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Homélie de la Messe Pro eligendo summo pontifice

Homélie du Cardinal Angelo Sodano, doyen du collège des cardinaux :

"Chers concélébrants, Eminentes Autorités, Chers frères et sœurs dans le Seigneur!

S«Je chanterai toujours les bontés de l'Éternel" est le chant qui une
fois de plus a raisonné sur la tombe de l'apôtre Pierre, en cette heure
importante de l'histoire de la Sainte Eglise du Christ. Ce sont les mots
du Psaume 88, qui ont fleuri sur nos lèvres pour adorer, remercier et
supplier le Père céleste. "Misericordias Domini in aeternum cantabo" est
le beau texte latin, qui nous a fait entrer en contemplation de Celui
qui veille toujours avec amour sur son Église, en la soutenant sur son
chemin à travers les siècles et en la vivifiant de l'Esprit Saint.

Aujourd'hui encore, par cette attitude intérieure, nous voulons nous
offrir avec le Christ, au Père dans le Ciel pour le remercier de
l'attention aimante qu’il a toujours réservée à sa sainte Église et en
particulier pour le lumineux pontificat qu’il nous a concédé avec la vie
et les œuvres du 265ème Successeur de Pierre, le bien-aimé et vénéré
Pontife Benoît XVI, auquel, en ce moment, nous renouvelons notre
gratitude.

Parallèlement aujourd'hui, nous souhaitons implorer le
Seigneur, à travers la sollicitude pastorale des cardinaux, afin que
bientôt il donne un autre Bon Pasteur à sa sainte Église. Bien sûr, la
foi dans la promesse du Christ sur le caractère indéfectible de son
Église nous soutient en cette heure. En effet, Jésus dit à Pierre: «Tu
es Pierre, et sur cette pierre je construirai mon Eglise, et les portes
de l'enfer ne prévaudront pas contre elle
» (Mt 16:18).

Mes
frères, les lectures de la Parole de Dieu que nous venons d'entendre
peuvent nous aider à mieux comprendre la mission confiée par le Christ à
Pierre et à ses successeurs.

1. Le message d'amour

1Le première lecture nous a reproposé un célèbre oracle messianique de
la deuxième partie du livre d'Isaïe, cette partie qui est appelée le
"Livre de la consolation» (Is 40-66). Il s’agit d’une prophétie adressée
au peuple d'Israël destiné à l'exil à Babylone.
Il proclame que Dieu envoie le Messie, plein de miséricorde, un Messie
qui pourra dire: «L'esprit du Seigneur Dieu est sur moi … il m'a
envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, pour guérir ceux qui ont le
cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, la libération les
prisonniers, promulguer l’année de miséricorde du Seigneur
"(Is 61:1-3).

L'accomplissement de cette prophétie a été entièrement réalisé en
Jésus, venu au monde afin de rendre présent l'amour du Père pour les
hommes. Cet amour se fait particulièrement remarquer au contact avec la
souffrance, l'injustice, la pauvreté, avec toute les fragilités de
l’homme, à la fois physiques et morales. A cet égard, la célèbre
encyclique du Pape Jean-Paul II, « Dives in Misericordia », ajoutait:
"La façon dont l'amour se manifeste dans le langage biblique est appelée
à juste titre ‘miséricorde
’ (ibid., n ° 3.).

Cette mission de
miséricorde a été ensuite confiée par le Christ aux pasteurs de son
Eglise. C’est une mission qui engage tout prêtre et évêque, mais qui
plus encore engage l'évêque de Rome, Pasteur de l'Eglise universelle
.
Jésus dit en effet à Pierre : «Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que
ceux-ci ? … Pais mes brebis » (Jn 21:15). Saint- Augustin commentait
ainsi les paroles de Jésus: "paître le troupeau du Seigneur est donc un
engagement d'amour », «sit amoris officium pascere dominicum gregem"
(In Iohannis Evangeliums, 123, 5, PL 35, 1967). En réalité, c'est
cet amour qui pousse les Pasteurs de l'Eglise à mener à bien leur
mission aux service des hommes de tous les temps, du service caritatif
plus immédiat, jusqu’au plus grand service, celui d’offrir aux hommes la
lumière de l'Evangile et la puissance de la grâce.

Benoît XVI
donne une indication dans son message pour le Carême de cette année
(voir n. 3). Nous lisons dans ce message:  Parfois, on tend en effet à
circonscrire le terme de « charité » à la solidarité ou à la simple aide
humanitaire
. Il est important, en revanche, de rappeler que la plus
grande œuvre de charité est justement l’évangélisation
, c’est-à-dire le «
service de la Parole ». Il n’y a pas d’action plus bénéfique, et donc
charitable, envers le prochain que rompre le pain de la Parole de Dieu,
le faire participer de la Bonne Nouvelle de l’Évangile, l’introduire
dans la relation avec Dieu: l’évangélisation est la promotion la plus
élevée et la plus complète de la personne humaine
. Comme l’écrit le
Serviteur de Dieu le Pape Paul VI dans l’Encyclique Populorum
progressio, le premier et principal facteur de développement est
l’annonce du Christ (cf. n. 16) ».

2. Le message d'unité

La deuxième lecture est tirée de la Lettre aux Ephésiens, écrite par
l'Apôtre Paul dans cette ville de Rome au cours de son premier
emprisonnement (AD 62-63 d.C.). Il
s'agit d'une lettre sublime dans laquelle Paul présente le mystère du
Christ et de l'Église. Si la première partie est plus doctrinale (ch.
1-3), la seconde, où s’insère le texte que nous venons d’entendre, est
sur un ton plus pastoral (ch. 4-6). Dans cette partie, Paul enseigne les
conséquences pratiques de la doctrine présentée plus tôt et commence
par un vibrant appel à l'unité de l'Eglise: « Moi qui suis en prison à
cause du Seigneur, je vous encourage à suivre fidèlement l'appel que
vous avez reçu de Dieu : ayez beaucoup d'humilité, de douceur et de
patience, supportez-vous les uns les autres avec amour ; ayez à cœur de
garder l'unité dans l'Esprit par le lien de la paix
». (Eph. 4:1-3). S. Paul explique ensuite que dans l'unité de l'Eglise, il existe une
diversité de dons, selon la grâce multiforme du Christ, mais cette
diversité est en fonction de l’édification de l’unique Corps du Christ
:
«C'est lui qui a établi les uns comme apôtres, d’autres comme prophètes,
d’autres comme évangélistes, d’autres comme pasteurs et maitres, pour
rendre aptes les frères à accomplir leur ministère, en vue de
l'édification du corps du Christ
»(cf. 4:11-12). C’est
précisément pour l'unité de son Corps mystique que le Christ a envoyé
son Esprit Saint et choisi dans le même temps ses apôtres, en premier
lieu desquels Pierre, qui apparait comme le fondement visible de l’unité
de l'Eglise.

[Lire plus]

“Ut sacrosánctæ Románæ Ecclésiæ concédat Pontíficem illum tua imménsa píetas”

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

"Dans les diocèses où l’évêque l’a demandé, on dit, en ce premier jour du conclave, la messe « pro eligendo summo pontifice Â».

Súpplici, Dómine, humilitáte
depóscimus : ut sacrosánctæ Románæ Ecclésiæ concédat Pontíficem illum
tua imménsa píetas ; qui et pio in nos stúdio semper tibi plácitus, et
tuo pópulo pro salúbri regímine sit assidue ad glóriam tui nóminis
reveréndus.

Suppliants et humbles, nous Vous
implorons, Seigneur : que votre immense bonté donne à la sacro-sainte
Église Romaine un Pontife tel qu’il Vous plaise toujours par son zèle
surnaturel envers nous et qu’il mérite la vénération de votre peuple par
son sage gouvernement à la gloire de votre Nom.

Nous confions cette élection à Marie
Mère de l'Eglise, et au grand pape, grand docteur et grand liturge saint
Grégoire le Grand, dont la fête prime le carême dans les monastères
bénédictins
. (Saint Grégoire était moine : avant d'être pape il avait
fondé sept monastères, le septième étant celui de Rome.)"

40 Days for Life : 319 enfants sauvés de l’avortement !

Au 28ème jour de la campagne.

Le service d’ordre du pélerinage de Chartres

Le patron du Service d'ordre du pèlerinage de Chartres évoque le travail des 200 volontaires qui fait déplacer pendant 3 jours l'équivalent d'une ville de 8000 habitants… :

"[…] On pourrait croire qu’il suffit de reprendre chaque année ce qui a été
fait les années précédentes : ce n’est malheureusement jamais le cas,
car il nous faut tout recaler en fonction de nouvelles contraintes,
qu’elles soient externes (indisponibilité d’un site, travaux…) ou
internes (changement d’itinéraire, demandes diverses…).
Ainsi, tout commence, dès septembre, par la constitution d’un
« Groupe d’Organisation ». Celui-ci analyse d’abord les points
faibles de l’édition précédente et propose des améliorations. Il
prépare également une version préliminaire des documents
permettant au Secrétariat Général de demander les autorisations
nécessaires à notre passage.
Le Service d’Ordre est en effet chargé d’éditer les cartes des
chapitres marcheurs, mais aussi celles dédiées aux transports, les
plans des haltes, la grille horaire, l’emploi du temps de chaque
équipe, les flux des cars, etc.

Ces documents sont d’une extrême précision : saviez-vous par exemple
que l’itinéraire est divisé en 120 « secteurs » ayant chacun leur rythme de
marche en fonction du type de terrain rencontré
? Montée ou descente,
voie large ou sentier étroit, chapitres Adultes, Familles ou Enfants, rien
n’est laissé au hasard !
Viennent ensuite les reconnaissances sur place afin de confronter nos
idées à la réalité du terrain. Nous apportons ainsi des modifications à
nos documents jusqu’à une semaine du jour J où tout doit être
définitivement bouclé
. En parallèle nous complétons nos équipes grâce au concours de nombreux volontaires.
Toute cette préparation est également coordonnée au niveau des « Soutiens » avec mes homologues de la Logistique, de
la Santé, et des Cérémonies. Cela représente 2 à 3 réunions par mois, avec beaucoup de travail à la clef.

Et pendant les 3 jours ?

A bord du Poste de Commandement, qui centralise les communications des 95 postes radio, je suis chargé de coordonner
tout ce qui touche au déploiement de la colonne : cela inclut non seulement le pilotage des équipes du Service d’Ordre,
mais également les déplacements des services de Santé, la synchronisation avec le pôle Cérémonies, et les demandes
d’intervention de certaines équipes de la Logistique Mobile, comme l’eau, les WC, la propreté…
Ce qui est impressionnant, c’est de voir les pièces du puzzle que l’on a mis un an à construire se mettre en ordre comme
si tout était naturel
. Cela tient surtout à la grande qualité et à l’esprit de service des équipiers qui savent s’adapter en cas
d’imprévu. […]"

« Le gouvernement et la police sont responsables de la violence à l’encontre des chrétiens »

C'est ce qu'affirme la Commission Justice et Paix des évêques
pakistanais, après l'incendie de 178 maisons de
chrétiens.

Vite une loi contre l’inégalité de la taille des pieds !

Lu ici :

"être enceinte modifierait la structure des pieds des futures mères, selon une étude américaine parue dans la revue American Journal of Physical Medicine and Rehabilitation. Une première grossesse peut leur faire gagner jusqu'à 1 cm de longueur."

Bonjour Nancy

N
Autres photos
.

Terrorisme intellectuel du lobby LGBT

En Belgique, Julien Coppens directeur général de l'association des Petits Riens a osé écrire dans un éditorial :

"J'ai un avis sur la question de l'homosexualité et je ne suis pas le seul. Certains
condamnent, d'autres crient à l'intolérance, d'autres sont indécis…
et alors? ? Est-ce mal de croire que l'homosexualité est une maladie
(…)? Le risque du diktat des opinions et de l'intolérance qui en
découle n'est-il pas de loin plus grand que celui "d'attraper
l'homosexualité"?
".

Les critiques ont aussitôt fusé et léditorialiste se trouve contraint de présnter ses excuses :

"Je suis aujourd'hui surpris par les réactions à mon édito. Je suis victime de ce que je dénonce".

Le cardinal Mauro Piacenza, défenseur du sacerdoce

Autre cardinal "siriste" (ordonné prêtre par le cardinal Siri) avec Angelo Bagnasco, le cardinal Mauro Piacenza était le préfet de la Congrégation pour le clergé sous Benoît XVI, après avoir présidé la Commission pontificale pour les biens culturels de l'Église et la Commission pontificale d'archéologie chrétienne.

En mars 2010, en pleine année du sacerdoce, il fait réaliser 3  vidéos sur le sacerdoce.
Elles sont très belles, avec une méditation sur la spiritualité
sacerdotale, l'importance du sacrifice de la messe, de l'adoration
eucharistique, du ministère de la confession, de l'habit ecclésiastique,
le tout en référence constante au saint curé d'Ars. Lors de la clôture de cette année sacerdotale, en juin 2010, Mgr Mauro Piacenza a
accueilli les milliers de prêtres venus à Rome, au Latran :

P"En ces
jours, implorons le don du renouveau spirituel qui est la raison même
pour laquelle cette Année Sacerdotale est célébrée. Demandons à la
Bienheureuse Vierge Marie que ne s'éteignent jamais notre soif de
renouveau et notre désir de sainteté ; là se trouve la vraie – et au
fond l'unique ! – racine de la Mission. […] Tout a commencé, il y a plus de deux mille ans, avec douze pêcheurs de
Galilée
. Totalement saisis par le Seigneur et livrés à sa Divine
Volonté, ils ont incendié le monde et changé définitivement le cours de
l'histoire. Nous
sommes plus de dix mille à Rome et plus de quatre cent mille dans le
monde : si nous sommes ce que nous devons être, la Mission ne manquera
pas d'être efficace !
Que le Seigneur nous soutienne et que la Vierge
nous protège tous !"

Certains l'ont alors qualifié de "mousquetaire du pape" :

M"Formé
à l'école de l'archevêque de Gênes(son Eminence le cardinal Giuseppe
Siri, qui fut longtemps le chef de file des conservateurs au sein du
Sacré Collège), Mauro Piacenza est un exemple assez rare, pour
ne pas dire unique, d'un simple official comme on a coutume de dire
au Vatican pour désigner les bureaucrates au sein des dicastères
parvenu à gravir tous les échelons de son ministère. […] En
pleine crise des prêtres pédophiles, c'est lui qui a eu l'idée de
promouvoir dans tous les diocèses de l'Eglise une campagne d'adoration
perpétuelle pour la sanctification du clergé
. C'est encore lui qui pilota l'année sacerdotale qui vient de s'achever. […]

En mars 2011, il a déclaré dans une homélie que l'Europe est actuellement au centre d'un «défi dramatique» :

 "ou elle retrouve son identité, nécessairement chrétienne, ou elle risque simplement de ne plus exister comme Europe".

A propos des crucifix dans les écoles publiques, il a rappelé qu'ils ne constitue pas un «endoctrinement» mais «manifestent l'identité culturelle et nationale des pays de tradition chrétienne».

"Le crucifix, qui est le principe vivifiant de l'immense Å“uvre
bénédictine, a non seulement été reconnu comme un principe unificateur
de l'Italie, en coïncidence avec le 150e anniversaire de son unité
politique, mais aussi comme un principe identitaire vers lequel les pays européens peuvent se tourner !".

«Pour pouvoir vivre et fonctionner», la démocratie en Europe

1"a besoin d'une plate-forme
solide de valeurs partagées, sans laquelle il est simplement impossible
que les systèmes sociaux fonctionnent. En Europe, cette plate-forme de
valeurs partagées est indiscutablement fournie par le christianisme,
d'un point de vue historique comme d'un point de vue social
".

"L'homme ne peut et ne doit en aucun
cas être instrumentalisé à des fins économiques, politiques ou de
pouvoir. Il est une fin, et non un moyen, et donc l'économie, le droit
et la politique doivent être conçus comme des instruments
indispensables au service de l'homme, de son bien véritable, de son
progrès réel, qui coïncide toujours avec le bien commun".

En septembre 2011, il s'en prenait aux mouvements contestataires au sein de l'Eglise :

"Il y a toujours eu dans l’histoire de l’Église des «mouvements
centrifuges», tendant à «normaliser» le caractère exceptionnel de la
vie du Christ et de son corps vivant dans l’histoire, qui est justement
l’Eglise. Une «Eglise normalisée» perdrait toute sa force prophétique,
ne dirait plus rien à l’homme et au monde et, de fait, trahirait Son
Seigneur.

2La grande différence de l’époque contemporaine est à la fois doctrinale et médiatique. Pour
ce qui concerne la doctrine, on prétend justifier le péché, non pas en
s’en remettant à la miséricorde, mais en ayant confiance en cette
dangereuse autonomie dont la saveur est proche de l’athéisme pratique
; d’un
point de vue médiatique, au cours des dernières décennies, les
« forces centrifuges Â» physiologiques, sont l'objet d'attention et sont
amplifiées de manière inopportune par les outils d’information qui,
d’une certaine façon, vivent de contrastes.
[…]

Je pense par ailleurs qu’avoir ôter de
sa valeur au grand mystère de la maternité, comme le fait la culture
dominante, a vraiment joué dans la désorientation générale concernant
la femme. En ne reconnaissant pas que ces dernières peuvent, sans
discussions, apporter une plus grande contribution à la société et au
monde, l’idéologie du profit a réduit et instrumentalisé la femme.

Et puis, l’Eglise n’est pas un gouvernement politique dans lequel il est juste de revendiquer des postes de représentation.
L’Eglise c’est tout autre chose. L’Eglise est le Corps du Christ et en
son sein, chacun est membre selon ce qui a été établi par le Christ.
Par ailleurs, dans l’Église il n’est pas question de rôles masculins et
de rôles féminins mais plutôt de rôles qui supposent, par volonté
divine, une ordination ou pas. Tout ce que peut faire un fidèle laïc
homme, une femme laïque peut le faire. L’important est d’avoir la
préparation spécifique et l’aptitude ; après, que l’on soit un homme ou
une femme n’a pas d’importance. […]

L’Eglise doit être regardée à partir de la Constitution dogmatique Lumen Gentium
du Concile Vatican II où est décrite l’Eglise des origines, l’Eglise
des Pères, l’Eglise de tous les siècles, qui est notre Eglise
d’aujourd’hui, sans discontinuité
; qui est l’Eglise du Christ.
Rome est appelée à présider dans la charité et dans la vérité, uniques
sources concrètes de l’authentique paix chrétienne. L’unité de
l’Eglise n’est pas un compromis avec le monde et sa mentalité, mais
plutôt le résultat, donné par le Christ, de notre fidélité à la vérité
et à la charité que nous serons capable de vivre.
Le meilleur exemple à cet égard est le fait qu’aujourd’hui seule l’Eglise, comme personne, défende l’homme et sa raison, sa capacité à connaître le réel et à entrer en relation avec lui, en somme l’homme dans son intégralité. […]

Le problème n’est pas le célibat, et les
infidélités et la faiblesse de certains prêtres ne peuvent, eux non
plus, être le critère de jugement. Du reste les statistiques
nous disent que plus de 40% des mariages sont un échec. Parmi les
prêtres nous sommes à moins de 2%. La solution ne réside donc
absolument pas dans le caractère optionnel du célibat sacré.
Ne
faudrait-il pas plutôt arrêter d’interpréter la liberté en termes
d’ Â« absence de liens Â», de « principe définitif  Â», et commencer à
redécouvrir que c’est précisément dans le don définitif de soi à l’autre
et à Dieu que réside la vraie réalisation et le bonheur humain ?"

En décembre 2011, l'Aide à l'Eglise en Détresse, « Association
Publique universelle de droit pontifical » depuis 1984, est devenue Fondation pontificale, avec à sa présidence le
cardinal Mauro Piacenza.

L’usine à gaz des futures factures d’énergie

Le Parlement a adopté définitivement hier soir par un vote de l'Assemblée nationale la proposition de loi PS instaurant un bonus-malus sur la facture d'énergie, à compter de 2016.

Le bonus-malus est calculé en fonction d'un volume de base défini à partir du niveau consommé par le quart des foyers les plus sobres. La composition du foyer, la localisation géographique et le mode de chauffage sont toujours pris en compte.
Les résidences secondaires seront concernées, mais avec un volume de base fixé à la moitié de la consommation annuelle d'une personne seule et seront seulement assujetties au malus.
Le texte prévoit aussi l'élargissement des tarifs sociaux de l'énergie à 4 millions de foyers et applique à tous la trêve hivernale.

Cardinaux : quelques portraits

Suite à la demande de quelques lecteurs, voici un post rassemblant les liens des portraits de certains cardinaux, réalisé à partir des archives du Salon Beige :

Le ton est donné à l’UDI

U

Au-dessus de la N79

R

Au sommet de la pointe d’Andey en Haute Savoie

2

“Si Votre Éminence ne parle pas le français, elle n’est point papabile, car le pape doit savoir le français.”

C'est ce que disait en 1904 un cardinal au patriarche de Venise, le cardinal Sarto, qui ne parlait que latin et italien. Et fut élu sous le nom de Pie X.

4 générations à la Croix Valmer

4

Bonjour Ferel (Morbihan)

F

Bonjour Chambéry

C
Autres photos + vidéo. Le Dauphiné en parle.

Mgr Cattenoz dénonce la spirale d’horreur dans laquelle la France s’enfonce

De Mgr Jean-Pierre Cattenoz, archevêque d'Avignon :

Mgr Cattenoz"En ce début de carême, j’ai mal pour mon pour mon pays : je le vois
s’enfoncer dans une spirale d’horreur où, après avoir présenté le
mariage pour tous comme une avancée sociale, nos gouvernants s’apprêtent
à faire voter une loi sur la famille avec un droit à l’enfant qui
l’emportera sur le droit des enfants
. Une mère porteuse
donnera la vie à un enfant et dès sa naissance il sera donné ou
« vendu Â» à un « couple d’hommes Â». Personne ne s’intéresse au
traumatisme que cela représentera pour l’enfant de se voir séparer de SA
mère pour être élevé par deux « papas Â». Ensuite, ne vous y trompez
pas, tout est programmé, il y aura l’euthanasie ou plus exactement pour
ne pas froisser les consciences délicates, « le droit à mourir dans la
dignité Â». Comme autrefois pour le droit à l’avortement, on modifie le
vocabulaire « pour en cacher la véritable nature et en atténuer la
gravité dans l’opinion Â», « mais aucune parole ne réussit à changer la
réalité des choses : l’avortement provoqué est le meurtre délibéré et
direct, quelle que soit la façon dont il est effectué, d’un être humain
dans la phase initiale de son existence Â» (Le Bienheureux Jean-Paul II,
l’Évangile de la vie, n°58). Il en sera de même pour l’euthanasie qui
nous rappelle de tristes souvenirs. Il restera à voter le droit à l’eugénisme
qui nous permettra de nous débarrasser de tout enfant chez qui
apparaîtrait un handicap trop lourd et pour la famille et pour la
société.

En ce début de carême, j’ai mal
pour mon pays : je le vois s’enfoncer dans une crise économique sans
précédent, des usines ferment par centaines, plus de mille au jour
d’aujourd’hui depuis seulement quatre ans. Des dizaines de milliers de
personnes perdent leur emploi du fait de ces fermetures sans compter
tous les emplois induis chez les sous-traitants. Arcelor-Mital, Goodyear,
Petite couronne, et la liste s’allonge de semaine en semaine. Chaque
jour dans ma prière, je porte tous ces hommes et ces femmes qui se
retrouvent au chômage et souvent n’osent même pas l’annoncer à la maison
car ils mesurent la catastrophe que cela représente. La soupe de
l’amitié, l’accueil de jour du Secours Catholique, du Secours populaire
ou des Restos du cœur,
autant de structures qui n’arrivent plus à faire face à l’impossible.
Les subventions de l’État ou de l’Europe sont en chute libre et des
familles entières s’enfoncent dans la misère et la précarité. Pendant ce
temps, d’autres vont s’installer en Belgique ou ailleurs pour
sauvegarder leur patrimoine. Aller comprendre !

Face
à tous ces drames, Il n’a plus figure humaine, il ressemble à une loque
humaine, comme un agneau qu’on mène à l’abattoir, il n’ouvre pas la
bouche. Pourtant il prenait sur lui nos maladies, il se chargeait de nos
infirmités. « Il était méprisé, abandonné de tous, homme de douleur,
familier de la souffrance, semblable au lépreux dont on se détourne.
Pourtant s’était nos souffrances qu’ils portait, nos douleurs dont il
s’était chargé Â» (Is 53,3-4).

Je
ne peux quitter des yeux sa croix. Avec le disciple bien-aimé, je reste
là à regarder. Je l’entends dans un dernier sursaut s’écrier : « J’ai
soif ! Â». Oui, il a soif d’un monde nouveau, il a soif d’une humanité
enfin réconciliée avec elle-même, il a soif de laisser déborder sur le
monde les sources de l’amour, les sources de la vie. Elles vont couler
de son côté transpercé, enfin il va pouvoir donner, répandre l’Esprit,
mais allons-nous l’accueillir ?

Mystérieusement, au moment
même où les disciples ont tous disparu, où la foule, les soldats, les
grands prêtres, tous se déchaînent contre lui pour crier à Pilate : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! Libère-nous Barabbas ! Â», Lui, le Fils du Père donne sa vie pour que nous tous, nous puissions retrouver notre dignité d’enfant bien-aimé du Père. Pendant ce temps de carême, je voudrais pouvoir rester à contempler le crucifié
pour lui dire : « Aie pitié du pécheur que je suis ! Â» Alors, je
pourrai l’entendre me dire comme au bon larron : « Aujourd’hui même, tu
seras avec moi en paradis ! Â»"

Défendre la famille à 2750m

F

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