Des avortements en fonction du sexe de l’enfant
Le Daily Telegraph a équipé en février 2012 4femmes
enceintes d'origines différentes – notamment indo-pakistanaise
– d'une caméra cachée. Il les a envoyées dans 9 cliniques du
Royaume-Uni pour demander un avortement au motif que le sexe de leur
foetus ne leur convenait pas. Si la majorité des médecins ont refusé, 2 ont accepté.
Le journal britannique a ensuite révélé que le parquet
britannique a décidé, "dans l'intérêt du public", de ne pas poursuivre
les deux médecins en dépit du fait qu'il y a "suffisamment de preuves"
pour le faire.
Le ministre de la Santé Jeremy Hunt a alors exigé "des
clarifications urgentes" au conseiller juridique du gouvernement et
rappelé que des avortements fondés sur le choix des sexes étaient "hors
la loi et totalement inacceptables".
Imaginez qu'un grand quotidien français effectue le même type d'enquête en France… Mais non, le seul à avoir fait le même type de reportage, c'est L'Homme Nouveau. Et il n'y a eu aucune suite judiciaire malgré les incitations du Planning familial à violer la loi.
Syrie : Maaloula est tombée aux mains des islamistes
Les rebelles syriens ont pris le contrôle de la ville chrétienne de Maaloula, au nord de Damas, après le départ de l'armée.
Maaloula est l'un des plus célèbres
villages chrétiens de Syrie et ses habitants parlent l'araméen, la
langue de Jésus-Christ.
Syrie : les catholiques autour d’Obama contre l’appel du pape
Lu sur Sandro Magister :
"“Un vote catholique contre la guerre en Syrie”. C’est sous ce titre que
"L’Osservatore Romano" du 5 septembre a annoncé la mobilisation de la
conférence des évêques des États-Unis, l’USCCB, contre l’action
militaire fortement voulue par le président Barack Obama. L’USCCB
a en effet invité les catholiques à prendre contact avec leurs
représentants de référence au Congrès, pour demander à ceux-ci de "voter
contre la résolution autorisant l’utilisation des forces armées en
Syrie", en réponse "à l’attaque atroce avec des armes chimiques" menée
"contre des civils innocents", et au contraire d’appuyer une action
menée par les États-Unis, en collaboration avec la communauté
internationale, "pour un cessez-le-feu immédiat en Syrie et pour des
négociations de paix véritables et globales". […]Mais, pour le moment, l’appel lancé par le pape
François ne semble pas avoir eu de véritable impact sur les catholiques
qui comptent dans les instances dirigeantes des États-Unis. Le
président Obama n’est pas catholique et, au cours de son premier et de
son second mandat, il a mené des politiques qui sont clairement en
opposition avec l’enseignement de l’Église à propos de questions
éthiquement sensibles telles que l’avortement et ce que l’on appelle les
"mariages gay". À cela il ajoute maintenant une propension à faire la
guerre, en quoi il ne se distingue pas de son prédécesseur George Bush
Jr ; toutefois celui-ci a été constamment en accord avec la morale
judéo-chrétienne à propos des sujets qui avaient été définis comme "non
négociables".On se souvient de Bush comme de l’homme qui a
gravement compromis la présence chrétienne en Irak. Il se pourrait que
l’on se souvienne aussi d’Obama – il a pourtant reçu, au début de son
mandat, des éloges pour son réalisme chrétien qui émanaient d’un très
éminent théologien tel que le cardinal Georges Cottier – comme d’un
président qui aura radicalement affaibli les communautés chrétiennes
historiques de Syrie.Le "speaker" de la Chambre des
représentants des États-Unis, John Boehner, républicain de l’Ohio, très
catholique et très engagé dans la protection de la vie naissante et
contre les mariages homosexuels, s’est exprimé en faveur de l’action de
guerre contre la Syrie. L’intervention militaire a reçu le
soutien massif de politiciens catholiques du parti démocrate
rigoureusement pro-choice et favorables à l’équivalence entre les unions
gay et les mariages, comme Joe Biden, John Kerry et Nancy Pelosi, qui
sont respectivement vice-président des États-Unis, secrétaire d’état et
chef de file du groupe démocrate à la Chambre des représentants. Le
ministre de la défense, Chuck Hagel, qui est également favorable à
l’attaque militaire en Syrie, est actuellement épiscopalien, mais c’est à
la fois un ancien républicain et un ancien catholique.En somme,
les catholiques, assez nombreux, qui figurent au sommet des
institutions et aux postes-clés de l’administration Obama ne paraissent
pas avoir été secoués par le dramatique appel lancé dimanche 1er
septembre par le pape François. […]"
Mère Agnès-Mariam de la Croix : l’attaque au gaz est un coup monté
Le 6 septembre, Russia Today a publié un entretien avec Mère Agnès-Mariam de la Croix, carmélite fondatrice et supérieure du monastère Saint-Jacques le Mutilé et de la Maison d’Antioche en Syrie où elle vit depuis vingt ans. La religieuse y affirme que les photos et les vidéos diffusées par des sources américaines sur les conséquences des bombardements au gaz toxique de la zone de Ghouta en périphérie de Damas le mercredi 21 août sont des forgeries.
« J’ai attentivement étudié les séquences [diffusées par les Américains], et j’en ferai une analyse écrite un peu plus tard. Je soutiens que toute cette affaire est un coup monté. Cela a été mis en scène et préparé à l’avance dans le but de cibler le gouvernement syrien comme son auteur. La preuve clé c’est que Reuters a rendu public ces séquences à 6 h 05 du matin. On dit que l’attaque chimique aurait été lancée entre 3 h et 5 h du matin à Ghouta. Comment est-il même possible de rassembler une dizaine de séquences différentes, d’avoir plus de 200 enfants et 300 jeunes gens rassemblés en un seul endroit, de leur apporter les premiers secours et de filmer des entretiens avec eux, tout cela en moins de 3 h ? Est-ce que tout cela est réaliste ? Puisque vous êtes des gens qui travaillent dans l’information, vous savez le temps que tout cela a du prendre.
Les corps des enfants et des adolescents que nous voyons dans la séquence, qui sont-ils ? Qu’est-ce qui leur est arrivé ? Sont-ils vraiment morts ? Et comment cela aurait-il pu se passer avant l’attaque chimique ? Ou bien, s’ils n’ont pas été tués, d’où sont-ils venus ? Qui sont leurs parents ? Comment se fait-il qu’on ne voit aucun corps de filles parmi tous ces enfants qu’on nous dit morts ?
Je ne dis pas qu’aucun agent chimique n’a été utilisé dans cette zone, on en a certainement utilisé. Mais j’insiste : cette séquence qui est maintenant colportée comme preuve, a été fabriquée à l’avance. Je l’ai étudiée méticuleusement et je soumettrai mon rapport à la Commission des droits de l’Homme des Nations Unies à Genève ».
Quand l’homme se met à la place de Dieu, il ruine tout
La méditation du Pape François prononcée hier lors de la veillée pour la paix, est en ligne sur le site du Vatican. Extrait :
"Quand l’homme pense seulement à lui-même, à ses propres intérêts et se place au
centre, quand il se laisse séduire par les idoles de la domination et du
pouvoir, quand il se met à la place de Dieu, alors il abîme toutes les
relations, il ruine tout ; et il ouvre la porte à la violence, à l’indifférence,
au conflit. C’est exactement ce que veut nous faire comprendre le passage de la
Genèse qui raconte le péché de l’être humain : l’homme entre en conflit avec
lui-même, s’aperçoit qu’il est nu et se cache parce qu’il a peur (Gn
3,10), il a peur du regard de Dieu ; il accuse la femme, celle qui est chair de
sa chair (v.12) ; il rompt l’harmonie avec le créé, arrive à lever la main
contre le frère pour le tuer. Pouvons-nous dire que l’harmonie est devenue
'dis-harmonie' ? Pouvons-nous dire cela : que de l’harmonie, on passe à la
'dis-harmonie'. Non, la 'dis-harmonie' n’existe pas : ou il y a l’harmonie, ou
on tombe dans le chaos où il y a violence, querelle, conflit, peur…"
Rome : Veillée de prière pour la paix en Syrie et dans tout le Moyen-Orient
La veillée a débuté à 19h par le chant d'invocation de l'Esprit-Saint, le Veni Creator.
La première partie de cette soirée était mariale, avec une prière
adressée à "Marie Reine de la paix", suivie d'une procession de l'icône Salus Populi Romani, la Vierge protectrice du peuple romain.
Puis les fidèles ont récité le chapele, avec la méditation des cinq Mystères Joyeux.
Le Pape François prononce ensuite une méditation avant l'adoration du Saint-Sacrement sur la place Saint-Pierre. Pour terminer, le Pape procèdera à la bénédiction avec le Saint-Sacrement. Le livret est téléchargeable en pdf (51 pages).
"Quand l'homme se met à la place de Dieu, il ruine tout"
"Dans chaque violence et dans chaque guerre, nous faisons renaître Caïn. Nous tous."
"Dans le silence de la Croix parle le langage de la réconciliation, du pardon, du dialogue, de la paix"
70 000 personnes sont rassemblées place Saint-Pierre.
Robert Schuman, démocrate-chrétien et “père fondateur” de l’UE
Robert Schuman est décédé le 4 septembre 1963,
il y a cinquante ans.
L'Action Française 2000 écrit :
"Consacré par l'histoire officielle
"père de l'Europe" – au même
titre, si l'on peut dire, que Jean
Monnet et Alcide De Gasperi – Robert
Schuman fut assurément plus
européen, au sens lotharingien
du terme, que français, en un
temps où cette distinction revêtait
encore une acuité certaine
pour l'esprit public. Allemand de
naissance du fait des caprices de
l'histoire, ce Mosellan put se prévaloir
de deux fidélités incontestables
– la Lorraine et la démocratie
chrétienne – avant de se
consacrer passionnément, après
la Seconde Guerre mondiale, au
rapprochement franco-allemand,
pierre angulaire de la "construction"
européenne.
En 1945, il a déjà derrière lui une
longue carrière politique, à vrai
dire sans grand relief, mais orientée
par ses années de formation
au Luxembourg, où il est né en
1886, et en Lorraine alors annexée
par l'Allemagne. Sa première
langue est le luxembourgeois, la
seconde l'allemand. Avocat à Metz
en 1912, donc sous administration
allemande, il milite dans des
organisations catholiques. Une fois
l'Alsace et la Lorraine revenues à
la France au terme de la Grande
Guerre, il se fera élire député de
la Moselle ; durant ce mandat,
qu'il conservera jusqu'au début de
la Seconde Guerre mondiale, il
plaidera pour le maintien du
Concordat.La cinglante défaite de la France
en 1940 bouleversera la vie de
Robert Schuman et fera vaciller
les convictions de ce député élu
sous l'étiquette démocrate-populaire,
camouflage démo-chrétien.
Le 10 juillet de cette année-là, il fait partie des cinq cent
soixante-neuf parlementaires qui
votent les pleins pouvoirs au maréchal
Pétain. Un imprudent retour
en Lorraine lui vaudra une
arrestation par la Gestapo, qui le
considère sans doute comme un
traître à sa patrie d'origine. Grâce
à des complicités religieuses, il
parvient à s'évader et à rejoindre
en août 1942 la zone française
encore non occupée. Bientôt
commencera la seconde vie de
Robert Schuman. La IVe République,
fondée sur les décombres
de la guerre et néanmoins peu
soucieuse d'unité nationale –
comme en témoigne d'emblée l'Épuration
–, lui offrira alors des
institutions conformes à sa nature
et à ses ambitions. Durant
une décennie, il collectionnera
les maroquins : ministre des Finances
dès 1946, puis président
du Conseil (premier ministre), ensuite
ministre des Affaires étrangères
de 1948 à 1953 ; il finira
son parcours ministériel dans un
cabinet Edgar Faure en janvier
1956. Pur produit de la démocratie
chrétienne, alors baptisée
Mouvement républicain populaire
(MRP), Robert Schuman ne tardera
pas à trouver un point de
chute providentiel : de 1958 à
1960, quand la Ve République
naissante commence à brader nos
départements d'Algérie, il est le
premier à occuper la présidence
de l'Assemblée parlementaire européenne,
prototype du Parlement
européen que l'on connaît
aujourd'hui. C'est cette assemblée
qui lui décernera, ainsi qu'à
une dizaine d'autres personnages
de l'époque, le titre de "père de
l'Europe".Il est vrai qu'au ministère des Affaires
étrangères Robert Schuman
avait manifesté une rare énergie
pour donner un contenu à son
idéologie européiste. À l'instigation
de son complice Jean Monnet,
il avait lancé en 1950 l'idée
d'une Communauté européenne
du charbon et de l'acier (CECA)
qui sera à l'origine de l'actuelle
Union européenne. On l'aura compris,
Robert Schuman ne fut guère
préoccupé par la médiocrité du
système politique et pas davantage
par les drames de l'outremer
français – qu'il s'agisse du désastre
de Diên Biên Phu et de la
perte de l'Indochine ou de la tragédie
algérienne. Son regard ne
portait pas vers ces horizons où
s'était autrefois déployée la grandeur
française.
C'est un homme couvert d'honneurs
officiels qui s'est éteint en
1963. Mais moins de dix ans après,
le mythe sera entamé par d'embarrassantes
révélations consécutives
à la déclassification d'archives
américaines. Selon ces documents,
Robert Schuman et
d'autres acteurs majeurs de la
"construction" européenne auraient
été financés par la CIA agissant
par le truchement des fondations
Rockefeller et Ford. Ce
qui n'empêche pas aujourd'hui la
fondation Robert Schuman présidée
par Jean-Dominique Giuliani
– un habitué des plateaux de télévision
– de continuer à répandre
la vulgate européiste. Un discours
qui a toutefois beaucoup perdu
de son pouvoir de persuasion."
Dictature fiscale
Face à la pression fiscale, l'Action française 2000 revient sur l'imposition :
"Faut-il rappeler que, pendant
longtemps, en monarchie, les impôts
n'étaient levés que pour financer
une guerre ou une rançon
? L'histoire de l'imposition sous
la monarchie n'est pas limpide,
mais elle montre aussi l'efficacité
des contre-pouvoirs qui en limitèrent
bien souvent la systématisation.
La Révolution établit quant
à elle une fiscalité bourgeoise (exclusivement
fondée sur le patrimoine,
et non sur le revenu ou
les échanges commerciaux) qui
ne sera corrigée, beaucoup plus
tard, qu'avec Proudhon. Aux nombreux
privilèges (lois privées) et
exonérations, la Révolution substitua
l'universalité, la permanence
et l'obligation : « nul citoyen
n'est dispensé de l'honorable
obligation de contribuer aux
charges publiques » (1793). Ce
principe n'a pas évolué (ou peu),
ce qui n'est pas le cas de l'article
14 de la Déclaration des
droits de l'homme et du citoyen :
« Tous les citoyens ont le droit
de constater, par eux-mêmes ou
par leurs représentants, la nécessité
de la contribution publique,
de la consentir librement,
d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer
la quotité, l'assiette, le
recouvrement et la durée. »
Mme Touraine l'a donc fait pour
nous… ou du moins pour la commission
de Bruxelles, même si
cette dernière ne joue, sur ce
point précis, qu'un rôle de contrôleur
budgétaire que nos gouvernements
successifs n'ont pas été
en mesure de tenir. Ceux-ci ont,
en effet, une responsabilité historique
concernant l'accroissement
de la dette publique, qui
n'a pas empêché la désindustrialisation
et la perte de compétitivité
économique, alors que le déficit
public ne devrait être envisagé
que lorsque les ressources à
court terme de l'État ne permettent
pas de financer les investissements
nécessaires à la prospérité
future du pays. Depuis trop
longtemps, le déficit sert à financer
le déséquilibre budgétaire
engendré par les dépenses inconsidérées
de l'État en matière
sociale, européenne ou tout simplement
de fonctionnement. D'où
la croissance continue des impôts
et taxes qu'il faut corréler à l'incapacité
de l'État à se réformer
en profondeur.Ce que nous nommons ici dictature
fiscale n'est donc pas tant le
poids disproportionné que prend
l'impôt pour les contribuables,
c'est avant tout le fait que la fiscalité
soit devenue le levier incontournable
et souvent unique
de toute décision politique. En
l'absence de souveraineté monétaire,
le budget de l'État n'est
structuré qu'autour des contraintes
du système : maintien
des "acquis" et des carottes électorales,
remboursement de la
dette publique et respect des critères
de convergence européens,
le tout couronné par l'impossibilité
structurelle d'une action à
long terme. Ce déficit de souveraineté
est bien une des causes
de la dictature fiscale, qui
consiste à placer des récipients
sous les fuites d'eau en se refusant
à réparer le toit. Et lorsqu'il
s'écroulera, ce sera, après avoir
accablé le peuple pendant des années,
pour laisser la place nette
aux entités supranationales et au
marché."
Le Grand Orient de France veut dicter ses lois à la société
Le nouveau grand-maître du Grand Orient de France déclare dans l'Express :
"Les grandes lois de la IIIe République ont été en moyenne
préparées dix à quinze ans en amont par le GODF. Par exemple, la grande
loi sur l'Ecole publique, laïque, gratuite et obligatoire de 1882 a été
discutée dans les loges dès le début des années 1870. A cette époque, la
Franc-maçonnerie est l'antichambre du monde de demain. Il faut
aujourd'hui organiser notre réflexion collective afin de redevenir des
anticipateurs. […]Quelle doit être la démocratie juste de demain? Nous vivons
un moment de bascule, à la fin d'un modèle pensé après la guerre et
aujourd'hui en crise. Comment donner un nouveau souffle de justice
sociale? Cette réflexion ne viendra pas du Grand Maître à travers des
déclarations tonitruantes."
Daniel Keller désigne ses ennemis :
"Les nationalismes en Europe, l'extrême droite en France, que
l'on a inconsciemment banalisée. Ce sont des menaces, des dangers
potentiels. Comme les intégrismes, ou certaines religions pareilles à un
nouvel opium, un pansement à la crise."
A quand la séparation de la République et de la franc-maçonnerie ? Pas pour tout de suite visiblement.
En 1985, la Congrégation pour la doctrine de la foi expliquait pourquoi être catholique et franc-maçon est incompatible :
"[…] Il faut rappeler en premier lieu que la communauté des «maçons libres» et ses
obligations morales se présentent comme un système progressif de symboles d’un
caractère comportant un strict engagement. La discipline rigide de l’occulte qui
y règne renforce par ailleurs le poids de l’interaction de signes et d’idées. Ce
climat de secret comporte par dessus tout pour les inscrits le risque de devenirl ’instrument de stratégies qui leur demeurent inconnues.Même si l’on affirme que le relativisme n’est pas assumé en tant que dogme,
on propose cependant en réalité une conception symbolique relativiste et, ainsi,
la valeur relativisante d’une telle communauté morale-rituelle, loin de pouvoir
être éliminée, apparaît au contraire déterminante.Dans un tel contexte, les diverses communautés religieuses auxquelles
appartiennent chaque membre des Loges ne peuvent être considérées que comme de
simples institutionnalisations d’une vérité plus vaste et insaisissable. La
valeur de ces institutionnalisations apparaît donc comme inévitablement relative
en regard de cette vérité plus vaste qui se manifeste au contraire plutôt dans
la communauté de la bonne volonté, c’est-à-dire dans la fraternité maçonnique.Toutefois, pour un chrétien catholique, il ne lui est pas possible de vivre
sa relation avec Dieu de deux façons, c’est-à-dire en la scindant sous une forme
humanitaire: supraconfessionnelle, et sous une forme interne: chrétienne. Il ne
peut entretenir de relations de deux sortes avec Dieu, ni exprimer son rapport
avec le Créateur par des formes symboliques de deux natures. Ceci représenterait
quelque chose de totalement différent de cette collaboration, évidente pour lui,
avec tous ceux qui sont engagés dans l’accomplissement du bien, même à partir de
principes différents. D’autre part, un chrétien catholique ne peut pas,
simultanément, participer à la pleine communion de la fraternité chrétienne et
considérer son frère chrétien, par ailleurs, selon l’optique maçonnique, comme
un «profane».Même, comme on l’a déjà dit, s’il n’y avait pas obligation explicite de
professer le relativisme en tant que doctrine, la force relativisante d’une
telle fraternité, en raison de sa logique intrinsèque elle-même a cependant en
soi la capacité de transformer la structure de l’acte de foi si radicalement
qu’elle ne serait plus acceptable pour un chrétien «auquel sa foi est chère»
(Léon XIII). […]"
Il n’y a plus de papier
Lu ici :
"Frappés par une pénurie de papier, des petits journaux du
Venezuela éprouvent les plus grandes difficultés à être diffusés,
certains devant se contenter d'éditions en ligne, d'autres réduisant
leur pagination ou leurs jours de parution."
Généralisation de la propagande à l’école en janvier 2014
Lu sur Gènéthique :
"En janvier prochain, de la grande section de maternelle au CM2, les élèves se verront imposer "un programme de lutte contre les stéréotypes sexistes dès l'école appelé 'ABCD de l'égalité' ". Mis en place par le gouvernement sous l'impulsion du ministère des droits des femmes, "l'ABCD de l'égalité" sera expérimenté dans dix académies, soit 600 classes au total, et une généralisation de cette expérimentation est déjà prévue, au printemps 2014.
Le programme sera adapté à l'âge et abordera la question des préjugés
dans différentes matières telles que le sport, les sciences, les arts
plastiques, le français ou encore l'histoire. L'objectif? "Sensibiliser les élèves aux représentations, aux rôles assignés aux filles et aux garçons […] et aux limites que les enfants se fixent eux-mêmes, terreau des inégalités hommes-femmes".Justifiant ce programme, Najat Vallaud-Belkacem, ministre du droit des femmes précise: "alors
que l'école est censée être neutre dans le traitement des filles et des
garçons, les études montrent que ce n'est pas le cas, en dépit de la
bonne volonté des enseignants". Mais l'instauration d'un
tel programme inquiète. Ainsi, Jean-Marie Andrès, un des responsable des
Associations familiales catholiques (AFC) redoute " 'une démarche de déconstruction' des repères, notamment ceux transmis par les parents". Il estime que " 'les stéréotypes ont bon dos' et la vigilance doit être de mise devant ce type d'initiative"."
Un enfant “vitrifié” quand je veux
Lu sur Gènéthique :
"Cet été, le service de gynécologie-obstétrique du centre hospitalier universitaire (CHU) de Montpellier a donné naissance aux deux premiers bébés issus d'ovocytes vitrifiés provenant d'un don. C'est la nouvelle technique de vitrification ovocytaire, autorisée depuis la loi de bioéthique du 7 juillet 2011 et qui consiste à une congélation ultra-rapide des ovocytes en plongeant les gamètes directement dans l'azote liquide, qui a été utilisée après un don d'ovocytes pour la première fois en France.
La vitrification d'ovocytes issus de dons reste encore peu pratiquée en France, le don d'ovocyte étant soumis aux principes fondamentaux d'anonymat et de gratuité. Cependant, le Pr Hamamah, chef du département de biologie de la reproduction au CHU, contredisant les termes de la loi, "n'hésite pas à conseiller aux couples de se rendre en Espagne, où le don d'ovocytes est rémunéré et donc plus répandu".
Pour les défenseurs de cette méthode, l'objectif est de permettre aux femmes devant subir un traitement stérilisant, de "préserver leur fertilité", de "diminuer le tourisme procréatif" et de faciliter "le don d’ovocytes".Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français, vise jusqu'à l'autorisation de l'autoconservation ovocytaire "sociétale", aussi appelée "pour convenance personnelle" invoquant plus de sécurité pour la maternité tardive. Une évolution sur laquelle le Comité national d'éthique se dit réservé, et à laquelle s'oppose la fédération française des Centres d'étude et de conservation des oeufs et du sperme humain (Cecos). Et pour cause, pour cette dernière, autoriser l'autoconservation ovocytaire pour convenance personnelle "entretiendrait l'idée que la science peut tout face au retardement de l'âge de la maternité"."
Clause de consience des maires : une peine disproportionnée
Jean-Marie Auzanneau, maire d'Exoudun, dans les Deux-Sèvres, dénonce la
lourdeur des peines encourues par les maires en cas de refus de
célébration d’un simulacre de mariage.
Aurélie Filippetti provoque la colère à Perpignan
"La venue d’Aurélie Filippetti vendredi après-midi à VISA a suscité un
festival de coups de gueule. Les 30 minutes de retard de la ministre de
la Culture à la rétrospective McCullin, à l’église des Dominicains, a
d’abord découragé un Jean-Paul Alduy furieux qui lançait en partant : « Dites que je n’ai pas supporté d’attendre une heure ! ».
Le président UDI de l’Agglo, ainsi que le sénateur Calvet et les
députés UMP Siré et Sanchez-Schmid avaient été invités un peu avant la
presse.Et les mécontentements sont allés crescendo.
De nombreux festivaliers au premier rang desquels Jean-François Leroy
étaient excédés par l’ampleur des mesures de sécurité mises en place
dans la ville depuis le matin. « Je suis outré, je n’ai vu ça pour aucun ministre ! », fulminait le directeur du festival. «
Les ascenseurs du palais des congrès ont été bloqués pour qu’elle
puisse les prendre en arrivant, les gens devaient monter à pied parfois
jusqu’au 7e étage ! », assurait-on sur place.Au couvent des Minimes, on activait le départ des visiteurs en empêchant que d’autres n’entrent. Ce qu’on appelle des “couacs”.
Mais c’est Christian Bourquin qui a la dent la plus dure contre Aurélie
Filippetti. Le sénateur et président de région PS ne décolère pas du
refus de cette dernière de visiter le site du mémorial de Rivesaltes : «
C’est une absence lâche. Cette ministre n’est pas à la hauteur des
enjeux culturels de ce département ! Si j’avais eu en face de moi une
vraie ministre de la Culture, elle aurait été dans le prolongement du
geste fort du président de la République à Oradour-sur-Glane, elle
serait venue sur ce lieu de mémoire qui a un lien fort avec le
photojournalisme. Aujourd’hui (hier), on était dans les paillettes. Elle
a consacré trois petites heures aux Catalans, elle aurait pu rester 1
heure à VISA, 1 heure à Rivesaltes et 1 heure au lycée Lurçat où on
ouvre une filière art appliqué. Je suis atterré qu’elle ne soit pas à la
hauteur ».Aucun élu de gauche n’était présent hier aux côtés de la ministre."
Manuel Valls fait de la discrimination à Marseille
Lu ici :
"Le Front national n'a pas été convié à la table ronde organisée ce samedi par Manuel Valls pour tenter de trouver des solutions à la violence endémique qui se déchaîne à Marseille. Une absence qui lui permet de se poser en seul recours, face à une "union sacrée" de façade. Le 15e règlement de comptes mortel depuis le début de l'année, celui, jeudi, d'Adrien Anigo, fils de José Anigo, directeur sportif de l'emblématique Olympique de Marseille, semble avoir provoqué un électrochoc qui a stoppé net les querelles politiques agitant la cité phocéenne à l'approche des municipales de 2014, pour céder la place à une union sacrée, du moins en apparence.
[…]Le candidat du FN à la mairie de Marseille, Stéphane Ravier, a tenu une conférence de presse, pour dénoncer l'absence de son parti à cette table ronde. "Ils continuent de mettre en quarantaine près de 30 % des électeurs de ce département, qu'ils ne s'étonnent pas qu'au mois de mars il y ait un juste retour de bâton électoral."
L’islam refuse la liberté de conscience
Philippe d'Iribarne, directeur de recherches au CNRS, écrit dans Libération :
"[…] L’affirmation courante selon laquelle l’islam est une religion comme
les autres s’accompagne d’un corollaire essentiel : il ne faut pas
confondre le vrai islam avec des formes dévoyées, au mieux archaïques,
étrangères à son vrai message (l’islam d’Al-Qaeda et du jihad, celui de
l’enfermement des femmes et de la burqa). La distinction est sensée.
Mais elle pose autant de problèmes qu’elle n’en résout.Où est donc la frontière ? Ceux qui pourfendent l’islamophobie se
gardent bien de s’aventurer sur ce terrain. C’est qu’ils se trouvent
confrontés à un dilemme redoutable. Une option est d’offrir une vision
restrictive d’un islam dévoyé. Sont alors incluses dans l’islam
authentique les diverses manifestations d’un islamisme dit «modéré» :
tout ce qui, terrorisme exclu, exprime le projet de construire une
société régie par l’islam. On peut alors proclamer que c’est s’attaquer à
l’islam même que de s’en prendre aux manifestations d’un tel projet.
Mais si l’on adopte cette perspective, comment faire croire aux Français
que l’islam est une religion comme les autres ? Le fait d’avoir vu
l’islamisme «modéré» à l’œuvre, au cours de ces dernières années, chez
les Frères musulmans, l’AKP turc, a bien montré que sa modération est
toute verbale, en tout cas dès lors qu’il s’agit de respect des
libertés. Regarder avec défiance l’islam ainsi conçu est donc sensé et
n’a rien de discriminatoire. Or, si l’on se demande de quel islam la
tenue islamique est le symbole, il est difficile de ne pas la rattacher à
cette tendance. Une autre option, défendue par certains musulmans, est
susceptible de rendre crédible aux yeux de la majorité des Français
l’affirmation selon laquelle l’islam est une religion comme les autres.
Elle implique d’inclure l’islamisme «modéré», avec ses symboles, parmi
ses formes dévoyées. Mais alors, comment affirmer encore que ceux qui
s’en prennent à cette conception particulière s’attaquent à l’islam en
tant que tel ?L’impression que peuvent avoir les Français de contradictions mal
assumées, voire d’une sorte de double jeu, du côté des musulmans,
concerne au premier chef ce qui touche à la liberté de conscience. Cette
liberté n’est pas à l’honneur en terre d’islam, et pas seulement dans
les pays où sévit un islam wahhabite pur et dur – on le voit bien dans
la manière dont sont traités, dans les pays où l’islam domine, ceux qui
échappent au ramadan. La déclaration islamique des droits de l’homme
refuse la liberté de conscience. Alors, que penser de son invocation par
les musulmans vivant en Occident, jusqu’à propos du port de la burqa ?
Comment pourrait-on y voir l’expression d’une vraie conviction et pas
simplement un usage opportuniste ? […]"
Militant de la cause LGBT, le Premier ministre australien perd les élections
Il avait axé sa campagné électorale sous le drapeau du lobby LGBT. Le 11 août, le Premier ministre travailliste, Kevin Rudd, a fait de la dénaturation du mariage une promesse de
campagne qu'il s'est engagé à honorer dans les cent premiers jours de
son nouveau mandat s'il est élu.
Il subit aujourd'hui une cuisante défaite face aux conservateurs de Tony Abbott :
"Je sais que les travaillistes ont le coeur lourd ce soir à travers le pays. Etant votre chef de file travailliste, je reconnais ma responsabilité".
Après dépouillement de 80% des bulletins de vote, la commission électorale australienne donne 81 sièges à la coalition emmenée par Tony Abbott contre 54 aux travaillistes. Douze des 150 sièges de la chambre basse ne sont pas encore attribués.
Tony Abbott (photo), le nouveau Premier ministre, catholique, s'était engagé à réduire le nombre d'avortements, il s'est opposé à la recherche sur l'embryon humain, à l'euthanasie et à la dénaturation du mariage. Pour les mères, il propose un congé parental de 6 mois avec maintien du salaire.