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Le Sénat est capable de calmer la colère du peuple en rejetant le projet

Dans son éditorial de Ouest-France, Jeanne Emmanuelle Hutin interpelle le Sénat :

"[…] Alors que ce projet de loi provoque une profonde fracture à
l'intérieur de la société, le rôle du Sénat sera déterminant :
trouvera-t-il le chemin de l'apaisement ou sera-t-il une chambre
d'enregistrement, risquant d'accroître le désarroi et l'émotion qui
persistent ?

Car, l'opposition au mariage homosexuel s'est amplifiée à mesure que
les institutions démocratiques se grippaient : à commencer par la
commission parlementaire apparue à beaucoup comme partisane et peu à
l'écoute de ceux qui n'étaient pas d'accord ; le retournement du
Président de la République sur la question de la liberté de conscience
des maires ; la consigne de vote imposée aux députés socialistes ; le
refus de la pétition aux 700 000 signatures par le Conseil Economique et
Social…

Tout cela a contribué à fédérer des gens très divers et de plus en
plus nombreux comme l'ont montré les deux manifestations, les plus
grandes depuis des années dans le pays
. […]

Alors que l'exaspération grandit, les organisateurs du mouvement considèrent que la violence est « l'arme des faibles »
et qu'en étant non-violents leur force deviendra incontournable. La
balle est aujourd'hui dans le camp des sénateurs. Alors que la France
traverse une grave crise économique, doublée d'une crise politique, et
qu'elle doit se mobiliser pour s'adapter au monde, est-il vraiment
opportun de bouleverser les fondements de la société et de brouiller le
repère millénaire de la famille ?
"

Les militants LGBT et les parlementaires favorables à cette loi croient en effet que, après la promulgation de cette loi, la colère tombera et chacun rentrera chez soi sagement. Et qu'il faut donc tenir, malgré la pression populaire. Mais c'est une grave erreur car, contrairement à ce qui s'est passé lors du Pacs, nous ne lâcherons pas. Le harcèlement quotidien des ministres et des parlementaires ne s'arrêtera pas. Et le premier tour des élections municipales a commencé avec l'examen de ce texte au Sénat. Les parlementaires qui sont aussi des maires peuvent déjà s'inquiéter pour leur réélection en 2014. Sans oublier le Collectif Famille-Mariage, qui promet une bataille juridique sur chacune des dispositions de ce projet de loi.

Jérôme Cahuzac veut revenir à l’Assemblée nationale

L'homme qui a menti dans l'hémicycle veut y retourner. Légalement, il en a le droit. Démis de ses fonctions le 19 mars, Jérôme Cahuzac a
théoriquement jusqu’au 19 avril pour récupérer le siège laissé à son
suppléant Jean-Claude Gouget.Rien ne l’en empêche sur le plan judiciaire – « il n’a pas été condamné, il n’est pas inéligible Â», rappelle Claude Bartolone – mais l’ensemble de la classe politique s’y oppose. Et le peuple aussi.

“Après avoir été privés de parents par la vie, certains enfants vont en être privés une seconde fois par la loi”

Intervention de Philippe Darniche, sénateur de Vendée, hier :

D"Le voici arrivé entre nos mains, ce
texte tant désiré par les uns, décrié par les autres. Un texte majeur, fondamental, en ce sens qu’il touche à l’essence même
d’une nation : la famille
. Un texte qui augurait le printemps de l’égalité,
la renaissance de la démocratie car enfin, tous vivraient heureux sous un même
soleil, dans une société plus juste.

Seulement le rêve a viré au cauchemar. Contre toute attente,
une opposition digne des grandes heures de notre histoire, s’est soulevée
. Les Français que l’on pensait beaucoup trop
occupés par à la crise n’en ont pas pour autant oublié les valeurs
fondamentales qui régissent la vie depuis des siècles. Il va toujours plus
croissant le nombre de ceux qui commencent à comprendre les enjeux de ce texte.
En cinq mois, à trois reprises, des
dizaines de centaines de milliers de personnes ont voulu exprimer leur
désaccord et jamais gouvernement n’a autant méprisé le peuple. A ces foules
immenses venues des quatre coins du pays, le président de la République et son
gouvernement oppose un autisme qui fait honte à notre prétendue démocratie. Messieurs
de la majorité, il est temps d’écouter l’autre majorité ! Cette majorité
silencieuse qui cette fois ne veut pas que l’on décide pour elle. La coupe est
pleine !!

Face à la politique de l’autruche du gouvernement, nous
opposons un langage de vérité pour expliquer que la loi n’a pas à être la
transcription d’intérêts particuliers. La gauche toujours très lyrique
dans ses discours pour refuser les tentations de replis communautaristes qui
menacent la République, ne saurait-elle convenir que cette loi semble être
imposée par une minorité ?

[Lire plus]

Peur du peuple : Hollande annule sa visite en Ardèche

François Hollande a décidé d'annuler sa visite en Ardèche en fin de semaine prochaine. Un déplacement prévu à l'origine sur deux jours, à l'image de celui réalisé à Dijon au début du mois de mars pour aller "au contact des Français".

Mais ce genre de déplacement comporte son lot de risques. A Dijon, François Hollande s'était fait interpeller et des manifestants avaient été expulsés.

Néanmoins, François Hollande a prévu un aller-retour en Corrèze, samedi…

16h45 : Erwann Binet à Saint-Etienne

Rendez-vous
vendredi 5 avril pour accueillir Erwann Binet, rapporteur général du
projet de loi Taubira, à l’Université de Saint-Etienne à
16h45
à l’arrêt de tram. Avec pancartes, drapeaux et sifflets.

Faux-frères

Le Conseil de l'ordre du Grand Orient de France a décidé de saisir sa Chambre suprême de justice, en vue de suspendre sans délai Jérôme Cahuzac de son appartenance à cette obédience maçonnique (depuis 1996).

Pourtant, les scandales financiers ayant impliqué des franc-maçons sont légions : affaires Elf, Mnef, marchés truqués de la région Ile-de-France, scandale de la GMF, arsenal de Toulon, le carnage du Temple solaire, le dossier de l'ARC, celui des cliniques
de Marseille, l'assassinat de Yann Piat, les
affaires Pacary, Schuller-Maréchal, de la tour BP ou encore Conserver 21… (voir ici).

Société, social, socialo

Un peu de vocabulaire sénatorial : JM Baylet, sénateur radical de gauche, vient d'expliquer qu'il fallait
refuser la motion référendaire de l'UMP contre la loi Taubira, parce qu'il s'agissait "d'une
question de société et non d'une question sociale
".

Selon le Larousse, est social ce "qui se rapporte à une société, à une collectivité humaine considérée comme une entité propre".

Le déni de réalité passe par la réécriture de la langue française. La redéfinition des mots c'est maintenant.

Arnaud Montebourg renonce à se rendre à St Nazaire

Un temps annoncé à bord du train de l’industrie et de l’innovation, le ministre du Redressement productif ne viendra finalement pas à Saint-Nazaire lundi 8 avril.

Il faut dire qu'un comité d'accueil de LMPT avait prévu d'être… "consistant".

“A défaut d’être exemplaire, l’Etat est devenu sectaire”

Le sénateur de Côte d'Or Alain Houpert dénonce le déni de démocratie :

H"Que faut-il pour se faire entendre ? Ces femmes, ces hommes, ces enfants, ces familles
qui se sont déplacés de toutes les provinces de France pour « La Manif
pour tous, Â» n'existent pas pour Monsieur Hollande.
Le Président de la République reste imperturbable et
le projet de Loi Taubira suit inexorablement son cours. Rarement on aura vu un dirigeant rester aussi
insensible. […] La France craque ! Notre société est en déclin et les Français refusent
de se taire.
[…] Où est l'exemplarité du pouvoir qui promettait de
toujours respecter les contre-pouvoirs, où est la France apaisée promise par le candidat
Hollande, où est le respect des différences ? A défaut d'être exemplaire, l'Etat est devenu
sectaire. Pourquoi les chefs de file de la Manif  n'ont-ils pas été reçus par les commissions
des lois des Assemblées ? Pourquoi la saisine du CESE a-t-elle été refusée ?

Le projet de loi Taubira qui dénature le mariage est
un mensonge d'Etat.
Dans l'ouverture faite aux inséminations non
médicales et aux mères porteuses, se dissimule l'exploitation de l'homme par
l'homme, l'atteinte fondamentale à la dignité de la personne humaine. La convention des droits de l'enfant comme la
Constitution des droits de l'homme interdisent de telles dérives. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les limites
du projet de loi ne sont pas claires… on ne sort de l'ambiguïté qu'à son
détriment…nous y sommes et le Sénat a bien l'intention de lever le voile sur
les incohérences ou les dissimulations. Comme le souligne un collectif de 170
magistrats,  la Loi Taubira risque de
créer des orphelins, des individus sans identité, sans passé, mutilés dans leur
généalogie non par accident mais par  la
volonté d'autrui !

Une note produite par le groupe socialiste du Sénat
met en garde sur le risque d'inconstitutionnalité du texte tel qu'il est
actuellement rédigé notamment sur cette question de l'adoption plénière qui
remet en cause le droit de filiation.  En
aucun cas, cette question de l'adoption ne doit ouvrir la porte à
l'exploitation de l'homme par l'homme ou à tout ce qui pourrait y être
assimilé.

Comment peut-on imaginer de légitimer le droit à
l'enfant « pour tous Â», comment peut-on vouloir à ce point fragiliser
la cellule de base de la société qu'est la famille !

[…] Le Sénat entend démontrer son indépendance et
exercer sa compétence de contre-pouvoir dans l'examen d'un texte dont les
véritables enjeux sont de toute évidence masqués.
Les Français se sont mis en marche pour arrêter la
spirale infernale du déclin et de la faillite morale. C'est le réveil de la
conscience républicaine.[…]"

Le Sénat en résidence retranchée

D'après nos informations, la direction de la sécurité du Palais du Luxembourg est sur les dents, "en raison des risques de manifestation [sic] dans le Jardin du
Luxembourg tout au long de l'examen du projet de loi
" Taubira. Aussi

"la neutralisation
de la zone située autour du carré de l'horloge sera maintenue
jusqu'à la fin de la discussion du texte".

Toutefois, les parlementaires pourront se
rendre dans le jardin via la porte Sud, s'ils se munissent de leur titre d'accès au Palais du
Luxembourg, sinon ils ne pourront plus rentrer.

L'accès au
Jardin du Luxembourg est restreint tout au long de la journée du vendredi 5
avril. Seules les portes Odéon, Médicis,
Observatoire Est et Fleurus sont ouvertes.

Le sénateur Bruno Retailleau, hier avec les manifestants :

R

Manuel Gaz sera en visite à Amiens cet après-midi à 15h30 à la préfecture

Un comité d'accueil ?

Il s'ensuivra une rencontre avec les habitants des quartiers Nord et enfin une
petite visite au commissariat.

L’affaire Cahuzac rejaillit sur Christiane Taubira

Le garde des Sceaux ne pouvait pas ignorer les détails de cette affaire explosive. En tant que garde des Sceaux, elle est théoriquement la première informée :

"Le dossier Cahuzac fait partie de ces dossiers «signalés» qui sont
suivis en temps réel ou presque par la Chancellerie. Christiane Taubira
en connaît donc personnellement tous les rebondissements
. […]

François
Molins ouvre une information judiciaire le 19 mars – c'est-à-dire que
l'enquête n'est plus directement menée par le parquet, mais par un juge
d'instruction Рce qui rend les remont̩es d'informations plus
incertaines.

En amont, toutefois, il prend soin de suivre le
processus habituel des affaires «signalées». Outre le cabinet, il
informe également, le 18 mars, son supérieur hiérarchique, le procureur
général de Paris
François Falletti.
Ce jour-là, il lui adresse un rapport, que le procureur général
lui-même transmet à la direction des affaires criminelles et des grâces,
direction centrale de la Chancellerie
. L'ensemble de ces observateurs
comprennent que l'enquête bascule lorsque le procureur suisse, missionné
par la justice française parle «d'escroquerie fiscale»."

“Ce qui pose problème, c’est cette famille idéalisée, « hétéro-patriarcale-blanche » de préférence”

Hier, lors du débat au Sénat :

Mme Dominique Bertinotti, ministre déléguée. Je suis convaincue que le temps du Sénat sera celui de la
consolidation de cette marche pour l'égalité. Cette loi s'inscrit dans
le contexte de cette révolution silencieuse.

M. Alain Gournac. – Le silence d'un million de personnes dans la rue !

Mme Dominique Bertinotti, ministre déléguée : La sexualité est désormais dissociée de la conjugalité et de la procréation. (Une voix à droite : « C'est la boîte à outils ») […]

M. Gérard Longuet. – Il y a 100 % de naissances hétérosexuelles. […]


MMme Michelle Meunier, rapporteure pour avis.
Notre démarche s'inscrit dans un mouvement international
et invite à la tolérance ; la France, patrie des droits humains,
s'honore à rattraper son retard. […] Ce texte s'inscrit dans la devise de notre République.
Il permet aux couples homosexuels de faire famille. Assumons-le. Il sort
la famille du fantasme « une maman, un papa et un enfant »
(vives exclamations à droite)

M. Charles Revet. – Ce n'est pas un fantasme ! Qu'est-ce que vous dites !

M. G̩rard Longuet. РC'est une plaisanterie !

Mme Michelle Meunier rapporteure pour avis.
– … car cette famille-là n'a jamais été universelle. De tout temps,
des parents ont mis au monde des enfants qu'ils n'ont pas pu ou voulu
assumer. De tout temps, des enfants sont nés sans père. De tout temps,
des enfants ont été élevés par d'autres personnes que leurs père et
mère. Ce qui pose problème, c'est cette famille idéalisée, «
hétéro-patriarcale-blanche » de préférence (protestations indignées à droite) de plus en plus éloignée des réalités. La loi doit s'adapter. […]

Mme Esther Benbassa.
РProt̩ger l'enfant ? Tout le monde est pour ! Il
lui faut un père et une mère ? Pure idéologie
de même que cette
conception d'une famille traditionnelle, modèle bien ébranlé que ce
schéma « papa-maman-enfant », (exclamations indignées à droite) dont les familles recomposées et monoparentales sont déjà sorties depuis longtemps.

Sic.

Le régime Hollande est en situation de faillite

Communiqué de Hervé de Lépinau, suppléant de Marion Maréchal Le Pen à l’assemblée Nationale et candidat tête de liste pour les municipales de Carpentras :

L"La république française, en tant que système politique, est en situation
de faillite. Une représentation nationale qui exclut de facto six
millions et demi d’électeurs (deux députés Front National, aucun
sénateur), une oligarchie qui recycle les mêmes depuis 30 ans, un
président de la république mal élu (48,6% des votants, à peine 41,5% des
électeurs inscrits), un gouvernement qui privilégie le « sociétal » au
détriment des réformes de fond, un ministre de l’intérieur qui bidouille
les chiffres et les images du plus grand rassemblement populaire que
Paris ait connu, le « mensonge Cahuzac » qui devient une affaire d’état,
voilà autant de signes d’une fin prochaine.

Les manifestations monstres des 13 janvier et 24 mars ont sonné le glas
d’un système à bout de souffle
et placent incontestablement François
Hollande devant ses responsabilités. Veut-il enfin endosser le costume
d’homme d’état ou préfère t-il les frusques de l’idéologue insensible au
bien commun et à l’intérêt général? Car la fracture qui existe entre le pays réel et le pays légal s’est
aggravée de sorte que la concorde civile, fondement de toute société
stable, est aujourd’hui passablement compromise. La contestation
populaire dépasse très largement l’unique question du mariage homosexuel
pour devenir plus largement politique, sans que les appareils partisans
n’en soient d’ailleurs à l’origine.

La France « bien élevée », studieuse, travailleuse et légaliste a envoyé
un signal fort à l’adresse du président et du gouvernement, sans casse,
ni blessé (ce qui relève de la gageure au regard du très grand nombre
de manifestants). Cette force tranquille, chère à François Mitterrand, ne saurait se
contenter de l’indifférence, voire du mépris affichés par cette majorité
politique socialo-écolo dépourvue de la plus élémentaire humilité, tant
elle est minoritaire en valeur absolue. La colère gronde, le
ressentiment s’accroit, la paix civile est en sursis. Le même Mitterrand n’a t-il pas prophétisé « Plus d’un million de personnes dans la rue et le régime vacille »?

Les solutions politiques pour éviter le chaos existent et appartiennent
au président de la république: soit il démissionne avec pour
conséquences une élection présidentielle anticipée suivie de nouvelles
législatives, soit il dissout l’assemblée nationale pour se placer dans
la perspective d’une cohabitation.
La première solution exigerait du panache, qualité dont François
Hollande est probablement dépourvu, et une hauteur de vue que l’
idéologie empêche, de sorte qu’elle n’est pas envisageable. La seconde aurait le mérite de placer le président en arbitre et de
sortir de la crise politique honorablement, en évitant le pire.

Nos éminents constitutionnalistes ont toujours été réservés quant aux
mérites de la cohabitation, considérant qu’elle dénature « l’esprit de
la Vème république ». La France se fiche bien de leurs états d’âme,
l’urgence étant de décrisper une situation sociale et politique au bord
de l’explosion. Il y a donc nécessité de dissoudre l’ assemblée, de modifier le mode de
scrutin pour permettre l’élection d’une nouvelle représentation
nationale à la proportionnelle intégrale
afin que le peuple français soit enfin représenté en équité, sans faux semblant. D’aucuns
objecteront qu’une cohabitation freine toute dynamique de gouvernement.
Et alors? Ne faut il pas mieux appuyer sur le frein que d’aller dans le
mur à pleine vitesse? Il sera alors bien temps de procéder à la réforme
en profondeur de nos institutions afin de ne pas commettre à nouveau les
erreurs du passé.

Il appartient en conséquence au président de la république de faire le
bon choix, en se libérant des injonctions des lobbies ultra
minoritaires, dans l’intérêt du plus grand nombre. A défaut de quoi la
France profonde redescendra dans la rue en mai prochain, sans poussette
ni flonflon, avec la ferme détermination d’en finir avec ce régime
irresponsable. Et l’extrême gauche de sortir alors du bois avec son
cortège d’exactions, elle qui est si prompte à faire couler le sang
français.

Et pour François Hollande il sera trop tard, lui qui aura endossé la
responsabilité du chaos. L’air étonné, reclus dans son palais, il se
lamentera :«C’est donc une révolte? » Et son aide de camp de lui
répondre « Non Monsieur le président, c’est une révolution… »"

Opération klaxon à Toulon

Plus de 80 voitures ont arpenté le
centre ville de Toulon entre 18h30 et 19h30  pour dire non au projet
loi Taubira et se rappeler au bon souvenir des
sénateurs.
 

Jean-Pierre Chevènement votera contre la loi Taubira

La majorité de gauche au Sénat s'effrite.

Le vote des sénateurs constituera le premier tour des élections municipales

Banderole déployée hier aux abords du Sénat :

E
1
2
4

Un certain nombre de sénateurs sont aussi des maires. Leur vote sur le projet de loi Taubira déterminera le vote de nombreux électeurs lors des élections municipales de 2014.

6 avril : colloque de Choisir la vie à Paris

P

Un comité d’accueil pour Delphine Batho à Clermont-Ferrand vendredi ?

Delphine Batho, ministre de l'écologie, se rendra ce vendredi 5 avril au
Polydôme de Clermont-Ferrand
pour assister au 37ème congrès de France
Nature Environnement. Elle y prononcera le discours de clôture à 17h.

Rendez-vous d̬s 16h45 pour le comit̩ d'accueil en vigueur! Polyd̫me РPlace du 1er mai 63000 Clermont-Ferrand

Les consignes consternantes de la Préfecture de Police !

Anecdote racontée par un manifestant ce soir :

"Il est 20h35, je repars de la manifestation de ce soir devant le
sénat, mon drapeau français à l'épaule en sifflotant. Alors que je
m'apprête à longer les grilles du Luxembourg et contourner le parc pour
rejoindre mon véhicule. Deux gendarmes mobiles s'adressent à moi :

Р"Bonsoir, vous souhaitez passer derri̬re le parc ou poursuivre tout droit ?"
Р"Bonsoir, je dois longer les grilles pour r̩cup̩rer mon v̩hicule."
Р"Dans ce cas, si vous voulez passer derri̬re le s̩nat, nous allons devoir vous demander de rouler votre drapeau."
Р"Mais, c'est un drapeau fran̤ais, vous ne pouvez pas me demander de le dissimuler !"
Р"Nous sommes d̩sol̩s, mais ce sont les consignes."
Р"Je suis militaire, comme vous, vous ne pouvez pas me demander de cacher mon drapeau, c'est insens̩ !"

"Vous savez, nous sommes malheureux de vous le demander, nous n'avons
rien à vous reprocher et nous comprenons votre exaspération, mais ce
sont les ordres et nous devons les faire respecter."

"Ecoutez, j'ai servi en Afghanistan où j'ai risqué ma vie en servant ce
drapeau, j'en suis fier, vous ne pouvez pas, maintenant, me demander de
le rouler !"
– "Nous vous comprenons vraiment, cela nous désole, mais ce sont les ordres…"
– "Bien, vous faites un métier difficile, je vous souhaite bon courage et bonne soirée. Et je vais donc continuer tout droit…"
Je suis français, je porte un drapeau français et je n'ai pas le droit de longer les grilles du sénat français !…"

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