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Forum européen de bioéthique : le réel et la dignité absents

Lu ici :

"La 3ème édition du Forum Européen de Bioéthique
s’est tenue du 28 janvier au 2 février 2013 à Strasbourg. En 2011 sur
la fin de vie, ou en 2012 sur la structure familiale, ce forum soulève
de grands thèmes bioéthiques qu’il veut rendre accessible à tous.

Parlons
franchement, ce forum met tout défenseur de la dignité fort mal à
l’aise.
[…] Les intervenants les plus prestigieux et les
plus autorisés s’y sont succédés. Sous la houlette d’Israël Nisand,
gynécologue et humaniste, et de Jean-Louis Mandel, assumant son
eugénisme
, les interventions et tables-ronde se voulurent démocratiques
et participatives mais ne le furent pas. La raison en est que le débat
suppose une confrontation d’idées adverses. La voix du réel ne fut guère
apportée à Strasbourg et sûrement pas à égalité avec les
« progressistes Â» ainsi qu’ils se nommèrent eux-mêmes
. […]

De
nombreuses idées se déclinant en autant d’idéologies furent défendues
mais la voix du réel n’eut pas la seule place
. Or, nous savons que seule
une approche ayant comme fondement le réel permet d’approcher l’être
humain dans toute sa complexité et de chercher la vérité aussi
insaisissable que l’instant mais aussi constante que le roc. Dans ces
conflits philosophiques, dans ces constants grands écarts, il était
impossible pour la personne de bonne volonté de comprendre des données
scientifiques complexes et de séparer le relativisme du bien commun. Le
conflit était bien là, dans toute sa complexité. La caution des savants
ne peut que noyer le néophyte. Qu’est-ce que les citoyens ont-ils pu en
retirer, à qui il fut donné l’illusion d’une participation et d’une
écoute ?

Toutes
entières tournées vers le corps, les conférences étudiaient à l’aune
des progrès scientifiques, des dons d’organes, des biotechnologies, de
la biométrie, de la chirurgie esthétique, de la marchandisation ou
encore de la théorie du genre,
la question de savoir s’il était possible
de passer de « l’homme réparé Â» à « l’homme augmenté Â» ?

Israël
Nisand rassure tout de suite. Il ne s’agit pas de cela. Pourquoi alors
étudier la question sous tous les angles pendant une semaine ? Sous un
discours humaniste et faussement contradictoire, c’est bien des idées
utilitaristes et transhumanistes qui furent débattues
. Si nous avons des
techniques disponibles, quelle morale pourrait-elle bien nous empêcher
d’en disposer ? Voilà l’enjeu
. Les profondes questions éthiques qui
sous-tendent ces problématiques ne furent pas abordées. […]"

La Ligne Azur, pour les mineurs, pas pour les sénateurs

Nous avions déjà évoqué cette Ligne Azur, recommandée par Vincent Peillon dans les écoles et qui banalise entre autres la pédophilie.

Au Sénat, ce site est interdit d'accès en raison de son caractère trop sexuel :

A

La maladresse de Mgr Paglia

Benoît-et-moi nous en donne un peu plus sur la désinformation des propos de Mgr Paglia :

"Hier, grâce à l'irremplaçable blog de Raffaella, j'avais lu l'article de La Repubblica
consacré aux propos de Mgr Paglia, nouveau président du Conseil
Pontifical pour la famille. Il intervenait lors d'une Conférence de
presse où étaient présentés les actes de la rencontre internationale des
familles de Milan. Le titre de l'article, et surtout le vecteur de
diffusion de l'information, un quotidien très militant pour la cause
gay, très anti-pape, anti-Eglise, cathophobe
, m'ont immédiatement
suggéré qu'il avait commis peut-être un faux pas, en tout cas une vraie
maladresse […]

Pour ceux qui veulent se faire une idée, Zenit a mis en ligne l'intégralité de l'intervention de Mgr Paglia: I et II. On
n'y trouve pas de trace des propos incriminés. Mgr Paglia se fait même
longuement l'avocat du mariage comme union d'un homme et d'une femme, et
de la famille, fondement de la société.

Ce n'est qu'en répondant ensuite aux questions des journalistes qu'il aurait tenu les propos ambigus qu'on lui prête (voir l'éditorial de Riccardo Cascioli sur La Bussola). Ne les ayant pas sous les yeux tels quels, il est difficile de se prononcer. Il
semble s'être passé une fois de plus ce que nous avons déjà observé à
maintes reprises, et, en ce qui me concerne depuis le début du
Pontificat de Benoît XVI.

1. Du Pape et des cardinaux, on ne cite que deux types de propos:
> soit, pour en dire éventuellement du "bien" que ce qui va dans le
sens du courant dominant
(la culture de mort, comme ici, ou
l'encouragement présumé à l'immigration)
> soit, côté négatif, ce qui peut-être utilisé contre l'Eglise (exemple: le mot "pogrom" utilisé par Mgr Müller)
2.
On découpe au ciseau, d'un discours ou d'une interviewe, une petite
phrase ou un petit extrait de phrase, en l'extrayant totalement de son
contexte, et on laisse supposer qu'il s'agit de la totalité de
l'article.
3. On fait des propos de n'importe quel fonctionnaire
du Vatican – souvent piégés par des questions insidieuses lors
d'interventions plus ou moins impromptues
– ou de n'importe quel
journaliste de l'Osservatore Romano ou de Radio Vatican – "la voix du
Pape"."

Si on se faisait un printemps français ?

De Me Trémolet de Villers dans Présent :

"Assistons-nous à la venue du blé en herbe ? […] En tout cas, « l’imagination au pouvoir Â», l’autogestion de ses
forces, la spontanéité éclairée de l’initiative sont des traits qui
s’imposent depuis quelques mois et qui, je l’espère, vont s’accentuer
dans les semaines qui viennent jusqu’au printemps. Si on se faisait, en France, en 2013, un printemps français ? Comme d’autres se sont fait un printemps arabe ! C’est ça qui serait vraiment déroutant, neuf… la vraie surprise, l’incroyable ?

Toutes les conditions sont réunies : il y a les troupes, qui sont à
la fois jeunes et expérimentées. Il y a le nombre, nous l’avons vu et
nous le reverrons. Il y a l’intelligence, et, dans cette intelligence
celle qui domine les autres facultés : le coup d’œil et le sens du
terrain.

Cette guerre est médiatique. Les grands médias nous sont, en majorité, hostiles. Mais les grands médias, plus encore que les autres, sont à la
remorque de l’événement. Qui sait créer, intelligemment, l’événement, en
surprenant et en se rendant sympathique, occupe, bon gré, mal gré, les
médias. La journée des banderoles sur les boulevards périphériques
parisiens l’a bien prouvé
. Amitié des automobilistes. Surprise amusée et
bientôt complice. Alerte des infos, et du coup passage en boucle, qui,
en une journée, relance la présence et donc le moral des troupes.

A ce rythme, il importe, bien sûr, de l’emporter et de peser
suffisamment sur les pouvoirs publics pour que ce projet soit retiré.
Mais le bénéfice est déjà immense de la lutte elle-même, de l’exercice
mené, de l’organisation d’une présence politique, sociale du laïcat
catholique
… alliée à d’autres bien sûr, sinon ce serait la négation même
de l’efficacité, mais sachant être moteur, serviteur, et serviteur
utile.

Si cette trajectoire se confirme, alors elle ne s’arrêtera pas en
chemin
. C’est dans ces actions que se révéleront les hommes d’action, et
les vraies élites
, non celles qui sont ainsi auto-décrétées, ou qui se
cooptent parce qu’elles sortent des mêmes écoles et fréquentent les
mêmes clubs, ou les mêmes partis (les mêmes loges), mais celles qui ont
entraîné les autres et que leurs compagnons ont reconnues comme telles.

Je ne voudrais pas me livrer à ce que Péguy appelait « un
enthousiasme qui ne serait pas ceinturé Â» mais la perspective de voir se
dessiner un cursus honorum pour ceux qui ont l’angor patriae
(que de latin ! un chemin des honneurs ou des charges pour ceux qui ont
l’angoisse de la patrie), autre que les échelons gravis dans un parti
pour obtenir l’investiture dans une circonscription, la sortie possible
des routines pseudo-démocratiques qui nous ont valu les Giscard,
Mitterrand, Chirac, Sarkozy et Hollande… et les cliques qui les suivent,
font l’effet d’un grand courant d’air frais.

A l’aune de cet espoir, on en viendrait à souhaiter que le pouvoir
fasse encore durer, ne serait-ce que pour parfaire l’enchaînement des
temps… mais, rassurons-nous le pain ne manquera pas sur la planche.
Après le mariage, la famille, et là, il y a du travail pour au moins
deux quinquennats.
[…]

Restons attentifs aux signes de l’instant. Nous n’en sommes qu’au printemps du printemps."

La loi dénaturant le mariage dictée par l’UE

Nigel Farage, député au parlement européen et leader du parti britannique eurosceptique UKIP a cité un rapport en instance devant le Parlement européen qui, subrepticement, imposera la reconnaissance du « mariage » gay et de tous les actes d’état civil y afférant dans l’ensemble de l’Union européenne.

Nigel Farage estime que la curieuse concordance des projets de légalisation du « mariage » des personnes de même sexe en France et en Grande-Bretagne est impulsée depuis Strasbourg.

Le rapport Luigi Berlinguer, déjà adopté à divers niveaux par des comités du Parlement européen, vise à introduire concrètement les exigences du programme de Stockholm dans le droit européen entre 2010 et 2014 : ce programme est une « feuille de route » de l’Union européenne dans le domaine de la justice, de la liberté et de la sécurité au service des citoyens par le biais de la reconnaissance de certains droits dans l’ensemble de l’Union.
Le rapport Berlinguer, qui devrait être adopté au mois de novembre, rend juridiquement contraignant tout mariage ou pacte civil conclu dans un pays de l’UE dans tous les autres Etats membres.

Le projet de loi Taubira prévoit explicitement dans son 1er article qu’un étranger originaire d’un Etat ne reconnaissant pas le « mariage » des personnes de même sexe peut contracter un tel mariage en France.

Vraie et fausse égalité

D'Aymeric Pourbaix dans Famille chrétienne :

"L’égalité est-elle, oui ou non, un bienfait réel pour l’homme ?
La question se pose plus que jamais, tant ce prétendu droit est invoqué
pour faire évoluer à marche forcée la société vers une nouvelle ère.
C’est en effet en son nom que l’Éducation nationale a cherché depuis
trente ans à pousser ses élèves jusqu’au bac, pour ensuite emplir les
facultés de sciences humaines. Aboutissant au final à disqualifier les filières alternatives, d’apprentissage notamment. Pour un résultat catastrophique : un quart des jeunes actifs (15-24 ans) est au chômage.

C’est aussi au nom de l’égalité homme/femme que la contraception s’est considérablement développée depuis cinquante ans, donnant l’illusion aux femmes de la maîtrise de leur corps,
et faisant d’elles la pièce centrale d’un juteux marché mondial. Au
prix de leur santé, avec un scandale sanitaire en passe de devenir
mondial, lui aussi.

C’est enfin au nom de l’égalité des choix sexuels
que ce gouvernement est en train de dissoudre la notion de mariage et
de faire éclater la famille en tribus (Mgr Anatrella), à l’image des
trois types de livret de famille prévus : un pour les couples
homme-femme, et deux pour les unions homosexuelles. Faudra-t-il attendre
cinquante ans, comme pour la pilule, pour se rendre compte des effets
néfastes sur les jeunes ?

La vraie égalité, celle des enfants de Dieu

Fort
heureusement, il existe un antidote à cette religion moderne et si
française de l’égalité virtuelle, qui a été, rappelons-le, la mère de
nos grandes révolutions : ­politique en 1789, et sociétale en 1968. Cet
antidote, c’est la logique de l’Incarnation : ce souci du corps, de
l’enracinement dans la réalité objective des faits et de la nature, en
tenant compte de leurs limites.

C’est ainsi que la civilisation
chrétienne a réhabilité le travail manuel
, en suivant l’exemple donné
par le Christ lors de sa vie cachée à Nazareth. C’est encore l’Église
qui, à travers les siècles, a contribué à ­donner de la sexualité une
noble image
, parce qu’à la ressemblance du Christ et de l’Église (Ép
5, 32). Au point d’en faire un sacrement, reposant sur la dignité de
chaque membre du couple, avec ses différences, et non sur un leurre
d’égalité.

Il y a là des clés pour la reconstruction d’une société plus conforme à l’Évangile, lancée le 13 janvier 
: le souci d’une éducation intégrale et unifiée de l’enfant – corps,
cœur et esprit – ; un travail plus humain et prenant en compte ces
différentes composantes de la personne ; une compréhension plus fine et
plus ­respectueuse de la femme, dans sa complémentarité avec l’homme.
Sur ces bases, pourra alors renaître la vraie égalité, celle des enfants
de Dieu.
"

Que dit le Conseil d’Etat sur ce projet de loi ?

Le gouvernement ne veut pas le révéler, malgré les interrogations répétées des députés UMP hier en séance :

C"M. Jacques Myard.
Ce rappel au règlement, sur la base de l’article 58, alinéa 1,
concerne, bien sûr, l’organisation du débat et la nécessité d’éclairer
totalement le Parlement, opposition comme majorité : je veux parler de
l’avis du Conseil d’État sur le présent projet de loi. De ce que j’en ai
entendu dire, il est visiblement important, car il soulève nombre de
problèmes et de questions
. Même si ce rapport est destiné au
Gouvernement aux fins de l’instruire, il me semble utile que la
représentation nationale soit également informée. C’est la raison pour
laquelle, madame la garde des sceaux, madame la ministre déléguée
chargée de la famille, je souhaiterais que ce rapport soit remis à tous
les députés."

"M. Xavier Breton. […] M. Myard le disait très bien,
des interrogations juridiques demeurent mais elles pourraient être
levées si nous avions connaissance de l’avis du Conseil d’État. […] Nous attendons donc les réponses de la garde des sceaux, du
rapporteur et du président de la commission des lois, et nous demandons à
nouveau que nous soit communiqué l’avis du Conseil d’État
."

"M. Marc Le Fur. […] Par ailleurs, si, tout à l’heure, notre collègue Myard a évoqué
l’avis du Conseil d’État, ce n’est pas pour rien. En effet, la rumeur
court dans Paris (« Ah ! Â» sur les bancs des groupes SRC et écologiste)
que cet avis comporterait un certain nombre de réserves. De deux choses
l’une : soit c’est vrai et il faut en tenir compte, soit c’est faux et
il faut que nous puissions le constater par nous-mêmes. En tout état de
cause, monsieur le président, madame la garde des sceaux, madame la
ministre, il est indispensable que nous disposions de l’avis du Conseil
d’État avant de poursuivre nos travaux
."

"M. Jean-Frédéric Poisson.
Je suis d’accord avec Marc Le Fur sur la nécessité de disposer de
l’avis du Conseil d’État, qui, à ce stade de nos débats, me semble être
un élément tout à fait essentiel
."

"M. Philippe Meunier.
Monsieur le président, mesdames les ministres, mes chers collègues,
l’avis du Conseil d’État est d’importance car, pour continuer à
travailler sereinement, nous devons être éclairés
. J’espère donc que
l’avis du Conseil d’État nous sera communiqué au plus vite, afin de nous
permettre de faire avancer ce débat dans les meilleures conditions."

"M. Christian Jacob.
Vous avez dit que vous preniez vos distances avec les travaux réalisés
par la commission, notamment quant à la méthode de travail qui a été
utilisée. Par ailleurs, vous refusez de nous communiquer l’avis du Conseil
d’État
. Plusieurs de mes collègues l’ont évoqué : il y a d’importantes
suspicions sur l’écriture du texte, et il semble en effet que le Conseil
d’État ait formulé des remarques très dures à l’encontre de celui-ci
.
Je voudrais donc que le doute soit levé et que vous rendiez public
l’avis du Conseil d’État, afin que nous sachions réellement ce qu’il en
est. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) À défaut,
nous allons passer l’après-midi ou la nuit sur ce texte ; vous voyez
bien les imperfections qu’il comporte aujourd’hui ! Une correction est
vraisemblablement possible, mais acceptez de rendre public l’avis du
Conseil d’État."

"M. Marc Le Fur.
J’espère que le Gouvernement nous communiquera l’avis du Conseil
d’État. J’ai profité de la suspension pour prendre quelques informations
du côté du Palais-Royal. Effectivement, non seulement bruit mais enfle
la rumeur selon laquelle cet avis comporterait un certain nombre de
réserves."

"M. Philippe Houillon. […] Le Conseil d’État a forcément dû se prononcer et donner un avis sur
ces questions – ce que me confirme votre sourire, madame la garde des
sceaux. M. Le Roux nous a répondu tout à l’heure au sujet de l’avis du
Conseil d’État mais, s’il ne nous était pas communiqué, vous
remporteriez une victoire à la Pyrrhus, car cette loi sera déférée
devant le Conseil constitutionnel, qui prendra naturellement
connaissance de l’avis du Conseil d’État et appréciera la conformité de
l’étude d’impact à ce que requièrent la Constitution et la loi organique
de 2009
. À un moment donné, le débat aura donc forcément lieu. Pourquoi
le retarder ? Ma question est donc la suivante : est-ce que, sur cette étude
d’impact – mais cela vaut aussi pour tous les autres points sur lesquels
nous n’avons pas son expertise alors qu’il peut la donner â€“ le Conseil
d’État s’est prononcé ? Si la réponse est oui, qu’a-t-il dit ? D’une manière générale, je renouvelle la demande de mes collègues
tendant à ce que nous ayons l’avis du Conseil d’État, qui est
indispensable à la poursuite de nos travaux."

"M. Christian Jacob. […] Nous nous interrogeons désormais sur les modalités de rédaction du
texte et l’avis du Conseil d’État, que vous refusez de nous donner.
Heureusement, dans vos services, un certain nombre de personnes sont,
semble-t-il, plus souples que vous, puisqu’elles nous ont transmis
quelques informations, dont ces extraits
que vous n’allez pas manquer de
nous confirmer.

Par exemple, voici ce qui est écrit relativement à la portée du
projet : « […] la portée majeure d’un texte qui remet en cause un
élément fondateur de l’institution du mariage, l’altérité des sexes
entre époux Â» ou « compte tenu des conséquences insuffisamment
appréhendées par l’étude d’impact
(Exclamations sur les bancs du groupe SRC) qu’un tel changement apportera à un grand nombre de législations Â»â€¦ (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP.)

Je poursuis avec un autre extrait : « L’étude d’impact qui accompagne
le projet de loi ne traite pas
, contrairement à ce qu’imposent les
dispositions de la loi organique du 15 avril 2009 relative à
l’application des articles 34-1, 39 et 44 de la Constitution, des
questions multiples et complexes que soulève l’ouverture de l’adoption
aux conjoints de même sexe dans le cadre de l’adoption internationale
et, plus généralement, au regard de l’appréciation que les services et
autorités compétentes seront amenés à faire de l’intérêt de l’enfant et
qui est opérée en droit positif de manière concrète au cas par cas
 Â».

Outre les sujets politiques, dont nous avons pu débattre, madame la
ministre, il y a donc un véritable problème d’écriture de la loi et
d’impréparation de ce texte. C’est pourquoi je vous demande de publier
la totalité de l’avis du Conseil d’État
."

Réponse de Mme Christiane Taubira :

"Monsieur le président Jacob, vous avez donné lecture d’un extrait de
l’avis du Conseil d’État, et pratiquement révélé vos sources : c’est
votre responsabilité. Je me permets de vous rappeler que dans nos
institutions, dans le cadre de notre droit, l’avis du Conseil d’État est
adressé au Gouvernement et n’est pas public.

M. Christian Jacob et M. Marc Le Fur. Il en fait ce qu’il en veut !

Mme Christiane Taubira. Seul le Premier ministre peut lever la confidentialité.

Mme Laure de La Raudière. Appelez-le !

Mme Christiane Taubira. Par
conséquent, monsieur Jacob, en tant qu’ancien ministre, en tant que
président d’un groupe parlementaire et donc législateur, que vous vous
autorisiez à lire des extraits de l’avis du Conseil d’État […] révèle votre rapport à l’État de droit et aux institutions. (Exclamations sur divers bancs.)
J’observe seulement que vous avez omis le premier alinéa, où est
mentionné l’avis favorable, et le deuxième alinéa, qui précise que ni
les conventions internationales ni le droit constitutionnel ne
s’opposent à un tel projet de loi, qui relève de la responsabilité du
législateur.

Plusieurs députés du groupe UMP. Montrez-le nous !

Mme Christiane Taubira. J’entends
parler de transparence, mais en quoi celle-ci vous autorise-t-elle à ne
pas respecter la confidentialité d’un rapport du Conseil d’État ? Ou
alors, au nom de la transparence, pourquoi pas lever le secret défense,
ou supprimer le secret de l’instruction ? Soyez un peu responsables, en
tant que législateur. Vous êtes vraiment mal placés pour donner des
conseils."

"M. Hervé Mariton.
Monsieur le président, j’interviens sur la base de l’article 58 de
notre règlement car je constate que Mme la garde des sceaux met en cause
le président de notre groupe (« Oui ! Â» sur les bancs du groupe SRC)
au motif qu’il n’aurait pas respecté la confidentialité d’un avis du
Conseil d’État. Mais cette confidentialité ne s’impose pas à un
parlementaire qui aurait eu communication de ce document
."

M. Jean-Louis Touraine.
Mme la garde des sceaux a bien rappelé les conditions de publication de
l’avis du Conseil d’État, après autorisation par le Gouvernement. En la
circonstance, l’honnêteté voudrait que l’opposition cite l’avis
entièrement et non pas de manière tronquée…

M. Claude Goasguen. C’est la meilleure !

M. Jean-Louis Touraine.… en choisissant quelques parties qui déforment la réalité. […] Aujourd’hui, il se trouve que le Conseil d’État, puisque vous voulez y
faire référence, donne un avis nuancé en indiquant les éléments
favorables…

M. Claude Goasguen. On ne le connaît pas !

Mme Laure de La Raudière. Vous avez l’avis ?

M. Philippe Cochet. Ils l’ont, c’est scandaleux !"

M. Hervé Mariton.
Notre collègue vient d’évoquer l’avis du Conseil d’État dont
manifestement il dispose. Il y a un problème grave à ce que des
parlementaires de la majorité disposent de la totalité de l’avis du
Conseil d’État pour s’en prévaloir et que les députés de l’opposition
n’en disposent que par morceaux
, soit ceux qu’il se trouve que nous
avons, soit les quelques éléments fournis par le Gouvernement. Cette inégalité dans l’information de notre assemblée est absolument
inacceptable. Je souhaiterais que le ministre des relations avec le
Parlement ou le Premier ministre, président du Conseil d’État, viennent
en rendre compte."

"M. Philippe Meunier. Après le cafouillage sur la PMA, dimanche dernier, voici l’avis caché du Conseil d’État. M. Christian Jacob, président de notre groupe, nous communique
quelques éléments de l’avis du Conseil d’État, que nous n’avons pas.
Mme la garde des sceaux reproche à notre président de groupe de nous
communiquer ces quelques éléments. Et M. Touraine prend la parole pour
donner une appréciation de cet avis du Conseil d’État. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) C’est incroyable ! Vous rendez-vous compte de la situation ? Il est temps de communiquer l’avis du Conseil d’État à l’ensemble de la représentation nationale."

Le député PS Laclais revendique la liberté de vote sur le mariage

Bernadette Laclais, député PS de la quatrième circonscription de Savoie et maire de Chambéry depuis 2007, revendique la liberté de conscience sur la question du mariage et remet en cause la discipline de vote imposée par son parti :

F"Je ne remets pas en cause la logique de groupe, de travail collectif
et de soutien à une majorité pour mettre en œuvre son programme. Mais,
et je l’ai toujours exprimé y compris au président de mon groupe,
certains sujets revêtent une dimension anthropologique, qui dépassent
les rapports de forces politiques. Le projet de loi sur le mariage pour tous, quand il traite de filiation, en fait partie, comme celui à venir sur la fin de vie.

Sur ces sujets, je revendique la liberté pour chaque député de s’exprimer librement
et de se prononcer en conscience, au nom de son intime conviction,
qu’elle ait ou non une inspiration religieuse, ce qui n’est pas mon cas.
Il n’existe pas de mandat impératif. […]"

Russie : la démographie naturelle se stabilise

D'Alexandre Latsa :

"1991 a été la dernière année qui a vu
une hausse naturelle de population
(naissances – décès) avec 1.794.626
naissances et 1.690.657 décès soit une hausse de population de 103.969
habitants. A partir de cette année 1991, la Russie est entrée dans le
cycle démographique infernal
de la croix russe,
c'est-à-dire une faible natalité et une forte mortalité. Le nombre de
naissances est tombé à 1.214.689 en 1999 contre 2.144.316 décès, soit
une perte nette de population de 929.627 habitants. Le nombre de
naissances remontera
ensuite, n’atteignant de nouveau le niveau de 1991 (plus de 1,7
millions de naissances) qu’à partir de 2011. Quand aux nombre de décès,
il restera très élevé et supérieur à deux millions également jusqu'à
cette année 2011, qui verra 1.925.036 décès.

[…] La Russie a cette année 2012 connu
1.896.263 naissances, contre 1.793.828 l’année dernière, soit une hausse
de 5,7% c'est-à-dire 102.435 naissances en plus
. La mortalité elle
continue à diminuer, puisque l’année a vu 1.898.836 décès, contre
1.925.036 décès l’année passée, soit une baisse de 1,4%, c'est-à-dire
26.200 décès en moins. Avec 1.896.263 naissances et 1.898.836 décès, la
Russie frôle
donc cette année l’équilibre naissances – décès, avec un solde négatif
de 2.573 habitants. Les grands froids historiques que le pays a connu
fin décembre ont cependant accru la mortalité, décembre 2012 ayant vu 2.698 décès de plus que décembre 2011. […]

Il
y a donc des raisons d’être plutôt optimistes. Tout d’abord le nombre
de naissances est dans une dynamique continue de croissance pendant que
la mortalité est elle au contraire en décroissance
. […]

Pour beaucoup d’analystes ces résultats sont déjà exceptionnels et supérieurs aux prévisions des démographes russophiles les plus optimistes.
[…]

De plus, le nombre d’avortements est en forte baisse, passant de
1,8 million en 2004 à moins de 850.000 cette année
. Enfin et peut être
surtout l’immigration (de résidence) est en baisse mais stabilisée à 250.000 / 300.000 entrées annuelles. […]"

Daniel Cohn-Bendit : l’amour libre concerne aussi les enfants

Jacques Bompard est interrogé dans Minute. Extrait :

M"A partir du moment où l’on dit que
le mariage se justifie par ce mot vague,
« amour », qui peut recouvrir tant de
réalités, tant de beauté, mais aussi tant
d’illusions, tant de perversités, alors il
n’y a plus de barrière
. Alors, comme
Léon Blum
, on peut ne pas « discerner
ce que l’inceste a de proprement repoussant

» (Du mariage 1937, page 82).
Alors, comme Daniel Cohn-Bendit
en 1975, on peut considérer que l’amour libre concerne aussi les enfants,
quitte, plus tard, à avoir des remords
d’avoir écrit cela. On peut aussi, comme au Brésil, marier trois personnes à
la fois et, comme en Arabie saoudite,
unir des enfants à des vieillards. On peut
tout, puisque plus rien n’a de sens,
puisque la société est privée de ses
droits et la nature bafouée dans son
équilibre."

Boys Scouts of America : “Big Gay” n’en a jamais assez

ASoumis depuis quelques années à une pression constante des lobbys homosexualistes, l'association scoute américaine (Boys Scouts of America) s'apprête à autoriser cette semaine l'admission des personnes homosexuelles, rompant ainsi avec une tradition constamment réaffirmée. Mais "Big Gay" en veut toujours plus : comme le conseil des BSA envisage de laisser la liberté à chaque groupe local de décider d'appliquer ou pas cette possibilité, ils annoncent leur intention de maintenir la pression sur les entreprises pour les priver de leur sponsoring.

De nombreuses actions – pétitions, courriers, appels téléphoniques – ont été lancées dans tous le pays, enjoignant les BSA à résister. Nombreuses aussi sont les actions  – au sein même du mouvement exigeant la fin de cette "discrimination" et les médias annoncent cette grande victoire à venir ici, ici (enfin ! pourront lire les lectrices de Madame Figaro),  ici…Même Obama s"y est mis !

Créés en 1911,  les Boys Scouts of America sont la seule organisation scoute aux Etats-Unis, selon ce qu'avait édicté Baden-Powell : une association par pays  à laquelle adhérent des groups locaux propres à chaque communauté, quartier, village, le but étant que le scoutisme pratiqué correspondent bien aux réalités de chaque groupe. Le système que nous connaissons en France et dans quelques pays, principalement en Europe est un peu différent, en général une fédération d'associations, chacune ayant ses particularités. Des représentants de divers courants religieux, mormons, catholiques, luthériens, juifs…font partie du Bureau exécutif national de BSA, de son Conseil de direction et du Comité aux relations religieuses.

Les BSA ont réaffirmé à de plusieurs reprises que la spiritualité fait partie intégrante du mouvement scout puis que l'homosexualité est incompatible avec la loi scoute et le texte de leur promesse.

"Sur mon honneur, je ferai de mon mieux
Pour faire mon devoir envers Dieu et mon pays
et obéir à la Loi des scouts ;
Pour aider mon prochain à chaque fois ;
Pour me garder fort physiquement,
Intellectuellement éveillé et moralement droit."

En 1991, les BSA ont interdit officiellement l'admission des jeunes et chefs homosexuels :

« Nous croyons que les homosexuels ont une conduite qui ne répond pas aux exigences du Serment Scout puisque le scout doit être moralement droit, et qui ne répond pas non plus à la Loi Scoute qui insiste sur le fait qu'un scout doit être propre en paroles et en actes ; les homosexuels ne peuvent pas fournir un rôle de modèle désirable pour les scouts. »

En 1993, la règle est simplifiée :

« Nous n'autorisons pas l'adhésion d'homosexuels en tant que membres ou leaders de Boy Scouts of America. »

En 2004, l'organisation adopte une nouvelle règle, qu'elle nomme « politique de Modèle pour la Jeunesse » :

« Boy Scouts of America croit que la conduite homosexuelle n'est pas en cohérence avec les obligations formulées au sein du Serment scout et de la Loi Scoute, qui indiquent que le scout doit être moralement droit et propre dans ses pensées, ses mots et ses actes. La conduite des jeunes membres doit être en adéquation avec le Serment scout et la Loi Scoute, et l'appartenance à Boy Scouts of America est subordonnée à la volonté d'accepter les valeurs du scoutisme et ses croyances. La plupart des garçons rejoignent le scoutisme quand ils ont 10 ou 11 ans. Quand ils continuent dans le programme scout, tous les scouts sont appelés à prendre des positions de leaders. Dans le cas peu probable où un garçon plus âgé se présenterait comme homosexuel, il ne serait pas en mesure de continuer dans une position de leadership auprès des jeunes. »

En juillet 2012 il a été rappelé que l'organisation n'était en aucun cas appropriée aux homosexuels, et que ces derniers devaient être écartés de tous les postes d'encadrement. La nouvelle fut accueillie comme une preuve supplémentaire de la vague de discriminations à l'encontre des non-croyants et homosexuels au sein de cette association de 103 ans.
Entre temps l'association américaine des guides Girls Scouts of the USA admit les homosexuelles et autorisa à remplacer Dieu par un autre terme dans le texte de la promesse.

Malgré de nombreuses actions en justice, les BSA n'ont jamais été condamnés et que la Cour Suprême a réaffirmé que les BSA ont le droit en tant qu'organisation privée d'avoir des statuts jugés "discriminatoires".


En 2011, Dominique Besnard, ancien commissaire général des Scouts de France (de 1977 à 1983 après avoir été responsable de la branche 12-14) et haut responsable de l'OMMS les années qui suivirent, a fermement condamné (à titre privé)les BSA…ainsi que les évêques qui s'opposent à la théorie du genre. [merci à Oktavius]

Mariage : la promesse d’un homme jamais marié ayant abandonné la mère de ses enfants

Lu dans Minute : :

"Lundi 28 janvier, « L’actu de… », LCI

Dans un entretien hallucinant de parti
pris et de haine non dissimulée, la journaliste
Audrey Crespo-Mara dénie à
Alain Escada, président de Civitas, le
droit d’avoir une opinion sur le mariage
homosexuel: « Vous êtes vous-même
cé libataire, sans enfants, qu’est-ce que vous
connaissez au mariage et à la façon d’éduquer
un enfant?
» « Est-ce que c’est beaucoup
plus souhaitable que ce soit un président
jamais marié, qui a abandonné la mère de ses enfants et qui aujourd’hui a mis
sa concubine comme première dame de
France, qui soit en mesure de dire aux
Français le modèle idéal?
» A question
idiote, réponse maligne!"

Conseil de Zapatero à Hollande : ne pas parler des conséquences de la dénaturation du mariage

ZL'ancien premier espagnol Zapatero, sollicité par François Hollande pour lui prodiguer des conseils pour faire avaler sa réforme, a recommandé de ne pas
ouvrir de débats concrets sur les conséquences de l'union entre deux
personnes du même sexe
. La partie espagnole a
proposé que le gouvernement français joue seulement la carte de
l'égalité sans entrer dans le débat sur les conséquences juridiques
à
propos de questions comme l'adoption ou la fertilité.

C'est pourquoi le gouvernement n'a que le mot égalité pour justifier sa loi et fuit tout débat sur l'adoption (absente du titre de loi), sur la filiation, la PMA, etc.

Zapatero est l'homme qui a fait sombrer l'Espagne dans le marasme économique. 25% des Espagnols sont sans emploi.

LGBT : de la pensée unique à la persécution

Le
bureau du procureur général de l'État de l'Oregon aux Etats-Unis a ouvert une enquête sur un
boulanger chrétien qui a osé refuser de faire un gâteau de mariage pour deux personnes de même sexe.
Aaron
Klein, propriétaire de cette boulangerie, a déclaré avoir choisi de ne pas
faire ce gâteau parce qu'il croit que le mariage est «une institution
religieuse entre un homme et une femme comme indiqué dans la Bible."

«Quand quelqu'un me dit que leur définition est quelque chose de différent, je m'oppose fortement. Je ne pense pas que je devrais être pénalisé pour cela."

Et bien si : le lobby LGBT s'oppose à la liberté de conscience (nous l'avons vu en France), mais aussi à la liberté religieuse. Aussi, son
entreprise, dont il est copropriétaire avec son épouse, pourrait être condamnée à 50.000$ d'amende, si elle est reconnue coupable
d'avoir enfreint la loi sur l'égalité de l'Oregon. La
loi interdit en effet aux entreprises de refuser un égal
accès aux clients sur la base de l'orientation sexuelle.

Le boulanger ne comprend pas cet acharnement délirant :

"Je
me suis excusé pour avoir gaspillé leur temps et je leur ai dit que
nous ne faisons pas les mariages homosexuels". "Honnêtement,
je n'ai pas eu l'intention de blesser qui que ce soit".

Cette affaire n'est pas une première :

  • au Nouveau-Mexique, un photographe chrétien qui avait refusé de photographier une
    cérémonie de mariage entre personnes de même sexe a été condamné à
    une amende de près de 7000$.
  • Une
    maison de retraite méthodiste dans le New Jersey est poursuivie pour avoir refusé d'organiser
    une cérémonie d'union civile entre personnes de même sexe.

En France, Christophe Girard a déjà annoncé que l'étape suivante sera de faire plier l'Eglise.

La Grande-Bretagne détruit le mariage

Les députés britanniques ont voté en faveur du projet de loi dénaturant le mariage par 400 députés, contre 175, parmi lesquels de nombreux membres du parti conservateur.

Le texte doit encore faire la navette avec la chambre des Lords.

La PMA joue à cache cache

Selon le Figaro, la PMA ne figure pas dans l'avant-projet de loi sur la famille. Ce
document de cinq pages consacré «aux diverses dispositions relatives au
droit de la famille» prévoit d'importantes dispositions telles que la création du statut du
beau-parent
, auquel l'UMP avait renoncé, la possibilité de séparer la procédure de divorce de celle
de la liquidation partage ou encore la révision des règles relatives au
délaissement parental avec pour objectif «le développement de l'adoption
nationale
».

Au
ministère de la Famille, on minimise la portée du document,
faisant remarquer qu'il a été «rédigé avant le début de l'examen du
texte sur le mariage et l'adoption par les couples homosexuels
».

Les députés PS avaient accepté de ne pas déposer
d'amendement sur la PMA contre la promesse que cette disposition
figurerait dans le texte sur la famille. Depuis le WE dernier, on sait que le gouvernement attend l'avis du Comité d'éthique.

Cela permet aussi au gouvernement de masquer les autres sujets.

“On a besoin de ne pas perturber le droit de la filiation”

Philippe de Villiers, député européen et président du Mouvement Pour la
France, est intervenu aujourd'hui, lors de
la venue de François Hollande.

 

Le Salon Beige, n°1 des blogs catégorie société

T
Voir ici

Méthodologie :

"Le classement est réalisé sur la base des 2 millions de blogs indexés par Ebuzzing dans cinq pays européens, une base qui est constamment mises à jour pour être la plus représentative possible du paysage de la blogosphère. […] La position d’un blog dans le classement Ebuzzing dépend de plusieurs facteurs, dont le plus important reste le nombre et de la valeur des liens qui pointent vers lui. Ces liens sont dynamiques, c’est-à-dire qu’il s’agit de rétroliens (backlinks) ou de liens postés à l’intérieur des articles.
[…] Nous prenons également en compte les partages des publications sur les médias sociaux, en particulier Facebook et Twitter, qui complètent notre mesure de l’influence et de la renommée des blogs.
[…] Le classement est réalisé automatiquement par un algorithme à partir du cinq du mois, sans aucune intervention humaine."

Monique Pelletier défend le projet Taubira

PMonique Pelletier, qui fuit ministre délégué chargé de la Condition féminine en 1978, puis en février 1980, « ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Famille et de la Condition féminine », a laissé son nom dans l'histoire en raison de la loi du 31 décembre 1979, dite Loi Pelletier. Cette loi a reconduit définitivement la loi de 1975 légalisant l'avortement.

Aujourd'hui, dans Ouest-France, elle soutient le projet de loi dénaturant le mariage. Avec des arguments à tomber par terre, comme :

"Plus de 50 000 enfants élevés par des couples homosexuels n'ont aucune existence juridique".

Sic. Montrez-moi ces enfants sans existence juridique…

Il n'y a pas à dire : la culture de mort est un tout.

Désinformation sur les propos de Mgr Paglia

Suite à des propos de Mgr Vincenzo Paglia, président du conseil pontifical pour la famille, Le Point fait ses choux gras : “Le Vatican reconnaît le droit des couples gay“.


PLa parole de Mgr Paglia a été interprétée hâtivement
dans le sens
d’une ouverture aux droits matrimoniaux pour des personnes qui se
déclarent ouvertement homosexuelles. Le journal la Reppubblica est en
partie à l’origine de cet événement médiatique
, qui n’en n’est pas un
en réalité s’agissant des questions de fond.

J’ai pu m’assurer
moi-même à la source qu’il y a un malentendu. Il y a une
interprétation partielle des paroles que Mgr Paglia a données
lorsqu’il a abordé les points suivants
:

  • Par le baptême, tout homme est fils de Dieu, en cela il est saint et
    intouchable. Mgr Paglia évoque donc par ces mots la sainteté qui est
    attachée au baptême. Dans l’ordre de la nature, tout homme est créé,
    voulu par Dieu et aimé de Dieu. Quand il affirme ceci, Mgr Paglia ne
    nie pas qu’on peut défigurer l’image de Dieu par le péché. Oui, il ne
    nie pas qu’on peut altérer la ressemblance avec Dieu par le péché.

  • Concernant la question du droit face à une question patrimoniale.
    Mgr Paglia n’a pas dit qu’il fallait promouvoir les droits pour les
    personnes homosexuelles. Dans la mesure où il existe des dispositions
    ouvertes pour n’importe quel citoyen, ce n’est pas la peine, selon
    lui, d’aller en chercher de nouvelles dans le droit matrimonial.

  • Quand Mgr Paglia affirme qu’il existe des discriminations graves à
    l’endroit des personnes homosexuelles (dans certains pays c’est
    criminel), cela ne signifie pas qu’il reconnaît une communauté humaine
    que l’on appellerait « le groupe homosexuel ». Le Magistère parle
    toujours des personnes homosexuelles et non des homosexuels tout
    court
    . Cela dit, il est tout à fait normal de refuser des
    discriminations graves envers les personnes en raison de leur
    orientation sexuelle
    . Concernant le mariage, il ne s’agit pas d’une
    discrimination, car le mariage n’est pas un droit absolu mais relatif.
    Il est soumis à certaines conditions, notamment celle de la
    procréation.

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