La mairie de Gesté reprend la démolition de l’église lundi
Lu ici :
"Après
l’arasement du mur pignon de la nef et de la moitié du mur sud de la
nef, il reste à abattre le chœur néogothique, construit par l’architecte
angevin Teissier dont quatre autres édifices sont classés monuments
historiques en Anjou.Le maire nous avait annoncé en juin que « à la rentrée de septembre, tout sera plat »,
le chœur et le reste de la nef seront rasés. Ne seront conservés pour
le projet de la nouvelle église que le maire espère construire que le
clocher et la crypte située sous le chœur, ainsi qu’un pan du mur nord
de la nef pour soutenir le clocher. Rien ne s’oppose plus au sacrilège
du maire, puisque la justice elle-même a cédé à la force début juillet
avec un argument imparable : puisque les travaux de démolition sont
déjà engagés, le juge conclut qu’ils sont irréversibles et l’urgence est
non de les arrêter, mais de les finir. Les bétonneurs de tous poils
apprécieront. Désormais, au lieu de s’embêter à sauvegarder des vieilles
pierres, un coup de pelle sera vite arrivé et défendu par la justice
qui était censée le condamner. Mais ça, c’était avant. L’association
mémoire vivante du patrimoine gestois (MVPG) opposée à la démolition de
l’église, envisage de se pourvoir en cassation. Mais l’église sera rasée
depuis longtemps quand il lui sera enfin rendu justice.Presse locale servile, couardise des villageois, mensonges et incompétences de l’Etat
, justice peureuse et incapable de remplir sa mission, démolition au
cours de l’été, passage en force de la mairie : l’affaire de Gesté est
un terrible témoignage de la dérive que connait la France, jusqu’au cœur
de son terroir. Le pays des « Droits de l’Homme » n’a jamais été un exemple pour la Bretagne – surtout à l’époque des colonnes infernales et des « interdit de cracher par terre et de parler Breton ». Surtout à l’heure où il s’agit de sauver une autre église Saint-Pierre, celle de Plouagat dont les habitants doivent voter pour accepter ou refuser la restauration."
Berlin appelle à protéger les chrétiens d’Egypte
Un appel que nous aurions aimé entendre de la part du gouvernement français. Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a déclaré :
« La minorité chrétienne en Egypte doit être protégée ».
« Nous sommes du côté des gens qui sont pour la liberté et les
valeurs démocratiques et qui veulent une société ouverte ».
Christian Estrosi mange à tous les râteliers
Après avoir été "ravi" de célébrer un simulacre de mariage, le député-maire de Nice Christian Estrosi a participé activement à la procession mariale du 15 août.
La cohérence, ce n'est pas encore pour aujourd'hui.
La liberté religieuse est uniquement une liberté civile
A l’occasion du 50e anniversaire
de l’ouverture du concile Vatican II, Yves Daoudal a rédigé des commentaires
sur les textes, souvent méconnus, du concile. Ces Notules sur un concile sont
des réflexions personnelles, qui tranchent avec les commentaires
hagiographiques du clan « progressiste » ou les critiques des
milieux « traditionalistes ». Le meilleur exemple de cette
lecture originale est sans doute celle appliquée à la déclaration Dignitatis
Humanae, qui a fait et fait encore couler beaucoup d’encre. Cette notule d’Yves
Daoudal a sans doute le mérite de s’inscrire dans ce que déclarait Benoît XVI
dans son discours à la Curie le 22 décembre 2005 sur « l’herméneutique de
la réforme dans la continuité » :
« Le
grand débat sur cette déclaration est de savoir si ce texte est en rupture ou
non avec « l’enseignement infaillible » de Pie IX dans Quanta Cura et
dans le Syllabus (notamment). Certains montrent que la contradiction est
manifeste, d’autres ont écrit des milliers de pages pour montrer que la
contradiction n’est qu’apparente et que finalement il y a bien continuité.Ce débat me
paraît parfaitement vain. C’est à peu près comme si on se demandait s’il y a contradiction
entre le Deutéronome et le Code civil. La question ne se pose pas. Elle ne se
pose pas parce qu’on compare ou qu’on oppose des textes qui n’ont pas d’autres
points communs que certains mots, auquel on veut donner la même valeur alors
qu’ils ne l’ont pas.Le grand
malentendu sur Dignitatis humanae est, mais ici de façon chimiquement pure, le
malentendu qui règne sur le concile en général, et plus particulièrement sur
Gaudium et spes. Non seulement ce concile s’est voulu pastoral, mais il a voulu
s’adresser « à tous les hommes », comme le disait d’emblée son
« Message » du 20 octobre 1962. […] Lorsque l’Eglise s’adresse à
l’humanité toute entière, ce n’est évidemment pas pour préciser un point du
dogme, ni pour confirmer ou battre incroyablement en brèche un
« enseignement infaillible », c’est pour proposer, en tant
qu’organisation sociale à laquelle on reconnaît une sagesse certaine, une règle
de comportement qui serve le bien commun social.J’ai fini par
comprendre cela à force de lire les discours de Jean-Paul II puis de Benoît XVI
adressés à des auditoires non catholiques, aux dirigeants politiques et aux
ambassadeurs. Chaque fois qu’il est question de liberté religieuse, ces
discours donnent l’impression que le pape n’est plus le pape. […]Et en fait ce n’est pas nouveau dans l’histoire de
l’Eglise. Chaque fois que l’Eglise défend la loi morale naturelle, elle fait la
même chose. […] Quand elle proclame sa
doctrine sociale, au sens des premières encycliques sociales […] elle la
proclame à tous les hommes de bonne volonté : les principes du bien commun
et de la subsidiarité ne sont pas des principes confessionnels ; cette
doctrine est véhiculée par l’Eglise mais elle n’est pas religieuse, elle est
proprement sociale. Il en est de même de la liberté religieuse, qui, en
réalité, s’inscrit tout simplement dans la doctrine sociale de l’Eglise. Et de
fait elle s’y trouve désormais […]. »
Dernière ligne droite pour One of Us
La pétition “One of Us” a déjà rassemblé plus de 850 000 signatures. Si elle mobilise un million de signataires avant le 1er novembre, le Parlement européen devra réfléchir à une interdiction du financement des recherches qui aboutissent à la destruction des embryons humains.
L'obtention du nombre de signatures requis pendant la période donnée n'est pas simple. Neuf autres initiatives citoyennes risquent d'arriver à expiration cette année, même celles qui ont obtenu de la Commission européenne le titre de première initiative. Fraternité2020, qui cherche à mobiliser plus de financement pour l'échange européen Erasmus, n'a pas obtenu 100 000 signatures.
Dénaturation : les droits de l’homme réduits aux questions sexuelles
"Les pressions se font de plus en plus ressentir à l'ONU, alors que des dates importantes se rapprochent et que certains objectifs à long terme doivent être bientôt atteints. Pour certains, une des questions les plus importantes est l'avenir des droits et de la santé reproductifs et sexuels. C'est aussi pour ça que de plus en plus d'Etats membres expriment leur frustration face aux militants de l'avortement. A la fin d'une conférence récente, certains diplomates se sont plaints que les droits de l'homme soient de plus en plus réduits à la question des droits sexuels et reproductifs.
« Tout a été conçu en fonction des termes "droits et santé sexuels et reproductifs", objectait un des représentants gouvernementaux. Ce ne sont même pas les termes [de l'accord du Caire], et on les traite comme s'ils l'étaient.»
La conférence de trois jours, qui se déroulait en juillet aux Pays-Bas, a été organisée pour travailler à la mise-à-jour du langage officiel de l'ONU forgé lors de la conférence du Caire sur la Population et le Développement (ICPD) en 1994. Beaucoup d'intervenants représentaient des organisations qui cherchaient à convaincre les Etats membres d'insérer au langage officiel un droit international à l'avortement.
Quelques diplomates ont souligné que la conférence "ICPD Beyond 2014" (ICPD après 2014) devait s'attaquer à des questions générales, alors que la conférence s'était attaquée à des questions précises.
"Malheureusement, les questions clés tournent autour des droits de l'homme, de l'ICPD, de la santé sexuelle et des droits reproductifs", a déclaré l'un des participants. […]"
Abbé Chanut, RIP
Je viens d’apprendre le décès de Monsieur l’abbé Christian-Philippe Chanut, ancien curé de Saulx les Chartreux, survenu cet après-midi, à la suite d’une longue maladie.
Laurent Wauquiez dénonce le manque de courage de l’UMP
Laurent Wauquiez, député de Haute-Loire, fustige ceux qui à l'UMP ont critiqué la campagne de 2012 :
«Imaginer que la campagne a été
perdue en raison d'une droitisation du candidat est une très lourde
erreur d'analyse. Nous n'avons pas perdu pour cela, mais
plutôt pour tout ce que nous n'avons pas fait pendant cinq ans. On parle
de droitisation, mais au contraire, si nous avons perdu c'est parce que
nous n'avons pas assumé suffisamment nos convictions.»«Je me méfie de
ceux qui veulent enfermer la droite dans un centre droit qui puise son
inspiration à gauche. Cela nous a conduits au RSA,
à la défense de l'assistanat, à l'oubli des classes moyennes.»«Il nous faut
une politique engagée sur l'immigration et la sécurité, une vraie
réforme du droit du travail. Nous devons enfin accepter de dire que le
système social coûte trop cher et conduire une réforme profonde de
l'école».
Il juge que l'UMP est peu courageuse sur la loi Taubira :
«On s'est battu contre, on a mené le combat au Parlement, on a appelé à
manifester, on a défilé. Et au final on explique qu'on ne reviendra pas
dessus, qu'on ne pourra pas!».
Pogroms contre les coptes en Egypte
Tewfik Aclimandos, chercheur associé à la chaire d’histoire contemporaine du monde arabe au Collège de France, déclare :
« La communauté est terrorisée. On peut parler de pogroms dans certains endroits ».
Il est possible d’abroger la loi Taubira, comme la loi sur l’esclavage
Quoi qu'en dise Pierre Mazeaud :
Un veilleur bien éveillé commente :
"Qu'ils soient de gauche ou de droite, nos pseudo élites
politiques qui ont profité du système jusqu'à plus soif, s'imaginent que le
pouvoir leur appartient et qu’ils le verrouillent suffisamment pour continuer à
faire ce qu’ils veulent quoiqu'en pense le peuple. Ils montrent bien ainsi leur
souverain mépris de la démocratie dont ils se gargarisent pourtant en
permanence.Ils ne veulent décidément rien comprendre et surtout pas ce
qui se passe actuellement avec le mouvement de résistance passive qui se
développe contre la dégénérescence de l'état de la France qu'ils ont laissé
s'installer, depuis plus de 40 ans.Nous ne voulons plus de ces politiciens qui se servent du
système pour s’enrichir et faire carrière. Nous voulons des politiques dévoués,
qui servent le bien commun et la vérité sur l’homme. Nous ne transigerons plus.
Forts du soutien du Pape François qui, en mai dernier, précisait à des
parlementaires français : «Votre tâche est certes technique et juridique,
consistant à proposer des lois, à les amender ou même à les abroger», nous ne
lâcherons rien jusqu'à l'abrogation de la loi Taubira.Qu'ils se souviennent qu'un petit électricien polonais du
nom de Walesa et un auteur dramatique tchèque du nom de Havel ont succédé aux
maîtres de l'empire soviétique.Cela prendra le temps que cela prendra mais, avec l'aide de
Dieu, c'est ce qui arrivera aussi en France."
Le Liban dans l’œil du cyclone de la guerre sunnito-chiite
De Maroun Charbel dans Présent :
"[…] Un groupe se revendiquant de « Aïcha, Mère des Croyants », en
référence à Aïcha l’épouse préférée de Mahomet, a revendiqué l’attentat [contre le Hezbollah à Beyrouth, NDMJ]
ainsi que, je le souligne, ainsi que celui du 9 juillet dernier, en
affirmant que c’était là un « message » à Hassan Nasrallah « qui ne veut
toujours pas comprendre » et conseillant à tous les Libanais de
s’éloigner des zones du Hezbollah et de ses installations, car ils
risquent d’être les victimes innocentes du prochain « message ». Cela a
au moins le mérite d’être clair.Tout dans cette revendication nous mène à penser à la piste sunnite –
la référence à Aïcha tout particulièrement, et à la piste de
l’opposition syrienne majoritairement sunnite. Le Liban, et d’abord le
Hezbollah, est dans l’œil du cyclone de la guerre sunnito-chiite. Le
Hezbollah a choisi. Il se bat avec le régime des Assad et l’Iran contre
des rebelles sunnites, entraînant derrière lui tout le Liban dans la
fournaise syrienne.Il y a quelques semaines, Nasrallah avait lancé, comme un défi, « à
tous ceux qui veulent croiser le fer avec nous, qu’ils viennent le faire
en Syrie et non au Liban ». Le groupuscule de ce soir a relevé le gant
en déclarant : c’est nous qui choisissons le lieu et l’heure, et non pas
Nasrallah. Piste évidente, mais non l’unique.Beaucoup de voix – et non des moindres – se sont levées ce soir pour
accuser Israël. Il y a le président de la République, Michel Sleiman et
des ténors du 14-mars, le collectif des souverainistes. Piste facile,
aussi, mais pas la seule. Si Israël est pointé, c’est que Hassan Nasrallah a revendiqué hier –
soit le 14 août – l’explosion de mines qui ont blessé, à l’intérieur du
territoire libanais, quatre soldats israéliens. On peut dire les choses
différemment. Le 7 août dernier, quatre soldats israéliens violent la
frontière et sautent sur une mine. Ils sont immédiatement ramenés en
Israël par le reste de la patrouille. Nasrallah a donc affirmé qu’une
opération particulièrement bien organisée a permis au parti de contrer
l’incursion israélienne « et ce ne sera pas la dernière… Si
nous décelons une nouvelle incursion, nous lui ferons face de la manière
que nous jugerons appropriée. Nous ne permettrons pas aux Israéliens de
pénétrer en territoire libanais ».Vrai ? Faux ? Impossible à vérifier. Nul, du côté israélien, n’a
pour l’instant réagit. Mais une telle revendication – une semaine après –
permettait au parti de redorer à point nommé son blason de « Parti de
la Résistance armée contre Israël ». Titre qui est à la base de la
« justification » de sa force armée et de sa mainmise sur l’Etat et ses
institutions. […]"
Une croix de bois retrouvée à côté de Philippe Verdon
Lu dans Présent :
"Philippe Verdon, assassiné en mars dernier (mais on n’en a eu
confirmation que récemment) par des djihadistes d’Aqmi (Al-Qaïda au
Maghreb islamique), avait été enlevé en novembre 2011 avec Serge
Lazarevic (toujours aux mains des islamo-terroristes) à Hombori, dans le
nord-est du Mali.Philippe Verdon n’a pas bénéficié, lui, de la mobilisation
corporatiste et de la fièvre médiatique mises en branle pour les deux
journalistes zigotos enlevés – puis libérés – par les talibans
d’Afghanistan.Ce qu’on vient d’apprendre, c’est que Philippe Verdon a été
assassiné d’une balle dans la tête. Mais aussi qu’on a retrouvé, près de
son corps qui a été restitué à ses proches avec ses affaires, une petite croix de bois. Une petite croix qu’il avait sculptée de ses mains. Et qui avait échappé à la vigilance de ses bourreaux.L’un de ses proches déclare : « C’est poignant. Ses amis sont encore
sous le choc. Il était catholique, mais pas forcément pratiquant ». Pas
forcément pratiquant. Mais catholique.Retenu près de deux ans dans des conditions éprouvantes par des fous
d’Allah, Philippe Verdon a trouvé, cette petite croix le prouve, le
réconfort dans la foi. Dans le Christ. On imagine que, ne se faisant
aucune illusion sur le sort qui allait lui être réservé (malade,
difficile à transporter, il devenait une charge pour eux), il s’est
accroché à cette petite croix. En espérant, peut-être, qu’elle
parviendrait comme un dernier témoignage – et c’est le cas – de sa résistance face à des fanatiques. Ils l’ont tué. Mais c’est lui qui est vainqueur.Cette croix, cette petite croix, nous rappelle les premiers
chrétiens qui, au plus fort des persécutions traçaient, avant de mourir,
dans le sable des arènes ou sur les murs de leurs ergastules, un
poisson stylisé ou un mot, ichtus.[…] Une cérémonie sera organisée à la mémoire de Philippe Verdon, le
22 août prochain à 15 h 30, au cimetière de Montferrand-Périgord en
Dordogne. La petite croix sera déposée sur un coussin à cette occasion."
Les communes ne détruisent que les églises
Billet du vicaire général du diocèse aux armées :
"Je ne sais pas si vous l’avez remarqué mais une étrange épidémie s’est soudainement abattue sur la France depuis quelques mois. Cette épidémie est d’autant plus étonnante qu’elle semble très sélective. Elle n’atteint en effet que les seules églises catholiques…
Profitant de mes vacances pour éplucher plus sérieusement la presse française régionale je découvre avec stupéfaction, dans chaque région, un ou deux articles par semaine concernant cette triste maladie : dans un grand nombre de communes on s’aperçoit soudain comme par enchantement de la « fragilité » d’églises qui, comme par hasard, semblent avoir été bâties par des architectes incompétents qui font honte à leur honorable profession… Quels ânes sont-ils pour avoir ainsi osé construire des bâtiments touchés par autant de malfaçons ! Même constat pour les entrepreneurs concernés qui paraissent aussi peu doués que les architectes puisque les experts commissionnés ne font état que d’indices inquiétants quant à la solidité des matériaux employés ou aux méthodes utilisées.
Face à cette épidémie, les municipalités poussent, dans un remarquable unisson, de puissants cris d’orfraie devant les sommes, forcément toujours considérables, qu’il faudrait débourser pour engager une thérapeutique efficace qui sauverait les malades. Par conséquent il ne reste plus que l’euthanasie : les églises sont inévitablement condamnées à disparaître, à la plus grande joie des démolisseurs et de leurs bulldozers et sous l’œil d’une population impuissante qui dispose rarement des moyens appropriés d’une médecine alternative…
L’épidémie ne s’attaque heureusement qu’à ce type d’édifices religieux : tous les autres bâtiments publics – laïcs, gratuits et obligatoires – semblent être miraculeusement préservés de toute atteinte des ans. Mais s’il arrivait qu’ils soient touchés par quelque « fragilité », soyez rassurés : vous pouvez être certains qu’ils seraient tout aussi miraculeusement pris en charge par des finances publiques subitement redevenues efficaces et généreuses."
Christianophobie ordinaire de l’UE
Lu sur l'Observatoire de la christianophobie :
"La Principauté d’Andorre prépare de nouvelles frappes monétaires pour les pièces de 10, 20 et 50 centimes d’euros, qui seront diffusées à partir du 1er janvier 2014. Sur la face de ces pièces laissée à l’initiative des pays qui ont adopté l’euro, le ministère des Finances de la principauté avait choisi une double illustration : à droite, le campanile de l’église Santa Coloma (sainte Colombe), ajouté à cette église préromane au XIIe siècle ; à gauche, le visage du Christ “Pantocrator” tiré de la fresque qui orne l’église Sant Marti (saint Martin) de la Cortinada, qui date de la fin du XIIe siècle. L’Union Européenne a refusé que l’image du Christ figure sur une pièce de monnaie circulant sur son “territoire” et elle a suggéré au ministère des Finances andorran « de reconsidérer le projet pour ne pas rompre le principe de neutralité en matière de croyance religieuse » ! Le ministère des Finances a obtempéré à l’oukase européen : le visage du Christ ne figurera pas sur les pièces, seul le campanile est sauvé au titre du patrimoine architectural européen… […]"
La pilule : un outil du patriarcat capitaliste
Lu sur Nouvelles de France :
"Le livre est intitulé Rendre moins amère la pilule : Comment nous sommes devenues accros à la contraception hormonale (Sweetening the Pill: Or How We Got Hooked on Hormonal Birth Control)
et dénonce la pilule comme un outil du patriarcat capitaliste répandu
en vue de modifier et de supprimer la féminité. Selon son auteur, Holly Grigg-Spall,
la contraception chimique permet le contrôle des femmes et son
acceptation inconditionnelle par celles-ci traduit une soumission à une
culture ancrée dans la haine du féminin. Le déclencheur ? L’auteur a
elle-même pris la pilule pendant longtemps et fait l’expérience d’une
distance entre elle et sa féminité d’antan : « Au fil des ans, je ne
ressentais aucune connexion entre moi-même et mon corps, entre mon moi
et le monde autour de moi, entre ma féminité et moi-même. »Comme pour lui donner raison, une étude de 2011 montre que la pilule
affecte la mémoire des femmes qui la prennent. […]De plus, il a été démontré que l’évolution des niveaux de
testostérone dans le corps d’une femme affecte le choix des partenaires
sexuels et compagnons des femmes. En effet, une étude a révélé en 2012
que les femmes sous contraception hormonale – qui élimine la
testostérone naturelle – sont attirées par des hommes ayant des niveaux
de testostérone plus bas que la moyenne. Et lorsque les femmes arrêtent
la pilule et que leur taux de testostérone augmente pour redevenir
normal, leur attrait pour les partenaires ou compagnons efféminés a
diminué. […]"
La dévotion mariale résiste aux temps
Editorial de Ouest-France du 15 août :
"C'est une toute jeune fille que les catholiques célèbrent aujourd'hui,
et depuis des siècles, dans le monde entier. C'est une femme aussi,
confrontée au douloureux mystère de la mort de son fils. Marie a su,
tout au long de sa vie, accueillir l'imprévisible : depuis la joie de la
naissance à la souffrance de la mort, dans l'espérance et la confiance
en l'Amour immense qui berce l'univers, suscitant la vie et ressuscitant
l'être.À notre époque si matérialiste, cette fête fait se
dresser les cheveux sur bien des têtes : balivernes disent les uns,
ignorance disent les autres ! Mais, de siècle en siècle, rien n'a pu
éteindre la ferveur populaire, l'inspiration des artistes, les cantiques
des mystiques… Ni la période de la Terreur, durant la Révolution
française, ni le sectarisme d'une certaine approche de la laïcité ne
sont parvenues à y mettre fin. Au point qu'il a paru plus efficace de
tenter de récupérer la croyance plutôt que de la combattre de front.
Cela, en créant un symbole nouveau, la Marianne : prénom composé de
celui de Marie et de Anne, prénom de sa mère.Comment expliquer
cette résistance ? Que contient cette histoire pour qu'elle parle ainsi à
travers les âges de la vie, les siècles, les cultures ? C'est le secret
des âmes. Elles seules peuvent répondre de ce qui les anime. Mais il
est possible, pour se faire une idée, de se reporter aux récits des
Évangiles. Et là, c'est autre chose que les images bien sages au fond
des églises : c'est d'une jeune fille vive et joyeuse dont il est
question, c'est d'une mère heureuse vivant la vie de son époque dont il
s'agit, c'est une mère au calvaire accompagnant, impuissante, l'agonie
de son fils.Rien de mièvre. Rien de compassé. Mais la liberté, le
respect, l'humilité, le don, la confiance tressée d'amour et de joie,
de souffrance et d'espérance. Fenêtre ouverte sur le grand large de
l'Amour créateur : l'imprévisible a débordé de toute part l'entendement
humain, depuis l'annonce faite à Marie jusqu'à la résurrection de son
fils et sa propre assomption, célébrée aujourd'hui.Alors comment
s'étonner que Marie représente pour tant de femmes dans le monde un
modèle de liberté et de dignité ? Et pour tant de personnes un refuge,
comme en témoignent les nombreuses chapelles édifiées sur les côtes de
nos régions, surplombant l'océan majestueux ? N'est-ce pas elle, « Porte
du Ciel », qui fût chantée par Christophe Colomb et son équipage au
terme de la si longue traversée, lorsqu'ils virent la Terre au seuil des
Amériques ? N'est-elle pas aussi appelée, en certains pays qui
connurent de terribles persécutions, « Notre Dame de l'Aurore » ? Tenant
ouverte la porte de l'espérance au coeur de toutes les nuits et de tous
les orages ?C'est peut-être aussi que sa vie est un signe qui
interroge les croyances matérialistes : il est loin d'être sûr que
l'humanité soit enfermée dans les lois de la matière. Mais il se peut
que nous avancions vers « une autre naissance »."
La présence de l’église au coeur du village devient problématique
L'historien Philippe Boutry,
président de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, déclare :
"On assiste à ce qu'une
sociologue française des religions, Danièle Hervieu-Léger, a proposé
d'appeler l'exculturation du catholicisme français. Depuis les années
soixante, tout ce qui faisait la puissance et la substance du
catholicisme rural s'est en grande partie effondré : la messe
dominicale, la pratique sacramentelle, les fêtes et les cérémonies
religieuses, le mariage à l'église, dans une moindre mesure les baptêmes
et les enterrements, la confession bien sûr, le catéchisme des enfants,
autant de repères de l'existence qui ne font plus sens parce qu'ils
sont abandonnés par une partie croissante de la population française. Les
religieux sont chaque année plus âgés, moins nombreux ; ils desservent
parfois des dizaines de paroisses autrefois dotées d'un curé à demeure.
Dès lors, la présence même de l'église au coeur du village devient
problématique ; les édifices, désertés par les fidèles, sont le plus
souvent fermés, par crainte des vols ou par indifférence ; certains ne
sont plus entretenus ou sont laissés à l'abandon ; les conseils
municipaux enfin, qui sont en charge des lieux de culte construits avant
la loi de séparation de 1905, rechignent à financer des travaux de
maintenance ou de réparation. Au terme de ce processus de désengagement
spirituel, au sens large, de toute une société, il y a la destruction
ou, pire peut-être (cela se pratique aux Pays-Bas ou en
Grande-Bretagne), la vente".Comment expliquez-vous que l'Etat ne s'oppose que rarement à la destruction de ces églises ?
"Presque tous les églises à
caractère historique, architectural ou artistique reconnu, sont classées
et protégées. Il n'en va pas de même des églises du XIXe et du XXe
siècle. Or, à considérer attentivement les listes toujours plus longues
d'édifices aujourd'hui détruits ou vendus, ce sont ces églises qui
paient le plus lourd tribut à l'effondrement contemporain de la pratique
religieuse. Le style des églises – néo-gothique, néo-roman,
néo-byzantin ou moderne des années trente ou cinquante – ne parle plus
aux sensibilités contemporaines. Une indifférence d'ordre artistique et
architectural vient s'ajouter à une indifférence d'ordre spirituel pour
condamner un patrimoine paroissial de plus en plus menacé. Il n'est pas
sûr cependant que l'État puisse de sa seule initiative, dans ce
contexte, classer les monuments afin de les préserver".