Dénaturer le mariage, c’est comme légaliser l’allaitement paternel
L’archevêque de San Francisco, Mgr Salvatore Cordileone, a déclaré :
« Légiférer pour affirmer le droit des personnes de même sexe de se marier, c’est comme légaliser l’allaitement paternel. »« La vérité est claire. Vouloir que les enfants soient liés à un
père et une mère ne constitue une discrimination à l’égard de personne.
Chaque enfant a un père et une mère, et soit vous soutenez la seule
institution qui assure ce lien d’un enfant avec son père et sa mère ou
vous ne la soutenez pas. L’adoption, par une mère et un père, est le
miroir de l’union naturelle entre une mère et un père et fournit
l’alternative heureuse et équilibrée lorsqu’un enfant ne peut pas être
élevé par ses parents biologiques. »« Nous battre pour le mariage est notre façon d’aimer Dieu, et
cette bataille est le don particulier que Dieu a donné à notre
génération. C’est notre épreuve spécifique, et en la surmontant nous
pouvons atteindre à la grandeur spirituelle. Cela entraînera des
souffrances que de nous opposer au mariage gay, une chose qui menace
d’une telle destruction le sens du mariage naturel, qui est une
institution orientée vers l’enfant. »
23 000 euros le bébé pour Elton John et son complice
La mère porteuse n’est pas pour autant la mère biologique. Les deux enfants d'Elton John sont nés grâce aux gamètes d’une même donneuse d’ovules, ils sont donc au moins demi-frères. Mais l’identité de leur père n’a pas été rendue publique. Sur le certificat de naissance, Elton John est identifié comme « le père » et David Furnish comme « la mère ».
Est-ce cela que veulent Christiane Taubira et Najat Vallaud-Belkacem ?
Valse-hésistation de Nicolas Gougain sur la PMA pour les homosexuels
Nicolas Gougain, porte-parole de l'Inter-LGBT, s'était déclaré très déçu quand le PS a renoncé à déposer un amendement intégrant la PMA dans le projet de loi Taubira :
"Nous sommes très déçus et déplorons les
pressions probables du gouvernement sur les parlementaires pour qu'ils
ne déposent pas cet amendement, alors qu'il s'agit d'une question
d'égalité tout simplement."
Ce soir, au sortir de l'assemblée, il a raconté l'inverse aux défenseurs de la famille rassemblés aux Invalides, comme chaque soir depuis dimanche, comme le montre ce communiqué de "Laissez-nous voter !" :
"Ce soir encore le collectif a
continué son tractage aux abords des Invalides. De nouveaux volontaires
sont venus rejoindre les plus fidèles. Nous avons eu l'occasion, au
métro Invalides, de recevoir les encouragements de plusieurs députés
sortant de l'Assemblée, et nous continuons de sensibiliser de nombreux
passants au besoin d'un réel débat.Trois d'entre nous ont eu
l'occasion de discuter pendant vingt bonnes minutes avec Nicolas
Gougain, le porte-parole de l'Inter LGBT. Son argumentaire se limite Ã
la demande d'égalité pour tous les types d'union, mais ne peut bien
entendu s'appliquer qu'aux homosexuels. Peu convaincant sur le fond,
très habile sur l'art de détourner les questions, il a bien affirmé être
fermement opposé à la PMA et à la GPA, prédisant que ces deux
ouvertures ne se feraient pas. Seule certitude pour lui, dans 15 jours,
la loi sera votée.Son discours si creux et le bon accueil que
nous trouvons auprès des passants nous incitent à redoubler nos efforts
pour obtenir que les Français puissent s'exprimer sur ce sujet. Ce
référendum est la seule issue démocratique permettant a François
Hollande d'écouter son peuple sans désavouer son gouvernement. La
mobilisation continue et nous réitérons donc notre appel afin que les
équipes de tractage puissent se renouveler. Rendez-vous demain de 18h00 Ã
20h00 devant les locaux d'Air France sur l'esplanade des Invalides pour
retirer les tracts à distribuer sur place."
Un double discours bien habituel chez les partisans du lobby LGBT. Elisabeth Guigou avait menti en 1998 sur la dénaturation du mariage, aujourd'hui, Christiane Taubira ment sur la GPA malgré l'évidence de sa duplicité.
Addendum 31/01 – Sur twitter, Nicolas Gougain dément :
"Je me souviens surtout avoir dit que la polygamie et l'inceste ne seraient pas voté dans le futur "à cause" du #MariagePourTous. Pour le reste ce ne sont pas mes propos (GPA-PMA)."
Prière publique de Civitas : des députés PS s’en prennent aux CRS
Encore une belle leçon de tolérance et de respect de la démocratie de la part du PS lorsque qu'une dizaine de députés de leur groupe ont cherché à provoquer la prière publique et légale de Civitas devant l'assemblée nationale.
On notera la réaction courageuse et ferme des policiers.
Assemblée : entre défense du mariage et intox
Voici quelques extraits de la suite du débat sur le mariage, la nuit dernière à l'assemblée :
"Hervé Mariton.
Nous vous respectons, nous savons que certains d’entre vous peut-être,
je pense pas très nombreux, font un choix par idéologie et que sans
doute beaucoup sont de bonne foi, quelques-uns sans doute sous la
pression… Nous avons entendu et lu ce matin les déclarations de votre président
de groupe qui dit à ceux qui hésiteraient qu’ils ne sont pas obligés
d’être membres du Parti socialiste ou soutenus par le Parti socialiste,
mais je crois que vous saurez résister à cette pression. En tout cas, l’objet de mon propos est de vous convaincre de ne pas voter ce texte […] et de faire en sorte que ce texte, demain, ne soit pas loi de la
République car je pense que ce n’est pas l’intérêt de la nation et je
pense que ce n’est pas l’intérêt des enfants de France. […]Il faut aussi, chers collègues, ensemble si vous le voulez bien, voir
les conséquences de ce que vous pourriez voter. Ceux d’entre vous qui
portent des amendements favorables à l’assistance médicale à la
procréation êtes pleinement conséquents. Je ne peux pas critiquer les
auteurs des amendements, je ne peux pas critiquer le président du groupe
socialiste ni le Gouvernement, qui annoncent que la PMA viendra en
conséquence de ce texte. Car, nous le savons, les auditions monsieur le
rapporteur l’ont démontré : des adoptions internationales il n’y en aura
pas, des adoptions internes il n’y en a guère. Ce texte aura
essentiellement pour effet soit la régularisation de transgressions que
constituent les PMA ou GPA faites à l’étranger, soit la légalisation de
la PMA ou de la GPA en France. […]Et puis, attention aux faiblesses, aux dangers de la multiparentalité.
Puis-je vous rappeler ce propos éclairant du laboratoire d’idées du
parti socialiste, il y a à peine un an. Le laboratoire d’idées du PS
valide l’homoparentalité, et, de ce fait, un plus grand nombre de
parents – plus encore en cas de famille recomposée –, et il pose la
question suivante, très sage et très juste : s’il y a beaucoup de
parents, à combien de parents doit-on l’obligation alimentaire ? Et il
répond : aux deux premiers, dans l’ordre chronologique. Est-ce cette
définition-là de la famille que nous voulons ? Je ne le crois pas. […] Secouez la contrainte du parti, exprimez votre opinion, exprimez librement votre vote !"
Sergio Coronado (EELV) a osé revenir sur l'intox affaire Nouchet :
"L’étape suivante fut franchie en 2004, précédée par deux événements :
la décision du maire de San Francisco de délivrer des certificats de
mariage, et l’agression barbare de Sébastien Nouchet dans le Nord de la
France, brûlé vif."
C'est cette affaire Nouchet qui avait permis la création de la Halde. Il s'est avéré que ledit Nouchet était un déséquilibré, ayant fait moult tentatives de suicide. Son agression "homophobe" fut une intox.
Le député PRG Alain Tourret, dont nous avons déjà constaté lors des auditions la haine qu'il voue à l'Eglise, est revenu sur ce sujet :
"Mais, plus fondamentalement, la droite a toujours soutenu un modèle
traditionnel de notre société, influencé par l’Église catholique,
faisant de la famille traditionnelle l’alpha et l’oméga de notre
société. […]Notre but n’est pas de
consolider la société afin de la rendre éternelle et immuable ; il est
au contraire de donner une réponse à tous ceux qui ne voient un modèle
strict et absolu dans le couple père-mère, Adam et Ève. Cette terreur
vis-à -vis de tout ce qui bouge, de tout ce qui ne s’inscrit pas dans les
généalogies séculaires, ne manque pas de nous interloquer.[…] Mme Danielle Hervieu-Léger a répondu dans un article du Monde
au discours hostile de l’Église sur le mariage pour tous, qui confirme
selon elle son inadaptation aux nouvelles voies de la famille. L’Église
évoque en effet, pour faire entendre sa voix auprès de tous et non
seulement des catholiques, une anthropologie dont la validité serait
invariante : la cellule familiale serait constituée d’un père, d’une
mère et des enfants qu’ils procréent ensemble. […] Les argumentaires mobilisés par l’Église – fin de la civilisation,
perte des repères fondateurs de l’être humain, menace de dissolution de
la cellule familiale – sont les mêmes que ceux qui ont été mobilisés, en
leurs temps, pour critiquer l’engagement professionnel des femmes hors
du foyer domestique ou pour combattre l’instauration du divorce par
consentement mutuel."
Le député PS Bruno Le Roux est également revenu sur une grosse intox :
"Être homosexuel est encore passible de la peine de mort dans de
nombreux États. Les récents débats en Ouganda montrent à quel point les
homosexuels peuvent encore être pris pour cibles de manière odieuse. À
ce propos, alors qu’il y avait tout à l’heure des prières à côté de chez
nous, sur la place Édouard-Herriot, la récente rencontre entre le pape
Benoît XVI et Rebecca Kadaga, présidente du parlement ougandais et
supportrice acharnée d’une loi violemment antigay est du plus mauvais
goût."
Cette intox avait été dénoncée : En fait, la proposition de loi dont il est question est
l’Anti-Homosexuality Bill, qui avait été débattu en 2009, et retiré sous
la pression internationale. Cette proposition a été qualifiée – avec le sens de la nuance qui caractérise
la « grosse presse » – « Kill the Gays bill » (loi pour tuer les
homosexuels). En réalité, cette loi prévoit effectivement la peine de
mort pour certains actes homosexuels. Mais pas n’importe lesquels: les
actes homosexuels commis par des personnes séropositives sur mineurs (ce
qu’en français contemporain, on appelle de la pédophilie). Mais il est
évidemment plus facile de dénoncer les « tueurs de gays » que les
« tueurs de violeurs pédophiles ».
Le député UMP Philippe Gosselin a déclaré :
"Il ne suffit pas de dire que le programme du candidat devenu
Président de la République comportait un engagement n° 31, en balayant
le reste d’un revers de main ! Non, les Français n’ont pas ratifié,
comme je l’ai entendu précédemment, cette proposition n° 31 comme un
seul homme. […]Les auditions ont été menées le plus souvent à charge et non Ã
décharge. Beaucoup de personnes ont été entendues, c’est vrai… mais la
plupart d’entre elles allaient dans le même sens. Ce ne sont pas
quelques rattrapages à la fin du processus, bien insuffisants au
demeurant, qui permettront de rétablir l’équilibre. […]En conclusion, le débat d’aujourd’hui est tout sauf secondaire. Il
est essentiel, il est emblématique de toutes ces réformes de société
dans lesquelles le Gouvernement et la majorité veulent entraîner le
pays. Celles-ci constituent, je n’hésite pas à le dire, une offensive
ultra-libérale, individualiste, voire libertaire, comme on n’en a pas
connu peut-être depuis mai 1968 : filiation, droit de la famille,
politique familiale, recherche sur l’embryon, euthanasie et autres
théories du genre… "
Le député François Sauvadet :
"Du PS, j’attends des clarifications. J’attends un engagement formel de
votre part, l’engagement que l’on ne touchera pas à la PMA sans l’avis
du Comité consultatif national d’éthique, que l’on ne s’engagera pas sur
la voie de la GPA. À défaut, je crains une forme de judiciarisation qui
aboutirait à ce que le droit soit forgé par voie jurisprudentielle.
Notre responsabilité n’est pas de laisser le droit de l’égalité forgé
par une jurisprudence dont nous ne maîtriserions pas les contours. […]Nous côtoyons chaque jour des enfants confiés à la République, soit par
voie judiciaire soit par voie administrative – des enfants fracturés.
Je me demande quel regard ils porteront sur moi, demain, lorsqu’il
s’agira de les confier à un couple de deux hommes ou de deux femmes."
Marion Maréchal-Le Pen dénonce la caution donnée par Mme Taubira à la commercialisation des organes
Marion Maréchal – Le Pen, député du vaucluse, réagit à son tour à la circulaire (le texte est ici) de Christiane Taubira reconnaissant la GPA à l'étranger :
"Les deux semaines consacrées à l’examen du projet de loi sur le
mariage homosexuel à l’Assemblée Nationale promettaient d’être pleines
de surprises. A peine le débat amorcé, Christiane Taubira tombe le
masque et révèle avant l’heure le dessin déjà tout tracé du
Gouvernement. Dans une circulaire d’application immédiate, la garde des
sceaux demande en effet à ce que soient délivrés des certificats de
nationalité française aux enfants nés à l’étranger d’un père français et
d’une mère porteuse étrangère.Ainsi, avant même que le texte sur le mariage ne soit adopté, que la
procréation médicalement assistée pour les femmes homosexuelles soit
mise sur la table avec son inéluctable corolaire que sont les mères
porteuses, Christiane Taubira cautionne, banalise et encourage dès Ã
présent la commercialisation de l’humain et de ses organes, la
marchandisation du pauvre au profit de couples qui ne voient rien de
plus qu’un utérus à louer pour satisfaire leur envie d’enfant.La concordance entre l’envoi de cette circulaire et le début des
débats à l’assemblée Nationale traduit le mépris profond d’une femme
envers la représentation nationale, une insolence odieuse à l’égard du
peuple français qu’elle juge probablement inapte à comprendre le «
progrès » qu’elle estime porter au nom du « bien, de la tolérance et des
valeurs républicaines ».Mais qui est-elle pour décider, seule, quelle place et quelle valeur
doit avoir l’humain au sein de nos sociétés modernes ? Dans un monde où
les riches sociétés occidentales exploitent trop souvent la misère du
pauvre pour satisfaire ses envies immédiates, était-il nécessaire et
moral d’élargir cette injustice jusqu’à la chair de l’homme ?
Oublie-t-on déjà , malgré les leçons de l’histoire, que, déjà par le
passé, l’humain fut considéré comme un « meuble », un bien susceptible
de propriété ?La logique est-elle si différente quand celui-ci ou ses organes
deviennent susceptibles de location ? Les Français se doivent de mesurer
la révolution culturelle et morale, à laquelle ils sont en train
d’assister malgré eux et surtout contre eux."
Un peu de tourisme en Corée du Nord, ses villes et ses goulags
Grâce à Google Map, les camps de concentration de la dictature communiste (pléonasme) sont désormais situés sur la carte du pays.
Le Vendée Globe en direct sur Radio courtoisie
Mercredi 30 janvier, dans son Libre Journal de 18h sur Radio courtoisie, Martial Bild, toujours au coeur de l'actualité, nous embarque à bord du Vendée Globe, durant une heure, de 18 à 19h. Le Vendée Globe, créé par Philippe de Villiers, est une aventure humaine extraordinaire, unique en son genre.
En exclusivité, Le Salon Beige vous révèle les invités de cette émission spéciale :
1. Dans le studio :
- Sabine de Lamotte, la mère de Tanguy de Lamotte (personnalité exceptionnelle qui n'a pas sa langue dans sa poche et qui revient d'un pèlerinage à Compostelle…)
- Patrice Roynette, chef d'entreprise, président-fondateur de Mécénat Chirurgie Cardiaque, le sponsor de Tanguy de Lamotte
- Lucie Tardy, attachée de Presse de Mécénat Chirurgie Cardiaque.
2. En ligne :
- Michel Desjoyeaux, double vainqueur du Vendée Globe
- François Gabart, vainqueur du Vendée Globe cette année, et dont l'arrivée médiatique dimanche a éclipsé la manifestation LGBT dimanche après-midi.
- Tanguy de Lamotte, qui à ce moment-là , encore au milieu de l’Atlantique, fait une course magnifique au profit d’une cause qui l’honore : les enfants malades.
Le recours à l’avortement est trop élevé, mais le gouvernement l’encourage quand même
Communiqué de Choisir La Vie :
"Alors que le projet de loi Taubira sur le mariage pour tous semble accaparer les esprits tant auprès de ses partisans que de ses opposants, insidieusement, sans grand tapage médiatique, le gouvernement poursuit son dessein de destruction de la famille et de son identité et continue de s’attaquer au plus fragile de ses membres : l’enfant à naître.
Ainsi, et paradoxalement, alors que le 38e anniversaire de la loi Veil en ce 17 janvier dernier faisaient dire et rappeler, y compris par les plus grandes défenderesses de l’avortement, que le nombre des avortements demeurait trop élevé, la ministre de la santé, après avoir mis en place le remboursement intégral de l’IVG, s’empressait d’annoncer une revalorisation du tarif à hauteur de 50% en faveur des établissement de santé pratiquant l’avortement pour mars prochain. De la même manière, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem entend investir le champ d’internet et faire recouvrer à l’Etat la première place en matière d’information sur l’avortement et la contraception. C’est ainsi qu’elle entend mettre fin à la trop grande visibilité sur Internet des sites pro-vie accusés de faire du prosélytisme anti-IVG en créant un site dédié, labellisé et surtout bien référencé créé en partenariat avec le Planning familial, les centres d’IVG et la Cadac (coordination des associations pour le droit à l’avortement et à la contraception).Choisir la Vie dénonce ces mesures révélatrices d’une volonté toujours plus accrue de favoriser le recours à l’avortement et la censure opérée par le gouvernement face à ceux qui osent en révéler la réalité."
Les nouvelles cloches de Notre-Dame en convoi
La Préfecture de police de Paris informe :
"Jeudi 31 janvier, en début d’après-midi, c’est à un défilé étonnant que les passants et touristes assisteront aux abords de la cathédrale Notre-Dame (4e) et à travers la Capitale : des cloches seront, « en liberté », les passagères d’un convoi exceptionnel !
Dans le cadre du 850e anniversaire de Notre-Dame de Paris, un nouvel ensemble, composé d’un bourdon (tour Sud) et de huit nouvelles cloches (tour Nord), a en effet été réalisé. Celles-ci doivent être transférées de leur lieu de conception (département de la Manche) à celui de leur installation, avant d’être dévoilées au public le samedi 2 février 2013.
Deux équipes de motards des compagnies motocyclistes de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) prendront en charge le convoi au niveau de la porte Maillot (16e) et jusqu’au parvis Notre-Dame pour escorter les demoiselles en passant par : l’avenue de la Grande Armée, la place Charles De Gaulle, l’avenue des Champs-Elysées, la place de la Concorde, le quai des Tuileries, le quai François Mitterrand, le quai de la Mégisserie, le quai de Gesvres et le pont d'Arcole.
A noter qu’il faudra attendre le 23 mars prochain, afin d'entendre pour la première fois ces nouvelles cloches retentir et retrouver – puisque tel est le but de ce projet – le paysage sonore que la cathédrale Notre-Dame de Paris possédait à la fin du XVIIIe siècle."
Dénaturation du mariage : il n’y a pas eu un mot durant la campagne présidentielle
A ceux qui affirment que le sujet a été débattu durant la campagne présidentielle, Laurent Guimier propose une cure de désintoxication, sur Europe 1 ce matin :
Les promoteurs de cette loi sont des manipulateurs idéologiques
Monseigneur Tony Anatrella, psychanalyste et spécialiste en
psychiatrie sociale, Consulteur du Conseil Pontifical pour la Famille et
du Conseil Pontifical pour la Santé, réagit sur Zénit à la suite de la manifestation LGBT du 27 janvier. Nos parlementaires feraient bien de s'en inspirer. Extraits :
"[…] À entendre le rassemblement des « people
intellectuels » au Théâtre Marigny le dimanche soir, il n’est pas
étonnant de découvrir que les discours manifestent l’ignorance du sens
du mariage. Il est détourné de sa finalité et l’instrumentalisé pour
banaliser l’homosexualité. Or le « couple » homosexuel n’existe pas. […]En regardant de plus près les sondages et la façon dont les
questions sont posées, de nombreuses confusions apparaissent. Faisons quelques hypothèses. Les personnes qui répondent à ces
interrogatoires téléphoniques mélangent le respect des personnes
homosexuelles, avec leur reconnaissance sociale grâce au mariage. Ils
retiennent également l’institution matrimoniale comme une façon
d’intégrer des personnes et de ne pas être rejetant. Enfin le culte de
la non-discrimination, qui n’a rien à voir avec le sens du respect
d’autrui, exerce une sorte de surmoi social qui empêche de penser et
encore davantage de penser l’homosexualité. Elle est devenue un objet
tellement idéal qu’il est interdit d’y réfléchir sauf à justifier le
phénomène par tous les moyens. C’est pourquoi, j’avais parlé de La différence interdite
(Flammarion) puisque le problème essentiel de ce temps est la négation
de la différence sexuelle au fondement du mariage et de la filiation, de
la culture et du lien social. La loi sur l’homophobie votée en France,
le 31 décembre 2004, conçue sous la Présidence de M. Chirac et du
Premier ministre M. Raffarin, au nom de laquelle on confond et souvent
on assimile les insultes inacceptables avec la critique des
comportements et des revendications matrimoniales et familiales par des
personnes de même sexe avec enfin une réflexion clinique, psychologique
et anthropologique sur l’homosexualité. Le conditionnement est tel que
bon nombre de personnes répondent aux enquêteurs de ces sondages ce
qu’il convient de dire selon les clichés actuels : ne pas paraître
discriminant !Zenit - Iriez-vous jusqu'à déplore une "manipulation" des mentalités ?
Oui, il faut reconnaître que les promoteurs de ce « mariage pour
tous » sont des manipulateurs idéologiques puisqu’il y a une
incompatibilité entre le mariage et l’homosexualité. Il suffit de voir
avec quelle complaisance les médias le valorisent et tentent de
présenter en victimes les personnes homosexuelles auxquelles serait
refusé non seulement le droit de « s’aimer » mais également celui de se
marier au nom de l’égalité des droits. En même temps, les médias
traitent avec un certain mépris les opposants comme l’a d’ailleurs fait
la Commission parlementaire chargée d’étudier ce projet. […]La façon dont le législateur fait la loi, aussi bien au plan
national, européen et international, est inquiétante : on ne part plus
des réalités humaines et du bien commun, mais simplement des idées que
l’on se fait sur la réalité et qui sont souvent de l’ordre de
l’imaginaire. C’est l’imaginaire adolescent qui est au pouvoir dans le
monde politique. Il faut faire table rase de tout et au nom du droit positif,
inventer de nouveaux droits subjectifs et de nouvelles normes sans
tenir compte de ce qui fait loi dans l’humanité, c’est-à -dire le réel
(la différence sexuelle est intangible) et la réalité (où ne se
réalisent que des besoins et des nécessités). Nous sommes en deçà des
Å“uvres de la raison lorsque la loi devient aussi inique.[…] Les enfants ne se
marient pas entre-eux et on ne se marie pas avec un parent. Donc le
« mariage pour tous » est un fantasme œdipien irréalisable. Mais on veut
rendre l’impossible œdipien réalisable en jouant au papa et à la maman
comme à l’école maternelle pour se donner le pouvoir phallique des
parents que l’on n’a pas encore, en croyant au sexe unique freudien et
en permettant le mariage à ceux qui ne peuvent pas se marier. Une
comptine pour enfant ! D’ailleurs la plupart des personnes qui
manifestaient dimanche ne disaient pas vouloir se marier, mais voulaient
disposer du symbole pour être reconnues comme tout le monde. On veut
voler le symbole comme Prométhée voulait dérober le feu ! Comment la loi
civile pourrait-elle compenser un défaut de reconnaissance psychique de
soi-même ? Quant à certains anarchistes présents dans des
manifestations ou lors de conférences sur la question, ils militent pour
le « mariage » entre personnes de même sexe pour mieux détruire le
mariage et la famille. Tout un programme qui résulte peut-être d’un
conflit inconscient avec les images parentales et la castration ? Dans
tout ce méli-mélo sait-on de quoi on parle encore avec des responsables
politiques qui ne sont que le porte-parole et le bras séculier des
lobbies LGBT.[…] Quoiqu’en disent les ministres concernés, c’est bien dans un mensonge
social et un mensonge d’État que l’on inscrit des enfants voulus par
des personnes de même sexe et conçus de façon médicale, hasardeuse ou
artisanale dans une parenté imaginaire et qui est, et qui sera,
handicapante au plan psychologique et au plan symbolique si ce système
devait se généraliser. Ce n’est qu’à la troisième ou à la quatrième
génération que l’on verra apparaître des troubles de la filiation, de
l’identité et des psychoses (il faut trois générations pour faire une
psychose à l’âge adulte). Le problème n’est pas tant de mettre en doute
des qualités éducatives de la part des personnes homosexuelles, mais de
considérer la structure dans laquelle des enfants sont engagés en dehors
de la différence sexuelle, et de la présence d’un père et d’une mère.
Une chose est d’être confronté à ce type de situation minoritaire et une
autre est d’en faire un modèle à travers la loi alors que ce cadre ne
peut pas être porteur à long terme. Le déni de la différence sexuelle
s’accompagne ici du déni du corps. […]Mais le problème de fond que l’on n’ose pas aborder est bien celui de la légitimité de l’homosexualité (cf. Le règne de Narcisse)
qui reste une réalité psychique particulière et sur laquelle il
conviendrait de s’interroger pour savoir ce que représente cette forme
de sexualité qui n’est en aucun cas une alternative à l’hétérosexualité.
Le fait de l’avoir retirée de la liste des maladies mentales et de
l’avoir dépénalisée, ne règle en rien le problème. Mais le slogan répété
en boucle de l’homophobie inhibe la réflexion et paralyse bon
nombre de gens devant cette nouvelle terreur. Le conditionnement exercé
par les groupes militants, le pouvoir politique et les médias fait que
l’homosexualité serait devenue le modèle supérieur de « l’amour » et de
l’accueil des enfants parce que les hommes et les femmes divorcent et
sont parfois méchants avec les enfants et que « les homos, eux au moins
ils les désirent vraiment les enfants ». Devant ce nouvel idéalisme
romantique et désincarné (c’est un système qui est en cause pas les
personnes homosexuelles qui d’ailleurs ne se reconnaissent pas en lui),
les gens ne savent pas quoi répondre, se taisent ou disent ce qu’il faut
dire pour être comme tout le monde. Le conformisme des mentalités est
terrible. Nous savons à quoi il peut mener surtout lorsqu’une société
cultive des idées délirantes."
Désintox : les enfants nés par GPA à l’étranger ne sont pas des ‘fantômes’de la République
Dans La Croix, Hervé Mariton dénonce la circulaire du ministère de la justice ouvrant la voie à la légalisation de la location d'utérus :
"Je l’interprète comme le signe de la pente glissante sur laquelle le
PS, qui pourtant s’en défend, est engagé. On nous dit : ‘mariage et
adoption pour tous’, mais déjà , le gouvernement a décidé d’aborder la
question de l’accès des couples de femmes à la procréation médicalement
assistée (PMA) dans un prochain texte en mars.Et voilà maintenant
que la ministre de la justice envoie une circulaire qui revient Ã
encourager ceux qui voudraient recourir à la gestation pour autrui Ã
l’étranger. Alors même que les socialistes assurent qu’ils y sont
fermement opposés et que jamais ils ne légaliseront une telle pratique !
‘Jamais’, affirment-ils ? Mais jamais jusqu’à quand ? Cela me rappelle
les propos de Madame Guigou qui, au moment de défendre le pacs, disait,
‘jamais le mariage homosexuel’!Le gouvernement justifie cette circulaire par les difficultés administratives auxquelles sont confrontées les familles…
Les
enfants nés par GPA à l’étranger ne sont pas, comme le prétendent les
socialistes, des ‘fantômes’de la République. Souvent nés par mère
porteuse aux États-Unis, ils ont un passeport américain qui leur permet
de vivre sans difficultés majeures sur le sol français. Quant à leur
filiation, elle est établie avec le père biologique.De deux
choses l’une : soit la GPA est moralement condamnable et on agit en
conséquence – d’autant qu’on le voit, les enfants ainsi nés ne sont pas
dans une situation aussi compliquée qu’on le dit - ; soit on cède, comme
le fait la gauche. Nous aimerions savoir quelle est réellement la
frontière éthique du PS. Quant à la circulaire proprement dite, elle est
de toute façon illégale.Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
Une
circulaire ne peut être qu’interprétative et fixer les conditions de
mise en œuvre d’un texte de loi existant. Autrement dit, elle ne peut
pas créer du droit, ce que fait pourtant la circulaire Taubira.Pour
faciliter l’accès des enfants nés par gestation pour autrui Ã
l’étranger, la ministre de la justice aurait dû passer par la loi ou par
un décret, ce qui aurait été plus délicat politiquement. Il y a un
ordre juridique, il faut le respecter. Face à ces décisions qui
brouillent le débat, nous allons demander cet après-midi (NDLR :
mercredi 30 janvier) le renvoi de l’examen du texte sur le mariage et
l’adoption pour les couples de même sexe."
Sur cette circulaire, le Conseil d'Etat a été saisi. En signant cet acte, Mme Taubira vient de commettre une faute : outre que cette circulaire est illégale, comme le dit Hervé Mariton, elle envoie en plein débat parlementaire sur le mariage un signal clair en faveur de la légalisation de la location d'utérus. Elle voudrait faire accroître la pression de l'opposition qu'elle ne s'y prendrait pas autrement.
Une pilule contraceptive interdite. Aux suivantes
Lu ici :
"L‘Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé
(ANSM) a annoncé mercredi l'interdiction dans trois mois de la pilule
Diane 35 et de ses génériques en raison des risques de thromboses et
d'embolies pulmonaires liés à sa prise."
Tribune à l’attention des “militants-talibans-miliciens-de-la-pensée-préfabriquée-dans-le-slip”
Didier Maïsto, directeur de la publication de Lyon Capitale, opposé au projet de loi Taubira, répond aux terroristes intellectuels. Extraits :
"votre petite milice de la pensée préfabriquée ne m’impressionne guère
et pour tout dire m’amuse effectivement beaucoup. Les positions que
j’ai défendues, qui n’ont rien à voir avec celles du kâmasûtra, ont
néanmoins toute leur place dans le débat républicain (et, si j’ai bien
compris, le maire de Lyon se poserait d’ailleurs exactement les mêmes
questions). Car le sujet est vaste, complexe et passionnant, notamment
pour ce qui concerne la filiation, l’adoption, la PMA et, dans un avenir
plus ou moins proche, la GPA. Aussi, je ne saurai me satisfaire des
invectives et autres propos de comptoir de prosélytes sur le retour,
fussent-ils des people portés sur la lingerie haute-couture. […]Ne nous y trompons pas, à l’instar d’un Jean-Michel Ribes, qui vient d’affirmer à la télé "un papa, une maman, ça donne aussi Hitler", ou d’un Pierre Bergé, qui n’en est plus à un dérapage près, il y a aussi des activistes politiques plus ou moins anonymes (lire ici)
qui peuplent les cabinets ministériels et ont bien compris tout
l’intérêt qu’il y avait à criminaliser davantage la parole, afin
d’interdire définitivement tout débat en France et d’assimiler ceux qui
ne pensent pas comme eux à de dangereux nazillons.[…] Cela ne m’empêchera
certainement pas d’écrire sur le sujet –ce serait même plutôt le
contraire. […] Mais les
militants-talibans-miliciens-de-la-pensée-préfabriquée-dans-le-slip, ça,
non merci, sans façon. Mesdames et surtout messieurs, vrais faux-amis
de Najat Vallaud-Belkacem, plus vous serez ainsi dans l’excès, plus vous
ferez reculer dans le pays la cause que vous prétendez servir, la main
sur le cœur… et le petit doigt sur la couture du pantalon."
L’un des mensonges de Mme Taubira : sur l’Eglise
Hier, en présentant son projet de loi, le garde des sceaux a déclaré :
"Vous pouvez continuer à refuser de voir, à refuser de regarder autour
de vous, à refuser de tolérer la présence, y compris près de vous, y
compris, peut-être, dans vos familles, de couples homosexuels. […] Vous pouvez conserver le regard obstinément rivé sur le passé […] et encore,
en regardant bien le passé, y trouverez-vous des traces durables de la
reconnaissance officielle, y compris par l’Église, de couples
homosexuels."
C'est faux : l'Eglise ne reconnaît absolument pas les "couples" homosexuels (note pour mémoire).
D'ailleurs, la notion de « couple » homosexuel n'est pas adaptée, comme l'écrit un professeur de lettres classiques dans une note linguistique sur ce projet :
"Si l’on se réfère à la terminologie du « Bon Usage », l’assemblage de deux éléments de même nature ne constitue pas un « couple » mais une « paire ». Ainsi, on dira une paire de ciseaux, une paire de lunettes et non un couple de ciseaux ou un couple de lunettes. Il en est de même pour les êtres vivants. Deux boeufs assemblés sous le même joug forment une paire de boeufs et non un couple de boeufs. Deux jumeaux de même sexe constituent une paire de jumeaux et non un couple de jumeaux. On pourrait multiplier les exemples.
La langue française nous indique clairement que la notion de « couple » repose sur un principe de différenciation et d’altérité. Le couple, c’est « un homme et une femme unis par des relations affectives, physiques » (Robert 2012). La prise en compte de la fin de la définition ne doit pas faire oublier le début. La distorsion sémantique à laquelle on s’adonne chaque fois qu’on évoque un « couple » homosexuel crée une confusion dommageable que rien ne peut justifier, pas même une évolution des moeurs. Il s’agit bien ici d’appeler un chat « un chat »"
“chère Maman, je viens te dire que je pense qu’un enfant peut ne pas avoir de Maman”
Vincent Salette
Président du CNIP 56, interpelle les parlementaires du Morbihan :
"Ce projet de loi, qui divise la France, est réputé avoir pour origine les revendications d'un groupe de pression ultra-minoritaire, alors qu'il a des conséquences pour l'ensemble de la société française. L'un des principaux problèmes de cette loi, si elle est votée, est l'adoption d'enfants, directe, ou via la PMA – Procréation Médicalement Assistée ou la GPA – Gestation Pour Autrui. Ces enfants seraient donc privés soit de mère, soit de père (alors qu'ils procèderaient biologiquement d'un père et d'une mère, évidement).
Alors que vous vous apprêtez à voter ce projet de loi, je vous pose cette question :
diriez-vous à votre mère, les yeux dans les yeux :
"chère Maman,
à l'heure où je me prépare à voter pour le projet de loi sur le mariage "pour tous", avec l'adoption par les couples homos, qui entraînera par la suite la PMA, puis la GPA, je viens te dire que je pense qu'un enfant peut ne pas avoir de Maman.
Je te dis chère Maman, que si j'avais été élevé par deux pères, cela n'aurait été pour moi ni mieux, ni moins bien que d'avoir été élevé par toi et Papa, c'est égal."
Si vous ne diriez pas cela à votre mère, les yeux dans les yeux, alors ne votez pas ce texte, ne réservez pas aux enfants de France ce que vous ne souhaitez pas pour vos enfants, ni n'auriez souhaité pour vous."
Le mariage n’est pas un droit, c’est une institution
Sous les insultes, hier, Henri Guaino a contesté à la tribune de l'assemblée le projet de loi Taubbira. Extraits :
"Madame la présidente, mesdames les ministres, mes chers collègues,
permettez-moi d’abord de vous dire que je ne répondrai pas aux insultes.
Ce débat mérite mieux ! […] Permettez-moi de commencer par tenir une promesse que je me suis faite,
un triste jour de janvier 2010, dans la chapelle des Invalides. En
prenant pour la première fois la parole à cette tribune, je veux rendre
hommage à une grande voix républicaine qui s’est tue trop tôt, celle de
Philippe Séguin. Le 5 mai 1992, certains d’entre vous s’en souviennent, c’était la
nuit tragique de Furiani, il était monté à cette même tribune et avait
déclaré : « Je voudrais croire que nous sommes tous d’accord au moins
sur un point : l’exceptionnelle importance, l’importance fondamentale du
choix auquel nous sommes confrontés. » Puis il avait demandé Ã
l’Assemblée de déclarer irrecevable le projet de loi constitutionnelle
qui devait permettre la ratification du traité de Maastricht, parce que,
disait-il, le Parlement n’avait pas le droit de prendre seul une telle
décision. […] Aujourd’hui, c’est pour autre un texte d’une tout autre nature, qui ne
met pas en jeu la souveraineté nationale, mais les fondements même de
notre société,
un texte qui a l’ambition, comme l’a dit madame le garde des sceaux, de
réformer la civilisation, que je viens, avec une voix dont j’ai bien
conscience qu’elle n’est pas aussi forte que celle de Philippe Séguin, […] mais avec une gravité comparable à la sienne, vous demander de voter
cette motion de rejet préalable, conformément à l’article 91, alinéa 5,
du règlement de notre assemblée.
M. Bruno Le Roux. Narcissisme ! […]
M. Henri Guaino. Nous sommes dans un régime parlementaire. La Ve République
est un régime parlementaire. Mais il arrive que sur des sujets d’une
importance exceptionnelle, sur des textes d’une nature particulière, le
choix du référendum ne soit pas une simple option mais, au fond, une
obligation […] une
obligation politique, une obligation intellectuelle, une obligation
morale, même si elle n’est pas une obligation juridique. La Constitution
offre la possibilité au Président de la République de faire voter le
peuple au lieu du Parlement. Elle ne le lui impose pas. Ainsi, ce n’est
pas la lettre mais l’esprit de nos institutions qui est ici en cause. Il
nous oblige d’autant plus.Nous pourrions – nous devrions – au moins nous accorder sur un
point : ce projet de loi est d’une nature très différente de celle des
projets qui sont d’habitude soumis au Parlement. Nous pourrions – nous
devrions – au moins nous entendre sur un fait : par son objet même, par
les conséquences qu’il peut avoir, par la profondeur des sujets auxquels
il touche, ce projet de loi n’est pas un projet de loi ordinaire.[…] Mes chers collègues, ce texte touche à la conscience de chacun. En
évoquant l’éventualité d’une clause de conscience pour les maires, M. le
Président de la République lui-même l’a reconnu. Et il appartient
aujourd’hui à notre Assemblée, à chacun d’entre nous, de répondre en
conscience à la question de savoir si nous avons le droit, je dis bien
le droit, en tant que démocrates, en tant que républicains, de parler
ici à la place de ceux que nous représentons, […] de savoir si nous avons le droit, oui, le droit, de substituer sur un sujet pareil notre conscience à la leur.M. Arnaud Leroy. À quoi servons-nous, alors ? Vous êtes un mercenaire politique !
M. Henri Guaino.
C’est la question de la République qui se trouve posée. La République
ne peut vivre que si chaque conscience républicaine est une conscience
inquiète se demandant à chaque instant si elle n’utilise pas avec excès
les pouvoirs qui lui ont été confiés […] Je n’ai invectivé personne, ni coupé la parole à personne ! Mes chers collègues, soyez à la hauteur de ce débat ! […]Est-il bien raisonnable de croire qu’une loi votée de cette manière –
qu’il faut considérer pour ce qu’elle serait, c’est-à -dire un passage en
force – pourrait devenir la loi de tous dans les consciences et dans
les cœurs ? Quand on viole les consciences, mes chers collègues, quand
on les piétine, elles se raidissent, elles se ferment. Regardez ce qui
se passe dans la société, regardez les déchirures ! […]Le Gouvernement dit : « égalité des droits » ! Mais le mariage n’est pas un droit, c’est une institution. […] Le Gouvernement dit : « progrès » ! Nous lui opposons la sagesse
multimillénaire que toutes les sociétés humaines ont tirée de
l’expérience de la vie.Un député du groupe SRC. Réactionnaire !
M. Henri Guaino.
Le million de Français qui est descendu dans les rues de Paris le
13 janvier, parlant pour des millions et des millions d’autres qui
n’avaient pu venir, n’a pas manifesté contre l’amour, ni contre la
liberté, ni contre l’égalité des droits, ni contre le progrès. Il a
manifesté pour défendre une institution aussi ancienne que la
civilisation. Il a manifesté parce que dénaturer cette institution, ce
serait bouleverser l’ordre social, non pas seulement pour les uns, mais
aussi pour tous les autres ! […]À ces Français simples et dignes, qui ne demandent au fond qu’un peu
de respect, de démocratie et de République, n’allons-nous répondre que
par ces deux mots terribles : « taisez-vous ! » ? Qui peut croire que c’est possible ? « Taisez-vous ! » Qui peut croire que cela ne laissera aucune trace ? « Taisez-vous ! » Qui peut croire que c’est possible ? « Taisez-vous ! » Qui peut croire que la République n’en sortirait pas blessée ? […]Ouvrir le mariage aux couples de même sexe, c’est donner le droit
d’avoir des enfants à des couples auxquels la loi de la nature ne le
permet pas. (« Ah ! » sur les bancs du groupe SRC.)M. Jean-Claude Perez. Amen !
M. Henri Emmanuelli. Archéo ! […]
Le reste est à l'avenant…
Tractage pro-famille de 18h à 20h sur l’esplanade des Invalides
Communiqué de
Laissez-nous voter :
"Hier, mardi 29 janvier, les
députés ont entamé les débats sur le projet de loi visant à dénaturer le
mariage. La preuve a une nouvelle fois été donnée de l’absence d’échanges sur
le fond. Aucun argument solide n’est venu étayer la proposition de loi qui ne
vise qu’à servir une micro-minorité au nom du sacro-saint principe d’égalité.Le collectif a pour sa part
continué à distribuer des tracts demandant un référendum afin d’encourager la
réflexion et d’interpeller les Français sur ce passage en force du gouvernement
malgré les enjeux sociétaux. Une fois encore, de nombreuses personnes sont
reparties convaincues de la nécessité d’un véritable débat, changeant leur
regard sur les conséquences de cette loi.Vous pouvez vous joindre à nous
ce soir, devant les bâtiments d’AIR France, sur l’esplanade Invalides.
Contrairement à ce qui avait été annoncé, le tractage se déroule bien de 18h00
à 20h00. N’hésitez pas à annoncer votre venue par mail à [email protected]."