Subsidiarité et démocratie
De Cyril Brun :
"C’est un fait que ne conteste ni la
droite ni la gauche, l’Etat n’y arrive pas ! Relancer l’économie, lutter
contre le chômage, diminuer ses déficits, sont autant de rappels
cinglants de l’échec des gouvernements, toutes tendances confondues,
depuis des décennies, des siècles mêmes. Depuis, en réalité que
l’économie a dépassé le politique, c’est-à -dire depuis que l’Etat a
voulu sortir de ses compétences régaliennes et de son rôle de garant du
Bien Commun. Acteur économique important, par son administration, ses
commandes, l’Etat pour diverses raisons idéologiques ou conjoncturelles,
politiques ou électoralistes, a d’abord voulu laisser l’économie se
gérer seule. C’était la grande idée du XIXème siècle. Puis,
comprenant son intérêt le politique a réinvesti l’économique. Mais ce
retour de l’Etat dans les affaires économiques s’est fait au détriment
du rôle premier de l’Etat de garant du Bien Commun. Acculé, notamment
par les guerres et par une gestion électoraliste de son budget, l’Etat
est devenu tellement partie prenante de l’action économique, son devenir
s’est tellement lié à celui d’une certaine économie, qu’il s’est révélé
incapable de demeurer le garant du Bien Commun. On ne peut en effet
être juge et partie. Se rappelant toutefois de son rôle auprès des plus
faibles, nourris aussi d’une certaine idéologie marxiste, les
gouvernements successifs, toutes tendances confondues, ont,
parallèlement à leur implication économique, voulu jouer aux pompiers
pour éteindre les conséquences de leur désertion de rôle de garant du
Bien Commun. La forme choisie par le pompier pyromane fut celle de
l’assistance d’Etat qui se coulait facilement dans le lit de l’Etat
Providence. Mais tout cela coûte cher. Les erreurs de gestion, les
compromis électoralistes, les perfusions auprès des moribonds se
chiffrent en milliards. Des milliards jetés dans un puits sans fond, car
en renonçant à son rôle de garant, en jouant aux apprentis sorciers
dans un domaine qui n’est pas le sien, en l’occurrence l’économie,
l’Etat ne cesse de creuser ce puits, comme on creuse sa tombe. Et il le
fera tant qu’il restera acteur économique avant d’être acteur régalien.
Cette inversion des priorités de l’Etat désoriente l’économie elle-même
et lui retire tous les repères qui lui sont nécessaires pour fonctionner
normalement. Si en effet l’Etat ne doit pas s’immiscer dans les
affaires économiques, il doit néanmoins lui fixer un cadre légal. Et ce
cadre légal pour être juste doit se fonder sur l’Homme. C’est le bien de
l’Homme qui doit servir de règle à l’économie. Et l’Etat est garant du
bien de l’Homme. Il lui appartient donc de donner à l’économie les
moyens légaux de servir le bien de l’Homme. Rien de plus, mais surtout
rien de moins. L’Etat doit être la boussole de l’économie en lui
indiquant toujours le bien de l’Homme. Il ne lui appartient pas de faire
à la place des acteurs économiques le bien de l’Homme, mais il lui
appartient de défendre et promouvoir ce bien lorsque ce n’est pas le
cas. Au fond, c’est l’Homme qui est le principe régulateur de
l’économie. Mais ne soyons pas dupes. L’Homme est ce qu’il est et il lui
faut bien souvent être remis ou maintenu dans le droit chemin. Pour
cela, deux routes s’offrent à lui. L’éducation, qui le rendra libre et
donc responsable (Eduquer ?)
et la vigilance de gardiens qui lui rappelleront toute sa vie cette
exigence du bien de l’Homme. Ce second rôle appartient précisément Ã
l’Etat. Le pouvoir régalien ne consiste pas à surveiller, mais à veiller
sur.C’est donc à nous, acteurs économiques,
de faire ce que nous avons à faire. [Lire la suite]
Bonjour Angers
Un pont d'Angers, tôt ce matin. Réaction largement positive des angevins qui
n'étaient pas partis en vacances.
Pas de garçon dans les toilettes des filles
Les parents de Coy en ont fait fille. Mais biologiquement c'est un garçon : Coy a des
organes sexuels masculins, mais depuis toute petite elle s'identifie au
genre féminin. C'est aussi l'avis de l'état du Colorado : sur son
passeport il est indiqué que c'est une fille. Maintenant qu'elle a fêté
ses 6 ans, l'école a décidé qu'elle ne pourrait plus utiliser les
toilettes des filles, comme elle faisait jusqu'à présent.
Les parents, confortés par un avis médical, crient à la
discrimination et trainent l'école en justice. L'avocat Michael Silvermann, de la Transgender Legal
Defense and Education Fund, déclare :
"la discrimination fait partie de la vie de tous les jours
pour les personnes transgenres, a-t-il déclaré, malheureusement cette
petite fille en a fait l'expérience très tôt".
Ce sont les parents qui devraient être poursuivis.
Pie XII avait prévu de renoncer
Les circonstances étaient différentes, mais cela montre que la renonciation n'est pas vraiment une nouveauté, même si elle reste exceptionnelle :
"Pie XII avait eu vent d’un plan d’Hitler — dont la détestation du christianisme était de notoriété publique — visant à arrêter et enlever le pape. Or, cette situation — qui restait hypothétique — avait eu un précédent, un siècle et demi plus tôt.
Le 15 février 1798, le pape Pie VI est déposé et fait prisonnier par…
la République française, qui a envahi Rome. Il meurt le 29 août 1799, Ã
Valence, toujours prisonnier. Durant sa captivité, le pape est resté pape, même prisonnier. Il est
donc impossible de procéder à un conclave pour élire son successeur. Et
contrairement à Benoît XVI, Pie VI ne peut même pas renoncer à son
ministère, puisque cette renonciation, pour être valide, doit être faite
en pleine liberté, sans aucune contrainte… Or, Pie VI est prisonnier.
L’Église n’a donc d’autre choix que d’attendre sa mort ou sa libération.C’est cette situation dramatique que Pie XII a voulu éviter. Sa
stratégie fut donc de laisser une lettre de renonciation dans les mains
d’un laïc au Vatican, et de prévoir le déplacement du Saint-Siège au
Portugal, d’où les cardinaux auraient pu élire en paix le nouveau pape. Le pape a expliqué : « Si je suis enlevé, c’est Eugenio Pacelli qui sera prisonnier, et non Pie XII. » Le pape avait raison. Hitler avait bien un plan, dont l’exécution
était prévue pour 1943. C’est le général allemand Karl Wolff qui mit fin
à cette idée."
La police ne remercie pas la justice
Le tribunal correctionnel de Créteil a remis en liberté 10 dealers
présumés, à la suite d'une erreur de procédure d'un juge d'instruction.
Le magistrat a fait une confusion entre deux dates dans le calendrier de
sa propre enquête, rendant alors la détention des suspects arbitraire.
La police est furieuse : les
enquêteurs avaient effectué un travail de fourmi (2 ans de travail) pour faire tomber un réseau de drogue, qui avait mis en coupe réglée une cité, considérée alors comme la deuxième plaque tournante du
trafic de cannabis dans la région parisienne.
Eglises : les uns détruisent, d’autres construisent
27 églises sont actuellement en construction à Moscou. C’est ce qu’a évoqué Vladimir Resine, conseiller du patriarche de Moscou Cyrille pour les questions de constructions, député de la Douma et commissaire du programme 200 du gouvernement de Moscou.
Ces constructions font partie d'un programme de
de construction de 200 nouvelles églises orthodoxes à Moscou.
Prix Anne-Lorraine Schmitt 2013
L'Association des Journalistes de Défense, que préside Bruno Fanucchi et qui
regroupe près de 150 reporters de guerre et spécialistes des questions de Défense et de sécurité, a décerné le jeudi 28 février 2013 le 3ème Prix Anne-Lorraine Schmitt du
jeune journaliste de Défense à Geoffroy Lejeune (24 ans), journaliste de
l'hebdomadaire « Valeurs actuelles », primé pour une grande enquête consacrée à la Légion
étrangère parue dans « Spectacle du Monde » en septembre dernier.
Visan à promouvoir l'esprit du journalisme de Défense et à commémorer le souvenir
d'Anne-Lorraine Schmitt, cette jeune étudiante en journalisme sauvagement assassinée le
25 novembre 2007 dans le RER D, ce Prix est doté d'un chèque de 2.000 € et d'un stage
d'une semaine à l'ECPAD.
Son exemple nous rappelle Jean-Baptiste : «il faut qu’Il grandisse et que je diminue».
Homélie de la messe d’action de grâce pour le pontificat de Sa Sainteté le
Pape Benoit XVI célébrée en la cathédrale Saint-Pierre de Vannes le 28 février par Mgr Centène :
"Frères et sœurs,
Nous sommes réunis ce soir pour une
célébration particulièrement exceptionnelle. Alors que le siège de Pierre est
vacant depuis quelques minutes, nous nous sommes rassemblés afin de rendre
grâce à Dieu pour le pontificat qui vient de s’achever. Ce qui rend cette circonstance véritablement
inédite, c’est que celui pour le ministère de qui nous rendons grâce est
toujours vivant.Le mystère de la mort et de l’entrée
dans la gloire éternelle, qui vient transfigurer le visage de nos chers
disparus, et qui, presque toujours vient anoblir leurs traits, engendre
généralement le processus d’une mémoire sélective qui permet de ne retenir que
les qualités, les bons moments, les souvenirs heureux tandis que les voiles du
deuil dissimulent les aspérités, les discordes, les incompréhensions.Le genre littéraire de l’éloge
funèbre est alors un exercice convenu et relativement facile dans lequel la
charité peut apporter quelques améliorations à la vérité en la transfigurant
parfois jusqu’à la défigurer.Parler de l’œuvre d’un vivant et
rendre grâce au Seigneur pour cette œuvre nous oblige à éclairer ces deux notions,
la charité et la vérité, l’une par l’autre. Benoît XVI, ne désapprouverait pas
cet exercice, lui qui, dans l’une de ses encycliques nous invitait à la «
caritas in veritate », à la charité dans la vérité.Quels sont donc les souvenirs que nous
garderons de ce grand Pontife ?Dans le message que j’adressai aux
prêtres pour leur faire part officiellement de la renonciation de Benoît XVI et
de cette messe d’action de grâce, j’évoquais en toute objectivité un
« pasteur humble et un théologien lumineux ».De l’humilité, il en fallait en effet
pour accepter de succéder à ce géant que fut Jean-Paul II, sans chercher Ã
l’imiter mais en restant soi-même.De l’humilité, il en fallait pour
passer du statut du théologien à celui du Pasteur universel, livré aux foules,
donné en spectacle aux anges et aux hommes et interdit de vie privée comme il
l’a souligné lui-même lors de sa dernière audience.De l’humilité, il en fallait pour
entrer dans l’arène, avec sa voix douce, plus habituée à persuader qu’à commander,
avec sa gestuelle timide jusqu’à paraitre parfois gauche.De l’humilité, il en fallait pour
accepter de passer du savoir au pouvoir en étant bien conscient que la Vérité
contemplée ne peut pas être imposée et expose toujours à l’incompréhension.Le style qu’il a su donner à la
papauté était bien éloigné du « panzer cardinal » que les médias ont
essayé de nous présenter au début de son pontificat, alors même qu’il nous
confiait ses craintes « priez pour moi, afin que je ne me dérobe pas, par
peur, devant les loups[1] ».C’est encore la vertu d’humilité qui a
poussé celui qui s’était présenté à nous le 19 avril 2005, lors de son élection,
comme « l’humble ouvrier dans la vigne du Seigneur[2] »,
à nous dire, le 27 février 2013, lors de sa dernière audience : « la
barque de l’Eglise n’est pas la mienne, la nôtre, mais celle de Dieu. Il ne la
laissera pas couler. »Entre ces deux dates et ces deux
expressions, il a exercé le ministère pétrinien comme un véritable service,
faisant passer la gloire du Maitre avant celle du serviteur, nous invitant Ã
nous tourner vers Dieu et non vers lui. Son exemple nous a redit les paroles de
Jean-Baptiste évoquant le Messie : « il faut qu’Il grandisse et que
je diminue[3] ».C’est cette humilité, vécue au
quotidien, dans son existence comme dans son ministère, qui lui confère aujourd’hui la grandeur que donne
le renoncement.De l’humilité, il en faut pour
reconnaitre ses limites, pour dire « je ne peux plus », dans un
monde qui glorifie la toute-puissance, pour reconnaitre les outrages
impitoyables du temps dans une société qui se grise dans la recherche illusoire
d’une éternelle jouvence sur fond de rejet de la nature humaine et des limites
de sa condition.
Euthanasie : l’Académie de médecine s’oppose à l’ordre des médecins
Suite à la récente position du Conseil national de l’ordre des médecins sur les conditions d’un « recours à une sédation terminale » pour les patients en fin de vie, l’Académie de médecine se dit préoccupée d’y observer
« un glissement sémantique qui crée une confusion regrettable sur un sujet aussi sensible que celui de la fin de vie ».
« Dès lors que l’on parle de
sédation terminale, le but n’est plus de soulager et d’accompagner le
patient, mais de lui donner la mort ».« Le but de la sédation n’est
plus seulement, comme le recommandait la loi Leonetti, de soulager et
d’accompagner le patient, parvenu au terme de sa vie, plaçant le médecin
dans son rôle d’accompagnement, conforme à l’humanisme médical, quand
bien même cette sédation "puissante" précipiterait sa fin ».
L’Académie de médecine rappelle que l’aide à mourir est contraire à la
vocation du médecin et au serment d’Hippocrate.
Une union civile avaliserait ce que nous combattons
A Nouvelles de France, Christine Boutin dénonce l'alliance civile, présentée par certains comme l'alternative au projet de loi Taubira :
"Parce qu’une part non négligeable de Français
serait favorable au « mariage » homosexuel, certains élus ou activistes
défendant le mariage croient bon de soutenir l’union civile, ou
alliance civile. Ce projet est un piège et un mensonge. Je m’explique :
une union civile avaliserait ce que nous combattons, Ã savoir la
reconnaissance par la société d’une union entre deux personnes de même
sexe. De plus, elle validerait le principe que sous-tend le projet Taubira,
c’est-à -dire qu’il faut répondre à toutes les revendications de toutes
les minorités et encadrer toutes les situations. On imagine sans peine
les dérives à venir… Une alliance civile serait considérée par les
associations LGBT, comme par la Cour européenne des droits de l’homme,
comme discriminatoire. Comment ne pas la comprendre comme un pas
supplémentaire vers et en attendant le « mariage » ? Enfin, une union
civile traduirait dans le droit davantage encore la théorie du genre,
cette théorie qui nie la différence sexuelle, et ne permettrait pas
d’éviter la procréation médicalement assistée et la gestation pour
autrui. C’est pour un enjeu de civilisation que nous combattons, c’est
pour s’opposer à la destructions des fondements de notre société. Prôner
l’union civile, c’est renoncer, c’est se positionner sur le terrain de
l’adversaire. Nous ne devons pas être complices mais réclamer le retrait
du texte. […]Qu’espérez-vous pour la Méga Manif pour Tous du 24 mars ?
Un seul slogan : retrait ou référendum. Nous devons être très clairs
et très nombreux. Il faut arrêter avec les slogans gentillets, nous
devons les remplacer par des slogans d’exigence ! […] J’appelle de mes vÅ“ux un Printemps français : nous devons occuper une
place de Paris, en permanence, c’est-à -dire y installer des tentes pour
y vivre, se relayer, jusqu’à ce que le Gouvernement retire son projet
de loi. […]"
Quelques nouvelles du pape émérite
Lors du point de presse de ce début
d'après-midi, le P. Lombardi a fourni quelques détails sur les
premières heures de Benoît XVI à Castelgandolfo, après s'être
entretenu téléphoniquement avec Mgr. Gänswein. Le Pape émérite,
qui est serein, a suivi plusieurs journaux télévisés et apprécié
le travail des journalistes comme la manière dont il a été salué
au départ du Vatican et à son arrivée à Castelgandolfo hier.
Après dîner, il a brièvement marché dans le palais. Il a passé
une bonne nuit et a célébré ce matin comme à l'accoutumée sa
messe à 7 h, suivie du bréviaire. Une promenade est prévue dans
les jardins après 16 h pour le rosaire.
Il a apporté des livres de
théologie, d'histoire et de spiritualité et lit en ce moment un
ouvrage d'Hans Urs von Balthasar.
Le Directeur de la Salle de Presse
a par ailleurs indiqué que hier à 20 h le Substitut de la
Secrétairerie d'Etat Mgr. Becciù a adressé une lettre circulaire
aux représentations diplomatiques du Saint-Siège pour notifier que
durant la vacance les affaires urgentes doivent être transmises au
Cardinal Doyen Sodano. Ce matin, Mgr. Becciù s'est rendu au palais du
Latran pour y sceller les appartements pontificaux.
50 chrétiens arrêtés en Libye
Leur délit : ce groupe était en possession de bibles, d’ouvrages encourageant la
conversion au christianisme, et d’images du Christ et de l’ancien chef
de l’Église copte orthodoxe Chenouda, décédé en 2012.
Sa renonciation est aussi un renoncement
De Jeanne Smits dans Présent :
"[…] Benoît XVI n’a pas quitté la chaire de
Pierre pour une retraite bien méritée, la tranquillité d’un repos en sa
terre bavaroise, à laquelle il aspirait avant d’être élu pape. Il a
fait, définitivement, une croix sur tout cela. « Serviteur des
serviteurs », sa vie ne lui appartient plus, comme il l’a expliqué. Sa
vocation ne semblait pas être celle d’un ermite, c’est pourtant ce
statut qu’il a choisi et accepté, à la fois pour continuer de prier pour
l’Eglise en attendant la fin de son pèlerinage terrestre, pour échapper
aux regards du public, et pour rendre tangible sa promesse de
« révérence et obéissance inconditionnelles » à celui qui lui succédera.Révérence et obéissance inconditionnelles ? Voilà des notions bien oubliées, même dans l’Eglise…
Ne croyons pas que cela soit facile. Benoît XVI,
porté en hélicoptère jusqu’à Castel Gandolfo où il passera quelques
mois avant de pouvoir gagner le couvent en réfection dans les jardins du
Vatican, a demandé à survoler un peu longuement la Ville éternelle,
pour un dernier regard, un dernier adieu avant de s’isoler d’un monde
dont il a tant goûté la beauté.Sa renonciation est aussi un renoncement.
Le professeur, l’intellectuel, l’homme qui a su en tant que pape, et
contre toute attente médiatique, attirer les foules et les charmer,
laisse derrière lui son œuvre pour se concentrer sur l’unique
nécessaire, le Christ, vers lequel il oriente tous les regards.[…] Nous savons aussi que, de manière répétée, Benoît XVI
a déclaré répondre, en renonçant à sa charge de gouvernement de la
barque de Pierre, à une « demande » de Dieu. Ce n’est pas une révélation
qu’il évoque ou, si elle a eu lieu, il n’en parle pas, mais d’une
conviction intime, une certitude acquise en conscience et devant Dieu.
Il n’est pas interdit de la regretter, voire de la critiquer – comme l’a
fait le cardinal Pell d’Australie –, car la décision n’est pas
« infaillible ». Mais la manière dont tout cela s’est passé laisse
entendre que le pape, en pleine possession de ses moyens, a jugé que son
départ servirait l’Eglise.
Hilary White, de LifeSiteNews – une remarquable journaliste – souligne que Benoît XVI
est parti comme un escrimeur, prenant tout le monde de court, Ã la
stupéfaction de tous dans un Vatican où le secret avait été trahi, la
confiance rompue, et où les intrigues – on ne peut pas ne pas le penser –
ont dû accélérer avec l’avancée en âge du pape. Le siège est vacant,
bien plus vite que prévu. C’est un homme fort qui est attendu, et qui va
faire face à des attaques sans précédent contre l’Eglise et contre
l’humanité tout court : nous les voyons déjà se concrétiser dans tout le
globe à travers la promotion nihiliste de l’homosexualisme.Et c’est un homme faible qui, pendant ce temps, veut intercéder pour l’Eglise qu’il a conduite. « Je
suis simplement un pèlerin qui entame la dernière étape de son
pèlerinage sur cette terre. Mais je voudrais encore, avec tout mon cœur,
avec tout mon amour, avec ma prière, avec ma réflexion, avec toutes mes
forces intérieures, travailler pour le bien commun et le bien de
l’Eglise, de l’humanité », a-t-il dit juste avant de franchir les
portes du palais de Castel Gandolfo qui se sont refermées, lourdement, Ã
20 heures jeudi soir. Puis, très simplement : Buona notte. Bonne nuit…[…]"
Le cardinal Bertone, camerlingue, constate la vacance du Siège apostolique
Le Vatican a mis en ligne la liste des cardinaux du collège cardinalice. 67 électeurs ont été créés par Benoît XVI et 50 par Jean-Paul II. Les 2 derniers cardinaux créés par Paul VI ont plus de 80 ans (biographies en anglais ou italien).
Sede Vacante : conséquences liturgiques
Lu sur l'Evangile de la Vie :
"Premier effet de la renonciation de Benoît XVI : à partir du jeudi 28février, à 20 heures (heure de Rome), et jusqu’à l’élection de son
successeur, il faut omettre la mention du pape dans le canon de la
messe. Dans les diocèses également vacants, la mention de l’évêque est
également omise.Par ailleurs, même pendant le Carême, il est
possible de célébrer dans les paroisses la messe « pour l’élection d’un
pape » que tout évêque peut également prescrire dans son diocèse,
notamment pendant le conclave lui-même. Sauf dans une célébration
diocésaine ou avec une grande assemblée, où on peut utiliser les
lectures de la messe votive « pour l’élection du pape », il faudra
toutefois utiliser les lectures prévues dans le Lectionnaire de semaine
pour le temps du Carême ainsi que la préface du Carême.Notamment
pendant le conclave, il est aussi possible de célébrer la messe votive
du Saint-Esprit, mais avec les textes du Lectionnaire de semaine, sauf
dans le cas d’une célébration diocésaine ou avec une grande assemblée.
La couleur liturgique sera toutefois le rouge (pour l’Esprit Saint) et
non le violet du Carême.Il est également recommandé d’ajouter une intention pour l’élection
du nouveau pape dans la Prière universelle ainsi que dans les
intercessions dans la Liturgie des heures.Enfin, dans les lieux de culte, il sera souhaitable de retirer la
photo de Benoît XVI, notamment si elle est exposée à la vue des fidèles
comme celle du pape actuel.Après l’élection du nouveau pape
Dès l’annonce de l’élection du nouveau pape, l’usage est de faire
sonner les cloches des églises. À partir de ce moment, il faudra
également mentionner le nom du nouveau pape dans la Prière
eucharistique.Dans les jours qui suivront, il est également possible de célébrer
des messes à l’intention du nouveau pape en utilisant le formulaire et
les lectures de la messe votive « pour le pape », sauf durant la Semaine
Sainte et l’octave de Pâques. Là encore, un évêque diocésain pourra
même le prescrire pour son diocèse."
Les congrégations générales commenceront lundi
La première réunion préparatoire du Conclave a été convoquée pour lundi matin au Vatican. Le doyen du Sacré collège, le cardinal Angelo Sodano, a adressé des lettres à tous les cardinaux électeurs (de moins de 80 ans) et non électeurs pour leur demander d'assister à une première congrégation générale à partir de 9h30 dans "l'Aula nuova del sinodo", là où se tiennent les synodes des évêques et différentes conférences organisées par le Saint-Siège.
Dans ces congrégations, les cardinaux pourront évoquer les affaires de l'Eglise qui leur tiennent à coeur (chaque cardinal doit s'exprimer quelques minutes sur un sujet de son choix), ce qui permet à la fois d'évaluer les défis qui attendent l'Eglise et de permettre aux électeurs de se faire un epremière idée des cardinaux qui seront plus à même de mener l'Eglise au milieu de ces défis.
Le cardinal indique que les congrégations se poursuivront tant que
ne seront pas arrivés tous les cardinaux électeurs. C'est seulement à ce
moment-là qu'ils fixeront la date du prochain conclave. Le scénario le plus probable est celle d'un conclave convoqué pour la
semaine suivante.
240 églises sont menacées de destruction
Communiqué de Karim
Ouchikh, conseiller de Marine Le Pen à la Culture, à la Francophonie et Ã
la Liberté d’expression, Président exécutif du SIEL :
"Profitant
de la complicité passive du ministère de la Culture, la mairie
socialiste d’Abbeville s’apprête à démolir l’église Saint-Jacques au
motif, largement contesté par les spécialistes, que cet édifice
religieux menacerait de s’effondrer. Manifestement la vérité est toute
autre : le refus délibéré des pouvoirs publics d’entreprendre à temps
les travaux de restauration qui étaient indispensables à la sauvegarde
de cette admirable église de la Somme, a précipité la dégradation d’un
monument vulnérable qui avait pourtant survécu aux terribles
bombardements de la Seconde Guerre mondiale.A bien y regarder,
cette coupable inertie dévoile l’existence d’une réalité accablante,
soigneusement dissimulée aux yeux de nos compatriotes : fort d’un
ensemble architectural remarquable comprenant 100.000 édifices, dont
seuls 15.000 sont protégés au titre des monuments historiques, le
patrimoine religieux français est délaissé sans honte par l’Etat et les
collectivités locales, au point que 240 églises au moins, dont 13 Ã
Paris, sont aujourd’hui menacées d’opérations de destruction.Devant
pareille atteinte à l’intégrité de notre patrimoine historique, – qui
demeure inséparable de l’identité charnelle de la France, si bien
célébrée par Fernand Braudel -, Marine Le Pen et le Rassemblement Bleu
Marine exigent solennellement de François Hollande et de son
gouvernement la mise en place immédiate, en tous points de notre
territoire, d’un moratoire interdisant la destruction des édifices
religieux mais aussi la programmation d’investissements publics
destinés, grâce à un redéploiement intelligent des crédits alloués au
budget de la culture, à préserver enfin les églises de France des
outrages dont elles sont perpétuellement victimes."
Lien entre le cancer du sein et la pilule
Le tabou de la pilule s'effrite de plus en plus. On empoisonne les femmes depuis une quarantaine d'années avec la pilule et depuis une quarantaine d'années, le nombre de cancers du sein est en hausse les les jeunes femmes.
Les cas sévères de cancer du sein seraient en constante augmentation
depuis 1976 chez les femmes de 25 Ã 39 ans. Ce sont les conclusions
d'une étude américaine publiée dans la revue Journal of American Medicine Association (JAMA). Les formes avancées du
cancer touchent aujourd'hui 2,9 femmes sur 100 000 alors que l'incidence
n'était que de 1,53 pour 100 000 en 1976. Et cette
tendance ne montre aucun signe de ralentissement.
Emmanuelle Mouret-Fourme,
médecin épidémiologiste à l'Institut Curie de Paris, considère que ces
résultats sont solides.
Christine Bouchardy, médecin responsable du Registre genevois des tumeurs, estime que la modernisation des outils diagnostics et les
campagnes de dépistage ne peuvent à eux seuls expliquer cette tendance.
S'ils n'établissent
aucune cause explicative, les auteurs de l'étude américaine suggèrent
que des modifications environnementales pourraient être impliquées dans
cette hausse du nombre de cancers du sein avancés chez les femmes
jeunes. Hypothèse reprise par Emmanuelle Mouret-Fourme et Christine
Bouchardy, qui évoquent le rôle possible des perturbateurs endocriniens
tels que le bisphenol A, ou les contraceptifs oraux pris très jeunes ou
durant de longues périodes.
Le rôle du Sacré Collège des cardinaux
Aucune grande décision ne peut être prise jusqu'à l'élection du nouveau pape. Dans
cette phase transitoire le vrai détenteur du pouvoir est le collège des
cardinaux. Ils sont 208
actuellement. Les cardinaux non électeurs du pape, âgés de plus de 80 ans, sont membres de ce collège à part entière. Avant l'entrée en conclave dans la chapelle Sixtine, le Sacré
Collège se réunit chaque jour en «congrégation générale» pour établir un
bilan complet de l'Église catholique, ce qui permet aux cardinaux de mieux se connaître dans la perspective du conclave, préparer l'élection du pape, mais
aussi pour gérer les affaires courantes.
Le camerlingue de la Sainte Église
romaine, aujourd'hui le cardinal Tarcisio Bertone, qui a
perdu depuis la renonciation effective de benoît XVI sa responsabilité de secrétaire
d'État, doit constater la vacance du siège
apostolique, assurer la garde des palais pontificaux, et, sous la
responsabilité du collège des cardinaux, veiller à la gestion des
affaires courantes.
Le doyen du Sacré Collège, le cardinal Angelo Sodano ayant 85 ans c'est le cardinal Re (79 ans) qui occupe cette fonction, préside le collège des cardinaux, les convoque à Rome pour le conclave. Il
est assisté par Mgr Lorenzo Baldisseri, secrétaire du Sacré Collège.