Communiqué du diocèse de Toulon suite à la désinformation autour des propos de Mgr Paglia
Communiqué de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de
Fréjus-Toulon, sous le titre "Homosexuels",
bienveillance vis-Ã -vis des personnes ne signifie pas reconnaissance des couples :
Suite à une interview de Monseigneur
Vincenzo Paglia, Président du Conseil Pontifical pour la
famille, donnée lundi 4 février, plusieurs medias ont titré: "Le
Vatican reconnaît le droit des couples gays." Dans cet
entretien, Mgr Paglia a tenu a rappeler la nécessité de combattre
toutes les formes de discriminations contre les personnes
homosexuelles, en particulier dans les pays où l'homosexualité
constitue un délit. En ce qui concerne les personnes
homosexuelles vivant en couple, il a rappelé qu'il y avait des droits
individuels à garantir, pour empêcher que les injustices
ne frappent les plus faibles. Pour cela, "des solutions peuvent être
trouvées dans le cadre de l'actuel code civil et patrimonial."Face aux interprétations qui n'ont
pas manqué, le Conseil Pontifical pour la Famille a
précisé dès mardi 5 février sur ce point que "Mgr Paglia n'avait pas
dit qu'il fallait promouvoir les droits pour les
personnes homosexuelles. Dans la mesure où il existe des dispositions
ouvertes pour n'importe quel citoyen, ce n'est pas la peine, selon
lui, d'aller en chercher dans le droit matrimonial." Le Conseil ajoute
que le fait de lutter contre les discriminations ne signifie pas
reconnaître une "communauté humaine, appelée groupe homosexuel".
Dans l'Osservatore Romano
de mercredi 6 février, Mgr Paglia évoque cette confusion
alimentée par la revendication des "couples de fait" qui veulent être
"de droit". Sans nier leur existence, il s'agit de se souvenir
que la notion de famille ne s'applique qu'imparfaitement à ces formes
d'union, que l'archevêque nomme "des formes de vie commune non
familiales".
Une chose est l'accueil
inconditionnel des personnes, une autre serait la reconnaissance des
couples
homosexuels en tant que tels. Il n'est pas surprenant de constater
combien la bienveillance, réelle, de Mgr Paglia, ait été
hâtivement interprétée comme une approbation. Toucher les consciences
sans blesser les personnes restera toujours un exercice
difficile: les inclinations et les actes homosexuels sont désordonnés,
les personnes sont appelées à la
sainteté.
Sur la base des déclarations de Mgr Paglia, il n'est pas possible d'affirmer que le Pape ou l'Eglise
encouragerait l'amour homosexuel, l'homoparentalité ou l'homoéducation."
Il n’est pas possible de parler de “couple homosexuel”
Thibaud Collin a signé une tribune dans L'Homme Nouveau, dont voici un extrait :
"Peut-on sans dommage parler de « couple » homosexuel ? Les mots
que nous utilisons pour exprimer notre avis sur tel ou tel sujet
véhiculent des implications dont le sens parfois nous échappe. La
plupart des protagonistes du débat actuel ont pris l'habitude de parler
de « couple de personnes de même sexe ». Une telle expression contribue de facto à légitimer la revendication homosexuelle puisque l'usage des mêmes mots pour désigner le phénomène semble faire consensus.Choisir le mot « couple » pour nommer la relation amoureuse entre
deux hommes ou entre deux femmes crée un parallélisme avec le couple
homme/femme. Si on désigne ces deux types de relation par le même mot,
ne serait-ce pas le signe qu'ils sont comparables ? Puisque seul ce qui
est comparable peut être comparé, on a ainsi effectué une partie du
chemin de légitimation. L'égalité consistant à attribuer les mêmes
droits à des personnes étant dans des situations semblables, les traiter
différemment est perçue comme discriminatoire. Au nom de la lutte
contre les discriminations, il s'agit donc d'attribuer rigoureusement
les mêmes droits à tous les couples, d'où la formule du « mariage pour
tous ». Il convient d'interroger à la racine ce présupposé lexical afin
de décrypter la logique subversive qu'il déploie à notre insu. Ce qui se
cache dans cette utilisation du mot « couple » est une volonté de
mimétisme au service d'une stratégie de reconnaissance sociale. […]En récupérant les mots de la conjugalité et de la filiation, la
revendication homosexuelle cherche à obtenir par la société
constructiviste ce que la réalité des pratiques ne peut lui donner. Le
coup de force consiste donc à faire accepter au plus grand nombre que le
vécu homosexuel est similaire au vécu conjugal et qu’à ce titre il doit
être accueilli et traité de manière identique. […]"
Ubu à l’assemblée : Erwann Binet tente d’expliquer sa loi
Comprenez-vous l'explication ?
Jean-Marc Ayrault favorable à la saisie du CESE
Hollande s'était rendu devant les 233 membres de la troisième
assemblée – le Conseil économique, social et environnemental (Cese).
Jean-Marc Ayrault avait alors déclaré :
« Ce qu'on reproche, c'est qu'on ne le sollicite pas assez pour donner des avis ».
Les saisines du Cese par le Parlement ou par la
voie de « pétitions citoyennes », introduites par la réforme organique
de 2010, n'ont pas encore été suivies d'effet. Le seuil
des 500 000 signatures requis n'a jamais été atteint. Ce pourrait donc être une première, si vous continuez à faire signer la pétition.
Quand on en se met à la place de Dieu, tous les autres rapports sont altérés
Le pape a consacré hier sa catéchèse à l’article su Credo
concernant la foi dans le Père « Créateur du ciel et de la terre ». Extraits :
"[…] Mais aujourd’hui, nous pouvons nous demander : à l’époque de la
science et de la technique, parler de la création a-t-il encore un
sens ? Comment devons-nous comprendre les récits de la Genèse ? La Bible
ne veut pas être un manuel de sciences naturelles ; elle veut au
contraire faire comprendre la vérité authentique et profonde des choses.La vérité fondamentale que nous révèlent les récits de la Genèse est
que le monde n’est pas un ensemble de forces opposées, mais qu’il a son
origine et sa stabilité dans le Logos, dans la raison éternelle
de Dieu, qui continue de soutenir l’univers. Il y a un dessein sur le
monde, qui naît de cette raison, de l’Esprit créateur. Croire qu’il y a
cela à la base de tout, éclaire tous les aspects de l’existence et donne
le courage d’affronter avec confiance et espérance l’aventure de la
vie. L’Ecriture nous dit donc que l’origine de l’être, du monde, notre
origine n’est pas l’irrationnel et la nécessité, mais la raison, l’amour
et la liberté. D’où l’alternative : ou la priorité à l’irrationnel, Ã
la nécessité, ou la priorité à la raison, à la liberté, à l’amour. Nous,
nous croyons à cette dernière position.[…] Les récits de la création, dans le livre de la Genèse, nous
introduisent aussi dans ce mystérieux univers, nous aidant à connaître
le projet de Dieu sur l’homme. Ils affirment, avant tout, que Dieu a
formé l’homme avec la poussière de la terre (cf. Gn 2,7). Cela signifie
que nous ne sommes pas Dieu, que nous ne nous sommes pas faits tout
seuls, nous sommes de la terre ; mais cela signifie aussi que nous
venons de la bonne terre, par l’action du Créateur qui est bon. Il faut
ajouter à cela une autre réalité fondamentale : tous les êtres
humains sont poussière, au-delà des distinctions opérées par la culture
et l’histoire, au-delà de toute différence sociale ; nous sommes une
même humanité formée à partir de la même terre de Dieu. Il y a ensuite
un second élément : l’être humain tire son origine de ce que Dieu a
insufflé une haleine de vie dans le corps qu’il avait modelé avec la
terre (Gn 2,7). L’être humain est fait à l’image et à la ressemblance de
Dieu (Gn 1,26-27).Nous portons donc tous en nous le souffle de vie de Dieu et toute vie
humaine, nous dit la Bible, est sous la protection particulière de
Dieu. Voilà la raison la plus profonde de l’inviolabilité de la dignité
humaine contre toute tentation d’évaluer la personne selon des critères
utilitaristes et de pouvoir. Le fait d’être à l’image et à la
ressemblance de Dieu, indique enfin que l’homme n’est pas enfermé sur
lui-même mais que sa référence essentielle est en Dieu.Dans les premiers chapitres du livre de la Genèse, nous trouvons deux
images significatives : le jardin, avec l’arbre de la connaissance du
bien et du mal, et le serpent (cf. 2,15-17; 3,1-5). Le jardin nous dit
que la réalité dans laquelle Dieu a placé l’être humain n’est pas une
forêt sauvage, mais un lieu qui protège, nourrit et soutient ; et
l’homme doit reconnaître le monde non pas comme une propriété que l’on
peut piller et exploiter, mais comme un don du Créateur, un signe de sa
volonté salvifique, un don à cultiver et à préserver, à faire croître et
à développer dans le respect et l’harmonie, en suivant ses rythmes et
sa logique, selon le dessein de Dieu (cf. Gn 2,8-15).Le serpent est une figure qui vient des cultes orientaux de la
fécondité, qui ont fasciné Israël et ont constitué une tentation
constante d’abandonner la mystérieuse alliance avec Dieu. A la lumière
de ceci, l’Ecriture sainte présente la tentation que subissent Adam et
Eve comme le cœur de la tentation et du péché. En effet, que dit le
serpent ? Il ne nie pas Dieu mais il insinue une question sournoise :
« Alors, Dieu a dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin
? » (Gn 3,1). De cette manière, le serpent introduit un soupçon en
faisant croire que l’alliance avec Dieu serait comme une chaîne qui lie,
qui prive de la liberté et des choses les plus belles et les plus
précieuses de la vie. La tentation devient celle de se construire seul
un monde dans lequel vivre, de ne pas accepter les limites propres à la
créature, les limites du bien et du mal, de la moralité ; le fait de
dépendre de l’amour créateur de Dieu est vu comme un poids dont il faut
se libérer. C’est toujours cela le cœur de la tentation.Mais quand on fausse le rapport avec Dieu par un mensonge, en se
mettant à sa place, tous les autres rapports sont altérés. L’autre
devient alors un rival, une menace : Adam, après avoir cédé à la
tentation, accuse immédiatement Eve (cf. Gn 3,12) ; tous deux se cachent
de la vue de ce Dieu avec lequel ils conversaient comme des amis (cf.
3,8-10) ; le monde n’est plus un jardin où vivre dans l’harmonie, mais
un lieu à exploiter et dans lequel se cachent des pièges (cf. 3,14-19) ;
l’envie et la haine envers l’autre entrent dans le cœur de l’homme : un
exemple en est Caïn qui tue son propre frère Abel (4,3-9). En allant Ã
l’encontre de son Créateur, en réalité, l’homme va à l’encontre de
lui-même, il renie son origine et donc sa vérité ; et le mal entre dans
le monde, avec son pénible engrenage de douleur et de mort. Et ainsi ce
que Dieu avait créé était bon, et même très bon, mais après cette libre
décision, en faveur du mensonge plutôt que de la vérité, le mal est
entré dans le monde.De ces récits de la création, je voudrais mettre en avant un dernier
enseignement : le péché engendre le péché et tous les péchés de
l’histoire sont liés entre eux. Cet aspect nous amène à parler de ce
qu’on appelle le « péché originel ». Quelle est la signification de
cette réalité, difficile à comprendre ? Je voudrais seulement donner
quelques éléments. Nous devons tout d’abord considérer qu’aucun homme
n’est enfermé en lui-même, personne ne peut vivre que par soi-même et
pour soi-même ; nous recevons la vie d’un autre et cela, non seulement
au moment de notre naissance, mais tous les jours. […]"
Municipales : l’UMP a peur des primaires
Pour les élections municipales, l'UMP pourrait finalement renoncer aux primaires. De quoi mécontenter encore ses électeurs. Il faut dire que l'élection ratée du président de l'UMP est dans toutes les têtes. Néanmoins, à Paris, la perspective de
primaires semble la plus probable.
Le système d'une désignation
par l'appareil central des partis a pour logique de d'investir le
"meilleur candidat" pour le parti, qui est souvent un candidat pas trop
marqué idéologiquement, ou marqué dans un sens qui plaît aux médias, ou
qui satisfasse à un quota de femmes, de minorités, d'amis de l'appareil
etc… La dérive vers la gauche des partis "de droite" est, à terme,
mécanique. La logique du "meilleur candidat" conduit donc souvent Ã
l'échec politique. A l'inverse, les primaires permettent souvent d'éliminer des candidats dont les valeurs ne reflètent pas celles de leurs électeurs.
Votre blog milite depuis longtemps pour l'organisation de primaires au sein des partis politiques, aujourd'hui sclérosés. Instituer des primaires fait mécaniquement
augmenter le nombre des adhérents. L'expérience américaine (certes
imparfaite) montre que les primaires atténuent deux vices principaux :
- Elles rendent une légitimité aux débats internes au sein d’un parti.
Elles en font un lieu de convergence entre des citoyens partageant des
grandes options, mais ne perdant pas leur liberté de pensée. - Sans primaires, les partis tendent à être en permanence tournés vers la propagande extérieure,
considérant que les débats internes sont des signes de faiblesse et
des pertes de temps. Des primaires au contraire les rapprochent du
modèle décrit par le Compendium de Doctrine sociale (§413)
"Les partis politiques ont le devoir de favoriser une large participation et l'accès de tous aux responsabilités publiques. […] Les partis doivent être démocratiques en leur sein, capables de synthèse politique et de programmation."
Le gouvernement veut accroître le nombre d’attaques cérébrales
La création d'une salle de shoot labellisée à Paris par le gouvernement crée des remous. On lit dans Le Figaro :
"Certaines contradictions vont devenir de plus en plus flagrantes: les Verts s'inquiètent du risque des antennes-relais au nom du principe de précaution, mais demandent la légalisation du cannabis
dont les risques sanitaires ne sont pas eux hypothétiques, mais bien
réels. La liste de ses effets secondaires vient encore de s'allonger
hier avec la présentation lors de la Conférence internationale sur les
attaques cérébrales, organisée à Hawaï aux États-Unis, d'une enquête
montrant que le fait de fumer du haschisch multiplie par 2,3 le risque
d'avoir un accident vasculaire cérébral chez les jeunes.Jusqu'à présent, le risque de faciliter le début d'une schizophrénie,
celui d'altérer la motivation scolaire et professionnelle, de réduire
le quotient intellectuel, d'augmenter le cancer du poumon plus que le
tabac (du fait d'une inhalation plus profonde en particulier), le risque
d'infarctus du myocarde, représentaient les principaux dangers de la
consommation régulière de cannabis.Désormais, il vaudra y ajouter celui d'un très grave d'accident vasculaire cérébral. […]"
Pour dénoncer cette initiative, le député Gilbert Collard a proposé :
"On n'a qu'à répertorier tous les actes
de délinquance auxquels on n'arrive pas à trouver de solution et puis on
fait des salles de viol, des salles de crime, des salles de vol. Comme ça, on saura où il faut mettre les viols,
les vols et les crimes."
Christian Vanneste fait mettre Eva Joly en examen
Le député
Europe-Ecologie-les-Verts est poursuivi pour
diffamation, après avoir accusé il y a un an le député UMP Christian
Vanneste de négationnisme. Ce dernier avait provoqué une polémique sur Liberté Politique à propos de l'homosexualité.
Une jeune fille risque de mourir à cause d’un avortement
Lu sur le blog de Jeanne Smits :
"Une jeune fille de 15 ans est hospitalisée dans l’unité de
réanimation de l’hôpital Federico Abete de Buenos Aires, victime d’une
septicémie à la suite d’un avortement autorisé dans le cadre de la
jurisprudence argentine. On ne sait pas si elle survivra.Voilà donc un avortement « sûr et légal », comme ils disent, pratiqué
dans un hôpital public avec toutes les garanties requises, qui tourne
mal et qui risque de coûter la vie à sa « bénéficiaire ». […]On a là une sorte d’affaire Savita à l’envers. Le monde entier s’est
indigné en affirmant, sans preuve d’ailleurs, que cette jeune femme
indienne ne serait pas morte de septicémie si elle avait pu bénéficier
d’un avortement alors qu’elle était en train de faire une fausse couche.
On accusé la loi pro-vie irlandaise d’être à l’origine de son décès et
dans la foulée, l’Irlande s’apprête à créer des exceptions où
l’avortement sera dépénalisé, sous la pression des organisations
internationales et des grands médias.A Buenos Aires, une jeune fille qui aurait pu garder la santé si sa
grossesse avait été correctement suivie, et qui aurait pu garder son
enfant ou le confier à l’adoption, est gravement malade à cause d’une
loi autorisant l’avortement. Elle est victime d’une septicémie – comme
Savita – que l’avortement n’a ni soignée ni empêché de progresser, mais a
au contraire semble-t-il causée. Si elle survit, ce sera avec des
séquelles irréversibles. Et comble d’inhumanité, au nom sans doute de la
confidentialité de l’avortement, ses proches n’ont pas été mis au
courant. Y a-t-il une mobilisation médiatique mondiale pour dénoncer ces
lois et ces pratiques de mort ? Evidemment non."
Mgr Aillet incite à se mobiliser le 24 mars à Paris
Bien qu'il s'agisse du dimanche des Rameaux, Mgr Aillet, évêque de Bayonne, incite fortement les catholiques à se mobiliser ce jour-là et à venir manifester à Paris :
"Pour moi, il est important que la mobilisation citoyenne du 13 janvier et qui représente un vrai printemps des consciences se poursuive, quitte à instaurer un mouvement consistant de résistance spirituelle, morale et politique face à une certaine faillite des institutions (…) la date du 24 mars a été choisie en fonction d’un calendrier qui n’est pas du seul fait des organisateurs"
GPA : la circulaire Taubira n’est pas fortuite
De Pierre-Olivier Arduin sur Liberté politique :
"La coïncidence de ce texte produit par la Chancellerie avec l’examen
en cours par les députés du projet de loi sur le « mariage et l’adoption
pour tous » n’est pas fortuite. Une prime à l’impunité est en
effet envoyée aux couples de gays qui pourront désormais recourir à la
GPA en dehors de nos frontières avec l’assurance de ne pas être
inquiétés par les consulats lorsqu’ils rentreront en France avec
l’enfant abandonné par celle qui l’aura porté pendant neuf mois.Si
elle devait être votée au Sénat après l’Assemblée nationale, la
nouvelle législation dénaturant le mariage permettrait alors au
« conjoint » marié au géniteur (celui qui a donné son sperme pour
féconder l’embryon implanté dans l’utérus de la mère) d’engager une
procédure d’adoption plénière qui lui sera accordée de plein droit. La
conséquence imparable de ce processus est que l’enfant ne pourra plus
jamais établir de filiation à l’égard de celle qui lui a donné
naissance. Sa mère, dont le nom figure sur les papiers d’état civil
étranger, sera automatiquement rayée lorsqu’il faudra transcrire l’acte
de naissance sur les registres d’état civil français.La bataille
juridique ne fait que commencer mais les auteurs du recours méritent
toute notre approbation pour avoir essayé de faire annuler par le
Conseil d’État un texte qui encourage la marchandisation du corps des
femmes et l’instrumentalisation des enfants."
Le chiffre du jour : 350 000 pétitions signées
C'est ce qu'annonce le maire du Chesnay, Philippe Brillault :
"Vous êtes ce soir 350 000 à avoir dit NON au projet de loi"
On continue ! La date limite est fixée au 12 février.
Vote : triche à l’assemblée
Cette intervention a eu lieu dimanche.
Christian Jacob est réintervenu ce matin pour dénoncer à nouveau la tricherie des députés PS :
Mariage homo : Christian Jacob accuse la gauche… par LeLab_E1
Sachez qu’il se passe quelque chose d’incroyable au Chesnay
Depuis
une
semaine,
Ã
l’appel
de
Philippe
Brillault
–maire
du
Chesnay-Â
et
conjointement
avec
le
comité
de
«
La
Manif
Pour
Tous
»,
300
volontaires
se
relaient
jour
et
nuit
pour
collecter,
valider
et
comptabiliser
les
centaines
de
milliers
de
pétitions
qui
arrivent
de
France.
En
effet,
la
loi
constitutionnelle
de
2008
a
ouvert
la
possibilité
pour
les
citoyens
français
de
saisir
par
voie
de
pétition
le
Conseil
économique,
social
et
environnemental
(CESE)
qui
est,
constitutionnellement,
la
«
troisième
chambre
»
de
la
République
avec
l'Assemblée
nationale
et
le
Sénat.
Si
500
000
signatures
sont
réunies
rapidement,
le
bureau
du
CESE
sera
tenu
de
statuer
sur
la
recevabilité
de
cette
«
saisine
sur
pétition
citoyenne
»,
puis
d'émettre
un
avis
officiel
sur
le
projet
de
loi
Taubira.
Pour
que
le
débat
démocratique
ait
lieu,
nous
devons
réunir
500
000
pétitions
papiers
! Imprimez
et
renvoyez
aujourd'hui
même
la
pétition
après
l’avoir
complétée.
Une
fois
votre
pétition
signée,
imprimez
des
pétitions
ou
diffusez
ce
message
autour
de
vous
!
Chaque
personne
majeure
imprime
et
signe
sa
propre
pétition.
Pétition
citoyenne
Ã
renvoyer
sous
pli
affranchi
au
tarif
en
vigueur
ou
a
déposer
:
La
Manif
Pour
Tous
15,
rue
Pottier
78150
LE
CHESNAY.
Mariage : le tractage se poursuit près de l’Assemblée
Le 12 février, les
députés s’exprimeront pour accepter ou refuser un projet de loi visant Ã
dénaturer le mariage et la filiation qui en découle.
Les débats durent depuis plusieurs jours, à un rythme effréné qui masque difficilement la
nécessité pour le gouvernement de faire passer cette mesure en force, avant que
tous les Français s’aperçoivent des risques encourus. La majorité n’a pas avancé
un seul argument pour ne pas freiner le processus et ne montre que mépris envers
les députés de tous bords politiques qui osent exprimer une vérité qui dérange : non cette loi n'est pas juste !
Et contrairement à ce que
certains veulent nous faire croire, une majorité de Français est contre le
projet de Loi en l’état. C’est donc en pleine conscience que des députés
s’apprêtent à trahir leurs électeurs.
En tractant aux alentours de
l’Assemblée Nationale, le collectif Famille-Mariage entend rappeler que la voix
des Français s’exprimera de façon plus claire à l’occasion d’un référendum que
lors du vote prévu le 12 février prochain.
Rejoignez les équipes de tractage pour exprimer
votre opposition, au métro Invalides, à l’ange des rues de Constantine et de
l’Université, pour tracter de 18h00 à 20h00."
Ils vivent dans un autre monde
Gérard Collomb a déclaré sur la chaîne Public-Sénat, hier, à propos du cumul des mandats :
"Mon adjoint à l'urbanisme – adjoint Ã
l'urbanisme à Lyon c'est quand même une fonction à plein temps – il doit
je crois être à 3.000 euros d'indemnités. S'il n'a pas un cumul des
mandats, il se trouve dans une situation extrêmement difficile".
Le
cumul permettrait d’assurer aux élus des revenus "suffisants". Ainsi, pour Gérard Collomb :
"Au total, ça ferait à peu près 19.000 euros, les trois.Mais je ne touche que 9.000 (9800 –NDLR)
, je travaille gratuitement pour la ville de Lyon, pour le grand Lyon.
C'est parce que c'est ma passion, ma vie est à Lyon, dans
l’organisation, le développement de ces grandes villes."
Gérard Collomb est trop bon.
Bonjour Aix en Provence
Ce matin pendant 3 heures des jeunes de La manif pour tous ont tenu 2 banderoles sur un pont d'autoroute d'Aix en Provence :
Papa Maman y'a pas mieux pour un enfant
Pour le mariage civil homme femme
Opération qui n'a pas été empêchée par la police et qui sera renouvelée.
Mariage : début des auditions au Sénat
Les auditions de la commission des lois du Sénat sur le projet de loi ouvrant le mariage aux personnes de même sexe ont débuté hier, avec des sociologues, anthropologues et pédopsychiatres.
Aujourd'hui, sont auditionnés des représentants des associations de défense des droits des
personnes homosexuelles et des
associations de défense des droits des enfants.
Demain jeudi, ce sera le tour des représentants des associations familiales.