Les représentants religieux seront auditionnés séparément au Sénat
Lu dans la lettre de l'Expansion :
"Les auditions au Sénat des représentants
des religions sur le projet de loi
sur « le mariage pour tous » s’effectueront
le 12 février de manière séparée. Contrairement
à ce qui s’était passé à l’Assemblée,
où ces auditions avaient été groupées."
Marche pour la vie à Austin (Texas) samedi
Sur Americatho, Daniel Hamiche a évoqué l'immense marche pour la vie qui s'est déroulée à Washnigton le 25 janvier et qui a rassemblé environ 650 000 manifestants.
Des lecteurs assidus
du Salon Beige résidant à Austin, capitale du Texas, ont marché pour la vie samedi 26 :
"La journée a commencé avec une veillée de
prière à 7h du matin, suivi d’un chapelet médité par les sœurs
dominicaines de Marie, Mère de l’Eucharistie (une communauté fondée il y a moins de 15 ans et qui compte aujourd’hui plus
de 100 sœurs : moyenne d’âge 28 ans. La maison-mère est située dans le
Michigan mais elles ont fondé dans plusieurs Etats, dont le Texas, où
elles ont l’ambition de créer une deuxième maison de formation pour les
novices).Puis messe pontificale célébrée par l’évêque d’Austin, Msgr Joe
Vasquez, en présence de l’évêque de Corpus Christi, Msgr Michael Mulvey
et d’une 30aine de prêtres du diocèse.Enfin, ce fut la marche vers le
Capitole. Le cortège était précédé des « Knights of Colombus » (les
Chevaliers de Christophe Colomb) et mené par les 2 évêques. Etaient
aussi présentes une bonne 30aine de sœurs dominicaines vietnamiennes
d’une communauté de Houston dont la maison-mère est au Vietnam, les
dominicaines de Marie l’Immaculée. Elles sont 103 aux USA, exclusivement
des sœurs américaines d’origine vietnamienne.Au
Capitole, outre Mgr Vasquez, ce fut aussi le gouverneur du Texas, Rick
Perry, qui s’adressa a la foule (peut-être 5 000 personnes) en
promettant que « l’avortement sera bientôt de l’histoire ancienne »."
Le groupuscule LGBT de Paris, sous perfusion des subventions
Extraits du rapport moral du Centre Lesbien Gai Bi & Trans de Paris Ile-de-France pour l'exercice de mars 2011 à mars 2012 :
"200 000 euros de budget à gérer, 3 salariés à temps partiel et un vacataire pour
l’activité jeunesse à encadrer, des locaux à entretenir, des subventions à sécuriser et à augmenter""Malgré la crise économique et la baisse des subventions publiques, le bilan financier est
très positif car nous avons continué d’augmenter nos ressources propres et parfaitement
maîtrisé nos dépenses. Il faut le dire très clairement, sans subventions publiques et en particulier sans le soutien
constant de la Ville de Paris qui a fait le choix de nous attribuer un local géré par une
société d’économie mixte et de nous allouer une subvention pour en payer le loyer et les
charges, nous serions contraints d’envisager de quitter les lieux.
Aussi, nous félicitons-nous de la reconduction de la convention triennale qui nous lie à la
Ville de Paris, mais aussi de la reconduction des subventions de l’Agence Régionale de
Santé d’Ile-de-France et de la Région Ile-de-France. Nous remercions également Sidaction
et la Fondation de France qui cofinance le projet vieillir LGBT de 2012."
Non au projet d’alliance civile de l’UMP
Dans Le Figaro, Christian Jacob, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, utilise la mauvaise méthode pour combattre le projet de loi Taubira :
"Nous défendons un projet alternatif, c'est l'alliance civile, qui prévoit assistance et secours au sein des couples homosexuels, et un droit à une plus grande sécurité juridique en cas de dissolution notamment. Mais nous sommes totalement opposés au droit à l'adoption qui fera voler en éclats la présomption de paternité et les grands principes de la filiation."
L'un entraîne l'autre, de même que le Pacs, que l'UMP n'a jamais voulu abroger, est la cause de la revendication d'aujourd'hui. Nous n'avons pas manifesté le 13 janvier pour obtenir une sorte de Pacs amélioré ! Cette récupération de l'UMP pour faire subir à la civilisation un pas en arrière n'est pas admissible.
Pourtant, Christian Jacob a bien compris que le projet de loi Taubira entraîne des conséquences que le gouvernement tente de dissimuler :
"On veut que [la PMA] soit abordée en séance, car la PMA, qui est défendue par plusieurs ministres, conduira nécessairement à la gestation pour autrui (GPA). Il y a un vrai mensonge et une tromperie du gouvernement, qui a fait marche arrière en annonçant que la PMA serait inscrite dans une loi sur la famille. Mais dès qu'on ouvre le droit au mariage et à l'adoption, c'est de fait la PMA pour convenance personnelle pour les couples de lesbiennes. Et comme le credo de la gauche, c'est l'égalité, les couples d'hommes réclameront la GPA. Nous basculerons alors vers la marchandisation des corps, ce que la société française a toujours refusé."
Au vu du projet Taubira, la Pologne rejette l’union civile pour les homosexuels
Nouvelles de France analyse le rejet polonais d'une forme de Pacs :
"[…] L’évolution du PaCS français vers une revendication de « mariage » et
d’adoption pour les couples composés de personnes du même sexe n’est
pas totalement étrangère à cet échec. L’exemple français est
régulièrement avancé en Pologne par les personnes qui s’opposent à une
forme d’union civile ouverte aux homosexuels puisqu’on voit bien, avec
ce qui se passe en France, qu’un tel cadre juridique n’est pour ses
partisans qu’une étape vers un changement bien plus profond et plus
lourd de conséquences. […]"
Soirée bobo fermée à tous pour se complaire sur l’homosexualisme
Une soirée en faveur de l’union des personnes de même sexe était organisée hier soir au théâtre du Rond-Point, à Paris, par Pierre Bergé et le metteur en scène Jean-Michel Ribes.
Il y avait Olivier Poivre d’Arvor, Jack Lang, Laurence Ferrari, Guillaume Durand, Xavier Niel, Emma de Caunes, Manuel Valls, Louis Schweitze, Caroline Fourest, Jean-Pierre Mignard (Témoignage chrétien), BHL, Christiane Taubira…
Sans finesse, Ribes fustige les «cervelles gelées» qui s’opposent au projet et lit un message de Michel Onfray contre les «vieilleries monothéistes».
Mariage : Bruno Le Maire ne sait pas ce qu’il votera
Bruno Le Maire était interrogé à l'instant sur France Inter :
« Je suis favorable dans notre pays à l'égalité des droits. »
Il regrette que l'« on n'ait pas mis en place le Contrat d'union civile ».
« Ils n'ont pas les mêmes droits, ce n'est pas acceptable dans un Etat de droit. »
Alors, comment va-t-il voter à l'Assemblée ? Il répond par un baratin sur PMA et GPA.
« Je vais voir comment le débat évolue. »
La question de son vote lui est reposée.
« Ça fait partie des sujets sur lesquels on peut voter en conscience. »
L’«égalité des droits» invoquée est contradictoire avec les droits de l’enfant à avoir un père et une mère
Eric Conan et Jean-Dominique Merchet, directeur délégué de "Marianne" et directeur adjoint de la rédaction, donnent leur avis sur le projet de loi Taubira. Extraits :
"Laurent Joffrin (dans le Nouvel Observateur) et Bernard-Henri Lévy (dans
le Point) viennent d'avouer leur embarras face à la tournure prise par
le débat sur le «mariage pour tous» et l'homoparenté. Avec les mêmes
réflexes sartriens face au réel déconcertant : escamoter les vrais
problèmes, s'inventer des ennemis imaginaires et décréter qu'avec eux le
débat, n'étant pas digne, ne doit pas avoir lieu.Ce
refus de la confrontation a une raison : plus l'on parle de ce projet
sociétal, plus se dissocient deux questions différentes : le mariage et
l'adoption. Les sondages montrent qu'une majorité de Français approuvent
le mariage et qu'une majorité d'entre eux s'opposent à l'adoption.
Position qui recoupe celle que l'on a comprise de François Hollande et
que défendent de nombreuses voix à gauche.Alors Laurent
Joffrin et Bernard-Henri Lévy, qui ont tout oublié de leur jeunesse
militante sauf la technique de l'enfumage, osent la plus simpliste des
tactiques : ne parler que du mariage qui fait presque consensus et
feindre de n'affronter que des intégristes catholiques homophobes. […] Cette esquive leur
permet d'éviter des arguments auxquels ils ne savent pas répondre. On
les comprend : contrairement à ce qu'ils répètent pour se rassurer, la
principale et la plus gênante objection à l'adoption ne vient pas des
«livres sacrés», des «croyances religieuses» ou des «dogmes de la foi»
bloqués sur la «sacro-sainte famille» et le respect de la «pure nature»,
mais relève du plus moderne et plus progressiste des impératifs : le
respect des droits de l'homme et du principe d'égalité.Voilà ce dont ils ne veulent pas parler : le thème de l'«égalité des
droits» invoqué pour revendiquer un droit à l'enfant est contradictoire
avec les droits de l'enfant à avoir une figure paternelle et une figure
maternelle, droit dont nous avons tous bénéficié, en principe sinon en
réalité. Il y a bien une rupture d'égalité dans le fait de priver a
priori un mineur de l'intimité d'une femme ou d'un homme dans son
enfance, et cela sans autre raison que le désir de deux adultes. Ce bug
conceptuel de l'homoparenté plonge nos deux «droits-de-l'hommistes» en
plein mutisme : pas une ligne dans leurs éditoriaux sur l'adoption et la
procréation médicalement assistée (PMA) autour de laquelle commencent à
se déchirer verts et socialistes ! […]Ajoutons que l'engagement des religieux dans ce conflit si moderne ne
s'explique pas d'abord par biblisme ou par naturalisme, mais parce
qu'ils font partie, avec d'autres, des derniers défenseurs des faibles
et des sans-voix pénalisés par ce social-individualisme en vogue : ils
ne sont pas, sur l'homoparenté, en contradiction avec leur propos sur
les Roms, les sans-logis, les vieux ou les malades, mais dans la même
logique, qui fut longtemps celle de la gauche. Une liberté
des mœurs qui met autrui à sa disposition sans se soucier de son avis se
révèle en effet comme la face sociétale de ce néolibéralisme
considérant que tout doit se régler selon le droit et le marché : tout
ce qui se fait s'obtient, s'achète, se vend. Position ultralibérale bien
exprimée par l'homme d'affaires Pierre Bergé : «Louer son ventre pour
faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l'usine, quelle
différence ?» […]"
Sur google, le lobby LGBT insulte Jean-Dominique Merchet plutôt que d'argumenter :
Les militants PS ne sont pas intéressés par la dénaturation du mariage
Sur le terrain, le projet de loi dénaturant le mariage ne fait pas recette auprès des militants de gauche. Les 2000 secrétaires de section du Parti socialiste, rassemblés samedi à Paris pour une journée de «mobilisation», soutiennent certes le gouvernement sur le sujet, mais sans grand enthousiasme, pour certains.
Henri Guérin, secrétaire de section dans l'Aube, déclare :
«Chez moi, les militants en reviennent toujours à l'emploi. Le mariage pour tous, ce n'est pas pour eux un sujet prioritaire. Les questions de société, ça leur passe au-dessus de la tête. Ce qu'ils demandent d'abord, c'est de l'emploi et du pouvoir d'achat.»
Florian Lecoultre, secrétaire de section PS dans les Ardennes, fait le même constat :
«Le mariage gay, la procréation médicalement assistée, ce n'est pas un sujet chez moi. Ce qui inquiète les gens, c'est le chômage et la précarité.»
Secrétaire de section en Dordogne, Christophe Cathus reconnaît que le projet demande un gros travail d'explication et de pédagogie sur le terrain.
«Ce n'est pas un sujet simple, car cela touche à la famille», .
«On ne m'en parle jamais sur les marchés»
Sadry Guita, secrétaire de section de Roquefort-la-Bédoule, confirme :
"Pour les Français, la priorité, c'est l'emploi, l'emploi, l'emploi».
La crise de la foi porte une crise du mariage
Dans son discours au Tribunal de la Rote Romaine pour
l'ouverture de l'année judiciaire, Benoît XVI a déclaré (traduction par benoît-et-moi) :
"[…] Dans le contexte de l'Année de la Foi,
je voudrais m'arrêter en particulier, sur certains aspects de la
relation entre la foi et le mariage, en notant que la crise actuelle de
la foi qui affecte différentes parties du monde, porte avec elle une
crise de la société conjugale, avec toutes la charge de souffrance et de
difficultés que cela comporte pour les enfants. Nous pouvons prendre comme point de départ les racines linguistiques communes qu'ont en latin les termes fides et foedus,
ce dernier mot étant celui par lesquel le Code de Droit Canonique se
réfère à la réalité naturelle du mariage comme alliance irrévocable
entre l'homme et la femme (cf. can. 1055 § 1). La confiance mutuelle, en
fait, est le fondement indispensable de tout pacte ou alliance. Sur
le plan théologique, la relation entre foi et mariage assume une
signification encore plus profonde. Pour les baptisés, le lien sponsal,
en effet, bien que réalité naturelle, a été élevé par le Christ à la
dignité de sacrement (cf. ibid .)Le pacte indissoluble entre
l'homme et la femme, ne requiert pas, aux fins de la sacramentalité, la
foi personnelle des fiancés; ce qui est requis, comme minimum
nécessaire, est l'intention de faire ce que fait l'Église. Mais s'il est
important de ne pas confondre la question de l'intention avec la foi
personnelle des contractants, il n'est pas possible de les séparer
complètement. Comme le faisait noter la Commission théologique
internationale dans un document de 1977, «au cas où l'on ne perçoit
aucune trace de foi en tant que telle (dans le sens du mot «croyance»,
disposition à croire), ni aucun désir de la grâce et du salut , se pose
le problème, en fait, de savoir si l'intention générale et vraiment
sacramentelle que nous avons mentionnée, est présente ou non, et si le
mariage est contracté validement ou non» ( La doctrine catholique sur le
sacrement du mariage [1977]). […]La
culture contemporaine, marquée par un subjectivisme accentué, et un
relativisme éthique et religieux, place la personne et la famille face à
des défis pressants. En premier lieu, face à la question sur la
capacité de l'être humain de se lier, et si un lien qui dure toute la
vie est vraiment possible et correspond à la nature humaine, ou n'est
pas au contraire, en opposition avec sa liberté et son auto-réalisation.
Il fait partie d'une mentalité diffuse, en effet, de penser que la
personne devient elle-même en restant «autonome» et en n'entrant en
contact les uns avec les autres que par des relations qui peuvent être
interrompues à tout moment. […]Le refus de la proposition divine, en effet, conduit à un déséquilibre profond dans toutes les relations humaines,
y compris celle matrimoniale, et facilite une interprétation erronée de
la liberté et de la réalisation de soi, qui, combinée à un refus de
supporter patiemment la souffrance, condamne l'homme à se refermer dans
son égoïsme et son égocentrisme. Au contraire, l'accueil de la foi
rend l'homme capable du don de soi, dans lequel seulement, «en s'ouvrant
aux autres, aux autres, aux enfants, à la famille … en laissant
façonner par la souffrance, il découvre l'ampleur de l'être une personne
humaine».La
foi en Dieu, soutenue par la grâce de Dieu, est donc un élément très
important pour vivre la dévotion mutuelle et la fidélité conjugale
(Catéchèse de l'audience générale [8 Juin 2011]). Il ne s'agit pas ici
de dire que la fidélité, comme les autres propriétés [du mariage], ne
sont pas possibles dans le contrat de mariage naturel entre
non-baptisés. Celui-ci, en effet, n'est pas dépourvu de «ces biens qui
viennent de Dieu Créateur et s'insèrent de manière inchoative
dans l'amour sponsal qui unit le Christ et l'Eglise» (Commission
théologique internationale, la doctrine catholique sur le sacrement du
mariage [1977]). Toutefois, il est certain que la fermeture à Dieu ou le
rejet de la dimension sacrée de l'union conjugale et de sa valeur dans
l'ordre de la grâce rendent difficile l'incarnation concrète du modèle
très haut de mariage conçu par l'Église selon le plan de Dieu, allant
jusqu'à porter atteinte à la validité même de l'accord si, comme
l'assume la jurisprudence de ce Tribunal, elle se traduit par un rejet
du principe d'obligation matrimoniale de loyauté, c'est-à-dire des autre
éléments ou propriétés essentielles du mariage. […]"
Comparaison de 2 cortèges, celui du 27 et celui du 13
Voici le film en accéléré des 2h de manifestation hier (en 5mn39) :
Pour comparer : la vidéo en accéléré du cortège de la Place d'Italie (le moins nombreux des 3 le 13 janvier), filmé pendant 4h30 :
Un témoignage publié par Libération montre que les homosexuels n’ont pas besoin de cette réforme
Lu dans Libération :
"Voici trois femmes attablées à la terrasse d'un café, près de Bastille,
Dominique, 63 ans, Arlette, 66 ans et leur fille, Hélène, 39 ans sont
venues de Rouen, en famille. Dominique, «militante dans l'âme» et «féministe», aime raconter son histoire: «nous
vivons ensemble depuis 31 ans, on a créé ensemble notre entreprise,
nous avons trois enfants. C'est Arlette qui les a portés, moi je les
supporte», s'amuse -t-elle. Tous les trois sont nés du même père du temps oú Arlette etait mariée. «Quand
ils ont atteint la majorité, ils m'ont demandé de les adopter. Ils
portent le nom de leur père et le mien. Ils ont trois parents. Ils
hériteront de nous trois. On est allé au tribunal, tout s'est fait très
simplement sans problème», poursuit Dominique."
Voilà donc un témoignage montrant que le "mariage homosexuel" ne sert à rien, sinon à subvertir la société, à offenser les gens normaux, à détruire tout ce qui est bel et bon. "Tout s'est fait très simplement sans problème." Et sans "mariage". On mesure l'ampleur du mensonge.
Intox de Libération
Pour illustrer leur direct de la manifestation d'aujourd'hui, les journalistes de Libération ont utilisé une photo de la manif du 13 :
Il faut dire que les manifestants du jour brandissaient des pancartes insultantes ou/et ras-des-fesses.
S’il y avait 125 000 manifestants aujourd’hui, il y en avait plus d’1 million le 13
Le bidonnage des chiffres de la manifestation du 13 janvier peut être démontré grâce à la préfecture de police elle-même :
"Nous
allons refaire les calculs de la Préfecture de Police de Paris, en nous
basant sur les données que celle-ci a bien voulu communiquer au journal
Le Monde, après la Manif pour tous. Il nous faudra pour cela
calculer la vitesse et le temps d'écoulement du cortège, afin d'évaluer
la "profondeur" du cortège en nombre de manifestants. Puis, il faudra
calculer la "largeur" du cortège, en nombre de manifestants. Enfin, par simple multiplication "profondeur" x "largeur", nous obtiendrons les chiffres exacts de la participation.1. Vitesse du cortège :
14h22 : Des milliers de partisans du mariage homosexuel ont commencé à défiler à Paris, au départ de la place Denfert-Rochereau. Source
15h39
Les partisans du projet de loi manifestent dans les rues de Paris. La
tête du cortège est vers Saint-Michel mais l'arrivée à Bastille se fera,
pour le gros du cortège, bien après 17h. Source
Donc : 14h22 départ de la place Denfert-Rochereau et 15h39 au boulevard Saint-Michel, soit 77mn après l'heure de départ.
Le
boulevard Saint-Michel étant situé à 1 700 mètres de la place
Denfert-Rochereau, la vitesse du cortège est de 1 700 / 77 = 22,1 m/mn =
0,368 m/s2. Temps d'écoulement du cortège :
16h22 – La
place de la Bastille attend les manifestants, comme le tweet Geoffrey
Clavel (photo). La queue du cortège a quitté Denfert-Rochereau il ya peu
de temps. Source
Donc : un temps d'écoulement des tous les manifestants de 2h00mn pile (14h22-16h22), soit 7200 secondes.3. "Profondeur" du cortège ;
Reprenons les hypothèses de comptage détaillée par Le Monde pour la Manif pour tous Source D'après Le Monde, la profondeur d'un rang de manifestant était de 2,2 m. La vitesse d'un rang était aujourd'hui de 0,368 m/s (calculée plus haut). En
conséquence, la durée d'écoulement d'un rang de manifestants à la
manifestation d'aujourd'hui peut être estimée à 2,2 / 0,368 = 5,98
secondes, soit plus ou moins 6 secondes. Donc, la "profondeur" de cette manifestation pro-marchandisation était de : 7200 secondes / 6 secondes = 1 200 rangs.4. "Largeur" du cortège :
Toujours d'après Le Monde, la largeur d'un rang de manifestants est de 2,2 mètres. Source
La
manifestation des pro-marchandisation comptait deux itinéraires : le
premier par l'avenue Denfert-Rochereau, le second par le boulevard
Arago. L'avenue Denfert-Rochereau est large de 40 mètres. L'avenue Arago est, quant à elle, large de 30 mètres. Source : fr.wikipedia.org
Donc, la "largeur" des deux cortèges de manifestants proi-marchandisation était donc de 40 + 30 = 70 mètres.
Sur
une largeur de 70 mètres, Le Monde et la Préfecture de Police de Paris
comptent par déduction 70 / 2,2 =31,81 manifestants. Arrondissons à 32
manifestants.5. Estimation du nombre de manifestants pro-marchandisation :
Sachant que la "profondeur" du cortège était de 1 200 rangs, sachant que la "largeur" de chaque rang était de 32 manifestants, il
n'a pas pu y avoir plus de 1 200 x 32 =38 400 manifestants
pro-marchandisation aujourd'hui, à Paris, si l'on reprend les hypothèses
de la Préfecture de Police utilisées lors du dénombrement des
participants de la Manif pour tous. Le point d'arrivée de la
manifestation des pro-marchandisation, la place de la Bastille, a une
surface de 32 500 mètres carrés, et ne peut de toutes façons pas
contenir, d'après les hypothèses classiques de la Préfecture de Police,
plus de 32 000 personnes…6. Conclusion :
Pour atteindre
le chiffre de 125 000 participants annoncés officiellement par la
Préfecture de Police de Paris pour les pro-marchandisation, il est
obligatoire de modifier les hypothèses de comptage. Le coefficient de majoration utilisé par la Préfecture de Police aujourd'hui dimanche 27 janvier est de 125 000 / 38 400 = 3,26. De
ce coefficient de 3,26, il est possible de déduire le chiffre réel du
nombre de manifestants de la Manif pour tous, tel qu'il est arrivé sur
le bureau de Manuel Valls : 340 000 x 3,26 = 1 107 000 participants."
La manif LGBT était une manif haineuse et anti-catholique
La preuve par l'image (via Nouvelles de France). Mais est-ce une surprise ?
Colloque à l’assemblée nationale le 28 janvier : “France qu’as tu fait de tes libertés?”
Un colloque se tiendra lundi 28 janvier à l'Assemblée nationale à l'initiative de Jacques Bompard, député du Vaucluse" et Paul-Marie Couteaux (SIEL). Voici un extrait du communiqué de Jacques Bompard :
"(…) la droite nationale française estime urgent de remettre la question des libertés au centre du débat politique : alors que la liberté s'inscrit depuis deux siècles sur tous les édifices publics, jamais les libertés n'ont été aussi bafouées par la volonté de détruire tout ordre traditionnel. Il n'est pas admissible qu'une certaine gauche d'inspiration libertaire se la soit appropriée depuis trente ans alors qu'elle les piétine, qu'il s'agisse de la liberté d'expression, de la liberté religieuse, des libertés économiques, des libertés universitaires et des multiples façons par lesquelles s'exprime la fidélité à notre civilisation.
L'après-midi sera ouverte par Jacques Bompard, député-maire (Ligue du Sud) d'Orange, et Karim Ouchikh, président exécutif du SIEL, puis conclue par Paul-Marie Coûteaux. S'exprimeront notamment Gilbert Collard (député RBM) Xavier Lemoine, maire de Montfermeil (UMP) (…)
Cette rencontre s'inscrit dans la préoccupation du SIEL, partagée par Jacques Bompard, de la nécessaire Union des droites en vue de la grande réforme intellectuelle et morale qu'attend notre pays."
Parmi les intervenants, sont également annoncés, entre autres, Roberd Ménard et Tugdual Derville.
La manif LGBT fait un bide : moins de participants qu’espéré
Le défi des organisateurs était de mobiliser davantage que le précédent défilé parisien
pro-mariage gay du 16 décembre (150 000 annoncés) et de riposter à la manifestation du 13 janvier (entre 340 000 personnes et un million). Malgré les dizaines de milliers de personnes, cette manifestation du 27 janvier a rassemblé moins de 150 000 personnes. C'est donc un échec pour le lobby groupusculaire.
A 12h30, la place Denfert-Rochereau à Paris, lieu de départ de la manifestation organisée par les organisations LGBT (plus la gauche et les syndicats) était encore vide. A titre de comparaison, le 13 janvier, la même place était déjà bondée dès 12h00 et la tête du cortège devait remonter toute la rue Froidevaux, jusqu'à l'avenue du Maine, pour avoir un peu de place :
Voici les arguments percutants du lobby LGBT. La haine, voilà tout ce qui les anime :
Comme la place est vide, je vous propose de rappeler comment François Hollande à fait supprimer son entretien à Têtu dans lequel il défendait la PMA pour tous :
Eric Martin rappelle sur Nouvelles de France que la place de la Bastille, où doit s'achever cette manifestation, fait, d’après Wikipédia France, 32 250 mètres carrés soit 215×150 mètres. Lors de chaque gay pride (35 000 personnes en 2011, d’après la Préfecture de police de Paris), elle est pleine. Débordera-t-elle en fin de journée ? À la manifestation du 16 décembre 2012, la place de la Bastille n’avait jamais été remplie, ne serait-ce qu’au quart. Nouvelles de France avait, photos à l’appui, estimé la participation à 10 000 personnes. A suivre.
Le
Premier ministre Jean-Marc Ayrault a dit samedi espérer une "forte
mobilisation" lors de la manifestation organisée dimanche à Paris :
"Ceux qui sont pour doivent le
dire. Pas seulement ceux qui sont contre".
Echec pour le Premier ministre. Dans les milieux policiers on estime que la mobilisation devrait au
mieux atteindre celle de la précédente manifestation des pros mariage,
soit entre 50 000 à 60 000 personnes. Rue Daguerre une chorale a entonné l’Internationale. Serait-ce une manifestation marxiste ? Le communisme pour tous ?
A 14h, le cortège a démarré avec à sa tête plusieurs
personnalités comme Pierre Bergé, favorable à la PMA et à la GPA, aux côtés de Roselyne Bachelot.
Voici un chant LGBT. Ces gens ne pensent qu'au sexe hard :
Petit calcul d'Eric Martin sur Nouvelles de France :
"deux bus de sympathisants LGBT ont quitté dans la matinée la ville
d’Orléans là où il y avait eu 12 départs le 13 janvier (et 25 en tout
pour le Loiret). Si, partant des chiffres communiqués par la Préfecture
de police de Paris le soir de la Manif pour Tous (340 000), l’on fait un
ratio en admettant que la division du nombre de bus
sera la même dans tous les départements de France, le nombre de
manifestants présents aujourd’hui dans la capitale pourrait bien tourner
aux alentours de 27 200"
13h30 à Denfert-Rochereau, il n'y a vraiment pas grand monde :
A 15h30, la place de la Bastille est toujours vide (pour mémoire, le 13 janvier, les premiers manifestants arrivaient dès 14h30 sur le Champ de Mars) :
Marine Le Pen vient de déclarer :
"Si nous avons des maires, la plupart d'entre eux refuseront de célébrer des mariages (homo ndlr) mais liberté de conscience."
Affluence de policiers derrière l'église de St-Nicolas du Chardonnet, où doit passer la manifestation LGBT. Ces gens sont en effet connus pour leur violence et leurs provocations :
15h11, sur le boulevard Saint-Michel, les rangs sont clairsemés :
Face au flop de cette mobilisation, les chaines d'informations passent
en boucle les images des retrouvailles entre le gagnant du Vendée Globe, François Gabart,
et sa femme ! Le Salon Beige reviendra bientôt sur cet évènement sportif (et oui !) mais en attendant, place à la désintoxication.
Le lobby LGBT est en train de perdre la bataille médiatique. Sur twitter, le hashtag #floppourtous, utilisé par les pro-famille arrive devant le hashtag #manifpoutous des LGBT. Cela signifie qu'il y a bien plus d'internautes pro-famille sur twitter en ce moment que d'internautes LGBT.
Encore des rangs clairsemés :
Les Femen seins nus sont présentes. Et tant pis pour les enfants qui assistent à ce spectacle.
Encore un slogan très fin :
Un militant zoophile au sein de la manifestation LGBT :
Ils ne pensent vraiment qu'à ça :
Pour Le Monde, il y a "des milliers de manifestants". Pas des centaines de milliers. Les organisateurs voulaient 150 000 manifestants (un succès, au-delà de 340 000, ce serait un énorme succès). Ils ont très clairement échoué. N'ayant pas peur du ridicule, les organisateurs LGBT annoncent un million de personnes. Avec 2 malheureux cortèges, très peu de bus, ils n'ont pas peur du mensonge trop gros.
Une source interne aux forces de l'ordre présentes sur place donne 65 000 participants.
A La Bastille, les webcam ne fonctionnent pas… :
Les insultes pleuvent. Aucun élu ni aucun organisateur ne désapprouve. Le dérapage est la marque de fabrique des LGBT (et encore, je vous en ai évité de pires) :
On m'informe qu'à Bastille, les stations de métro sont ouvertes. Preuve qu'il n'y a pas trop de monde. En même temps, cela permet aux premiers arrivés de repartir directement sur l'arrière pour favoriser l'intox.
17h00 : selon un témoin sur place, la place de la Bastille est à moitié vide. Soit 16 000m² environ (superficie totale : 32250 m²). Le Figaro annonce 120 000 personnes, ce qui reste un échec face à l'objectif LGBT (150 000).
Menace contre François Hollande :
Voici la place de la Bastille à 16h30 :
17 associations avaient appelé à manifester devant l'ambassade de France à Rome. Résultat :
La Bastille à 17h30, on ne se marche pas sur les pieds :
Selon un témoin, la cortège passant par Austrelitz a mis 35mn à passer. Le 13 janvier, il a fallu 5h aux cortèges.
Conscients de leur échec "les organisateurs ne veulent pas jouer la guerre des chiffres." (BFMTV).
Slogan contre le pape :
J'ai reçu toute une collection de photos montrant des slogans anti-chrétiens. Ces gens sont obnubilés par l'Eglise. A croire qu'ils ne manifestent pas pour la dénaturation du mariage, mais contre l'Eglise.
A la Bastille, les promoteurs de la dénaturation du mariage ont affirmé au micro que le sujet de cette loi n'était pas l'enfant, mais la reconnaissance de l'homosexualité, sujet que ne souhaitent pas aborder les communicants de La Manif pour Tous. Quant à nous, nous souhaitons aborder ce sujet et rappeler avec l'Eglise que l'homosexualité est une tendance désordonnée, que l'on ne peut en aucun cas approuver les actes homosexuels.
La préfecture de police annonce 125 000 manifestants (faut-il diviser par 3 ?), c'est donc bien un échec par rapport à l'objectif des 150 000 (la police avait annoncé 60 000 personnes lors de l'édition du 16 décembre).
D'ailleurs, le réseau passait très bien, j'ai pu recevoir des messages en direct, sur téléphone et par courriel, téléphoner à mes correspondants sur place, contrairement à la manif du 13 durant laquelle le réseau était saturé.
Marine Le Pen a déclaré :
"Il me semble que le principe de précaution devrait pousser à ce que
l'on refuse ce mariage et donc l'adoption pour les couples homosexuels,
puisqu'il pourrait exister un risque bien entendu pour les enfants"."La question, c'est que
l'adoption veut dire que nous sommes face à des orphelins: il est
difficile de commencer sa vie en étant orphelin et, par conséquent, être
de surcroît élevé par un couple homosexuel, ça doit pas être très
simple pour un enfant".
La Bastille à 17h30 :
Les organisateurs annoncent 400 000 personnes, mais la police 125 000.
Les francs-maçons sont bien là :
19h00 : la place de La Bastille est déjà vide.
Chaque jour peut devenir l’aujourd’hui du salut
Lors de l’angélus, Benoît XVI a déclaré :
"[…] En bon observateur de la loi, le
Seigneur ne se dérobe pas au rythme liturgique hebdomadaire et s'unit à
l'assemblée de ses compatriotes dans la prière et dans l'écoute des
Ecritures. Le rite prévoit la lecture d'un texte de la Torahou
des Prophètes, suivie d'un commentaire. Ce jour là Jésus se leva pour
lire et trouva un passage du prophète Isaïe qui commence ainsi : «
L'esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par
l'onction. Il m'a envoyé porter la bonne nouvelle aux pauvres »
(61,1-2). Origène commente : « Ce n'est pas par hasard qu'il a ouvert le
et trouvé le chapitre de la lecture qui prophétisait sur lui, mais ce
fut une action de la providence de Dieu » (Homélie sur l'Evangile de Luc
32, 3). Jésus en effet, une fois terminée la lecture, dans un silence
chargé d'attention, dit : «Cette parole de l'Écriture, que vous venez
d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit. » (Lc 4,21).
Saint Cyrille d’Alexandrie affirme que l’«aujourd'hui», qui est entre
la première et la dernière venue du Christ, est lié à la capacité du
croyant à écouter et à reconnaître ses torts (cf. PG 69, 1241).
Mais, dans un sens encore plus radical, c'est Jésus même
«l’aujourd'hui» du salut dans l'histoire, parce qu'il porte à son
accomplissement la plénitude de la rédemption. Le terme «aujourd'hui»,
très cher à saint Luc (cf. 19,9; 23,43), nous rapporte au titre
christologique préféré de l'évangéliste, celui de «sauveur» (sōtēr).
Dans les récits de l'enfance, il est déjà présent dans les paroles de
l’ange aux bergers : «Aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville
de David. Il est le Messie, le Seigneur. » (Lc 2,11).Chers amis, ce passage nous interpelle aussi «aujourd'hui». Tout
d'abord il nous fait penser à notre façon de vivre le dimanche: jour du
repos et de la famille, mais avant tout jour à dédier au Seigneur, en
participant à l’Eucharistie, dans laquelle nous nous nourrissons du
Corps et du Sang du Christ et de sa Parole de vie. En second lieu, à
notre époque de dispersion et de distraction, cet Evangile nous invite à
nous interroger sur notre capacité d'écoute. Avant de pouvoir parler de
Dieu et avec Dieu, il faut l'écouter, et la liturgie de l'Eglise est
l'“école” de cette écoute du Seigneur qui nous parle. Enfin, il nous dit
que chaque moment peut devenir un «aujourd'hui» propice pour notre
conversion. Chaque jour (kathēmeran) peut devenir l'aujourd'hui
du salut, car le salut est histoire qui continue pour l'Eglise et pour
chaque disciple du Christ. C'est le sens chrétien du «carpe diem»: cueille l'aujourd'hui où Dieu t'appelle pour te donner le salut !"