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Droit du sol : Le Pen ne fait que citer Montesquieu

Lu dans Minute :

"Pour bien faire comprendre l’absurdité
du droit du sol, Jean-Marie Le Pen
a expliqué à l’université du FN que, si le
droit du sol était appliqué aux animaux,
« une chèvre née dans une écurie serait un
cheval
». Rumeurs offusquées dans les
rangs de la presse
… Et pourtant…
Comme l’a relevé Laurent de Boissieu,
journaliste politique à « La
Croix », la formule n’est pas de Le Pen
mais de Montesquieu
, esprit supposé
« éclairé » s’il en est, qui, dans son oeuvre
majeure, L’Esprit des lois (1748), avait
écrit : « Le droit du sol est l’absurdité qui
consiste à dire qu’un cheval est une vache
parce qu’il est né dans une étable.
»

L’antiracisme dévore ceux qui l’ont enfanté

Lu dans Minute :

M"Toute idéologie totalitaire finit par dévorer
ceux qui l’ont enfantée. La terreur de 1793
l’avait démontré. Le communisme et le
nazisme l’avaient confirmé. L’antiracisme,
qui procède de la même nature, n’échappe
pas à la règle.

[…] Les racistes sont désormais partout. Les antiracistes
peu vent désormais être eux-mêmes racistes. Cette pauvre Caroline
Fourest vient d’en faire les frais
.
Plus antiraciste qu’elle, tu meurs !
Son pedigree est impressionnant.
Féministe, laïque, aimant les femmes, progressiste, ennemie acharnée
de l’Eglise catholique et de tout
ce qui ressemble de près ou de loin
à « l’extrême droite », elle avait tout
pour elle. Mais dans sa chasse aux
intégrismes, réels ou supposés, elle
a également dénoncé – oh, très discrètement
! –, l’intégrisme musulman.
L’égérie de l’antiracisme est
ainsi devenue, à son corps défendant,
la figure de proue de l’islamophobie
. Aux yeux des antiracistes
des Indigènes de la République, elle est désormais pire que Le
Pen. Rendez-vous compte : Fourest
déclarée « plus raciste que Le Pen »,
au point de devoir être évacuée
sous protection de la dernière fête
de l’Humanité où elle venait faire
une conférence sur le thème vendeur
du « Comment faire face au
FN
»… […]

Le député
européen et directeur de « L’Humanité
» Patrick Le Hyaric, lui, est
suspecté d’antisémitisme
, par la Licra et le Crif, pour avoir déclaré,
dans son discours de clôture de cette même fête, que l’auteur du film
L’innocence des musulmans, était israélien. Fourest l’antiraciste est islamophobe
! Le Hyaric l’antiraciste
est antisémite ! […]"

Dénaturation du mariage : les avocats inquiets

Me Jérôme Casey, avocat au barreau de Paris Maître de conférences à l'université Montesquieu Bordeaux IV, écrit dans la Gazette du Palais du 15 septembre :

"Alors que depuis deux ou trois ans le rythme des réformes en droit de la famille semblait s'être ralenti, pour le plus grand bonheur des praticiens, voici que la nouvelle majorité vient relancer la question de la consécration en droit positif du mariage homosexuel. Assurément, si l'on veut amener cette branche du droit civil à son point de fusion, un tel projet devrait tenir ses promesses
Au-delà des querelles que la question du mariage homosexuel ne manquera pas de déclencher, il importe de se demander quel mariage nous voulons dans la France du XXIe siècle. Car réfléchir à l'opportunité de la consécration du mariage homosexuel ne peut avoir de sens sans une réflexion plus globale sur le devenir de l'institution, dont on devra bien se demander tôt ou tard si elle reste une institution ou si elle n'est pas devenue une auberge espagnole, où chacun entre et sort au nom de « ses » droits subjectifs. […]

Or, lorsqu'un groupe revendique si fort l'accès à un statut, il ne serait peut-être pas inutile de s'interroger, par-delà la revendication catégorielle, sur l'avenir de ce statut.
C'est donc bien le devenir du mariage qui mérite réflexion, c'est-à-dire ce à quoi notre société veut l'affecter et quel rôle il doit, ou peut encore, jouer dans la France du XXIe siècle
. À cet égard, il est évident que les réflexions qui ont déjà été menées sur la dimension « filiative » du mariage se justifient largement. […]

L'avenir du mariage passera donc forcément par la réponse à cette question : est-il réellement souhaitable de consacrer un tel droit à la filiation, ce qui impose de réfléchir aussi au devenir des conventions de mères porteuses, ou aux inséminations artificielles avec sperme de donneur (IAD) ?
De la même façon, toute réflexion sur l'avenir du mariage ne peut être menée sans que l'on considère aussi les conditions de sa rupture. C'est alors le droit du divorce qui doit être scruté. L'objectivisation de la procédure en 2004 (huit ans, déjà…) s'est faite sans heurt majeur, facilitant les dossiers sans patrimoine, mais rendant le mariage objectivement dangereux pour le plus fortuné des époux, même s'il n'a rien à se reprocher. […]

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La famille détruite de l’intérieur comme un OGM

Le vicaire général du diocèse aux armées, Mgr Robert Poinard, réagit à la dénaturation du mariage :

"[L]le projet de loi qui modifierait la
notion de mariage républicain transformerait complètement l’article 143
du code civil, lequel définit cette union ainsi : « Le mariage est contracté par deux personnes de sexe différent ». Le législateur ajouterait « ou de même sexe » puis tous les autres articles concernant le mariage seraient rendus asexués. Il est évident
que la nature même du « mariage » civil en serait profondément
transformée et se distinguerait radicalement de la notion de mariage
judéo-chrétien dont les fondements sont bibliques. Quand on parlera de
mariage il faudra bien savoir de quoi l’on parle et déjà certains
juristes chrétiens suggèrent que l’Eglise change la dénomination de ce
sacrement puisque le mot mariage est hérité du droit romain tandis que
la Bible parle d’alliance ou d’union et jamais de  matrimonium, terme qui a donné le mot mariage. Le comble d’ailleurs puisque la notion matrimoniale (de mater,
la mère) implique essentiellement une femme : l’épouse, la mère… qui
disparaît totalement dans un mariage entre hommes, à moins d’avoir
recours à une mère porteuse
. Mais là, on joue avec le feu.

Plusieurs
choses me gênent et essentiellement comme juriste : la démocratie est le
gouvernement d’une majorité qui l’a légalement emporté, lors
d’élections libres, sur une minorité. Certes les minorités doivent être
protégées par la Loi. Mais la notion républicaine dont on nous rebat les
oreilles implique que la majorité prend d’abord en compte la notion
d’intérêt général (ce que l’Eglise appelle le bien commun).
Seules les
régimes totalitaires sont le gouvernement d’une minorité sur la
majorité. Or, que je sache, nos sociétés humaines ne sont pas formées en
majorité de personnes qui renient leur hétérosexualité. Et c’est bien
en leur nom qu’on gouverne, que se fait le consensus démocratique autour
de l’intérêt de la majorité.

On m’objectera
les droits des minorités. Loin de moi l’idée de les oppresser ou de les
discriminer : je suis tout à fait d’accord pour que le législateur
trouve des solutions adaptées à la situation des minorités ! Encore ne
faudrait-il pas brandir la discrimination en pensant uniformisation. Je
ne me sens pas discriminé de ne pas être blond aux yeux bleus, de ne pas
être né monégasque, de n’avoir pas un Q.I. exceptionnel ou de ne pas
être archevêque sous les tropiques
. Chacun reçoit sa condition et
apprend à vivre sa différence face à autrui du mieux qu’il peut sans
forcément tenir mordicus à copier des modèles inaccessibles.
Comme prêtre je connais quelques homosexuels heureux et qui non
seulement ne revendiquent pas le mariage mais trouvent l’idée aberrante
.
On devrait relire sur le sujet quelques fables de La Fontaine. […]

[C]eux qui
militent pour le mariage veulent absolument copier en tout point le
modèle familial. Ceci est paradoxal quand la génération précédente
crachait sur le mariage et le vomissait comme modèle bourgeois oppressif
et liberticide
. Je me souviens de mai 68 et de cette boutade de
l’époque de ma vie estudiantine : « de nos jours plus personne ne songe à se marier sauf peut-être quelques prêtres ». Actuellement,
on pourrait presque – en voyant le nombre massif de PACS face au petit
nombre de mariages – parodier cette plaisanterie en disant «
aujourd’hui  seuls les homosexuels songent à se marier et peut-être
quelques vieux réactionnaires qu’on appelle catholiques
… »

Ainsi quatre
simples mots rajoutés dans l’article 143 du code civil vont profondément
bouleverser non seulement la notion de mariage, de maternité et de
paternité, mais comme une gigantesque réaction en chaîne totalement
incontrôlable, vont faire éclater de l’intérieur la notion de famille
avec toutes les conséquences que cela va entraîner
. Et une fois mise en
route cette réforme du code civil ne pourra plus faire marche arrière.
Faire éclater la famille, dites-vous, mais au fond l’héritage de mai 68
n’est sans doute pas si loin, avec d’autres moyens : impossible à
détruire de l’extérieur, la famille noyautée de l’intérieur éclatera
d’elle-même…

Je ne peux
m’empêcher de mettre cela en parallèle avec les organismes génétiquement
modifiés dont on s’aperçoit après seulement quelques années qu’ils sont
dangereux pour la santé
maintenant qu’ils sont dispersés dans la nature
et qu’on ne sait pas quelles conséquences cela aura dans le futur sur
la nature et sur l’être humain.

L’étonnant dans
tout ça c’est que, devant un choix crucial de société dont les enjeux
sont infiniment graves pour l’avenir de la société, le sujet est traite
pratiquement à la sauvette, avec une apparence de légèreté. Où sont
passés penseurs et philosophes (je pense à la révolution anthropologique
que cela va créer) ? Quand la réflexion s’écrase devant l’idéologie et
la pression médiatique, la démocratie – la vraie – est malade."

La France d’après la dénaturation du mariage

Racontée par Le Monde, qui consacre ce jour un dossier militant en faveur de la dénaturation du mariage :

"Pierre, 10 ans, a un papa et deux mamans. Il appelle maman " celle qui m'a fait naître ",
et l'autre, maman-Sami, du nom du héros de Scooby-doo, son dessin animé
préféré. Il ne voit que des avantages à cette situation. " J'ai une plus grande famille ", dit-il. Trois parents, cinq grands-parents, ça fait plus de monde pour s'occuper de lui. " Avec une seule maman, j'irais plus souvent à l'étude ", relève le petit garçon. Lyns, lui, a 7 ans. Il a deux papas" un qui dit plus oui, et un qui dit plus non ". Quand ses copains lui demandent où est sa maman, il répond qu'elle est en Haïti, où il a été adopté."

Le reste de l'article est là pour montrer que ces enfants sont normaux et le quotidien publie un deuxième article sur les études scientifiques qui ont traité de ce sujet :

"Plus de 700 articles scientifiques ont été consacrés, depuis le début
des années 1970, à l'homoparentalité dont 10 % au développement des
enfants. "La tendance générale est qu'il n'y a pas de différences
massives entre les enfants élevés dans des familles homoparentales et
les autres "
, commente Olivier Vécho, maître de conférences en
psychologie à Paris-X Nanterre. De petites différences peuvent
apparaître : les enfants de parents homosexuels manifestent une estime
de soi plus faible, mais expriment plus leurs émotions
. Dans les
relations avec les amis d'école, certaines études montrent que les
enfants d'homos sont plus à l'aise, d'autres qu'ils le sont moins…
Aucun impact n'est relevé sur l'orientation sexuelle.

La fiabilité
de ces travaux est cependant mise en cause par les opposants à
l'homoparentalité. Principales critiques : le faible nombre d'enfants
participant aux études, le fait qu'elles concernent surtout des enfants
élevés par des couples de femmes d'un niveau social élevé, ou encore le
recrutement par le biais d'associations militant pour la cause gay."

Nous avions relayé les nombreuses critiques qui montrent la non-fiabilité des études sur lesquelles se basent les militants de l'adoption par des homosexuels. Les critiques les plus fréquentes que l’on peut adresser à ces études portent sur les points suivants :

  • La constitution d’échantillons sur la base du volontariat, en faisant appel à des militants de la cause homosexuelle.
  • L’administration de questionnaires aux enfants sur l’éducation qu’ils reçoivent par ceux qui en ont la charge.
  • Le fait que la plupart des études portent sur des enfants de couples hétérosexuels séparés dont la mère vit avec une autre femme et non sur les enfants de deux femmes ou de deux hommes.
  • Le manque d’études longitudinales mesurant les conséquences d’avoir été élevés par un couple homosexuel chez des sujets parvenus à l’âge adulte.
  • Le recours abusif à des calculs statistiques faits
    pour l’industrie, aboutissant à l’affirmation mensongère qu’il n’y a pas
    de « différences statistiquement significatives » entre les enfants
    élevés par des couples homosexuels et les autres, alors que cette
    différence est réelle."

Et le Monde ne peut pas passer sous silence l'étude de Mark
Regnerus, que nous avons déjà évoquée.

Enfin, un dernier article donne la parole aux psychiatres. Extraits :

"Premier
argument des opposants : l'enfant a besoin de s'identifier à du masculin
et à du féminin. Il lui faut de la différence sexuelle
, de l'"asymétrie", explique Maurice Berger, chef de service en psychiatrie de l'enfant au CHU de Saint-Etienne. "Le désir qui a présidé à sa conception, les échanges qu'il a dès les
premiers jours de sa vie ne sont pas les mêmes dans le cas d'un père et
d'une mère"
, poursuit-il.

Deuxième objection, le besoin de se représenter une origine crédible"L'enfant se demande d'où il vient et a besoin d'établir un scénario qui colle, explique Christian Flavigny, directeur du département de psychanalyse de l'enfant à la Pitié-Salpêtrière à Paris. Il
sait bien que deux personnes de même sexe ne peuvent pas procréer. Une
loi qui viendrait légaliser une filiation impossible serait une
falsification."
 "Quand vous ne pouvez pas penser vos origines,
que vous vous dites que vous venez de quelque chose d'impossible, vous
n'avez pas d'identité narcissique cohérente,
 renchérit Pierre Lévy-Soussan, pédopsychiatre. Cela peut devenir extrêmement problématique."

Pour résoudre cette infamie, les associations de
parents homosexuels demandent le remplacement de la mention "né de", sur le livret de famille, par la mention "fils de". L'argumentaire des pro-adoption se base en effet pas la dissociation entre biologique et social. Il y a des gens qui "font" des enfants, et d'autres qui les élèvent. Une réalité bien présente depuis la légalisation de la fécondation in vitro.

Syrie : 150 chrétiens pris en otage

150 fidèles gréco-catholiques du
village de Rableh, situé entre la frontière libanaise et la ville de
Qusayr, dans la province d’Homs ont été emmené. Cette région est depuis des mois complètement
sous le contrôle de bandes armées qui y font la loi.

Le Patriarche gréco-catholique de Damas, SB Grégoire
III Laham, lance un appel : « Je demande à
tous les belligérants de respecter les civils et d’épargner les vies
innocentes ».

De la dénaturation du mariage à sa déconstruction

MThibaud Collin, enseignant de philosophie, a publié un nouvel ouvrage sur la revendication du lobby homosexuel, après Le Mariage Gay : Les Enjeux d'une revendication (évoqué ici), intitulé Les lendemains du mariage gay : Vers la fin du mariage ? Quelle place pour les enfants ?. La première question est intéressante. En effet, à l'heure où le mariage est si décrié, où la fidélité est devenue ringarde, où l'indissolubilité est devenu un gros mot, pourquoi ces militants tiennent-ils absolument à se marier ? La réponse est donnée par le philosphe de la déconstruction Jacques Derrida. Ce dernier écrivait en août 2004 dans Le Monde :

"Si j’étais législateur, je proposerais tout simplement la disparition
du mot et du concept de “mariage” dans un code civil et laïque
. Le
“mariage”, valeur religieuse, sacrale, hétérosexuelle – avec voeu de
procréation, de fidélité éternelle, etc. -, c’est une concession de
l’Etat laïque à l’Eglise chrétienne – en particulier dans son
monogamisme qui n’est ni juif (il ne fut imposé aux juifs par les
Européens qu’au siècle dernier et ne constituait pas une obligation il y
a quelques générations au Maghreb juif) ni, cela on le sait bien,
musulman. En supprimant le mot et le concept de “mariage”, cette
équivoque ou cette hypocrisie religieuse et sacrale, qui n’a aucune
place dans une constitution laïque, on les remplacerait par une “union
civile” contractuelle, une sorte de pacs généralisé, amélioré, raffiné,
souple et ajusté entre des partenaires de sexe ou de nombre non
imposé
.(…) C’est une utopie mais je prends date."

Or, c'est le même Jacques Derrida qui signait, en mars de cette même année 2004, le Manifeste pour l'égalité des droits, réclamant le droit au mariage, à l'adoption, et à la procréation médicalement assistée pour les paires homosexuels. C'est ainsi que l'on voit, comme le disait le cardinal Vingt-Trois sur RTL, que la dénaturation du mariage ne consiste pas à "ouvrir" le mariage mais à le transformer. Le Pacs a déjà réintroduit la répudiation, puisque l'un des deux partenaires peut révoquer l'autre par un simple sourrier. La facilité de rompre le mariage a été aggravée par l'ancienne majorité.

Nous assistons ainsi à une véritable démolition du mariage, socle de la stabilité de la société.

“Démariage”

Lu dans le courrier des lecteurs des 4 Vérités :

"Parents d’enfants de 5 à 21
ans, ma femme et moi
allons envoyer une lettre
avec A.R. au président de la
république. Nous lui demandons,
au cas où le droit de
se marier serait accordé aux
couples gay, de nous démarier
.
Oui, il aura la photocopie
de notre acte de mariage
avec pour mission de la
faire parvenir à la commune
intéressée afin que nous
soyons « démariés », puisque cet acte n’aura plus
aucun sens pour notre couple
(nous ne voulons pas
partager des valeurs que
l’on nous impose et qui
n’ont rien à voir avec le
contrat que nous avons
signé)."

Islam vs liberté d’expression : à quand un débat rationnel ?

Dans Les 4 Vérités, Guillaume de Thieulloy revient sur la polémique liée aux caricatures de Charlie Hebdo. Extrait :

"Mais ce qui me frappe surtout dans
ce débat surréaliste, c’est que tout se
passe comme s’il était évident que
les musulmans n’étaient pas des
êtres rationnels
.
Je ne sais pas si les médias politiquement
corrects s’en rendent compte,
mais il est souverainement insultant
pour un interlocuteur de considérer
que sa seule réaction prévisible soit
le massacre, le pillage et le lynchage
.
Or, c’est exactement ce que l’on dit
des musulmans de France et
d’ailleurs. Sans, d’ailleurs, que cela
empêche quiconque de vanter régulièrement
la parfaite compatibilité de
l’islam et de la démocratie !
Il est vrai que cette insulte, qui
consiste à considérer les musulmans
comme incapables d’un dialogue
rationnel, ne s’avère pas complètement
infondée, puisque, de fait, la
réaction aux attaques n’est pas un
débat, mais des massacres

Il n’empêche que je trouve singulièrement
paradoxal que les mêmes journalistes
qui dénoncent doctement
« l’islamophobie » – sans être capables
de dire de quoi il s’agit… –
soient aussi ceux qui nous annoncent,
avant même les massacres, qu’il
n’y a rien d’autre à attendre des
musulmans !
Entre le « deux poids, deux mesures »
qui caractérise le traitement de l’islam
et le traitement des autres religions
ou idéologies et l’espèce d’assentiment
qui ne s’avoue pas aux
réactions musulmanes les plus violentes,
il faut avouer que le débat
médiatique de ces derniers jours
nous a comblés. Comme beaucoup
d’éléments de l’actualité, j’en rirais
volontiers s’il n’était question de
mort d’hommes et s’il n’était question
de mon pays.
En tout cas, cela n’aura certainement
pas contribué à me rendre la corporation
des journalistes français plus
facile à comprendre
.
Et il me semble évident qu’à défaut
de participer au palpitant débat
« respect des religions » contre
« liberté d’expression », il est de plus
en plus impératif que des journalistes
et intellectuels français aient une
parole libre et claire sur l’islam !"

“Comme évêque, je ne peux rester silencieux”

Mgr Aumonier, évêque de Versailles, s'exprime sur le projet de loi dénaturant le mariage :

A"Le gouvernement a confirmé son intention d’ouvrir sans tarder le mariage et l’adoption aux couples homosexuels. Cette
annonce ne cesse pas d’étonner. Alors que notre pays traverse une crise
économique et sociale sans précédent, l’urgence est-elle vraiment
d’ouvrir un tel chantier qui touche à des repères sur lesquels est
fondée notre société ? Est-il normal de le faire sans réelle
concertation ni débat sur le fond ?
Comme Évêque, je ne peux rester silencieux.

Remettre le bien de l’enfant au centre du débat.

L’Église joue son rôle de veilleur. Elle
alerte les consciences, surtout quand les fondements de notre société
sont remis en cause, quand le bien de la personne est en jeu. Elle le
fait à temps et à contretemps, au-delà des intérêts partisans, libre des
sondages et des modes d’opinion, quelle que soit la majorité politique
en place. Ici, c’est le bien de l’enfant qu’il nous faut d’abord
faire valoir. Il doit être premier et ne peut passer après la
satisfaction du désir même sincère des adultes. Il n’y a pas de droit à
l’enfant, mais bien un droit de l’enfant, à défendre et à promouvoir.

Non
seulement ce projet de loi ne va pas supprimer de discriminations mais
il va instituer une injustice vis à vis des enfants, à qui on va voler
ce repère essentiel de la complémentarité père/mère
. Les parents, les
enfants eux-mêmes savent combien un père, ce n’est pas comme une mère.
Qu’un père et une mère sont complémentaires et que cette complémentarité
est structurante. Ceux qui travaillent au service des enfants et des
jeunes savent qu’il y a toujours une fragilité, et souvent une
souffrance, quand les évènements de la vie font qu’un des deux parents
n’est plus là. Courageusement, des pères ou des mères seuls essayent d’y
pallier. Ils sont les premiers à savoir le poids du manque d’un
référent masculin ou féminin. L’instituer en amont, c’est une injustice
profonde pour les enfants qui devront le subir.

Des « états généraux » de la famille et du mariage

J’invite tous les catholiques de mon
diocèse et, plus largement, tous les hommes et les femmes de bonne
volonté, à écrire avec respect et gravité à leurs élus, aux ministres
concernés, au Premier Ministre et au Président de la République
, pour
réclamer que s’ouvrent l’ouverture de vrais débats sur ces sujets, sur
le modèle de la réflexion nationale qui avait été entreprise avec
sérieux sur les questions de bioéthique. Le bon sens exige en effet
qu’on prenne sur une telle question le temps d’une réflexion de fond,
qui soit libre de toute pression. Le principe de précaution,
invoqué à juste titre sur les questions écologiques, devrait fonctionner
d’autant plus pour l’enfant et la famille: passer en force un tel
projet de loi, pour répondre à la pression de quelques-uns, serait
incompréhensible et profondément injuste."

Logement social : le projet idéologique de la gauche

Au cours du débat autour de la loi sur la logement social, le député UMP Philippe Meunier a fait une intervention remarquée dont voici des extraits :

M"Avec ce projet de loi visant à régler la question du logement dans
notre pays, l'actuel gouvernement montre, une fois de plus, qu’il
préfère l'idéologie et le dogmatisme à l'efficacité
. Idéologie car, au lieu de se consacrer aux familles et aux personnes
qui ont des difficultés à se loger, ce gouvernement de gauche préfère
classer par catégories administratives
les logements proposés pour en
modifier la composition. La seule solution que vous proposez est de
relever à 25 % du parc immobilier le nombre minimum de logements sociaux
imposés aux communes de France. Pourquoi ne pas chercher plutôt à
régler le problème de toutes ces familles en se penchant plus
précisément sur leurs besoins ? Une famille qui a besoin d'aide pour se
loger se moque bien de savoir si le logement qu'elle attend est classé
social ou non. Ce qu'elle attend de la puissance publique, c'est un
logement pour ses enfants. Au lieu de répondre efficacement à cette
attente, vous préférez créer des parcs de logements sociaux, pour mieux
avoir sous votre contrôle les personnes qui en bénéficient. Dogmatisme, car une fois de plus vous êtes dans une logique punitive à
l'égard de tous ceux qui ne rentrent pas dans votre moule
collectiviste
, en quintuplant des amendes pourtant déjà élevées. […]

Et pour en venir au fond, monsieur le ministre, vous êtes-vous au moins
posé une fois la question de savoir pourquoi il y a un si fort rejet
des logements sociaux de la part des Français ? Croyez-vous sincèrement
que nos compatriotes soient sans cœur et rejettent toute forme de
solidarité ? S’ils ont une idée très négative des logements sociaux,
c'est uniquement en raison du fait que ceux-ci sont très souvent
attribués d’abord à des ressortissants étrangers qui, pour certains, ont
un véritable problème d'intégration au corps social français
. […]

Monsieur le ministre, je vous conseille de venir habiter au moins
quelques mois dans certains quartiers de nos agglomérations pour
comprendre enfin ce que vivent nombre de nos compatriotes. […] Cela
vous changera des bobos qui parlent de ces sujets sans les connaître et
qui se permettent de nous faire la morale à tout bout de champ
. […] Hélas, je crains que votre aveuglement ne vous empêche de voir la
réalité si dérangeante pour votre idéologie et vos belles âmes toujours
prêtes à s'enflammer dans les salons parisiens.

[…] De plus, monsieur le ministre, au lieu d'accroître massivement le
nombre d'étrangers autorisés à résider sur notre territoire national,
comme vient de le décider Manuel Valls en annulant les circulaires de
son prédécesseur Claude Guéant, vous feriez mieux de vous occuper de nos
compatriotes qui attendent un logement depuis des mois, voire des
années, et qui se font doubler par ceux qui viennent d'arriver sur le
territoire national
sous prétexte qu'ils sont dans une situation plus
difficile encore que la leur."

Intervention de la France au Mali ?

Lu sur Secret Défense :

M"[…] Quel rôle la France va-t-elle jouer dans son ancienne colonie ? Celui de "facilitateur" selon le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius qui exclut que la France soit "en première ligne". "On n'ira qu'en soutien"
ajoute de son côté le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Au
plan militaire, l'affaire pourrait prendre, au mieux, plusieurs
semaines, voire quelques mois.
.. Il s'agit de faire intervenir une force
armée africaine, issue des pays de la Communauté économique des Etats
de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), avant le soutien de quelques grands
cousins… dont la France.

D'une manière très étrange,
Laurent Fabius a démenti hier la présence de forces spéciales françaises
dans la région. C'est absurde, car cette présence, discrète, est
publique ! N'a-t-on pas vu les hommes du COS intervenir depuis
Ouagadougou, en janvier 2011, pour tenter de libérer deux Français
enlevés à Niamey ?
La présence du COS dans la région du Sahel porte le nom d'opération Sabre.
Elle se fait avec l'accord explicite des autorités de ces pays. La
capitale du Burkina (Ouagadougou) est le centre de cette opération. Pour
la petite histoire, l'ambassadeur de France dans ce pays est le général
Emmanuel Beth, frère du général Frédéric Beth, ancien patron du COS et
actuel numéro deux de la DGSE. Et pour la plus petite histoire encore,
l'ambassadeur s'est récemment cassé le pied en sautant en parachute avec
les forces spéciales françaises…  Le commandement des
opérations spéciales – avec ses avions et hélicoptères - est également
présentes en Mauritanie, et de manière plus faible, au Niger et sans
doute au Mali.

Quel rôle pour l'armée française ? De la
formation et du soutien. Si une force d'intervention africaine  voit le
jour, il faudra l'entrainer et, en partie, l'équiper. Puis la soutenir,
en la transportant et en la renseignant. Des moyens de renseignements
sont – ou seront prochainement- déployés dans la région, notamment des
avions de patrouille maritime Atlantique 2 à Niamey (Niger). D'autres
moyens aériens sont à l'étude. Récemment la presse algérienne a fait
état de la présence de militaires français dans le sud de la Libye : il
s'agit d'une équipe de l'armée de l'air et du génie de l'air, chargée
d'une mission d'évaluation de la dépollution des pistes d'aviation
bombardées durant Harmattan… […]"

Décomplexé mais pas trop

Les politiciens dits de droite ont toujours besoin de s'excuser de ne pas être de gauche. Ce matin, interrogé sur LCI sur sa ligne politique, Jean-François Copé a nié être "plus à droite" que François Fillon. Le député-maire de Meaux publie dans quelques jours un Manifeste pour une droite décomplexée. Y détaille-t-il un corpus idéologique pour que la droite soit vraiment un parti de droite ?

Affaire Rimsha Masih : vers un non-lieu ?

Lu sur l'Observatoire de la christianophobie :

"l’horizon judiciaire de Rimsha Masih, cette fillette
chrétienne accusée à tort de blasphème, semble peu à peu s’éclaircir.
Après sa
remise en liberté sous caution le 8 septembre dernier, Rimsha Masih
sera jugée par un tribunal pour mineur
, ainsi que l’a confirmé samedi
dernier un juge local. De plus, la police a transmis à la justice le
fait que l’enquête menée par elle indique qu’il n’existe aucune preuve
contre Rimsha Masih
qu’elle a commis un acte de
blasphème envers le Coran ; en revanche, précise le rapport de police,
les charges qui pèsent désormais contre l’imam qui a fabriqué les
preuves qui ont servi à inculper la fillette sont, elles, bien réelles
."

Mariage : chaque évêque va s’exprimer

OrnellasMgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, actuellement à Rome dans le cadre des visites ad limina, est intervenu sur le sujet de la dénaturation du mariage. Il a dénoncé

« Le clivage qui dit : ça c’est le progrès, ça c’est
rétrograde, est complètement faux […]. Beaucoup de personnes en France
sont enfermées dans ce cliché, dans cette dialectique, qui est un
piège »
.

En raison des critiques virulentes contre les positions de l’Église sur la famille, « ceux qui pensent n’osent plus dire ce qu’ils pensent et rentrent chez eux ». Mgr Jean-Charles Descubes, archevêque de Rouen, a ajouté :

 « ce qui nous est propre a aussi du sens pour ceux qui ne partagent pas notre foi ».

Le cardinal Jean-Pierre Ricard a affirmé que « chaque évêque a pris ou va prendre la parole » dans son diocèse, certains « attendent que le projet soit présenté ».

La laïcité selon la mairie de Paris

LLe Conseil de Paris a reporté son prochain conseil, qui devait se tenir en même temps que la fête de Yom Kippour, le Grand Pardon, fête la plus importante du judaïsme, qui commence ce soir. On se souvient que pour installer une crèche sur les Champs-Elysées à Noël, Bertrand Delanoë était beaucoup plus mesuré. En revanche, chaque année désormais, la mairie de Paris organise une "fête du ramadan" dans ses locaux (photo).

Dans le même temps, le maire de Paris Bertrand Delanoë a annoncé la création d'un observatoire parisien de la laïcité, présidé par le conseiller d'Etat Olivier Rousselle, qui aura pour
rôle d'assister l'exécutif parisien dans la mise en pratique du principe
de laïcité à Paris. Cet observatoire sera composé de deux collèges de 7 personnes – un collège d'élus
composé de représentants de tous les groupes politiques du Conseil de
Paris et un collège de personnalités qualifiées (avec la parité, naturellement).

La famille encore plus décomposée

Vu sur Alliance Vita ce dessin de Luc Tesson :

F

La mission du jour

LLe ministre chargée des personnes âgées,
Michèle Delaunay, va confier une mission sur les personnes
âgées au conseiller général PS du Val d'Oise, Luc Broussy. Ce dernier avait rédigé une note sur la dépendance des personnes âgées, pour Terra Nova. En effet, le nombre croissant des plus de 60
ans dans notre société se fait sentir : ils sont 15 millions aujourd'hui et seront
20 millions en 2030 et 24 millions en 2060. Luc
Broussy va donc réfléchir à la façon d'adapter les logements, les
immeubles, les transports, le mobilier urbain ;
identifier tous les nouveaux emplois qui seront utiles à cette
population (production d'équipements sanitaires, robotique
etc.). Enfin, le
socialiste doit imaginer toutes les façons de changer le regard de la
société sur les plus âgés. En raisonnant les partisans de l'euthanasie ?

Ses résultats sont attendus d'ici à la fin de
l'année.

40 Days for Life commence mercredi 26 septembre

Lu sur Americatho :

4"La nouvelle campagne des 40 Days for Life
s’annonce déjà comme la plus importante jamais organisée aux
États-Unis
 : elle se déroulera dans 314 villes (dans 49 États de
l’Union, plus le District de Washington), dans 7 provinces du Canada et
également en Angleterre, en Australie, en Espagne et, pour la première
fois, en Ouganda ! Pendant 40 jours, et 24 h sur 24, des
vigiles vont se succéder devant des centaines d’avortoirs pour prier
afin de mettre un terme à l’abomination de l’avortement.
Comme pour
chaque campagne, je vous invite à vous associer, par une prière de l’“arrière”, à nos frères Américains, en priant une dizaine de chapelet (c’est-à-dire 10 Je vous salue Marie par jour et pendant quarante jours) aux intentions des 40 Days for Life. Cette campagne d’automne commence demain 26 septembre et s’achèvera le 4 novembre. Je compte sur vous pour vous y associer et je vous invite à vous inscrire ici. […]"

“Ecouter et regarder mais ne pas lire le JT” de TF1

C'est ainsi que s'intitule la réponse de TF1 aux protestations qui ont fait suite à la fausse citation attribuée au Pape.

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