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Arnaud Montebourg chahuté à Marseille

Lu ici :

"On attendait les Fralib ou la SNCM… Ce sont finalement les
opposants au mariage pour tous qui ont assuré un comité d'accueil plus
que bruyant au ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, à
son arrivée à la gare Saint-Charles.

MEnviron 200 manifestants
brandissant des pancartes et criant des slogans hostiles au mariage pour
tous empêchent Arnaud Montebourg de se rendre au train de l'industrie
qu'il doit visiter. Les manifestants crient "Nous sommes tous des enfants d'hétérosexuels" et "Hollande t'es foutu, les Français sont dans la rue".

Anecdote
: quelques marins CGT de la SNCM ont prêté main forte aux forces de
l'ordre pour renforcer un barrage
. Le dispositif des forces de l'ordre
vient d'être renforcé et une évacuation est en cours."

La politique du mensonge

M

La branche famille n’est pas déficitaire

Henry Sterdyniak, économiste, spécialiste de questions de politique budgétaire, sociales et des systèmes de retraite, déclare sur Atlantico :

"Il est bien évident qu’il n’y a pas
eu d’explosion du nombre d’enfants, ni chez les familles aisées ni chez
les autres, qui aurait engendré un déficit de deux milliards d'euros. Les
allocations familiales n’ont pas augmenté en pouvoir d’achat depuis
1984 ; elles ont donc baissé par rapport aux salaires qui sont la base
des cotisations. La branche famille devrait donc être naturellement
excédentaire
. Cependant, cette branche s’est fait "chiper" 9
milliards d'euros qui ont servi à financer les majorations de retraites
,
pour les personnes ayant ̩lev̩ plus de trois enfants Рautrefois pay̩es
par les retraites. On lui a notamment pris 4,5 milliards pour financer
l’assurance vieillesse des parents au foyer. Prestations dont personne
ne bénéficie puisque les concernés ne sont pas encore à la retraite. A
cela, s’ajoute les cinq points d'emploi manquant par rapport à 2007,
soit 2,5 milliards de cotisation d’assurance famille qui s'ajoute à ce
déficit en situation conjoncturelle déprimée. Nous n'avons donc pas été trop généreux avec les enfants, c’est plutôt même l’inverse.

[…] la branche famille
n’est pas structurellement déficitaire et que les familles avec enfants
ont un niveau de vie toujours plus faible que celui des familles sans
enfants.

Il
faut donc arrêter de faire payer ces familles car leur prendre à elle
c’est prendre aux gens ayant un niveau de vie plus faible que la moyenne
de la population. […] S'en prendre aux familles est une faute morale, d’autant plus que les enfants ne votent pas. Une famille avec trois enfants ne représente pas cinq voix, ce qui pourtant changerait les choses. Il s’agit donc d’une sorte de lâcheté électorale, un manque de courage.
De plus, tout le monde sait que les familles des classes moyennes se
sont accoutumées du fait d’avoir des aides très faibles, qu’elles se
sont résignées et qu’elles n’iront pas manifester contre ce genre de
mesures. Ce n’est pas juste socialement. Il y a une sorte de sacrifice
de la jeunesse alors que nous avons besoin d’enfants à tous les niveaux
de la société et pas seulement dans les classes les moins aisées, ce
qu’encouragerait une telle mesure."

Personne n’a examiné l’intégralité des enregistrements de la manif du 24 mars

Suite à ce post, un lecteur a voulu en avoir le coeur net. Il témoigne :

"J'ai voulu creuser la question, et ai donc moi-même appelé le service de presse en me faisant passer pour un obscur collaborateur d'un organe important de presse quotidienne régionale. Aucun problème.
Je suis tombé sur une charmante jeune femme à qui j'ai expliqué ma démarche : après avoir lu le document de mon "confrère" Boiries (elle était tout à fait au courant de ce sujet), je souhaitais savoir, en tant que journaliste, ce qu'il en était vraiment.
Elle a commencé par s'embrouiller un peu en m'expliquant que certains de ses collègues, du fait d'un grand nombre de sollicitations, n'avaient pas nécessairement les bonnes réponses à donner aux journalistes. Que oui, bien sûr, les images et les bandes sont tout à fait visionnables par n'importe quel journaliste qui en ferait la demande. Que les images basse définition qui accompagnent le communiqué de presse sont des images "allégées" parce que des images trop lourdes ne tiendraient pas sur le site. Mais que photos et vidéos intégrales sont disponibles, et que si je souhaitais les voir, je serais le premier journaliste à faire la demande ! Et qu'on m'alimenterait avec générosité en café et petits gâteaux, "parce qu'il y en aurait pour plusieurs jours de travail à tout recompter : nos collègues spécialisés dans les manifestations mettent toujours au moins 2 ou 3 jours".

Elle m'a dit son étonnement que les journalistes de tous bords soient aussi peu enclins à répondre aux propositions de la préfecture de police de consulter l'intégralité des vidéos (d'après elle, personne ne l'a fait après le 13 janvier).
Quand je lui ai fait valoir qu'il était difficile de venir d'une lointaine province pour passer du temps sur ce sujet à Paris, elle m'a dit qu'il était peut-être possible de se faire carrément communiquer les vidéos et photos : elle allait se renseigner.
Elle a fini avec un "j'espère que vous ne m'avez pas enregistré !", qui n'était qu'à moitié rassuré.

Tout ça pour dire :

  • que pas un journaliste (ni pour ni contre !) n'a encore eu la curiosité d'aller vraiment à la source pour savoir combien nous étions le 24 mars

  • que les 300 000 personnes annoncées et confirmées quelques heures après la Manif, c'est du pipeau, puisque de l'aveu même de la Préfecture, il faut 2 ou 3 jours à des policiers parfaitement entraînés pour réaliser un recomptage sur bandes vidéos.

  • de quoi avons-nous peur ? Ou bien nous prenons la décision courageuse d'aller juger sur pièces : je suis bien persuadé que nous ne manquons pas de vrais journalistes (avec une carte de presse en bonne et due forme) qui seraient capables de faire cela. Et dans ce cas-là, nous prenons au mot une administration qui s'est probablement rendu compte qu'elle ne risquait rien à jouer la transparence… puisque personne n'en usait.
    Ou bien nous les laissons brandir de manière totalement gratuite leurs chiffres imbéciles qui vont bien finir par laisser des traces dans l'opinion."

Les Hommen à la gare Saint-Lazare

H

Source

Caroline Fourest lit Le Salon beige

Mais elle le lit mal. Sur France culture, elle dénonce la radicalisation du mouvement pro-famille, avec les comités d'accueil "enragés". Elle invente des violences, "un climat de guerre civile", et reprend le hochet "ultra" (catholique) pour qualifier votre blog.

Des allocations familiales réservées aux familles françaises

Communiqué du Parti de la France :

"Jamais à court d'idées pour s'en
prendre à la famille, voici que nos gouvernants, par l'intermédiaire du
rapport Fragonard, envisagent de conditionner les allocations familiales
en fonction des ressources des ménages. Alors que cette aide, destinée à
favoriser la natalité, était jusqu'ici distribuée de manière
égalitaire, la gauche souhaite, sous prétexte d'équité et d'économie, en
priver les familles les plus riches ou désignées comme telles.

Le Parti de la France s'oppose radicalement à cette nouvelle attaque contre les familles françaises.
Alors que la natalité des Français d’origine  française est en chute
libre (les chiffres officiels de la démographie étant faussés par la
fécondité des femmes étrangères d'origine extra-européenne) c'est au contraire une politique nataliste volontaire et ambitieuse qu'il faut mettre en place.

La politique familiale française
devrait être au service exclusif de la natalité française.  Ainsi, la
manière la plus efficace de faire des économies dans ce domaine serait
d’instaurer le patriotisme familial en réservant
exclusivement les allocations familiales aux familles françaises. Cette
mesure aurait de plus un effet dissuasif contre l'immigration de
peuplement.

La colonisation migratoire coûte à la
France entre 100 et 200 millions d’euros par jour. Il faut en finir
avec les pompes aspirantes de l'immigration et rendre la France aux
Français en mettant fin à la substitution du peuple français par
des populations déracinées, inassimilables, souvent islamisées et
hostiles au pays d'accueil.

Après la loi Taubira sur le mariage
homosexuel et l’adoption d’enfants par des couples homosexuels, la
gauche socialiste montre à nouveau clairement le caractère anti-familial
de sa politique."

Nouvelle action des Hommen

Dans un communiqué, les Hommen donnent rendez-vous aujourd'hui à 18h30 à St-Lazare :

"Nous sommes determinés à marquer les esprit avec une deuxième action coup de poing, en plein coeur de Paris.
Après les bavures policières lors de la Manif pour tous du 24 mars, le gouvernement fait preuve d’une mauvaise foi crasse en essayant d’étouffer l’ampleur de la mobilisation contre le mariage homo. Imcompréhensions. Frustrations. Les débats se radicalisent. Les esprits s’échauffent. La tension monte. L’autisme du gouvernement sème la colère et la révolte. Elle monte les français les uns contre les autres et salit la démocratie.
Déterminés et pacifiques, nous voulons encourager un grand débat national à propos du mariage gay, de l’adoption, de la PMA et de la GPA.
François, Jean-Marc, libérez la démocratie. Organisez un referendum. Pourquoi avez-vous si peur du débat ?
Vous pouvez toujours utiliser des calculettes déréglées pour compter des manifestants. Vous pouvez leur interdire de se réunir trop près de chez vous le dimanche après-midi.
Mais nous…

Rendez-vous devant la gare Saint Lazarre mardi 02 avril à 18h30, l'action sera brève.

Affolement dans les ministères ?

Arnaud Montebourg devait aller à Tarbes jeudi prochain. Ce déplacement a disparu de son agenda. Il semblerait que ce soit en raison des comité d'accueil qui fleurissent…

Arnaud Montebourg est attendu au Havre le 10 avril. Et le 15 avril à Düsseldorf.

Jérôme Cahuzac avoue

Entendu par les juges d'instruction, cet après-midi, l'ancien ministre du budget Jérôme Cahuzac a reconnu qu'il détenait bien un compte bancaire à l'étranger depuis vingt ans.

"J'ai rencontré les deux juges aujourd'hui. Je leur ai confirmé l'existence de ce compte et je les ai informés de ce que j'avais d'ores et déjà donné les instructions nécessaires pour que l'intégralité des actifs déposés sur ce compte, qui n'a pas été abondé depuis une douzaine d'années, soit environ 600 000 €, soient rapatriés sur mon compte bancaire à Paris".

M. Cahuzac demande "pardon" au président de la République, au premier ministre, à ses anciens collègues du gouvernement, à ses collègues parlementaires, à ses électeurs, et "aux Françaises et aux Français"…

"J'ai mené une lutte intérieure taraudante pour tenter de résoudre le
conflit entre le devoir de vérité auquel j'ai manqué et le souci de
remplir les missions qui m'ont été confiées et notamment la dernière que
je n'ai pu mener à bien. J'ai été pris dans une spirale du mensonge et
m'y suis fourvoyé. Je suis dévasté par le remords. Penser que je pourrais éviter d'affronter un passé que je voulais
considérer comme révolu était une faute inqualifiable. J'affronterai
désormais cette réalité en toute transparence."

Au suivant.

F

L’Etat veut confisquer des allocations qui ne lui appartiennent pas

Le rapport de Bertrand Fragonard, qui doit être débattu jeudi au sein
du Haut conseil de la famille, prévoit de réformer les allocations familiales, qui ne seront donc plus des allocations familiales, mais des aides fiscales pour les familles. Comme pour le mariage, les mots ont un sens. C’est le principe même des allocations
familiales qu’elles ne soient pas fiscalisées ni délivrées sous
conditions de ressources. C’est dans leur définition. Il ne s’agit pas d’un revenu. On
peut envisager des aides aux familles qui soient
fiscalisées, mais ce ne sont plus des « allocations familiales Â». Il
faut leur donner un autre nom. 

Dans son numéro de fin janvier 2011, Yves Daoudal racontait l'histoire des allocations familiales:

"Les allocations familiales n’ont pas
été inventées par le régime de Vichy, ni
par un autre régime. Il s’agit d’une initiative
privée
. Elles ont été inventées par
un homme qui s’appelait Emile Romanet,
l’un des grands noms du christianisme
social.
Pour être précis, il faut en revenir,
comme souvent sur ces questions, à
l’industriel catholique Léon Harmel. En
1891, Léon Harmel est l’un des premiers
lecteurs de l’encyclique Rerum novarum
de Léon XIII. En fait il a déjà institué
dans son entreprise diverses structures,
dont des caisses de soutien mutuel, qui
anticipaient (et ont inspiré) l’encyclique.
En 1891, pour répondre précisément au
voeu de Léon XIII sur le juste salaire
, il
décide d’instaurer dans son entreprise
un « sursalaire familial » : une allocation
versée en sus du salaire aux ouvriers
qui ont des enfants en bas âge ;
bref, des allocations familiales au sein
de l’entreprise.
Léon Harmel est alors très influent
dans les cercles catholiques qui réfléchissent
aux divers aspects de la doctrine
sociale de l’Eglise en gestation, notamment
à la question du salaire familial.
Dans ces années-là, un jeune salarié
d’une entreprise de chaudronnerie de
Grenoble, Emile Romanet, fréquente
le cercle Saint-Bruno. On y étudie
l’encyclique de Léon XIII, et il
s’intéresse particulièrement à la question
de la famille et à celle du juste salaire. Il
finit par conclure qu’il faut compléter le
salaire en fonction des charges de famille
.
En 1897 il devient co-patron de
l’entreprise. Son idée chemine, et en
1915 il fait une enquête pour déterminer
ce que sont les besoins des familles
selon le nombre d’enfants. En 1916, en
accord avec l’autre co-patron (l’héritier
du fondateur), il institue les allocations
familiales dans l’entreprise. Puis il
convainc le syndicat des constructeurs,
mécaniciens, chaudronniers et fondeurs
de l’Isère de faire de même: le 29 avril
1918 est créée une « caisse de compensation
». Les allocations familiales
sont nées.

[Lire plus]

Douce France

Une quarantaine de voyous, dont des adolescents âgés de moins de
quinze ans, ont tendu un guet-apens à un véhicule de police dimanche
soir à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines). Vers 21h30, un équipage de police a été
la cible de jets de pierres. Une première tentative d'interpellation
s'est soldée par d'autres jets de projectile et des renforts ont du être
appelés sur les lieux.

Propagande au lycée

Lu ici :

"Depuis le début de l'année scolaire, des élèves du lycée professionnel Roz-Glas,
à Quimperlé (29), réfléchissent sur « les questions de genre ». Un
thème qu'ils ont choisi, au sein du club Unesco créé dans
l'établissement. Idées reçues, perception, représentation… En janvier,
ils se sont livrés à un exercice original : sous l'objectif d'un
photographe professionnel, les filles sont devenues garçons et les
garçons, filles
."

Des mères en colère devant la Préfecture de Lyon

Une cinquantaine de femmes se sont rassemblées devant les grilles
de la préfecture de Lyon ce matin. Ces mères de
famille voulaient interpeller, via la préfet de région, le préfet de
police de Paris à la suite de la manifestation du 24 mars. Voici la lettre lue :

"Monsieur
le Préfet,

Charlotte,
11 mois, Paul, 2 ans et demi, Cécile, 4 ans, Jade, 8 ans, Maxime, 18 mois,
Antoine 6 ans, Louis 10 ans, Vadim, 5 ans, Camille, 7 ans, Augustine, 7 ans,
Roch, 4 ans et demi, Lea, 11 ans, Arthur, 4 ans, Calixte, 8 ans, Thaïs, 5 ans
et demi, Marion, 21 mois, Samuel 6 ans et demi, Jules, 3 ans, Louise, 9 ans,
Estelle, 10 ans, Ethan, 4 ans, etc

Ceci,
Monsieur le Préfet, est la liste, trop longue et pourtant non exhaustive, des
enfants Lyonnais gazés le 24 mars dernier à Paris lors de la "Manif pour
Tous", parfois à bout portant…
Presque
10 jours se sont écoulés depuis ces faits et nous sommes là parce que, passé la
sidération, l'état de choc demeure !

Laissez-moi
vous dire qui nous sommes, Monsieur le Préfet. Nous sommes ce qu'il est convenu
d'appeler des "honnêtes citoyennes" : nous payons nos impôts, nous
n’avons pas de casiers judiciaires. A nos enfants, nous apprenons le respect
des personnes et des règles, l'importance de la parole donnée, l'amour du
travail bien fait. Nous nous efforçons d'en faire les hommes et les femmes de
demain, des citoyens conscients des responsabilités qu'ils auront dans la
société, souscrivant à leurs devoirs avant de revendiquer leurs droits. Vous l'avez
compris, Monsieur le Préfet, nous éduquons nos enfants dans le respect de
l'autorité et de l'ordre qui fondent le Bien Commun. Cet ordre et cette
autorité que vous représentez… ou que vous êtes sensé représenter.

Savez-vous,
Monsieur le Préfet, que lorsque nous passions devant un commissariat de Police
ou une caserne de Gendarmerie, à nos petits parfois intimidés par la superbe
des forces de l'Ordre, nous avions l'habitude de dire : "rassure-toi mon
enfant, ces hommes sont là pour nous protéger; entre nous et l'injustice, entre
nous et le mal, ils dressent un mur ! ".

Je
le dis au passé, Monsieur le Préfet, car les choses ont changé le 24 mars
dernier… Ce jour-là, vous avez fait de ces propos, tenus jusqu’alors avec
confiance devant nos enfants, un mensonge. Oui, ce jour-là, vous nous avez fait
mentir. Et ce jour-là, vous avez discrédité à nos yeux et aux leurs la
légitimité de votre pouvoir car vous en avez abusé.

Nous
sommes en colère, Monsieur le Préfet ! Comment ne le serions-nous pas quand nos
enfants ont été traités avec une extrême violence, quand vous avez disqualifié
notre parole de mère, quand vous avez foulé en un instant toutes les valeurs
selon lesquelles nous les éduquons ?

Monsieur
le Préfet, allons-nous devoir apprendre à nos enfants que la loi ne protège pas
toujours, que la force publique est parfois abusive et que la résistance peut
devenir la condition de la Liberté?
Nous
attendons de vous un mot, un geste qui rétablisse la confiance : nos enfants
ont été gazés alors qu'ils participaient à la Manif pour tous, une
manifestation pacifique et bon-enfant pour le retrait d'une loi dangereuse
pour notre société et leur avenir d’enfants. Dites-leur votre regret,
présentez-leur vos excuses et promettez-leur de faire remonter leur
incompréhension au sommet de l’Etat que vous représentez.

Monsieur
le Préfet, en vous en prenant à nos petits, vous
avez fait de nous des Lionnes prêtes à tout pour les défendre. Faites savoir à
qui de droit qu’on n'attise pas impunément la colère des mères !"

Prochain rendez-vous des mères en colère : jeudi. Mais ni l'heure ni le lieu ne sont pour l'instant communiqués.

4 avril : un comité d’acueil pour Cécile Duflot ?

Dans son agenda :

Jeudi 4 avril
15h00
Rencontre pédagogique avec les élèves du lycée Henri Wallon d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis)

Le président socialiste du Conseil général des Bouches-du-Rhône en garde à vue

pour détournement de fonds publics dans une affaire de licenciement abusif présumé.

6 avril : comités d’accueil pour Hollande en Corrèze ?

Le président de la République devrait effectuer un voyage en Corrèze, le samedi 6 avril. François Hollande atterrira à l’aéroport de Brive-Vallée de la Dordogne et se rendra à Brive pour poser la première pierre du centre d’affaires et de formation de la chambre de commerce et d’industrie.

Il se rendra ensuite à la préfecture, à Tulle, pour remettre les insignes de la légion d’honneur, à six Corréziens.

Le chef de l’État partira ensuite pour Ussel où il inaugurera le nouvel Ehpad.

Sénat : droite et gauche se sont-elles arrangées pour faire passer la loi Taubira ?

De Roland Hureaux sur Atlantico :

"Il n’est pas sûr que le Conseil économique,
social et environnemental (Cese) se remette de son refus de prendre en
considération la pétition de 700.000 signatures lui demandant de se
pencher sur le projet de loi instituant le mariage entre personnes du
même sexe. Même si la démarche des pétitionnaires était juridiquement
incertaine, le moins qu’on puisse dire est que le Jean-Paul Delevoye,
président du Conseil, n’a pas eu la manière, à la fois par la sécheresse
de son refus et parce qu’il donné l’impression fâcheuse qu’il était aux
ordres du Premier ministre. 

Le Sénat,
autre institution contestée dans un pays où l’antiparlementarisme,
malheureusement, progresse, pourrait subir sur le même sujet un coup
analogue.

Le sénateur Patrice Gélard a fait il y a quelques jours dans Le Monde
une déclaration d’autant plus étrange qu’il est le porte-parole désigné
par le groupe UMP dans le débat sur le "mariage pour tous" qui doit
débuter le 4 avril.

Alors que ce débat n’a pas
encore eu lieu, l’intéressé annonce déjà que "le texte va passer dans
les deux assemblées".
Reprenant complaisamment les arguments du
gouvernement Рenti̬rement fallacieux puisque ces sujets ne sont
absolument pas séparables – tendant à disjoindre mariage, adoption et
PMA, renvoyant celles-ci à un texte sur la famille et ne se privant pas
d’une pique contre Christine Boutin, il semble même tout fier de
rappeler que "le projet de loi a été adopté en commission avec des voix
des sénateurs UMP, Christian Cointat et Christophe-André Frassa".
Quelle combativité !

Il
est vrai que pour lui, la manifestation du 24 mars, peut-être la plus
nombreuse de l’histoire de la République, "ne change rien". En
tous les cas pour le Sénat. Car elle pourrait par contre influencer,
dit-il, le Conseil constitutionnel : "C'est une institution qui se
prononce sur des questions juridiques, mais qui prend en compte aussi
les situations politiques."

Professeur
agrégé de droit, Monsieur Gélard fait du Sénat un lieu de discussion
technique et renvoie au Conseil constitutionnel la prise de
responsabilité politique !
N’est-ce pas le monde à l’envers ?

Quand
nos élus nationaux comprendront-ils que ce que l’opinion leur reproche
d’abord, c’est de ne pas prendre leurs responsabilités – et donc de ne
paraître servir à rien ? Entre les directives européennes, les
proliférantes "autorités administratives indépendante" et maintenant le
Conseil constitutionnel, les alibis ne leur manquent jamais ! […]

Il y a plus grave : comment le
pronostic péremptoire du porte-parole de l’UMP sur l’issue du vote,
avant tout débat, n’ouvrirait-il pas la porte au soupçon que, entre la
droite et la gauche, les choses seraient déjà arrangés en coulisse, que
les rôles auraient été distribués ?
Les défections à droite
viendraient compenser à point celles des gens de gauche qui,
courageusement, comptent faire prévaloir des convictions sincères sur
les logiques de parti.

Si l’homme qui doit être le
principal porte-parole de l’opposition au Sénat prend les choses aussi
froidement, par qui se sentiront représentés les millions d’opposants au
projet ? Et pour qui voteront-ils aux prochaines élections ? Si
l’opinion a le sentiment que droite et gauche se sont arrangées pour
laisser passer le texte, un coup fatal serait porté à l’image de la
Haute assemblée et peut-être de la République. Que le texte voté soit
différent, ouvrant la voie à une navette à l’issue incertaine, ne serait
pas non plus satisfaisant dans le contexte actuel.

[…]Si
le Sénat votait le texte, surtout s’il le votait grâce à des absentions
ou des voix de droite laissant supposer des connivences douteuses, son
crédit s’en trouverait singulièrement affaibli."

Bonjour Tahiti !

T

Un curé piège des voleurs dans la cathédrale

Vendredi Saint, l’abbé Boyer
a réussi à piéger deux pilleurs de tronc, surpris en
flagrant délit, la main dans le tronc de la cathédrale de Saint-Flour. Il les a enfermés dans la cathédrale.

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