autres personnes, en août 1941, en
représailles de l’assassinat d’un officier d’intendance allemand par un
militant communiste. Honoré d’Estienne d’Orves était un homme de droite,
sympathisant de l’Action française. Nationaliste, il est allé au bout de son
devoir et de son amour pour la France.

Rue Pierre Brossolette – Paris, 25 Juin
1903 – Paris, 22 Mars 1944 – (ex Rue Jacques Duclos).

Cet agrégé d’histoire
est décoré pour son courage au feu avant la défaite de 40. Il entre en
résistance dès le début de l’occupation allemande. Il crée de nombreux réseaux,
va à Londres et en revient à de multiples reprises pour des missions dangereuses.
Arrêté en février 1944, il n’est pas immédiatement identifié. C’est chose faite
en mars et il est alors transféré au siège de la gestapo à Paris. Torturé, il
parvient à se jeter par la fenêtre de la salle d’interrogatoire.

Il meurt dans la nuit
de ses blessures.

Pierre Brossolette
était un homme de gauche, franc-maçon, membre de la ligue contre
l’Antisémitisme, militant de la SFIO, ancien candidat Front Populaire aux
législatives de 1936. Socialiste, il est
allé au bout de ses convictions et de son idée de la France."

Ce soir : conférence de Philippe Arino à Angers


Ce Mardi 17 septembre conférence de
Ph. Ariño à 20h30 au Centre Saint Jean 36, rue Barra
"Homosexualité homophobies parlons – en vérité".

A l' occasion de
la sortie de son de son dernier livre.

Et un amendement pro-avortement, un de plus !

Dans le projet de loi sur l'égalité homme-femme, actuellement examiné au Sénat, l'amendement de Mme Rossignol visant à renforcer la protection offerte aux femmes qui souhaitent
recourir à l’avortement et éviter les manœuvres pour entraver l’exercice de ce droit des femmes, a été adopté.

Il s'agissait de modifier l'article du code de la santé publique reltaif au délit d'entrave à l'avortement :

"Est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30000 euros d'amende
le fait d'empêcher ou de tenter d'empêcher une interruption de grossesse
ou les actes préalables prévus par les articles L. 2212-3 à L. 2212-8 :

– soit en perturbant de quelque manière que ce soit l'accès
aux établissements mentionnés à l'article L. 2212-2, la libre
circulation des personnes à l'intérieur de ces établissements ou les
conditions de travail des personnels médicaux et non médicaux [ajout : ou de s'informer sur ces actes] ;

– soit en exerçant des pressions morales et psychologiques,
des menaces ou tout acte d'intimidation à l'encontre des personnels
médicaux et non médicaux travaillant dans ces établissements, des femmes
venues y subir [ajout : ou s’informer
sur
] une interruption volontaire de grossesse ou de
l'entourage de ces dernières.

L'avortement est un sujet tabou : il est interdit d'en dire du mal.

L’école sous contrat est capable d’avoir des convictions

Il lui suffit d'avoir des directeurs courageux, comme celui qui a envoyé cette lettre de rentrée aux 1650 familles de l'établissement (cliquer sur l'image pour l'agrandir) :

1

UE : la Charte des droits fondamentaux au service du lobby LGBT

Lu dans cette étude à propos de l'influence des institutions européennes dans la dénaturation du mariage, cet aspect de la charte des droits fondamentaux, rejetée par le référendum sur le TCE en 2005 et réintroduite par le traité de Lisbonne :

"La libéralisation ouverte par la Charte des droits fondamentaux –
Pour le reste, les revendications encore insatisfaites à l'échelle de
l'Europe en terme d'accès au mariage et à la parentalité pour les
homosexuels pourraient être peu à peu résolues soit par la juridiction
du Conseil de l'Europe appliquant la Conv. EDH, soit désormais par la
Cour de justice de l'Union au moyen des nouveaux instruments que lui
procure la Charte des droits fondamentaux à laquelle le traité de
Lisbonne a conféré une valeur juridique contraignante. Depuis l'entrée
en vigueur de la Charte, en effet, les juges européens semblent bien
dotés juridiquement pour faire émerger un droit européen au mariage et à
la parentalité homosexuels
. Il faut souligner l'évolution notable entre
la formulation du droit au mariage par la Convention et celle de la
Charte. L'art. 12 de la Conv. EDH, à l'image de tous les textes
internationaux, affirme qu'« à partir de l'âge nubile, l'homme et la
femme ont le droit de se marier et de fonder une famille selon les lois
nationales régissant l'exercice de ce droit
». Les rédacteurs de la
Charte, à l'art. 9, ont préféré ne pas préciser le sexe des titulaires
du droit au mariage
: « Le droit de se marier et le droit de fonder une
famille sont garantis selon les lois nationales qui en régissent
l'exercice
. » Il s'agit d'une innovation remarquable de la Charte par
rapport à la Convention. Non seulement elle dissocie le droit de se
marier de celui de fonder une famille
– ce qui permet notamment de
prendre en compte les familles assises sur d'autres formes d'unions que
le mariage -, mais elle ne précise pas le sexe des partenaires de ladite
union ; ce qui ouvre la voie aux unions maritales homosexuelles,
notamment. De l'union à la parentalité, il n'y a qu'un pas. Et le
Parlement européen planche déjà sur le droit de la gestation pour autrui
(GPA)
au sujet duquel il vient de commander un rapport à quinze
experts, offrant l'occasion au lobby homoparental de réclamer une
convention internationale leur donnant accès à la maternité pour autrui."

Relations avec le FN : il faut d’abord que l’UMP clarifie ses positions doctrinales

De Guillaume Bernard sur Atlantico :

"Les politiques dans leur ensemble (y compris au FN) ne se sont pas
encore rendus compte de la signification « populiste Â» profonde du
mouvement LMPT
(« La Manif Pour Tous Â») du premier semestre 2013.
Exaspérés par le mépris des élites intellectuelles et pour la défense
d’une cause commune, les manifestants ont pleinement assumé le fait de
défiler aux côtés de personnes n’ayant pas les mêmes préférences
partisanes. Personne n’ignorait qu’il y avait parmi les manifestants des
électeurs aussi bien de l’UMP que du FN (et pas seulement). Le
mouvement LMPT a été l’illustration de l’inscription de la « ligne
Buisson Â» dans la réalité historique : les plus profonds clivages ne
passent pas entre la droite et la gauche mais au sein de la droite, ce
qui signifie qu’il y a une plus grande proximité (mais non identité)
entre les positions de nombre d’électeurs de l’UMP et ceux du FN

qu’entre les premiers et ceux du centre. J’ai pour ma part, proposé le
concept de « mouvement dextrogyre Â» qui signifie que la novation
intellectuelle vient désormais (depuis une vingtaine d’années) par la
droite (ce qui ne signifie nullement qu’il soit l’exclusivité de la
droite radicale), ce qui repousse vers la gauche les anciennes
conceptions politiques classées à droite mais qui ne le sont que
phénoménologiquement (en particulier le libéralisme). Ce mouvement crée
donc un espace politique à droite de plus en plus large, susceptible
d’être électoralement occupé à la condition de tenir effectivement un
discours ontologiquement de droite.  […]

L’UMP est, à
l’évidence, dans une position délicate car elle doit régler deux
problèmes : l’un externe, la progression du FN, l’autre interne, ses
divisions sur un certain nombre de questions
qui sont à la fois névralgiques et symboliques (comme les mœurs et la bioéthique ou la construction européenne).

Contrairement
aux apparences, c’est l’enjeu interne qui est le plus crucial : une
force politique ne peut durer sans colonne vertébrale claire
.
L’identité, c’est la capacité à être et à définir : c’est en sachant qui
l’on est que l’on peut se positionner vis-à-vis des autres. Pour
trancher le débat sur les relations à entretenir avec le FN (il n’est
pas nécessaire d’être d’accord sur tous les sujets pour tisser des
alliances : celles-ci dépendent des proximités avec les uns et des
oppositions vis-à-vis des autres), il faut d’abord que l’UMP clarifie ses propres positions doctrinales et programmatiques.
L’UMP est en face d’un terrible dilemme : soit elle refuse le discours
droitier et dans ce cas libère de l’espace pour le FN, soit elle
l’assume et des alliances avec le FN sont inéluctables."

Le conseil municipal d’Orange vote l’objection de conscience

Lu ici :

"Le conseil municipal a voté hier soir lundi à Orange une délibération
sur "l'objection de conscience dans l'exercice d'officier d'état
civil".  Le député-maire Ligue du sud Jacques Bompard a évidemment le
mariage homosexuel dans le viseur, il veut officialiser l'idée
d'objection de conscience, pour que les élus orangeois ne soient pas
obligés de célébrer des mariages homosexuels (deux de ses adjoints sont
cependant volontaires pour "dépanner", explique le maire).

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Le préfet doit maintenant décider si cette délibération est légale (ou non)."

Les explications de Jacques Bompard, au micro de France Bleu :

 

Biennale de Lyon : porno graphiquement contemporain




Biennale de Lyon"L'art fait rougir Lyon" nous annonce la journaliste en tête de son reportage. Vraiment ? La 12e biennale d'art contemporain a été inaugurée en grande pompe par le maire Gérard Collomb il y a quelques jours, et pourtant l'affiche de l'événement (photo ci-contre) n'a pas de quoi couper le souffle. Elle laisse même plutôt perplexe : de l'art, dites-vous ?

Le sous-titre de l'article confirme la couleur :

"Body paint, porno soft, poupées sadomaso, la Biennale affole la capitale des Gaules, pour le meilleur et pour le pire."

Le pire, on s'en doute. Mais le meilleur ? C'est que, voyez-vous, "cette édition [est] plus déjantée que d'habitude, nettement plus jeune et autrement plus énergique aussi." "Plus déjantée", c'est discutable. L'édition précédente s'ouvrait sur une "performance" (ne dites plus "une oeuvre", c'est désuet) pour le moins dénudée : deux frères jumeaux, tirant des sangles, se relayaient tous les après-midi en tenue d'Adam pour accueillir les visiteurs.

Ce qui devrait faire rougir Lyon davantage encore, et tous les contribuables français, ce sont les subventions qui ont contribué à financer un tel événement :

  • 2 680 000 € de la part de la communauté urbaine de Lyon
  • 1 443 482 € de la part de l'Etat
  • 806 000 € de la part de la région Rhône-Alpes
  • 142 000 € provenant d'autres subventions

Les dépenses de communication s'élèvent à elles seules à plus d'un million d'euros. Elles financent sans doute le compte Twitter de la biennale, qui invite chacun à participer à un "cadavre exquis" :

"Rendez-vous sur la page Twitter @BiennaleLyon le 12 sept pour découvrir
le 1er tweet de Roe et continuer l’histoire à votre guise en incluant au
début de votre tweet #BiennaleStory et à chaque fin de tweet l’un des
adverbes du titre de la Biennale : « entre-temps », « brusquement », «
et ensuite ». Le jeu sera clôturé le 26 sept. Roe Ethridge récrira une
histoire à partir de tous les tweets lancés."

Vraiment "tous les tweets" ? Amis lecteurs, soyez créatifs !

18 septembre : messe de requiem pour Jean Madiran à Versailles

Notre-Dame de Chrétienté annonce :

"Jean Madiran est décédé le 31
juillet dernier. La messe de Funérailles a été célébrée à Notre Dame des
Armées à Versailles le 5 août par le Père Abbé du Barroux, Dom Louis
Marie, en présence de nombreux prêtres et fidèles. En raison de
l’absence de beaucoup de ses amis et paroissiens cet été, une messe de
Requiem sera célébrée pour le repos de son âme à la Chapelle Notre Dame
des Armées, 4 Impasse des Gendarmes à Versailles le mercredi 18
septembre à 19h15
."

Légitime défense : encore un commerçant sous contrôle judiciaire

Pascal Rauber, 50 ans, gérant d'un
magasin de cycles et motos à Saint-Julien-sur-Sarthe, village de 660
habitants dans l'Orne, a subi 54 cambriolages ou tentatives en 25 ans. Le 26 juin, alerté par le
système de sécurité du magasin, Pascal Rauber quitte son domicile armé
d'un fusil de chasse. Sur place, une voiture fonce sur lui : il tire,
pour se protéger. Deux blessés sont retrouvés le lendemain à l'hôpital de
Dreux. L'un est sérieusement
touché à la tête. L'autre, plus légèrement atteint, est placé en
détention
.

Tireur
et conducteur-cambrioleur sont mis en examen pour tentative
d'homicide. Placé sous contrôle judiciaire, le commerçant doit pointer
chaque semaine à la gendarmerie et ne peut quitter le département de
l'Orne
.

Le lieutenant-colonel Urien, commandant de la gendarmerie dans l'Orne, déclare :

"C'est compliqué.
Le magasin est "trop" bien situé sur la nationale 12 et permet la fuite
rapide des malfaiteurs. J'ai demandé d'intensifier la surveillance des
lieux. Mais notre secteur est vaste, ce n'est malheureusement pas
satisfaisant."

Education à la sexualité (abortive) en école élémentaire

Réponse
du Ministre des affaires sociales et de la santé Marisol Touraine à
la question écrite n° 3855 de Roland Courteau (Sénateur PS – Aude)
publiée au JO (QE) Sénat le 25/07/2013 page 2169 :

"M.
Roland Courteau expose à Mme la ministre des affaires sociales et de la
santé qu'avec des échecs, des drames et 12 000 interruptions
volontaires de grossesse (IVG) par an chez les adolescentes, force est
de constater que l'accès à la
contraception demeure encore difficile
. Il lui indique également que
lorsqu'une IVG est nécessaire, la situation peut s'avérer compliquée, du
fait, notamment, des fermetures de centres ou de disparités
territoriales. Face à une telle situation, il lui demande
quelles suites elle entend donner à l'appel qui a été lancé en faveur
de programmes de prévention à tous les âges de la vie ; (…) à
l'application de la loi n° 2001-588 du 4 juillet de 2001 qui prévoit
que, dans les écoles, les collèges, les lycées, des séances
d'éducation à la sexualité soient tenues (…), à la garantie d'un suivi
gynécologique pour toutes les femmes, (…) à la gratuité des moyens de
contraception (…) et à la garantie du droit à l'avortement. Il lui fait
remarquer qu'« il s'agit là, pour les pouvoirs
publics, d'assumer leurs responsabilités, afin que s'exercent
pleinement ces droits fondamentaux pour les femmes »."

Réponse

"À
travers la loi de financement de la sécurité sociale pour 2013, la
ministre des affaires sociales et de la santé a instauré la gratuité de
la contraception des jeunes filles mineures
. Cette mesure doit permettre
d'éviter toute rupture
dans leur contraception, souvent responsable de grossesses non
désirées. Il faut rappeler que ce sont plus de 11 000 jeunes filles
mineures qui ont recouru en 2009 à une interruption volontaire de
grossesse
face à une grossesse non désirée. Cette mesure est
désormais opérationnelle depuis le 31 mars 2013. Elle est venue
s'ajouter aux décisions déjà prises par la ministre des affaires
sociales et de la santé afin de faciliter et de sécuriser le parcours
des jeunes femmes dans le domaine de la contraception avec
l'autorisation de la délivrance par le pharmacien du moyen de
contraception sur une ordonnance médicale dépassée
, la possibilité
donnée aux services médicaux universitaires de délivrer gratuitement aux
jeunes étudiantes la contraception d'urgence
, les nouvelles
recommandations de la Haute autorité de santé, de mai 2013, avec un
mémo consacré à la contraception des mineures ainsi que la nouvelle
campagne de communication de l'INPES dont un volet dédié aux jeunes est
prévu pour la rentrée de septembre 2013. L'information
et l'éducation à la sexualité sont tout à la fois surabondantes par la
multiplicité des acteurs qui y participent et la diversité des supports
qui les diffusent.

Pourtant, les différents sondages qui ont pu être
menés sur le sujet, les questions posées par
les adolescents sur les sites dédiés à cette information ou dans les
lieux les accueillant, démontrent que perdurent la méconnaissance des
corps ainsi que diverses idées reçues lourdes de conséquences quant au
risque de grossesse non désirée. L'organisation
des séances d'éducation à la sexualité se heurte à d'importantes
difficultés matérielles
qui freinent la mise en Å“uvre des dispositions
légales là où il n'existe pas une forte dynamique locale. Certains pays
ont fait le choix, avec succès, de faire cette éducation
dès le plus jeune âge
. En France, elle est souvent réalisée chez les
adolescents avec tous les freins existants à cette période de la vie.
C'est pourquoi, dans le cadre de la priorité santé voulue par le
gouvernement à l'égard des jeunes,
cette éducation à la sexualité sera améliorée afin de développer des actions de sensibilisation dans les écoles élémentaires.
Par ailleurs, les campagnes d'information et de prévention à
destination des jeunes seront
renforcées. Ce travail s'inscrit à la fois dans les travaux du comité
interministériel droit des femmes et dans les travaux du comité
interministériel de la jeunesse."

Accueil de Jean-Marc Ayrault : les militants ne lâchent rien

 

Laïcisme délirant à la mairie de Conflans-Sainte-Honorine

Une femme de 58 ans, qui gérait les 72 agents
d’entretien de la mairie de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), a, lors des fêtes de fin d’année
de 2011 puis de 2012, offert à plusieurs de ses collègues un calendrier, illustré d’un verset biblique et portant le logo
de l’Association familiale protestante Maranatha.

Début juin 2013, un agent, déçu de ne pas voir reconduit son CDD, a signalé aux syndicats ce « manque à la laïcité Â». Quelques jours plus
tard, Nadine Lalanne était démise de ses fonctions. Convoquée par sa
direction, elle se voit interdire
toute relation et toute communication
avec les agents d’entretien.
La mairie justifie :

« Mme Lalanne
a fait du prosélytisme religieux auprès de personnes sur lesquelles
elle avait autorité, ce qui est interdit sur le lieu de travail Â».

Trou de la Sécu : combien coûte la culture de mort ?

Dans son rapport annuel, la Cour des comptes estime que la Sécurité sociale doit accélérer le rythme des économies, en particulier pour la branche maladie. La Cour cible l'optique, les hôpitaux ou les laboratoires d'analyses.
Mais pas l'avortement.

La dévastation du tissu fondamental de la société

Jeanne Smits a traduit une conférence donnée par le cardinal Caffarra, archevêque de Bologne, sur le mariage. Extraits :

C"[…] Alors que jusqu’à un temps très
récent, le terme « conjugalité Â» était univoque, il n’avait qu’une
signification, et il véhiculait la représentation d’une seule réalité,
l’affection sexuelle entre homme et femme, il est devenu aujourd’hui
ambigu, car il peut signifier aussi une conjugalité homosexuelle. De
cette ambiguïté résulte une dissociation totale et objective du
commencement d’une nouvelle vie humaine depuis la conjugalité.
Voilà le
parcours que nous avons fait jusqu’ici : (a) le terme conjugalité a été
rendu ambigu ; (b) l’origine d’une nouvelle personne humaine a été
déconnectée de la conjugalité
. Réfléchissons maintenant un instant à
cette déconnexion.

Il s’agit d’un réel et véritable séisme dans les catégories de la
généalogie de la personne. C’est une chose très sérieuse
. […]

La catégorie de la paternité-maternité disparaît, supplantée par la
catégorie générique de la génitoralité. Disparaît aussi la dimension
biologique
comme élément (il n’est pas seul !) constitutif de la
généalogie, alors que la généalogie de la personne est inscrite dans la
biologie de la personne. La conception – l’événement qui constitue la
relation ontologique avec le père et la mère – peut être un fait
purement artificiel. La catégorie de la génération devient une option
dans le « récit de la généalogie Â».

Qu’en est-il alors de la personne humaine qui entre dans le monde ?
C’est une personne intimement seule, car privée des relations qui font
qu’elle est.

Le fait de parcourir ce chemin que de nombreuses sociétés
occidentales sont en train de parcourir, nous mène à une conclusion.
C’est celle-ci : poser que la conjugalité soit un terme vide de sens,
auquel le consensus social peut donner la signification qu’il décide,
c’est la dévastation du tissu fondamental de la société humaine : la généalogie de la personne. […]"

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