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“La pire des homophobies” (®copyright Jean-Pierre Michel)

Des homophobes, certainement réactionnaires, blancs et catholiques :

R

Bonjour François Hollande

Le chef de l'Etat était en déplacement à Blois aujourd'hui. Il a été accueilli comme il se doit :

H

Bonjour les vacanciers

Au-dessus de l'A6, dans l'Yonne :

B

Pour la première fois en France, donner la mort à un être humain va devenir une norme

L'examen du texte visant la levée de l’interdiction de la recherche sur
l’embryon humain se tiendra à l’Assemblée Nationale le jeudi 28 marsIl reste 1 mois seulement pour alerter les députés et empêcher un passage
express, en catimini et sans débat de fond.

Pendant que le Parlement français
s’obstine, la Silicon Valley mise sur le NON-embryonnaire ! Après le
Prix Nobel de Médecine, le Pr Yamanaka vient de
recevoir 3 millions de dollars entre autres des fondateurs de Facebook
et de Google réunis en fondation pour financer les découvertes
révolutionnaires des Sciences de la Vie. Ces investisseurs
avant-gardistes ne s’y trompent pas, les travaux menés grâce aux
cellules iPS se concrétisent par un essai clinique en cours sur la
dégénérescence maculaire liée à
l'âge (DMLA), d’autres suivant en 2013, renforcés par ces soutiens
financiers de poids qui s’ajoutent aux fonds
débloqués par le gouvernement japonais.

Jean-Marie Le Méné, Président de la Fondation Jérôme Lejeune, déclare :

"La première réforme de société à être votée par la nouvelle
majorité ne sera pas le mariage homosexuel.
Dans l’ordre chronologique et d’importance, la première réforme sera la
recherche sur l’embryon humain. Pour la première fois dans l’histoire du droit français, donner la mort à un
être humain va devenir une norme
, le protéger sera dérogatoire. Cet hommage rendu à la destruction de l’homme
considérée comme un marqueur du progrès devrait nous inquiéter au moins autant que le mariage homosexuel.

Recherche sur l’embryon et procréation médicalement assistée pour
couple homosexuel
: ces enjeux se rejoignent ?

La
loi bioéthique de 1994, en consacrant la PMA, a établi un
véritable droit à l’enfant qui n’a cessé de se renforcer au cours des
lois de 2004 et de 2011. L’embryon,
conçu in vitro à partir de cellules sexuelles, trié, réimplanté,
congelé, décongelé,
donné, éliminé, est bien davantage considéré comme une chose que comme
une personne. Depuis la reconnaissance du
couple homosexuel, au nom de quoi interdirions-nous aux autres les
licences que nous nous autorisons ? La perte de son statut protecteur
rend
l’embryon disponible
. Le sélectionner arbitrairement et en disposer au
point même de le détruire s’il ne convient pas,
sont des pratiques légalisées en 1994. Comme l’écrivait Bossuet « Dieu
se rit des hommes qui déplorent les
effets dont ils chérissent les causes »."

L’abdication d’un pape, pas très moderne

Contrairement à ce que pensent nos contemporains, le juriste Benoît Fleury écrit :

"Le droit de l’abdication pontificale puise
ses racines dans une construction fort lointaine, surgit au tournant des
XIIIe et XIVe siècles lorsque le pape Célestin V renonça à la tiare en 1294.
Peu importe ici les précédents, légendaires ou avérés, la démission de
Célestin V, après quelques mois à peine de pontificat, suscita pour la
première fois un débat profond sur la possibilité pour le pontife
suprême d’abdiquer.
Querelle d’autant plus intéressante qu’elle apparaît
à un moment où l’Eglise maîtrise, bien avant les monarchies de son
temps, l’ensemble des concepts fondateurs de la souveraineté. Il s’agit
là d’un point essentiel puisqu’intrinsèquement, la renonciation à la
charge renvoie à la conception que l’on se fait de celle-ci et aux
rapports qu’entretient avec elle celui qui l’incarne.

En d’autres termes, le développement de
l’Eglise en tant qu’Etat avait atteint un stade de maturité lui
permettant d’envisager pour la première fois et sous tous ses aspects la
renonciation de son chef.

Et de fait, canonistes, juristes,
théologiens élaborèrent un droit de la renonciation dont les grands
traits traversèrent les siècles
pour finalement intégrer tel quel le Code de droit canonique dont le canon 332 § 2 énonce que
: "S’il arrive que le Pontife romain renonce à sa charge, il est requis
pour la validité que la renonciation soit faite librement et qu’elle
soit dûment manifestée, mais pas qu’elle soit acceptée par qui que ce
soit".

L’attention portée à la rareté de l’acte
occulte peut-être ses contours juridiques et en particulier la dernière
incise de ce texte : le Souverain pontife ne remet sa renonciation entre
les mains de personne. Pour qui connaît les institutions de l’Eglise,
cela signifie que le pape ne connaît aucun supérieur temporel. Un
prêtre, un évêque qui renonce, remet sa décision à son supérieur. Le
pape non.

Le mécanisme de sa renonciation reste
l’ultime manifestation d’une souveraineté absolue
. Lors des controverses
autour de la renonciation de Célestin V, la question s’était d’ailleurs
posée et quelques théoriciens avaient soutenu la nécessité d’une
intervention des collèges des cardinaux dans le processus. La majorité
s’exprima cependant en faveur d’une prérogative divine découlant de la plenitudo potestatis
du pape. La renonciation du pape, de Célestin V à Benoit XVI, témoigne
de l’éminence de sa position dans l’Eglise. Seul véritable souverain,
cette décision lui appartient en propre et ne saurait être subordonnée,
même implicitement, à une condition d’acceptation.
[…]'

Lire aussi l'entretien donné sur Itinerarium.

Le Père Zanotti-Sorkine vs Plantu

Le curé de Marseille fustige le dessinateur du Monde :

"Ce 1er mars, Plantu a offert au journal Le Monde l’un de ses
dessins les plus réussis, avec pour noble sujet, que dis-je, pour
dégueulis à l’usage de bobos retardés
, le pape Benoit XVI, aviné, devant
sa télé, soutane retroussée, journal porno à ses pieds, pizza sur la
table, télécommande en main, fin prêt pour une retraite bien salée. Rien
de bien nouveau sous l’ombre du Monde ! Et comme Plantu ne
croit sans doute pas en Dieu, ou du moins, en l’honnêteté de ceux qui le
représentent, on peut penser, sans crainte de se tromper, qu’il est
allé, pour dessiner son chef-d’œuvre, chercher son inspiration dans son
propre monde intérieur
, ce qu’on ne saurait lui reprocher, puisqu’il est
de vérité que l’on ne décrit bien que ce que l’on vit soi-même. Et à en
croire les as du crayon, c’est encore plus vrai pour le dessin.

Toutefois, malgré l’offense qui est ici recherchée sous un humour de
pissotière, sans grand effet, d’ailleurs, et j’en suis sûr, sous la
fierté pour l’artiste de railler au nom de la liberté d’expression qui
bon lui semble, il convient tout de même de remercier ce grand
dessinateur qui, sans le savoir, vient de servir magnifiquement la cause
de l’Église en honorant de son œuvre unique l’une des plus grandes
vérités que l’Évangile ait révélée au monde, à savoir que l’outragé, le
méprisé, le moqué, finit par gagner la partie
. Le Christ en tête, avec
sa couronne d’épines, son manteau d’opérette, son roseau de sceptre, et
derrière lui, la foule des humiliés, aujourd’hui sur les autels, pour
avoir tenté d’aimer jusqu’à la démesure l’humanité tout entière, y
compris les Plantu, l’ont parfaitement démontré.

On ne saurait donc que trop conseiller à ce bon dessinateur et, puisque j’y suis, au Monde
de continuer avec élan leur approche irrespectueuse et parfois
ordurière de nos Pères, de manière à consolider la foi catholique dans
les esprits insoumis
qui, grâce à leur art d’écrire et de dessiner, sont
de plus en plus nombreux ici-bas. Plantu, vous vous êtes planté !"

Jean-Marc Ayrault appelle à la mobilisation

Le 24 mars sur les Champs-Elysées ? Pas vraiment, mais il pourrait.

Le premier ministre intervenait lors d'un séminaire sur l'emploi qui réunissait une dizaine de ministres à l'Elysée. Il a estimé que :

"Nous avons tous les outils pour réussir, après c'est une question de mobilisation, d'état d'esprit".
"Le gouvernement, autour du président de la République, est totalement déterminé, mais nous avons besoin de l'appui de toutes les forces vives de la Nation, tout ne se fera pas d'en haut".

Pas de problème, mais pour mobiliser efficacement, il est nécessaire que le Premier ministre retire le projet de loi Taubira qui divise les forces politiques et le peuple.

Il manque 12 cardinaux électeurs à Rome

CComme prévu la première congrégation générale du Collège cardinalice s'est ouverte ce matin à 9h30 dans la Salle du Synode, sous la présidence du Cardinal Doyen Sodano, assisté de Mgr. Baldisseri, Secrétaire du Sacré Collège. Les Cardinaux ont pris place selon leur ordre et leur préséance. Après la récitation du Veni Creator, le Cardinal Angelo Sodano a pris la parole pour prendre formellement acte de la renonciation de Benoît XVI et expliquer le mécanisme des démarches prévues par la constitution Universis Dominici Gregis et les deux Motu Proprio successifs, et les dispositions techniques (utilisation des micros, table de vote, traductions simultanées).

Les Cardinaux étaient 142 sur les 207, dont 103 votants. Les 12 autres Cardinaux votants devraient arriver d'ici demain.

Le Cardinal O'Brien (Ecosse) et le Cardinal Darmaatmadja (Indonésie) ont confirmé leur absence, ce qui porte le nombre des électeurs à 115.

Ensuite il a été procédé au serment, dont le Cardinal Doyen avait lu le texte latin. Chaque Cardinal est venu jurer sur l'Evangile, ce qui a occupé la majeure part du temps. Ont également été tirés au sort les trois Cardinaux devant assister le Camerlingue: le Cardinal Re pour l'ordre des évêques, le Cardinal Sepe pour celui des prêtres et le Cardinal Rodé pour celui des diacres. Leur mandat est de trois jours renouvelable.

Le P. Raniero Cantalamessa, OFM.Cap, Prédicateur de la Maison pontificale viendra proposer une méditation durant la seconde congrégation, prévue à 17 h. Le Cardinal Doyen a proposé au Collège d'adresser un message au Pape émérite, lequel sera rédigé au cours des congrégations successives. Les Cardinaux se sont accordé une pause de 45 minutes qui leur a permis de discuter librement au service de restauration installé dans le hall de la Salle Paul VI.

Entre 11h45 et 12h30 ils ont commencé à prendre la parole en séance, et 13 Cardinaux se sont exprimés sur divers sujets relatifs à la programmation des travaux, notamment pour savoir si les congrégations se tiendraient ou non seulement le matin.

France 2 cautionne la profanation de la cathédrale de Paris

Demain, un téléfilm de propagande, réalisé par Caroline Fourest, dresse l'éloge des activistes Femen.

Addendum : Le PDG de France Télévision, Rémy Pflimlin, prend la pose avec un Femen.

Le président reste très populaire

en Russie.

En France, c’est une autre histoire.

Pas encore de date pour le conclave

La première congrégation générale des cardinaux, ce matin, n'a pas décidé de date d'entrée en conclave.

Rappeler la primauté de Dieu

Mgr Rey déclare à Politique Magazine :

"Tout au long de son ministère, le pape Benoit XVI a été
habité par le désir d'inviter l'Eglise à se remettre dans la logique de la foi,
en rappelant la primauté de Dieu, en réaxant la vie de l'église et des
chrétiens autour du Christ.
Ce souci s'est déployé tout au cours de sa mission
pontificale. La crise liée aux prêtres pédophiles, la dissidence des milieux
lefébvristes, le souci de promouvoir la nouvelle évangélisation… autant de
situations où Benoît XVI nous a invités à nous situer en face de la vérité de
la foi, avec lucidité et courage. C'est ce qu'il nous invite à faire au cours
de cette Année de la Foi, qu'il a inaugurée.

Que pouvez-vous dire en ce qui concerne les relations entre
l'Eglise en France et Rome ?

J'ai eu la chance de participer il y a 3 mois, à la suite du
Synode sur la Nouvelle évangélisation, à la visite ad limina à Rome des évêques
de France. Ce fut pour moi une occasion de rencontrer le pape, en compagnie des
autres évêques de la région PACA. Pendant une heure de temps, nous avons discuté
très simplement et librement à bâtons rompus avec le Saint-Père, en étant
confortés par lui dans la foi de l'Eglise. Ce fut aussi l'occasion de
rencontrer de nombreux dicastères et congrégations, dans un climat très simple
et fraternel. Tout au cours de ces rencontres, j'ai senti un climat d'écoute et
une grande sollicitude. La Curie Romaine a encouragé les évêques français dans
leurs efforts en direction d'une relance missionnaire, à partir de la famille
et d'une personnalisation de la foi. […]"

Nouvelle attaque d’une église en Libye

Une église copte égyptienne à Benghazi dans l'est de la Libye a été attaquée et 2 prêtres ont été agressés.

Une commission d'enquête impliquant des représentants des ministères de l'Intérieur, de la Défense et de la Justice a été mise sur pied et a "pris les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de l'église et de ses occupants".

Reconstruire la flèche de la cathédrale Saint-Denis

Lu ici :

D"Jusqu’en 1837, la basilique était pourvue d'une immense flèche comme
tous les édifices gothiques
. Cette année-là la foudre frappe l’édifice
et la détruit partiellement. Dix ans plus tard la tour Nord est démontée
par Viollet Leduc. Du haut de ses 86 mètres, elle se voyait pourtant de
loin, comme un signe guidant les pèlerins vers les tombeaux royaux. Le
monument restera amputé, déséquilibré avec sa seule tour restante. […]

Depuis des années, l’édifice gothique souffre de multiples
infiltrations et se dégrade. Quand voici quelques mois, la restauration
de la façade a été entamée, l’idée de la reconstruction de la flèche a
refait surface. « La Basilique doit retrouver sa forme originelle. Il est venu le temps de reconstruire la flèche » ont de nouveau décrété le maire, Didier Paillard et Patrick Braouezec, président de Plaine commune.  […] Le projet coûterait quelque 20 millions d'euros. […]

Mariage : Hervé Mariton vs Marine Le Pen

Tous les deux promettent d'abroger la loi Taubira :

Le but de la différence sexuelle ? L’unité !

Monseigneur de Germay, évêque d'Ajaccio, écrit dans son éditorial du mois de mars :

Germay"Fille/garçon, homme/femme… Selon certains, ces
différences sont avant tout source de préjugés et d’inégalités. On sait
d’ailleurs maintenant que les femmes peuvent (presque) tout faire comme
les hommes, et inversement. Mais alors, n’aurait-il pas mieux valu que
nous soyons tous du même sexe ?

« Dieu créa l’Homme à son image, homme et femme il
les créa 
» (Gn1,27). Vous êtes-vous déjà demandés pourquoi ? Pourquoi
Dieu a-t-il voulu cette différence ? Et pourquoi est-ce la seule
différence dont il est question dans la première « définition » de
l’être humain ? La réponse qui nous vient spontanément à l’esprit est
celle de la fécondité : cette différence est finalisée par le fait de
pouvoir engendrer
, comme l’indique d’ailleurs le verset suivant :
« soyez féconds, multipliez » (Gn1,28). Mais si c’était la seule raison,
ce ne serait qu’une question technique, et après tout, Dieu aurait pu
nous faire hermaphrodite, c’est-à-dire à la fois mâle et femelle.

Le but de la différence sexuelle ? L’unité !

La réponse est à chercher un peu plus loin dans le
livre de la Genèse : « l’homme quittera son père et sa mère, il
s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un 
» (Gn2,24). Le
but de cette différence est l’unité. Mais de quelle unité s’agit-il ?
Celle qui existe en Dieu lui-même puisque l’être humain est à l’image de
Dieu : « Dieu créa l’Homme à son image, homme et femme il les créa ».

On comprend alors cette chose extraordinaire :
l’union de l’homme et de la femme est à l’image de l’union qui existe
entre les trois Personnes divines, le Père, le Fils et le Saint-Esprit !

Autrement dit, s’il vous parait difficile d’imaginer la communion qui
existe au sein de la Trinité, pensez à un homme et une femme qui
s’aiment au point de ne faire plus qu’un et de donner la vie à un
troisième. Ce n’est certes pas la même chose, mais il y a une profonde
analogie entre les deux.

Cela a pour nous d’immenses conséquences ; j’en évoque simplement deux.

La première concerne les « caractéristiques » d’un
amour conjugal conforme au projet de Dieu. Pour ressembler à Dieu, cette
union doit être fondée sur l’altérité (les Personnes divines ne sont
pas identiques), sur l’amour (Dieu est Amour), un amour fidèle (Dieu est
toujours fidèle), indissoluble (Dieu ne reprend jamais ce qu’il a
donné), et ouvert à la vie (en Dieu l’amour est créateur).


Seul pour réaliser l’humanité ? Impossible !

La deuxième concerne le sens profond de la sexualité
humaine. Que signifie pour nous le fait d’être sexués ? Il nous rappelle
tout d’abord qu’aucun de nous ne peut, à lui tout seul, réaliser
l’humanité. Nous sommes homme ou femme mais pas les deux. Plus
fondamentalement, le fait d’être sexués nous dit que nous sommes des
êtres de relation, en attente d’une rencontre.

Nous ne pourrons nous accomplir que dans la
communion : « il n’est pas bon que l’homme soit seul » (Gn2,18). Celui
qui se consacre dans le célibat est-il alors un frustré ? Non, car en
expérimentant combien Dieu peut combler un cœur, il nous dit que, si le
mariage semble être la forme de communion la plus forte que nous pouvons
vivre ici-bas, il n’est finalement que le prototype d’une autre
communion
, celle que nous connaitrons si nous sommes sauvés :
l’éternelle étreinte d’amour qui nous unira à Dieu et qui sera la source
de notre communion avec ceux que nous aurons aimés ici-bas.


Les hommes et le rouge à lèvre. Quel progrès ?

Récemment, la loi sur le « mariage homosexuel » a été
votée à l’Assemblée, aujourd’hui à la radio, j’entendais vanter les
mérites des hommes mettant du rouge à lèvres…, demain, on enseignera
dans les écoles qu’il faut « déconstruire les stéréotypes liés au sexe »
et que donc une petite fille doit jouer avec des jouets de garçon et
inversement.

Et nous, nous voulons dire au monde que c’est une
vraie joie d’assumer sa masculinité ou sa féminité ; nous voulons dire
que le fait d’être sexués n’est ni un accident ni une limite mais plutôt
un appel à sortir de notre ego pour nous tourner vers l’autre dans son
altérité
. Nous voulons annoncer cette bonne nouvelle : notre corps sexué
est le signe de notre vocation à l’amour divin ! Malgré nos limites et
nos failles, nos aspirations à l’amour parfait pourront – grâce à Dieu –
être comblées."

L’hommage du patriarche orthodoxe de Moscou à Benoît XVI

Le 1er mars 2013, le patriarche Cyrille de Moscou a envoyé un message à Benoît XVI :

"Votre Sainteté !

En ces journées exceptionnelles pour vous, je voudrais exprimer mes sentiments d’amour fraternel en Christ et de respect.

Votre décision de quitter le ministère d’évêque de Rome, que vous
avez annoncée avec humilité et simplicité le 11 février dernier, a
trouvé un écho dans le cœur de millions de catholiques.

Nous nous sommes toujours sentis proche de votre ministère
consistant, marqué par une non-compromission en matière de foi et une
adhésion sans faille à la Tradition vivante de l’Eglise
. À une époque où
l’idéologie de la permissivité et du relativisme moral essaie de
déloger de la vie les valeurs morales, vous avez hardiment élevé votre
voix pour défendre les idéaux de l’Evangile, la haute dignité de l’homme
et sa vocation à être délivré du péché.

Je garde un souvenir chaleureux de notre rencontre lorsque vous aviez
été élu au Siège de Rome. Au cours de votre ministère, nous avons reçu
un élan positif dans les relations entre nos Eglises
, répondant ainsi au
monde moderne comme témoins du Christ crucifié et ressuscité. J’espère
sincèrement que ce qui s’est développé au cours de votre ministère
actif, une bonne relation de confiance entre les orthodoxes et les
catholiques, va continuer à croître avec votre successeur.

Je vous prie d’accepter mes vœux les plus sincères de bonne santé, de
longue vie et de nous aider à croître par la prière et par vos écrits
théologiques.

« Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et paix » (Romains 15:13)."

Les effets négatifs de la loi Taubira sur le mariage et la famille

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

"Une spécialiste
britannique de la politique familiale, Patricia Morgan, a soumis à la
commission de la Chambre des Communes chargée d’examiner la loi
légalisant le « mariage » des homosexuels, actuellement en voie
d’adoption outre-Manche, un rapport montrant les effets négatifs d’une
telle loi sur le mariage et la famille
. […]

Patricia Morgan s’est
fondée sur l’expérience d’Etats où le « mariage » des couples de même
sexe est actuellement autorisé, c’est-à-dire la Suède, la Norvège, le
Danemark, les Pays-Bas, l’Espagne, le Canada et les Etats-Unis. 

On trouvera le rapport complet ici.
Il mérite certainement une traduction complète mais en attendant, voici
les conclusions auxquelles il aboutit, résumées en tête du papier. […]

  • Lorsque le mariage est redéfini au bénéfice des couples
    de même sexe, cela renforce l’idée que le mariage n’a rien à voir avec
    la parentalité.
  • Le mariage homosexuel a pour conséquence la
    banalisation des unions hétérosexuelles
    et la séparation entre le
    mariage et la parentalité.
  • L’Espagne a vécu une accélération marquée du déclin du
    mariage après l’introduction du mariage homosexuel
    (le mariage
    homosexuel a été introduit en même temps que la loi du “divorce
    express”). 
  • Dans l’ensemble des pays analysés, il n’a pas été
    possible d’établir un lien de causalité permettant de soutenir l’idée
    que le mariage homosexuel permettrait de prévenir le déclin du mariage. 
  • Dans la marche vers le mariage homosexuel, les
    relations des couples de sexes opposés doivent se conformer au normes
    gay
    , plutôt que l’inverse.
  • Un partenariat publiquement annoncé, de manière légale,
    n’empêche pas les couples homosexuels de se briser plus fréquemment que
    les couples hétérosexuels mariés.
  • L’expérience des lois de partenariats/ mariages tend à suggérer que la disponibilité est ce qu’il y a de plus important, tandis que la participation est plus ou moins sans intérêt pour les minorités sexuelles. 
  • Le mariage homosexuel pourrait bien être
    l’aboutissement d’une politique anti-mariage et anti-famille au long
    cours
    , dont la Suède fournit l’exemple typique. 
  • Le mariage homosexuel pourrait constituer l’étape
    initiale d’un processus séparant le mariage de la famille dans des pays
    qui par ailleurs sont favorables à la famille, comme l’Espagne ou les
    Pays-Bas.
  • Le mariage homosexuel déclenche le démembrement de structures familiales dans les sociétés favorables à la famille. »

Le Conseil d’Etat a rejeté le recours en cassation formé par Philippe Brillault

Il était soutenu dans cette requête

  • que le juge des référés statuant seul en premier ressort n’était pas au
    nombre des formations de jugement du Conseil d'Etat reconnues comme
    souveraines par la loi, seules l’étant les formations collégiales
  • qu’une simple ordonnance d’un juge des référés statuant seul et en
    première ligne devait pouvoir être contestée en cassation devant une
    formation collégiale, fût-ce au sein même du Conseil d'Etat
  • et enfin que la loi ne pouvait exclure une telle contestation, au motif
    que le « Conseil d'Etat statuait souverainement », sans violer la
    Constitution et les principes posés par le Conseil d'Etat lui-même.

Le
président de la Section du contentieux, statuant seul, rejette par l'Ordonnance du 27 février 2013 cet
argument au motif que la loi indique que le Conseil d'Etat statue
souverainement.

Quand le cardinal Honoré défendait les victimes de la loi Neiertz

Reçu par courriel :

"Le cardinal Honoré vient de mourir. Quand il était archevêque de
Tours, il avait eu le courage de venir défendre au tribunal une de ses
paroissiennes, Marie-Liesse Ray, et ses camarades avec qui elle avait
occupé le centre d'avortement de l'hôpital de Tours
. Je faisais partie
de ce groupe avec Philippe Humbert, tous deux malades du SIDA, parmi
d'autres Sauveteurs. Philippe avait eu une jeunesse tourmentée dans les
milieux homosexuels et il avait voulu laisser ses dernières forces dans
le combat pour le respect de la Vie. il est décédé le 25 février 1995 en
fils de l'Eglise et en militant catholique. Honneur à ce prélat à une
époque ou ils étaient rares à défendre ouvertement la cause de la Vie.
Honneur à Philippe qui a tout donné par amour. Honneur aux militants
pour la Vie d'hier, d'aujourd'hui et de demain.

Dominique Morin
Voici le texte que Mgr Honoré avait lu à la barre des témoins pour défendre les "Sauveteurs ":

DEPOSITION
DE MONSEIGNEUR JEAN HONORÉ,

ARCHEVEQUE
DE TOURS

EN
FAVEUR DE MARIE-LIESSE RAY

ET DE
SES COMPAGNONS, SAUVETEURS

POURSUIVIS
AU TITRE DE L'ENTRAVE A L'AVORTEMENT

DEVANT
LE TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE TOURS, 24 MARS 1994

H"Je ne suis pas à cette barre, Monsieur
le Président, MMmes les Juges, pour justifier le geste des accusés ou lui donner
ma caution, mais pour défendre leur conscience.

C'est-à-dire pour défendre et justifier leurs
convictions. Ces convictions, ils ont tenu à en témoigner sur les lieux mêmes
où elles sont démenties et désavouées. C'est le délit qui leur vaut de
connaître l'assignation devant ce tribunal. Leur procès n'est pas celui d'un
fanatisme aveugle, comme on voudrait le faire penser. C'est le procès d'un conflit
entre deux logiques irréductibles : l'une est la logique de compromis qui engendre
la compromission et produit l'oeuvre de mort ; l'autre est une logique de conviction
qui enfante le courage et protège la vie.

La logique de compromis ne connaît pas de
limites. Nous le voyons bien avec toute une législation qui depuis vingt ans ne
fait qu'élargir la brèche ouverte par une première loi. Une succession de
mesures se conclut par cette loi Neiertz qui prévoit la poursuite judiciaire et
des sanctions appropriées à ceux qu'elle dénonce comme des délinquants du
natalisme.

Dans cette course en avant, comment la logique
du compromis ne ferait-elle pas surgir le choc en retour de l'autre logique,
celle de la conscience et du droit moral ? Afin de provoquer le réveil d'une
opinion anesthésiée, certains de ses agissements peuvent franchir les limites
de ce qu'il est convenu d'appeler l'ordre public. Il faut alors s'attendre à
des gestes comme ceux qui sont instruits aujourd'hui devant ce tribunal. De
tels gestes de résistance ne sont-ils pas le moyen, l'ultime moyen, le recours
en quelque sorte désespéré, mais conscient et obstiné, de faire entendre une
autre voix que celle de la démission ?

N'en doutez pas, M. le Président, MMmes les
Juges, ce procès n'est pas seulement celui des accusés. Il est aussi celui de
notre société. Il est celui de l'État.

Ma fonction et mon ministère, en fidélité à
l'Évangile, m'interdisent de juger et de condamner les personnes. Je ne veux ni
juger, ni condamner les avortements de détresse qui s'expliquent par la
fragilité humaine devant la peur d'une naissance incertaine ou l'épreuve d'un
enfant handicapé. Je ne veux ni juger, ni condamner les praticiens et le
personnel de l'hôpital, qui, peut-être aussi en un débat de conscience qui leur
appartient, accomplissent une tâche de mort dans le cadre que leur offre une
loi abusivement permissive.

Je pense simplement qu'en prenant le risque
d'une action qui veut signifier le refus, les accusés d'aujourd'hui ont témoigné
d'une conscience droite et résolue qui doit être prise en considération
. Elle
rejoint la fermeté du Pape Jean-Paul II dans un récent document. Je cite :
«Comment pourrait-on accepter moralement des lois qui permettent de tuer l'être
humain non encore né, mais qui vit déjà dans le sein maternel ?
»

Les accusés seront-ils jugés selon la loi ou
selon leur conviction ? Selon la loi, ils sont responsables et ils sont coupables.
Ils sont donc passibles des sanctions prévues par la loi.

Mais, M. le Président, MMmes les Juges, comment
pourrez-vous les condamner sans mettre en question les convictions morales qui
sont les vôtres et qui rejoignent les leurs ?"

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