Christine Boutin : “L’union civile est une contorsion de la droite”
Extraits des déclarations de Christine Boutin dans l'émission "Face aux Chrétiens" sur KTO :
" Si la droite avait voulu être cohérente, elle aurait dû supprimer l'adoption pour les célibataires. On ne peut pas d'un côté l'autoriser et de l'autre dire qu'il faut un père et une mère."
"L'union civile est une contorsion de la droite par crainte d'être taxée d'homophobie. (…) Il faut avoir le courage de ses opinions : soit on est pour, soit on est contre, il n'y a pas de milieu dans cette affaire."
Face à Obama, l’épiscopat reste ferme
Le président de la Conférence épiscopale américaine, le cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York, a annoncé que les évêques des États-Unis viennent de rejeter la nouvelle mouture du HHS Mandate du ministère fédéral de la Santé, rendue publique le 1er février. Les dernières propositions gouvernementales ne satisfont pas aux objections de principes qu’elle a formulées depuis longtemps.
« Nous apprécions et nous prenons au sérieux l’invitation du gouvernement à lui fournir nos remarques de manière formelle, et nous le ferons dans l’espoir qu’une solution acceptable puisse être trouvée qui soit respectueuse des consciences de tous. Mais dans le même temps, nous continuerons, aussi longtemps qu’il sera nécessaire, à nous tenir aux côtés des autres évêques, des institutions religieuses et des particuliers qui demandent réparation devant les tribunaux ».
La définition que donne le HHS Mandate des institutions religieuses est trop étroite, puisqu’en sont exclus les hôpitaux catholiques, les universités catholiques et les agences sociales catholiques, qui restent donc soumises à l’obligation de financer la culture de mort.
Dénaturation du mariage, vraiment pour tous
Dans son décodeur, Alliance Vita fait un résumé des débats. Extrait :
"Le bouleversement des règles de transmission du nom de famille fait partie de ces conséquences imprévues qui toucheront tous les couples mariés.
En l’absence de démarche particulière, et sauf volonté contraire des parents, le principe actuel est que l’enfant prend le nom du père.Si la loi est votée, le principe sera inversé à l'avenir : l’enfant prendra les noms de chacun des deux « parents » (de sexe différent ou de même sexe) accolés dans l'ordre alphabétique, sauf déclaration conjointe formelle des parents."
La mauvaise foi du JDD
Alors que le délai pour obtenir les 500 000 signatures court jusqu'au 12 février, le JDD écrit sous le titre "Les anti-mariage pour tous peinent à réunir leurs 500.000 signatures" :
"Les opposants au mariage pour tous espéraient recueillir 500.000
signatures sur leur pétition avant vendredi, afin de saisir le Conseil
économique, social et environnemental (CESE). Un objectif qui n’est pas
atteint. Mais les membres du mariage n’entendent pas arrêter le combat."
Le JDD peut-il nous dire quelle pétition a déjà obtenu plusieurs centaines de milliers de signatures en l'espace d'une semaine ?
Brest : subvention municipale de 160.000 euros pour un édifice musulman
Lu ici :
" Élue du groupe "divers droite", Brigitte Hu s'interroge sur la justification d'une subvention de 160.000 € à un "édifice cultuel musulman", prévue dans le budget 2013 de la ville de Brest qui doit être voté au cours du conseil municipal de mardi prochain.
"La loi de 1905 de séparation des Églises et de l'État énonce clairement l'impossibilité pour les communes de participer directement au financement des différents cultes religieux, précise Brigitte Hu, dans un communiqué. Si la ville de Brest finance les travaux de rénovation de certaines églises, c'est en vertu de sa mission de propriétaire de ces mêmes locaux. Mais en vertu de quelle loi François Cuillandre a-t-il choisi d'attribuer, dans le budget 2013 de la ville, une subvention de 160.000 € sous l'intitulé "Travaux édifice cultuel musulman" ? S'agit-il d'un local privé appartenant à la communauté musulmane ou d'un local municipal mis à disposition. Dans ce dernier cas, quels types de travaux peuvent justifier l'octroi d'une somme aussi importante."
Le “mariage” homosexuel est l’apogée d’une civilisation dont les pierres angulaires sont la négation de la culture de la vie
Magdi Cristiano Allam analyse dans Il Giornale du 04/02/2013 le suicide de l'Europe. Extraits de la traduction de Benoît-et-moi :
"La
légalisation du mariage homosexuel en France et au Royaume-Uni, une
réalité déjà présente en Suède, Norvège, Danemark, Pays-Bas, Belgique,
Espagne, Portugal, Islande, qui est été accréditée par l'Union Européenne et le Conseil de
l'Europe, montre que, dans cette Europe prévaut le relativisme des
valeurs qui sape les fondements de la construction sociale centrée sur
la famille naturelle.Il ne s'agit pas seulement de la violation
d'une valeur «non négociable», selon l'expression chère à Benoît XVI,
mais avant tout d'un manquement à la raison et au légitime amour de soi.
L'Europe est dans l'absolu la région du monde qui a le plus faible taux
de natalité et, malheureusement, l'Italie est l'un des pays européens
qui a le taux de natalité le plus bas. Eh bien, si – afin de mettre un
terme à ce suicide-homicide démographique – nous utilisions la raison et
nous faisions prévaloir la saine estime de soi, nous devrions soutenir
le rôle central de la famille naturelle parce que, qu'on le veuille ou
non, c'est seulement l'union entre un homme et une femme qui peut
engendrer la vie. […]A
la place, cette Europe relativiste, non seulement ne supporte pas la
famille naturelle, mais a choisi de l'arracher de ses fondements,
affirmant que la société n'est pas basée sur la relation entre l'homme
et la femme, mais que nous devons nous référer à cinq paramètres qui
correspondent à l'orientation sexuelle, où le fait d'être hétérosexuels,
bisexuels, gays, lesbiennes et transgenres, doit être considéré comme
la plate-forme sociale à laquelle correspond la parité absolue en ce
qui concerne le mariage et l'adoption des enfants.Et ainsi dans
cette Europe relativiste en danger d'extinction en termes de démographie
pour ce qui concerne la population autochtone, le mariage homosexuel
est considéré comme l'apogée d'une civilisation dont les pierres
angulaires sont la négation de la culture de la vie, c'est-à -dire la
légalisation de l'avortement, l'eugénisme et l'euthanasie. […]C'est pourquoi ce parti pris idéologique est
configuré comme une dictature du relativisme qui, d'un côté, est l'autre
face de la dictature financière et, de l'autre, est soutenue par la
dictature des médias. La dictature financière fait elle aussi
disparaître la centralité de la personne comme dépositaire d'une valeur
intrinsèque, de la famille naturelle et de la communauté d'hommes et de
femmes libres, les remplaçant par la centralité de l'argent, des banques
et des marchés. Et ni la dictature du relativisme, ni la dictature
financière ne pourraient s'affirmer sans le soutien de la dictature
médiatique qui, en mystifiant la réalité, nous sert une représentation
idéologique, nous faisant passer pour l'apogée de la civilisation ce qui
est le fond de l'abîme dans lequel nous sommes précipités en n'ayant
plus la certitude de qui nous sommes, de nos racines, notre foi, nos
valeurs, notre identité et nos règles.L'épilogue de cette
dérive est la dictature au sens littéral, où même si nous sommes appelés
à participer au rite de l'élection, nous connaissons à l'avance le
résultat, parce que la triple dictature relativiste, financière et
médiatique ne permet aucun écart par rapport au "nouvel ordre moral".
Chacun de nous est libre de produire et de consommer, de copuler avec
qui il veut, de croire en Jésus ou Allah, à condition de les mettre sur
le même plan, mais nous ne pourrons plus dire la vérité, croire aux
valeurs non négociables et poursuivre le bien commun."
Le PCF a perdu les ouvriers
Alors ils ont supprimé la faucille et le marteau des cartes d'adhérents.
Abbeville, blessé par la décision de démolition, le curé s’étonne
L'abbé Jean-Louis Brunel, curé d'Abbeville et vicaire épiscopal du diocèse d’Amiens, publie ce communiqué à propos de la démolition de l'église :
"La démolition du chœur de l’église Saint Jacques d’Abbeville a consterné beaucoup d ’Abbevillois après des mois pour ne pas dire des années de silence sur l’avenir de cet édifice.
Je suis blessé par cette décision précipitée. Je l’ai apprise, comme beaucoup d’Abbevillois, par la presse et la télévision après le coup de pelle irréversible !
A ce jour, l’église Saint Jacques est toujours affectée au culte catholique. Nous attendons des dispositions de réparation ou de demande de désacralisation. Ainsi est la loi républicaine. Pourtant, aucune décision de ce type n’a été prise par la municipalité d’Abbeville.
Je ne préjuge pas de la fragilité avérée de l’édifice qui menaçait depuis longtemps déjà . Je m’étonne de la décision précipitée, sans même avertir les premiers concernés, ne serait-ce que par respect pour la mémoire collective que représente cet édifice. Ce n’est pas une église qu’on « éventre », c’est une communauté chrétienne et au-delà que l’on méprise et que l’on blesse de la sorte. (…)
Faut-il souligner les images bouleversantes sur la chaine régionale non seulement d’un mur qui s’effondre, mais d’un Christ en croix emmené dans une benne des services techniques, sans ménagement, pour être « inhumé » dans les caves du musée. Le statuaire de cette église s’y trouve déjà , déménagé sans préavis il y a plusieurs années.
La démolition, programmée depuis longtemps semble-t-il, atteint durement le cœur des Abbevillois."
Evolution positive des relations entre orthodoxes et catholiques
Lu sur le blog d'Yves Daoudal :
"Un concile de l’Eglise orthodoxe
russe s’est réuni à Moscou du 2 au 5 février, rassemblant 280 des 290
évêques du patriarcat de Moscou. Dans son discours d’ouverture, le
patriarche Cyrille a notamment déclaré que les relations entre l’Eglise
orthodoxe russe et l’Eglise catholique, ces dernière années, connaissent
une « évolution positive », en raison de la « claire reconnaissance de
la nécessité d’unir leurs forces pour défendre les valeurs chrétiennes
traditionnelles et contrer certaines menaces de la modernité, comme le
laïcisme agressif qui menace les bases morales de la vie sociale et
privée, la crise des valeurs familiales et la persécution et la
discrimination des chrétiens dans le monde »."
Qui n’a pas signé la pétition du CESE ?
Sur cette carte de France élaborée par Nouvelles de France, on découvre les bons et les moins bons élèves.
Temps gris sur le Livre Blanc
Lu sur Secret Défense :
"Le général Bernard Thorette, ancien chef
d'état-major de l'armée de terre, a démissionné du Livre blanc de la
défense, avant Noël. L'information était jusqu'à présent demeuré
confidentielle, par sa volonté de ne pas trop l'ébruiter. Bernard
Thorette n'était pas membre de la Commission nommée par le président de
la République, mais il avait été invité, dès le mois de septembre, par
Jean-Marie Guéhénno, président de la Commission, à codiriger avec lui
le groupe de travail n°5 sur les "cohérences capacitaires", en clair le
format des armées. C'est évidemment l'une des questions les plus
sensibles du futur Livre blanc.Or,
courant décembre, le général Thorette découvre un document d'une
quinzaine de pages, rédigé par Guéhénno, dont deux pages sont consacrées
aux capacités. S'il n'en partage pas les conclusions, il reçoit
d'abord comme une "gifle" et un "manque d'égards" le fait de ne pas y
avoir été associé. Et remet alors sa démission à Jean-Marie Guéhenno."
Les Français sont majoritairement opposés au projet de loi Taubira
Selon un sondage IFop pour Atlantico, les Français sont 66% à estimer que les homosexuels devraient avoir le droit de se marier, mais seuls 47% considèrent qu'ils doivent pouvoir adopter. Or le projet de loi prévoit les deux réformes (et pour cause, il n'est pas possible de les dissocier). Par conséquent, ce sondage montre encore que les Français sont hostiles au projet de loi Taubira.
Eduquer ou rééduquer ?
De Cyril Brun :
"Madame Taubira soulignait au cours du
débat sur le mariage pour tous les « profondes divergences sur nos
conceptions de la société » : « Dans nos valeurs, a-t-elle affirmé,
l’Education vise à arracher les enfants aux déterminismes sociaux et
religieux et d’en faire des citoyens libres » De son côté Vincent
Peillon vient de présenter son projet pour redonner du sens Ã
l’éducation nationale. La question du sens de l’éducation se pose donc
avec une réelle acuité qui rejoint, du reste, la problématique du
mariage pour tous, Madame Taubira l’a bien souligné. Quel est au fond le
sens de l’éducation ? La question rejoindrait-elle la signification
d’éduquer ? Pas tout à fait. Si éduquer est une action, l’éducation est
un contenu. Mais un contenu qui est transmis par l’action d’éduquer.
Alors que signifie éduquer ? Etymologiquement c’est conduire au dehors, educere en latin qui a donné educare
que l’on traduit par former, instruire. Il y a donc, dans éduquer,
l’idée de faire sortir. Mais faire sortir quoi et d’où ? La traduction
de educare nous aide à comprendre un peu plus, puisqu’il s’agit
de former. Eduquer est donc former quelqu’un en travaillant sur
lui-même. Ainsi éduquer c’est transformer une personne, la faire passer
d’un état disons brut à un état formé. Mais il est intéressant de noter
qu’il n’est pas question de transformer en faisant entrer quelque chose
dans cette personne, mais en en faisant sortir quelque chose. Ce n’est
pas pour rien que Socrate, le meilleur des pédagogues utilisait la
maïeutique, cette science de l’accouchement, avec ses disciples. Eduquer
c’est donc conduire une personne à tirer du fond d’elle-même un être
nouveau. Eduquer n’est pas une rupture entre une personne non formée et
un nouvel être formé. C’est au contraire une continuité qui fait grandir
l’être. En d’autre terme éduquer n’est pas formater une personne, mais
la faire grandir. Ce n’est pas imposer un savoir ou une opinion, mais
c’est donner à celui que l’on éduque les moyens de grandir.L’éducation est alors l’ensemble des
moyens mis à disposition pour éduquer, pour faire grandir. La question
qu’il convient alors de se poser est donc, l’éducation qui est donnée
aux enfants les fait-elle grandir ? En d’autres termes, l’éducation
est-elle juste ? Deux remarques préalables s’imposent donc. Que veut
dire grandir pour l’enfant d’une part et d’autre part, chaque enfant
étant unique, ses besoins le sont aussi. L’éducation est donc un composé
de ce qui est bon pour l’Homme en général, ce qui convient au
développement de tout être humain et de ce qui, sur cette base commune,
est nécessaire en particulier pour telle personne unique.Voilà donc le sens de l’éducation, faire
grandir chaque personne. Cela suppose donc de savoir ce qui est
nécessaire au développement intégral de la personne humaine. Redonner du
sens à l’éducation c’est avant tout retrouver le sens de l’Homme. Ce
n’est qu’alors que nous pourrons adapter l’éducation et lui donner le
sens juste qui est le sien, faire des enfants, de chaque enfant, des
hommes et des femmes libres et responsables."
“La gauche baptise “progrès” tout ce qui peut flatter l’individualisme”
D'Ivan Rioufol :
"Que se passe-t-il dans la tête des socialistes ? Incapables de répondre
aux urgences économiques et sociales, ils lancent tels des confettis des
réformes sociétales irréfléchies et incohérentes. Elles seraient
censées ringardiser les "réacs", à entendre les compliments que les
"progressistes" s’adressent à eux-mêmes. La dernière de leurs "avancées
considérables" consiste à rouvrir le dossier de la dépénalisation de la drogue. Mardi, le premier ministre a donné son feu vert à l’expérimentation, à Paris, d’une "salle de shoot" destinée
à accueillir des consommateurs de substances par injections
intraveineuses. Si la pénalisation de l’usage de ces stupéfiants est
maintenue, l’Etat en autorisera la consommation : un raisonnement cul
par-dessus tête qui doit correspondre, si l’on suit bien, au souhait de
la gauche d’ouvrir des droits nouveaux au nom de la liberté et de
l’égalité. C’est en suivant cette politique que le mariage homosexuel
a été imposé, sans prendre en compte les problèmes d’éthique liés au
fait de tenter de faire naître des enfants de deux hommes ou de deux
femmes… Le gouvernement semble y voir aujourd’hui un problème, puisqu’il
vient de repousser à plus tard l’examen de la procréation médicalement
assistée (PMA). Mais une telle légèreté discrédite ses promoteurs.
Passons.La gauche baptise "progrès" tout ce qui peut flatter
l’individualisme, le bon plaisir, le moindre effort, le clientélisme
bobo. L’ouverture d’une salle de shoot dans le X e arrondissement entre
dans cette démarche complaisante et laxiste. Elle a pour
conséquence d’affaiblir la légitimité de la législation anti-drogue, y
compris pour les stupéfiants les plus dangereux. Pourquoi ne pas ouvrir
aussi, par exemple, des locaux destinés aux fumeurs de cannabis ? Cette
initiative du gouvernement est d’autant plus inutile et critiquable que
la France a déjà développé une efficace politique de substitution aux
drogues dures avec la méthadone, distribuée sous surveillance médicale. A quoi bon poursuivre dans cette voie, s’il devient interdit-autorisé de
se piquer à l’héroïne ? Non, ce n’est pas aider les drogués que les
lier à leur addiction en leur proposant des lieux pour qu'ils s'y
piquent. Cette hypocrite sollicitude est déplacée et, une fois de plus,
irréfléchie et incohérente. En revanche, la France a besoin de davantage
de centres de désintoxication, de davantage d’aides aux toxicomanes qui
désirent se libérer de l’emprise de la drogue. Là serait le progrès."
La GPA, le top de la subversion
Dans Le Monde, Caroline Mécary, égérie du lobby LGBT, défend la GPA (mais bien entendu, cela n'a rien à voir avec le projet de loi qui nous préoccupe) :
"En définitive, permettre aux femmes, qui y consentent dans un cadre
légal, d'offrir un enfant à un couple qui ne peut en avoir, ne serait-ce
pas la plus grande subversion féministe que l'on puisse imaginer :
s'affranchir enfin du devoir d'être mère ?"
L’urgence éducative
Du 6 au 9 février, le Conseil pontifical pour la Culture se réunit en
Assemblée plénière, sur le thème «cultures émergentes des jeunes». Le Saint-Père leur a dit hier (traduction par Benoît-et-moi) :
"J'ai souvent exprimé, par exemple, ma préoccupation et celle de toute
l'Eglise pour ce qu'on nomme «urgence éducative», à laquelle il faut
sans doute associer d'autres «urgences» qui affectent les différentes
dimensions de la personne et ses relations fondamentales, auxquelles on
ne peut apporter de réponse évasive ou banale. Je pense, par exemple,
aux difficultés croissantes dans le domaine de travail ou à l'effort
pour rester fidèle aux responsabilités au fil du temps. Il s'ensuivrait,
pour l'avenir du monde et de l'humanité, un appauvrissement non
seulement économique et social mais surtout humain et spirituel: si
les jeunes n'espéraient plus ou ne progressaient plus, s'ils
n'inséraient plus dans la dynamique historique leur énergie, leur
vitalité, leur capacité à anticiper l'avenir, nous retrouverions une
humanité repliée sur elle-même, privée de confiance et d'attitude
positive envers l'avenir.[…] Ainsi le vénérable Paul VI
adressait cet appel aux jeunes du monde: «C'est au nom de ce Dieu et de
son Fils Jésus, que nous vous exhortons à élargir vos cœurs aux
dimensions du monde, à entendre l'appel de vos frères, et à placer
ardemment vos jeunes énergies à leur service. Luttez contre tout
égoïsme. Refusez de donner libre cours aux instincts de violence et de
haine qui engendrent les guerres et leur cortège de misères. Soyez
généreux, purs, respectueux, sincères. Et construisez avec enthousiasme
un monde meilleur que celui actuel»."
Les députés UMP vont-ils arrêter de se battre ?
Hier soir sur Radio courtoisie, Grégoire Boucher, qui organise les manifestations de tractage aux abords de l'assemblée, révélait que ses différents contacts avec les élus faisait remonter le bruit que la gauche souhaitait en finir avec les centaines d'amendements qui restaient à débattre. Le vote solennel devant avoir lieu mardi 12 février prochain, les députés ne souhaitent pas siéger de nouveau toute la nuit ce week-end. D'ailleurs, en lisant les débats de ces derniers jours, on constate que la gauche laisse la droite parler et répond très peu, le rapporteur se limitant à répondre "défavorable" aux amendements, rejetés les uns après les autres.
Ce matin, on apprend que Philippe Gosselin, député de la Manche, a déclaré : «Il faut savoir arrêter une guerre». Et Libération affirme :
"La droite n’a pas encore déposé les armes, mais elle y
réfléchit."
L’examen de l’article 4 du projet de loi dure depuis lundi. La droite a mis la gauche dans l'embarras sur bon nombre de sujets : la circulaire Taubira, la GPA, la PMA (qui a vu la gauche se diviser sur ce sujet, y compris au sein du gouvernement), l'avis du Conseil d'Etat…
Jean-Jacques Urvoas, président PS de la commission des Lois, pense
que la majorité aura la droite «à l’usure». Mais la droite tient le rythme. Pour le moment. Car elle pourrait revoir sa
position d’ici au week-end, alors que près de 2 300 amendements restent Ã
étudier. Philippe Gosselin déclare :
«On est tous ensemble dans le même bocal, notre position peut évoluer minute par minute. Si
on décide d’accélérer, on accélèrera. On ne défendra plus nos
amendements avec nos deux minutes de temps de parole, et ça ira beaucoup
plus vite.»
Un député de gauche révèle :
«Christian
Jacob était partisan de rassembler les 2 300 amendements restants en
145, selon leur thématique, en vue d'une fin des débats samedi matin.
Mais il semble avoir été mis en minorité dans son groupe.
Il ne tient pas ses troupes, il est débordé par les excités réunis
autour de Mariton. Et comme les députés UMP mal à l'aise sur la question
ne viennent plus en séance, c'est la ligne dure qui l'emporte.»
Floride : un juge donne 3 parents à un bébé
Un juge du comté de Miami-Dade en Floride s'est prononcé en faveur de l'adoption d'une petite fille de 22 mois par trois personnes, 2 femmes mariées et un homosexuel. Les noms de 3 parents seront inscrits sur le certificat de naissance de l'enfant, le père biologique qui a fourni le sperme avec lequel il a été conçu par insémination artificielle, et les deux femmes.
Cette décision de justice met fin à une procédure de près de 2 années entre les deux femmes âgées de 43 et 38 ans et le père biologique, autrefois ami des femmes.
Les plaignantes faisaient valoir qu'un accord verbal avait été passé avec le donneur aux termes duquel l'enfant ainsi conçu serait adopté par la "deuxième" mère et serait élevé par les deux femmes. Mais peu après la naissance, le père biologique a fait valoir qu'il entendait voir sa paternité reconnue et qu'il ne souhaitait pas être un simple donneur de sperme.
Comme dirait le lobby LGBT : la France est en retard ! Vite une loi pour légaliser les couples à 3 personnes.
La labilité des relations entre homosexuels
Communiqué de
l’Association Catholique des Infirmières et Médecins :
"Tout le monde sait que le PACS avait pour but initial de
donner aux homosexuels un statut officiel et un certain nombre d’avantages qui
y étaient liés. Qu’en ont-ils fait ? Selon le Quotidien du Médecin du 28 janvier 2013, entre 1999 et 2011 le
nombre des pacsés homos est tombé de 42 % à 4,7 % seulement. Pourquoi ?
Tout simplement parce que les gays ne sont pas intéressés par ce genre de
statut en raison de la labilité de leurs « couples ». Leurs unions
éphémères durent en moyenne entre 12 à 17 mois.Rappelons que Gaëtan Dugas,
premier malade connu du sida, décédé de cette maladie, l’a répandue autour de
lui : il s’est vanté d’avoir eu 250 partenaires par an. En Espagne selon
l’Institut National des Statistiques, le pourcentage des mariages entre personnes de même sexe oscille de 1,06 à 2,38 % entre 2005 Ã
2011 ; soit de 0,013 à 0,127 % de la totalité des mariages en 2008 selon
les régions (ref. Matrimonio entre personas del mismo sexo en España.
Wikipedia). Moins que
pour le Pacs français. Il paraît illusoire de penser que les homosexuels
vont se ruer vers le mariage qui restera pour eux une infime marginalité.Alors
pourquoi la loi Taubira ? Cette dernière a répondu elle-même : il
s’agit d’un « changement de
civilisation » ayant pour but de détruire nos racines, notre identité sociétale,
culturelle, morale, historique et religieuse. Le tout relayé par l’inévitable
Attali. En réalité une révolution détruisant toutes les bases de la
société ; mais aussi un immense saut dans l’inconnu. Ceci rappelant les
paroles de Charles Hernu, ministre de la défense sous Mitterrand :
« si notre monde devient un enfer, nous pourrons en être fiers car ce sera
nous qui l’aurons créé. »