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L’un des mensonges de Mme Taubira : sur l’Eglise

Hier, en présentant son projet de loi, le garde des sceaux a déclaré :

T"Vous pouvez continuer à refuser de voir, à refuser de regarder autour
de vous, à refuser de tolérer la présence, y compris près de vous, y
compris, peut-être, dans vos familles, de couples homosexuels.  […] Vous pouvez conserver le regard obstinément rivé sur le passé […] et encore,
en regardant bien le passé, y trouverez-vous des traces durables de la
reconnaissance officielle, y compris par l’Église, de couples
homosexuels
."

C'est faux : l'Eglise ne reconnaît absolument pas les "couples" homosexuels (note pour mémoire).

D'ailleurs, la notion de « couple » homosexuel n'est pas adaptée, comme l'écrit un professeur de lettres classiques dans une note linguistique sur ce projet :

"Si l’on se réfère à la terminologie du « Bon Usage », l’assemblage de deux éléments de même nature ne constitue pas un « couple » mais une « paire ». Ainsi, on dira une paire de ciseaux, une paire de lunettes et non un couple de ciseaux ou un couple de lunettes. Il en est de même pour les êtres vivants. Deux boeufs assemblés sous le même joug forment une paire de boeufs et non un couple de boeufs. Deux jumeaux de même sexe constituent une paire de jumeaux et non un couple de jumeaux. On pourrait multiplier les exemples.

La langue française nous indique clairement que la notion de « couple » repose sur un principe de différenciation et d’altérité
. Le couple, c’est « un homme et une femme unis par des relations affectives, physiques » (Robert 2012). La prise en compte de la fin de la définition ne doit pas faire oublier le début. La distorsion sémantique à laquelle on s’adonne chaque fois qu’on évoque un « couple » homosexuel crée une confusion dommageable que rien ne peut justifier, pas même une évolution des moeurs. Il s’agit bien ici d’appeler un chat « un chat »"

“chère Maman, je viens te dire que je pense qu’un enfant peut ne pas avoir de Maman”

Vincent Salette
Président du CNIP 56, interpelle les parlementaires du Morbihan :

"Ce projet de loi, qui divise la France, est réputé avoir pour origine les revendications d'un groupe de pression ultra-minoritaire, alors qu'il a des conséquences pour l'ensemble de la société française. L'un des principaux problèmes de cette loi, si elle est votée, est l'adoption d'enfants, directe, ou via la PMA – Procréation Médicalement Assistée ou la GPA – Gestation Pour Autrui. Ces enfants seraient donc privés soit de mère, soit de père (alors qu'ils procèderaient biologiquement d'un père et d'une mère, évidement).
Alors que vous vous apprêtez à voter ce projet de loi, je vous pose cette question :
diriez-vous à votre mère, les yeux dans les yeux :


"chère Maman,
à l'heure où je me prépare à voter pour le projet de loi sur le mariage "pour tous", avec l'adoption par les couples homos, qui entraînera par la suite la PMA, puis la GPA, je viens te dire que je pense qu'un enfant peut ne pas avoir de Maman.
Je te dis chère Maman, que si j'avais été élevé par deux pères, cela n'aurait été pour moi ni mieux, ni moins bien que d'avoir été élevé par toi et Papa, c'est égal."

Si vous ne diriez pas cela à votre mère, les yeux dans les yeux, alors ne votez pas ce texte, ne réservez pas aux enfants de France ce que vous ne souhaitez pas pour vos enfants, ni n'auriez souhaité pour vous."

Le mariage n’est pas un droit, c’est une institution

Sous les insultes, hier, Henri Guaino a contesté à la tribune de l'assemblée le projet de loi Taubbira. Extraits :

G"Madame la présidente, mesdames les ministres, mes chers collègues,
permettez-moi d’abord de vous dire que je ne répondrai pas aux insultes.
Ce débat mérite mieux !
[…] Permettez-moi de commencer par tenir une promesse que je me suis faite,
un triste jour de janvier 2010, dans la chapelle des Invalides. En
prenant pour la première fois la parole à cette tribune, je veux rendre
hommage à une grande voix républicaine qui s’est tue trop tôt, celle de
Philippe Séguin. Le 5 mai 1992, certains d’entre vous s’en souviennent, c’était la
nuit tragique de Furiani, il était monté à cette même tribune et avait
déclaré : « Je voudrais croire que nous sommes tous d’accord au moins
sur un point : l’exceptionnelle importance, l’importance fondamentale du
choix auquel nous sommes confrontés
. » Puis il avait demandé à
l’Assemblée de déclarer irrecevable le projet de loi constitutionnelle
qui devait permettre la ratification du traité de Maastricht, parce que,
disait-il, le Parlement n’avait pas le droit de prendre seul une telle
décision. […] Aujourd’hui, c’est pour autre un texte d’une tout autre nature, qui ne
met pas en jeu la souveraineté nationale, mais les fondements même de
notre société
,
un texte qui a l’ambition, comme l’a dit madame le garde des sceaux, de
réformer la civilisation, que je viens, avec une voix dont j’ai bien
conscience qu’elle n’est pas aussi forte que celle de Philippe Séguin, […] mais avec une gravité comparable à la sienne, vous demander de voter
cette motion de rejet préalable, conformément à l’article 91, alinéa 5,
du règlement de notre assemblée.

M. Bruno Le Roux. Narcissisme ! […]

M. Henri Guaino. Nous sommes dans un régime parlementaire. La Ve République
est un régime parlementaire. Mais il arrive que sur des sujets d’une
importance exceptionnelle, sur des textes d’une nature particulière, le
choix du référendum ne soit pas une simple option mais, au fond, une
obligation […] une
obligation politique, une obligation intellectuelle, une obligation
morale, même si elle n’est pas une obligation juridique. La Constitution
offre la possibilité au Président de la République de faire voter le
peuple au lieu du Parlement. Elle ne le lui impose pas. Ainsi, ce n’est
pas la lettre mais l’esprit de nos institutions qui est ici en cause. Il
nous oblige d’autant plus.

Nous pourrions – nous devrions – au moins nous accorder sur un
point : ce projet de loi est d’une nature très différente de celle des
projets qui sont d’habitude soumis au Parlement
. Nous pourrions – nous
devrions – au moins nous entendre sur un fait : par son objet même, par
les conséquences qu’il peut avoir, par la profondeur des sujets auxquels
il touche, ce projet de loi n’est pas un projet de loi ordinaire.

[…]  Mes chers collègues, ce texte touche à la conscience de chacun. En
évoquant l’éventualité d’une clause de conscience pour les maires, M. le
Président de la République lui-même l’a reconnu. Et il appartient
aujourd’hui à notre Assemblée, à chacun d’entre nous, de répondre en
conscience à la question de savoir si nous avons le droit, je dis bien
le droit, en tant que démocrates, en tant que républicains, de parler
ici à la place de ceux que nous représentons,
[…] de savoir si nous avons le droit, oui, le droit, de substituer sur un sujet pareil notre conscience à la leur.

M. Arnaud Leroy. À quoi servons-nous, alors ? Vous êtes un mercenaire politique !

M. Henri Guaino.
C’est la question de la République qui se trouve posée. La République
ne peut vivre que si chaque conscience républicaine est une conscience
inquiète se demandant à chaque instant si elle n’utilise pas avec excès
les pouvoirs qui lui ont été confiés […] Je n’ai invectivé personne, ni coupé la parole à personne ! Mes chers collègues, soyez à la hauteur de ce débat !  […]

Est-il bien raisonnable de croire qu’une loi votée de cette manière –
qu’il faut considérer pour ce qu’elle serait, c’est-à-dire un passage en
force – pourrait devenir la loi de tous dans les consciences et dans
les cœurs ?
Quand on viole les consciences, mes chers collègues, quand
on les piétine, elles se raidissent, elles se ferment. Regardez ce qui
se passe dans la société, regardez les déchirures ! […]

Le Gouvernement dit : « égalité des droits » ! Mais le mariage n’est pas un droit, c’est une institution. […] Le Gouvernement dit : « progrès » ! Nous lui opposons la sagesse
multimillénaire que toutes les sociétés humaines ont tirée de
l’expérience de la vie.

Un député du groupe SRC. Réactionnaire !

M. Henri Guaino.
Le million de Français qui est descendu dans les rues de Paris le
13 janvier, parlant pour des millions et des millions d’autres qui
n’avaient pu venir, n’a pas manifesté contre l’amour, ni contre la
liberté, ni contre l’égalité des droits, ni contre le progrès. Il a
manifesté pour défendre une institution aussi ancienne que la
civilisation.
Il a manifesté parce que dénaturer cette institution, ce
serait bouleverser l’ordre social, non pas seulement pour les uns, mais
aussi pour tous les autres ! […]

À ces Français simples et dignes, qui ne demandent au fond qu’un peu
de respect, de démocratie et de République, n’allons-nous répondre que
par ces deux mots terribles : « taisez-vous ! » ? Qui peut croire que c’est possible ? « Taisez-vous ! » Qui peut croire que cela ne laissera aucune trace ? « Taisez-vous ! » Qui peut croire que c’est possible ? « Taisez-vous ! » Qui peut croire que la République n’en sortirait pas blessée ? […]

Ouvrir le mariage aux couples de même sexe, c’est donner le droit
d’avoir des enfants à des couples auxquels la loi de la nature ne le
permet pas. (« Ah ! » sur les bancs du groupe SRC.)

M. Jean-Claude Perez. Amen !

M. Henri Emmanuelli. Archéo ! […]

Le reste est à l'avenant…

Tractage pro-famille de 18h à 20h sur l’esplanade des Invalides

Communiqué de
Laissez-nous voter :

"Hier, mardi 29 janvier, les
députés ont entamé les débats sur le projet de loi visant à dénaturer le
mariage. La preuve a une nouvelle fois été donnée de l’absence d’échanges sur
le fond. Aucun argument solide n’est venu étayer la proposition de loi qui ne
vise qu’à servir une micro-minorité au nom du sacro-saint principe d’égalité.

Le collectif a pour sa part
continué à distribuer des tracts demandant un référendum afin d’encourager la
réflexion et d’interpeller les Français sur ce passage en force du gouvernement
malgré les enjeux sociétaux. Une fois encore, de nombreuses personnes sont
reparties convaincues de la nécessité d’un véritable débat, changeant leur
regard sur les conséquences de cette loi.

Vous pouvez vous joindre à nous
ce soir, devant les bâtiments d’AIR France, sur l’esplanade Invalides.
Contrairement à ce qui avait été annoncé, le tractage se déroule bien de 18h00
à 20h00
. N’hésitez pas à annoncer votre venue par mail à [email protected]."

L’égalité est un argument fictif

Extrait de l'éditorial d'Aymeric Pourbaix dans Famille chrétienne :

"Mais cette revendication n’est elle-même que la face visible de l’iceberg :
sous prétexte d’égalité, c’est toute la société qui menace d’être
transformée. Il faut relire la lettre du ministre de l’Éducation aux
recteurs du 4 janvier : le gouvernement veut « changer les mentalités », écrit-il, par « une éducation au respect de la diversité des orientations sexuelles ». Au nom du légitime respect dû à chaque personne, il s’agit donc de mettre sur un pied d’égalité toutes les pratiques sexuelles.

Une
injonction ministérielle qui risque d’être lourde de conséquences, en
particulier pour les établissements dits « libres ». Sera-t-il encore
possible, demain, d’affirmer la beauté et la grandeur du mariage entre
un homme et une femme, sans avoir peur de passer pour « homophobe » ?
Voilà une question concrète qu’il faudra un jour affronter en vérité.

Pour le mouvement très profond né le 13  janvier,
qui déborde largement la stratégie des partis, il y a là aussi un
moment crucial : comment concilier l’amour qu’il faut porter aux
personnes homosexuelles, et la vérité sur le mariage entre un homme et
une femme ? Amour et vérité qui ne font pas toujours bon ménage, dans
une époque où le sentiment prédomine
. Mais leur alliage, comme l’énonce
la sagesse des Psaumes, est le seul garant que « justice et paix s’embrassent » au sein d’une société harmonieuse, contre tous les mensonges de l’idéologie.

Une
tension, et même un combat spirituel, qui peuvent aussi mener à la
Croix ; comme Marie, qui eut le cœur « transpercé » par amour pour son
Fils."

Une église transformée en centre d’avortements ?

L'église Saint-Eloi à Vierzon continue de faire parler d'elle. Non seulement le maire compte préempter la vente, mais il veut aussi transformer ce lieu de culte en centre de mort pour les enfants à naître ou en section locale du Parti communiste, complice de crimes.

Tout ce qui va contre ce projet de loi est bon

De Me Trémolet de Villers dans Présent :

"[…] Poursuivre, de toutes nos forces, le retrait du projet de loi. Car,
tant qu’il n’est pas voté et promulgué, le combat immédiat, la
mobilisation urgente demeure le premier devoir
. Et bien se dire que le
retrait, ou l’enterrement en commission, ou la suspension est possible.
Et que ce sera une victoire.

Ne nous épuisons pas en vaine division. Tout ce qui va contre ce
projet de loi est bon, peu importe l’habillage juridique
. Tel est pour
le recours au référendum. Tel est contre. Les deux opinions, au tribunal
de la pure doctrine, peuvent s’affronter. Nous n’en sommes pas là. Il
s’agit d’utiliser tout ce qui peut faire barrage
. Il s’agit, surtout,
avant tout, de se reconnaître, dans ce combat, comme les amis de la
famille contre les destructions de la famille, et de privilégier,
systématiquement, l’union, la compréhension réciproque, l’accord, sur
les motifs, inévitables de division.

« Ce n’est pas l’heure de s’en aller ! C’est l’heure de s’entendre. » Le mot de Jeanne au duc d’Alençon, « son beau duc »,
résonne comme une devise, un impératif catégorique, une nécessité
absolue. C’est un immense et douloureux effort, nous le savons, mais
nous ne parviendrons pas à la victoire sur les ennemis sans cette
éprouvante victoire sur nous-mêmes.

L’événement du 13 janvier 2013 n’appartient à personne. Aucun mouvement, aucun individu, aucun parti ne peut dire « c’est moi qui l’ai fait ».
Il est à nous, les familles, qui l’avons fait. C’est ainsi qu’il doit
demeurer, se développer, s’étendre et devenir irrésistible. La famille
dit, quelque part Proudhon, est le noyau humain le plus révolutionnaire
qui soit. Principe d’ordre et de paix, principe de liberté et
d’autorité, principe de richesse privée et de prospérité publique,
principe de vie, d’amour, et de joie, « la cellule de base de la
société » qui est aussi la cellule-mère de l’Etat est, en même temps, un
vrai principe d’anarchie. Les familles qui ont fait l’événement ne
peuvent pas se donner à des mouvements, à des partis, dont le principe
même est d’ignorer la famille. Rien n’est plus anti-familial au
quotidien, que la vie de parti, que l’esprit de mouvement, que la
domination de la secte ou de la chapelle. Seule l’Eglise, quand elle
sait modérer les effets de ses œuvres et les excès de ses zélateurs,
réussit à harmoniser les exigences du royaume des cieux avec les
libertés imprescriptibles des petits royaumes de la terre que sont les
familles.

En dehors d’elle, il n’est que captation, démolition, subversion.
Familles, gardons chacune notre royaume, gardons chacune notre liberté,
et donc nos facultés de déstabiliser toutes les tyrannies.

C’est de nos familles que doit surgir l’élite politique dont la
France de demain a besoin. Nous savons qu’elle existe, cette élite
. Il
n’est que l’occasion pour elle de se manifester. Cette occasion viendra…
Mais, ne cherchons pas ailleurs. N’allons pas remettre « toute cette nouveauté aux vieilles mains de toutes ces vieilles hontes » !

L’heure a sonné d’un renouvellement national. Les étapes ?

Le calendrier électoral nous en donne une indication. Elle n’est pas
la seule. Car le calendrier des familles n’est pas lié au calendrier
électoral. Mais c’en est une, parmi d’autres.

Les élections municipales. Le projet Taubira a agi comme
révélateur. S’il était voté, les familles, dans chaque commune, devront
exiger du candidat qu’il s’engage à ne pas célébrer le mariage entre
personnes du même sexe
. Celui qui s’engagera à cette désobéissance
civile, nous le soutiendrons. Celui qui n’ose pas, nous le combattrons.
La désobéissance civile a ses lettres de noblesse dans l’efficacité
quasi immédiate. A nous de nous souvenir de Martin Luther King, qui sut
en quelques semaines supprimer l’apartheid dans les bus d’Atlanta, qui
n’aurait pas imaginé que l’on pût, un jour, légaliser le mariage entre
personnes du même sexe.

— S’il n’y a pas, avant, des élections législatives, il y a, dans
quatre ans, l’élection à la présidence de la République. Quatre ans,
pour nous, les familles c’est précieux, mais c’est court. Les enfants
nous le disent. Chaque jour compte, et, pourtant, ce n’est pas chaque
jour, ni même chaque année, qu’on mesure le résultat. Quatre ans, c’est
le temps qui nous est donné pour porter à la magistrature suprême celui
qui est le mieux placé pour chasser Hollande et pour centrer la
politique française sur le bien commun des familles de France.

Il n’y a pas d’autre mesure pour évaluer le bienfait ou le méfait
d’une politique que cette mesure du bien commun des familles de France.
Nous sommes les familles de France. A nous de dire notre loi.

J’entends déjà le refrain que j’ai tellement entendu, pendant un
demi-siècle d’exposés ou de conférences (j’ai commencé très jeune) sur
le devoir d’état politique des laïcs catholiques. Oui, mais qui ?
Quel chef ? Quel homme providentiel ? Quel candidat miracle ?

— Regardez les familles dans les rues de Paris, le 13 janvier 2013. Elles n’ont obéi à aucun « grand chef », à aucun « homme providentiel », à aucun « leader charismatique », à aucun « candidat ».
Elles se sont mues de leur mouvement propre, comme autant de petits
royaumes libres qui, ensemble, font le grand royaume. C’est d’elles
qu’au fil des efforts, des luttes, du temps, se distinguera, ou se fera
reconnaître, ou plus exactement sera reconnue la famille dont,
spontanément, comme une évidence, les autres – « le murmure approbateur du peuple » – diront « c’est la famille de France ». […]"

Les Français sont majoritairement contre la loi Taubira

54% des personnes interrogées dans un sondage sont hostiles à l'adoption par deux personnes de même sexe. Seules 40% sont pour.

La famille encore attaquée

Hier, lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le député UMP Françoise Guégot s'est adressé au Premier ministre :

G"L’actualité parlementaire, monsieur le Premier ministre, mobilise
toutes les attentions sur votre projet de loi relatif au mariage pour
tous. C’est, sans aucun doute, une bonne technique pour faire passer
sous silence les attaques que prépare une nouvelle fois votre
gouvernement contre la famille
. Vous avez, en effet, missionné le président du Haut conseil de la famille pour raboter les prestations familiales.

Vos intentions sont d’autant plus inquiétantes que vous êtes déjà
passé aux actes dans le projet de loi de finances pour 2013, en baissant
le plafond du quotient familial et en augmentant les prélèvements sur
les emplois familiaux.
[…] Vous avez, il est vrai, revalorisé le RSA, mais pour ainsi dire oublié le SMIC.

Vous voulez aujourd’hui revoir les conditions de ressources pour
l’attribution des prestations familiales et leur mode de revalorisation.
C’est une certitude : votre politique consiste à assommer ces familles
qui travaillent.
[…] Votre majorité se gargarise du principe d’égalité pour ouvrir le mariage aux personnes de même sexe, […] mais elle est prête à revenir sur le principe d’universalité de la
politique familiale. Vous prétendez défendre la famille, alors que vous
allez une fois encore affaiblir le revenu de celles des classes
moyennes. […] Monsieur le Premier ministre, ma question est simple : quand
cesserez-vous enfin cette entreprise de démolition programmée de la
famille, pilier de notre société ?
"

Totalitarisme LGBT : en Grande-Bretagne aussi

De Jeanne Smits :

"avec le “mariage” gay, des profs risqueront leur place s’ils refusent de l’enseigner"

"La loi ne prévoit pas
l’objection de conscience. Cela a fait dire à un avocat spécialiste des droits de l’homme, Aidan
O’Neill, en réponse à une question de la « Coalition for Marriage »
(organisation qui défend le mariage traditionnel) que les écoles
pourraient bien se voir reconnaître le droit de licencier des
professeurs refusant d’utiliser livres ou manuels qui font la promotion
du « mariage » homosexuel, tandis que les parents refusant ce type de
cours ne pourraient pas obtenir que leurs enfants n’y assistent pas.

[…] Ce ne sont pas des paroles en l’air : tout récemment, la Cour
européenne des droits de l’homme a justifié les sanctions et même un
licenciement à l’égard de deux personnes opposées aux unions civiles
d’homosexuels pour des motifs religieux
. La première pour son refus de
célébrer ces unions, le second pour refus de soigner les difficultés
relationnelles physiques au sein de couples homosexuels… La CEDH a
décidé que l’objectif de lutter contre la discrimination à l’égard des
homosexuels est est plus important que le principe de protection de la
liberté individuelle auquel on peut dès lors porter atteinte.

Donc, même si le ministre n’entend pas poursuivre les contrevenants,
rien n’empêche des conseils municipaux ou des responsables locaux de
faire du zèle et de mener les récalcitrants jusque devant la Cour de
Strasbourg, avec de réelles chances de gagner."

Et ce que décide la CEDH est valable pour la France également.

Les opérateurs de téléphonie donnent les vrais chiffres de la manif du 13

Minute revient sur la participation à la manifestation du 13 janvier :

M"[…] les vrais chiffres, le gouvernement les connaît. Et de manière très précise, grâce… aux opérateurs
de téléphonie mobile !
Les
réseaux des trois opérateurs (et des
opérateurs virtuels) ont été totalement
saturés
pendant toute la journée
de dimanche sur les itinéraires
des trois cortèges parisiens, particulièrement
au Champ-de-Mars.
La plupart des appels et envois de
SMS étaient impossibles. Mais si les
communications et textos ne passaient
pas, les téléphones, eux, continuaient à dire aux antennes des
opérateurs « Coucou, je suis là ! ». Or,
de mémoire d’ingénieur Télécom,
jamais les « fichiers de log » – les
fichiers dans lesquels sont enregistrés les positions des téléphones
mobiles, qui permettent aux autorités
judiciaires de traquer bandits
malfrats et trafiquants – n’ont été
aussi « gros », à Paris
, dans les XIVè,
XVè, VIIè, VIIIè et XVIè arrondissements.
Et devinez quoi ? Ces fichiers ont été sécurisés, dès le soir de
la manif
, pour éviter que les ingénieurs habituellement autorisés à
y accéder ne viennent y farfouiller…

Or, que nous apprennent ces fichiers de logs, pour ceux qui ont pu
les consulter chez un des opérateurs,
avant le blocage ? Qu’il y
avait près de 700 000 abonnés mobiles en plus à Paris le dimanche 13
janvier, par rapport à un dimanche
normal
. Un chiffre aisé à extrapoler
à partir des logs d’un seul réseau,
en appliquant ensuite une règle de
trois en fonction de sa part de marché.
Ce qui est, dans ces volumes,
parfaitement scientifique et fiable.
Si vous ajoutez à ce chiffre les
enfants (1 enfant pour 10 adultes ?)
et ceux qui ont laissé leur téléphone
éteint pour économiser de la batterie
pour le soir, vous obtenez un
chiffre qui ressemble beaucoup aux
estimations du général Dary
… […]"

2 février : 90 manifestations pour défendre le mariage

MDans quasiment tous les départements métropolitains une manifestation (2 rassemblements pour le seul département des Pyrénées-Atlantiques : Pau et Bayonne) pour défendre la famille menacée par le projet de loi socialiste est organisée. Retrouvez ces 90 lieux sur cette page, avec l'horaire de chaque rassemblement et le courriel d'un contact local.

Pour Paris, le rassemblement aura lieu près de l’Assemblée Nationale, place Edouard Herriot à 15h.

Le gouvernement n'a pas fini de nous entendre.

“Il y a énormément de gens de gauche qui sont extrêmement sceptiques sur ce projet”

L'épouse de Lionel Jospin, Sylviane Agasinscki est prête à manifester contre le projet de loi Taubira dénaturant le mariage. Elle regrette qu'on n'entende pas
suffisamment les "députés socialistes" partagés sur le projet de loi
,
estime "qu'on ne peut pas se réfugier derrière la discipline de parti"
sur un tel sujet. Elle
dénonce aussi une "intoxication idéologique" :

"si vous n'êtes pas pour,
vous êtes classé de droite et de réactionnaire forcément homophobe,
forcément religieux et intégriste".

Le député PS Jean-Philippe Mallé ne votera pas le projet Taubira

MC'est ce que l'on découvre au détour d'un article. Il est député de la 11e circonscription des Yvelines. Son site.

Prière de rue devant l’Assemblée

…organisée par Civitas, en ce moment :

C
E

Addendum : Lu ici

"Alors qu'ils avaient, peu après 20 heures, quitté la séance qui se poursuivait à l'Assemblée, une dizaine de députés PS accompagnés de leurs assistants ont voulu se rendre place du Président Edouard-Herriot (Paris VIIe) où le mouvement Civitas, opposé au projet de loi sur le mariage pour tous, tenait une prière de protestation.
Ils ont été stoppés par les CRS assurant l'ordre autour de la manifestation
.
Le ton est alors monté entre les forces de l'ordre et les élus, notamment le député du Cher, Yann Galut, affirmant qu'il était illégal d'empêcher un député de se rendre sur un lieu public. Après quelques explications houleuses, iles députés ont appelé le ministère de l'Intérieur pour faire valoir leurs droits d'élus de la République auprès de CRS.
Finalement tout est rentré dans l'ordre et les députés ont regagné l'hémicycle, pendant que les catholiques intégristes poursuivaient leurs prières."

Demande de renvoi du projet de loi en commission

Lors de son intervention à la tribune de l'Assemblée, le député Jean-Frédéric Poisson a remis la rapporteur Erwann Binet à sa place en dénonçant son incompétence dans sa gestion des auditions en commission, et a demandé le renvoi du projet. Le texte de son intervention est ici PDF 15 pages MOTION DE RENVOI MARIAGE – 29012013. Extrait :

P"En examinant précisément la liste des auditions conduites par vos soins, on constate que 66,3 % des personnes auditionnées étaient favorables au projet de loi gouvernemental, que 22,5 % des personnes auditionnées y étaient défavorables, et que les 11,2% restants ont exprimé soit un avis partagé soit une position neutre. (69 auditions – 89 personnes – 10 personnes partagées, 59 personnes pour, 20 personnes contre). C’est proprement ce qu'on appelle « instruire à charge ».
Un autre signe ? Il vous a été reproché un jour de n'avoir invité que des juristes favorables au projet de loi gouvernemental dans une de ces auditions. Vous avez répondu qu'on ne connaissait pas de juristes opposés à ce projet. Et cela vous avait valu, en date du 3 décembre dernier, une lettre cosignée par plusieurs juristes, qui s'étaient exprimés dans la presse nationale, soucieux de signaler leur existence à leur rapporteur préféré. Il est curieux que vous ayez eu besoin d'un tel rappel à l'ordre pour rétablir très partiellement un équilibre qu'au fond vous n’avez jamais souhaité.
Et de telles proportions nous autorisent à mettre en cause non seulement votre méthode de travail, mais encore les conclusions auxquelles vous avez abouti. […]

[O]n devrait écrire cette demande dans le droit parce que tout le monde le fait. De ce fait, la France contracterait un retard injustifiable sur le reste de la planète en n’acceptant pas ce projet. Ici, Monsieur le Rapporteur, je dois rendre hommage à votre souci de précision. En effet vous indiquez page 27 qu'aujourd'hui 11 pays dans le monde ont reconnu le mariage homosexuel, et que
ces pays représentent 280 millions d'habitants. Je tiens à donner ces chiffres de manière précise, car entendre une certaine communication fréquente sur ce sujet ferait oublier que 11 pays sur 197 ne sauraient représenter une majorité relative. Et que dire des 280 millions de personnes sur les 7,5 milliards que compte la planète, voire sur les 5,5 milliards que regroupent les démocraties ? Difficile d’évoquer des majorités débordantes.

La légalisation des mères porteuses est en marche

Lu ici :

"Alors qu’on croyait le sujet programmé dans la future loi sur la
famille annoncée le 27 mars en conseil des ministres, voilà que le
ministère de la Justice a, selon nos informations, envoyé une circulaire
vendredi aux magistrats pour qu’ils ne s'opposent plus systématiquement
à l'attribution de la nationalité française aux enfants nés d’une
gestation pour autrui (d’une mère porteuse) à l’étranger
. […] Jusque-là, et parce que la gestation pour autrui est
interdite en France, la loi française n’accordait pas ce droit aux
enfants nés à l’étranger de mère porteuse."

Les automobilistes parisiens contre la dénaturation du mariage

De 7h à 10h, avant d'être évacués par la police, les 8 ponts de la porte
de Saint Cloud portaient une banderole contre la dénaturation du mariage, soutenus par des milliers de klaxons et le milliers de
pouces levés des automobilistes
. Surréaliste !


Manif pour Tous Porte de Saint-Cloud par Le_Salon_Beige 

Aubervilliers :

 

Un site illustre la manif LGBT avec une photo du cortège de Civitas

C'est ici, il s'agit de la 2e photo. Voici la capture d'écran :

C
Les pancartes sur Frigide Barjot étaient scatologiques le 27. Il faut comprendre de cette inversion que les manifestants du 27 janvier étaient bien trop extrêmistes, en regard de Civitas.

Christian Jacob : le gouvernement a peur du peuple

Cette après-midi, lors des questions au gouvernement, avant la discussion du projet de loi, le député Christian Jacob a interpellé le Premier ministre sur le projet de loi Taubira :

J"Inexorablement, le chômage augmente dans notre pays, les usines ferment… […] La semaine dernière encore, nous avons appris qu’une usine Good Year – 1 200 emplois – risquait de fermer à Amiens. L’heure est grave, monsieur le Premier ministre, et vous avez choisi
de gouverner par diversion. Mais les Français ne sont pas dupes, ils ne
comprennent pas votre obstination à maintenir, dans ce contexte,
l’examen du projet sur l’extension du mariage et de l’adoption aux
couples homosexuels.
Renvoyer, qui plus est, la discussion sur la procréation médicalement
assistée à un texte ultérieur, dans un mois, est une véritable
imposture, monsieur le Premier ministre : vous n’avez pas le courage
d’assumer vos choix.

Depuis trois mois, le groupe UMP sollicite l’avis du comité national
d’éthique. Le Président de la République vient enfin d’accéder à sa
demande, mais il le fait trois jours avant l’examen du texte par
l’Assemblée. […] C’est un véritable mépris pour elle, un affront. Je vous prends à
témoin, monsieur le président : nous allons débattre sur ce texte sans
avoir l’avis du comité national d’éthique. Ma question est donc simple, monsieur le Premier ministre. Vous avez peur du peuple […] parce que vous n’osez pas le consulter par référendum. Vous n’avez pas non plus le courage d’assumer vos choix, notamment sur
la procréation médicalement assistée. Je vous demande donc de reporter
l’examen de ce texte tant que nous n’aurons pas reçu l’avis du comité
national d’éthique
."

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