Près de 70M€ pour les partis en 2011
Lu dans Le Monde :
"Quel est le parti politique qui a le plus profité des aides publiques
en 2011 ? Sans surprise, il s'agit de l'UMP qui totalise 33,1 millions
d'euros de financement public devant le PS (23,2 millions) et le MoDem
(3,8 millions), selon les chiffres de la Commission nationale des
comptes de campagne et des financements politiques, publiés jeudi 27
décembre au Journal officiel.Une hiérarchie qui va être
bousculée en 2012 et pour les cinq années suivantes. Les dotations étant
calculées en fonction des résultats aux élections législatives et du
nombre de parlementaires, le PS devrait doubler l'UMP dans la course aux
aides publiques.Au total, les grands partis politiques ont été
financés à près de 38 % par l'Etat, soit plus de 69 millions d'euros, en
légère baisse par rapport à 2010. Cette proportion atteint 74,5 % pour
le MoDem, 66,9 % pour le Parti radical de gauche, 62,3 % pour l'UMP –
les partis les plus dépendants de l'aide publique. Elle est plus limitée
pour le PS, Europe Ecologie-Les Verts et le FN – respectivement 38,9 %,
21,3 % et 15,5 %. […]"
Michel Doublier-Villette, RIP
Lu sur le blog d'Yves Daoudal :
"C’est la première fête des saints
Innocents qui se passe sans une initiative de Christian-Michel
Doublier-Villette, l’homme qui avait ramené d’Egypte des reliques des
saints Innocents (qu’il porte ici sur la photo) pour les sanctuaires
pro-vie. Il est mort brutalement le 16 mars dernier, abandonnant sa
famille et ses amis pour le monde de l’innocence glorieuse. Ce matin ma
messe était pour lui, et pour sa femme."
Des enfants pour tous : de la PMA à la location d’utérus
De Pierre-Olivier Arduin dans La Nef :
"[…] En
marge du conseil des ministres du 12 décembre, la porte-parole Najat
Vallaud-Belkacem a finalement lâché que le gouvernement n’« avait
pas l’intention de bloquer à tout prix l’élargissement de la PMA aux
couples de femmes ». Un peu plus tard dans la soirée, François
Hollande lui-même confirmait que « le Parlement décidera souverainement
». Jusqu’à cette date, Matignon et l’Élysée nous claironnaient pourtant
sur tous les tons que l’on s’en tiendrait seulement à la mesure 31 du
programme présidentiel qui portait exclusivement sur le « droit au
mariage et à l’adoption pour tous » et non sur la procréation
médicalement assistée en tant que telle. […]Les parlementaires de la majorité
ont désormais les coudées franches pour jouer la surenchère en faisant
voter l’amendement qu’ils ont déposé le mois dernier. À moins que le
gouvernement ne leur donne la garantie d’inscrire cette mesure dans une
future grande loi sur la bioéthique ou la famille. Ce dernier scénario
négocié en coulisses pourrait être pour la gauche une solution de
compromis de nature à vendre le projet auprès de l’opinion en lui
laissant penser que le texte est « raisonnable ». Redoutant de plus en
plus l’ampleur de la manifestation du 13 janvier prochain, le
gouvernement enverrait par la même occasion un signal aux opposants pour
leur faire croire qu’ils ont été entendus sur ce point. Il ne s’agira
pas de tomber dans ce piège grossier. D’autant que le projet de loi,
même en l’état, instaure de facto l’accès à la procréation artificielle
pour les couples de lesbiennes. En effet, moyennant des frais plus que
modiques par rapport à l’adoption internationale, il suffira que l’une
d’elles se rende à Barcelone ou à Bruxelles pour s’y faire inséminer et
que sa « conjointe » engage une procédure d’adoption plénière qui lui
sera accordée de plein droit en étant « mariées ».Si l’AMP
focalise autant les débats, c’est que tout le monde sait, lobbies
homosexuels au premier chef, que l’adoption internationale ne comblera
pas les « demandes d’enfants ». Auditionnée le 6 décembre à l’Assemblée,
la directrice de l’Agence française de l’adoption n’a identifié que
trois pays susceptibles de répondre favorablement aux couples
homosexuels : certains États du Brésil et des États-Unis qui proposent
des enfants de plus de sept ans souffrant de diverses pathologies ainsi
que l’Afrique du Sud dont les coûts de procédures s’élèvent à plus de 20
000 euros, sans compter les frais d’avocat et de déplacement. Le «
droit aux procréations artificielles » est donc la condition sine qua
non pour rendre effectif le « droit à l’enfant pour tous ». Quant aux «
couples » masculins, il leur reviendra toujours moins cher de faire
appel à une mère porteuse indienne. La location d’utérus risque
d’ailleurs d’être une démarche fort attrayante pour les gays car lÃ
encore les députés PS ont confirmé leur intention d’approuver rapidement la transcription sur les registres français de l’état civil
des enfants conçus par gestation pour autrui (GPA) à l’étranger, créant
un formidable appel d’air pour l’instrumentalisation des femmes des pays
pauvres. Les délocalisations procréatives et la marchandisation du
corps humain ont de beaux jours devant elles.Sur le plan
symbolique enfin, la revendication de la « PMA pour tous » est le moyen
d’abolir une bonne fois pour toutes la parenté fondée sur l’altérité
sexuelle et l’engendrement biologique pour leur substituer une « liberté
procréative absolue » et une filiation comme pure construction sociale.
Reste la question soulevée par la philosophe Sylviane Agacinski lors
des dernières Semaines sociales : « De quel droit une société peut
imposer à un enfant la fiction d’une naissance désexualisée qui risque
de compromettre la construction de son identité » ? Le pouvoir
actuel serait bien en peine d’y répondre tant il saute aux yeux que le
bien de l’enfant est le cadet de ses soucis."
Frigide Barjot explique sa lutte contre “l’homophobie”
Frigide Barjot est interrogée dans La Nef de janvier. Extraits :
"Dans certains milieux, on vous tient rigueur de clamer partout que vous luttez « contre l’homophobie »…Bien
sûr, mais il faut comprendre le sens général de cette lutte : la
première homophobie aujourd’hui est celle du gouvernement qui veut que
les personnes homosexuelles soient entièrement et seulement guidées par
leurs instincts sexuels, ce qui est d’une certaine manière les réifier
et nier leur singularité et leur identité personnelle – leur liberté en
fait. De plus, l’homosexualité est aujourd’hui instrumentalisée par
l’idéologie du genre, pour faire croire que chacun pourrait choisir non
seulement son orientation sexuelle, mais encore son « genre »,
c’est-à -dire son sexe symbolique. C’est une aberration, et cette
récupération des personnes homosexuelles est une véritable homophobie."
Une nouvelle cathédrale à Port-au-Prince
Le PCF ne veut pas que les enfants soient éduqués par d’autres que lui
Le Parti communiste, qui ne s'était pas posé de question en 2002 quand il a fait défiler des enfants dans la rue, s'insurge contre la prise de position de l'enseignement catholique sous contrat sur le mariage.
Noël : le FN dénonce le silence de François Hollande
Communiqué de Louis Aliot, Vice-président du Front National :
"Alors que le Président de la République souhaite aux Français de
confession musulmane une bonne fête de l’Aïd sur le site Internet de
l’Elysée, ou ne manque pas une occasion de mentionner les grandes dates
des autres religions, il a oublié les chrétiens à qui il n’a pas adressé
de vœux numériques.
Le respect du Président pour les croyances de ses compatriotes connaît visiblement deux poids deux mesures. Tenterait-il de nous faire croire que la fête de Noël est
définitivement sortie de la sphère religieuse pour ne s’inscrire que
dans le domaine commercial ? Si la France est une république laïque, elle n’en demeure pas moins
être un pays d’histoire et de tradition chrétienne dont Noël est la fête
la plus emblématique.Nous déplorons cette attitude navrante, estimant que le rôle du
premier élu de France, est d’être le Président de tous les Français."
L’évolution démocratique ne va pas dans le bon sens
De Jean Madiran dans Présent du 25 décembre :
"Par le ton et par le contenu, le message de Benoît XVI
pour le 1er janvier s’écarte tout à fait de l’optimisme systématique du
regard habituellement porté par l’opinion dominante sur le monde
démocratique contemporain.En France, en Europe, comme en Amérique du Nord ou du Sud, le choc
causé par l’offensive générale des milieux dirigeants contre
l’institution familiale est en train de susciter un réveil que n’avait
pas produit le choc antérieur de l’avortement.L’évolution temporelle du monde contemporain était estimée
comme un progrès, installant chaque jour davantage la souveraineté du
langage et de la morale démocratiques. L’éducation catholique elle-même
et son catéchisme s’étaient mis à l’école des pédagogies profanes. La
démocratie chrétienne achevait de se dissoudre dans le socialisme. Les
peuples étaient, sous tranquillisants médiatiques, abandonnés par les
classes dirigeantes. Mais voici dans le message du 1er janvier une vraie
vue des souffrances croissantes que subissent les peuples. Il constate
qu’après tant d’années de règne ravageur de la supercherie égalitariste,
en réalité « les inégalités entre riches et pauvres ne cessent
d’augmenter ». Il constate aussi que l’évolution démocratique ne va pas
dans le bon sens, puisque « le travail et la juste reconnaissance du
statut juridique des travailleurs sont de moins en moins
valorisés ». Pourtant la démocratie n’a jamais été aussi absolument
triomphante dans le monde occidental : et néanmoins l’aboutissement de
ce triomphe universel est l’apparition de « crises » inextricables et
démocratiquement insolubles, la crise financière, la crise économique,
la crise alimentaire, la dépravation morale, et partout, les semences de
la haine et de la guerre.Benoît XVI, dans ce message pour
le 1er janvier, remet au premier plan de l’actualité le monstrueux
génocide, l’avortement libre et gratuit, et honoré, que l’on avait pris
l’habitude de ne même plus nommer parmi les drames les plus aigus de
notre temps. En France depuis trente-six ans, il se maintient à plus de
200 000 enfants tués chaque année dans le sein de leur mère. Ce que la
destruction du mariage vient maintenant y ajouter, c’est une entreprise
plus précise de détruire en l’homme l’image de Dieu.L’instrument adéquat de cette évolution manifestement
infernale, c’est le langage démocratique, c’est la conceptualisation
démocratique, c’est la supercherie démocratique des droits de l’homme
imposant leur souveraineté absolue à l’encontre et à la place de la loi
naturelle. L’égalité des êtres humains est une égalité de nature, mais
les sociétés humaines sont complémentaires c’est-à -dire inégalitaires.
La famille est hiérarchique, les métiers sont hiérarchiques, l’armée est
hiérarchique, la vie nationale est hiérarchique, l’Eglise est
hiérarchique, les démocratiser c’est les étouffer, les dénaturer, les
barbariser. Cessons d’opposer à la démocratie réelle l’éloge gratuit
d’une démocratie imaginaire."
2013 : un budget non constitutionnel ?
Le député UMP Gilles Carrez, président de la commission des finances à l'Assemblée nationale, estime que certaines des
dispositions du budget 2013 sont anti-constitutionnelles :
"Le budget 2013 comporte plusieurs dispositions qui remettent en cause
les principes de non-rétroactivité, d'égalité, du caractère non
confiscatoire et de l'intelligibilité de l'impôt. Ce que me paraît
devoir relever du Conseil constitutionnel.
Ainsi, l'intégration
dans le barème de l'impôt sur le revenu (IR) des dividendes a un effet
rétroactif pour les contribuables qui, en 2013, ont choisi le
prélèvement forfaitaire obligatoire. Le taux majoré de l'IR à 75 % crée
une rupture d'égalité, car il s'applique à un revenu non conjugalisé,
et, par ailleurs, il présente un caractère confiscatoire dans un certain
nombre de situations, par exemple au titre des plans de stock-options
antérieurs à 2007. Le plafonnement à 75 % de l'ensemble formé par l'IR,
l'ISF et les prélèvements sociaux est inopérant, dès lors qu'il prend en
compte des revenus virtuels, comme les bénéfices non distribués ou
certains produits de capitalisation. Quant au dispositif concernant les
plus-values de cessions de valeurs mobilières, la révolte des «pigeons»
l'a rendu inintelligible, faute pour le gouvernement d'abandonner
purement et simplement cette mauvaise réforme."
Les évêques du Costa Rica dénoncent la Cour interaméricaine des droits de l’homme
La Cour interaméricaine des droits de l’homme a condamné le
Costa Rica pour son interdiction générale de la fécondation in vitro.
Tous les évêques du Costa Rica ont co-signé un document dénonçant le
jugement de la Cour interaméricaine, que Jeanne Smits a traduit. Extraits :
"[…] Nous avons constaté comment le « Défenseur des
habitants », la presse nationale et certains secteurs de la société ont
collaboré, d’une manière peu objective et partiale, a faire naître une
opinion favorable à la fécondation in vitro (FIV) parmi les
citoyens, en la présentant comme une solution inoffensive aussi bien
pour l’enfant que pour la mère, et gratifiante pour ces couples.En opposition avec cette thèse, l’Eglise a insisté sur
le fait que le désir d’engendrer ne constitue pas un droit en soi. De
même, nous avons insisté sur le fait que l’enfants a le droit d’être
conçu naturellement, porté dans les entrailles, mis au monde et éduqué
dans le cadre du mariage (cf. Jean-Paul II, Donum vitae n° 11).
La FIV est et sera, jusqu’à preuve absolue du
contraire, un procédé déshumanisant pour le bébé. Dans cette affaire,
nous sommes malheureusement surpris de voir qu’à aucun moment, on ne
décrit l’embryon comme un être humain : non, il est décrit comme un
produit qui, éventuellement, peut être éliminé, que ce soit par la
volonté des parents ou pour l’intérêt médical. […]Cette condamnation du Costa Rica est une action fondée
sur les critères subjectifs de fonctionnaires internationaux, dont les
critères particuliers ont porté atteinte à la souveraineté juridique et
constitutionnelle du Pays. […]"
Les musulmans se disputent le contrôle de la mosquée d’Epinay-sur-Seine
Depuis plusieurs mois, deux associations se disputent la gestion de la mosquée d'Épinay-sur-Seine . L'électricité a été fermée et l'eau vient d'être coupée.
D'un côté l'Organisme de gestion de la mosquée d'Épinay (OGME), émanation de la Grande Mosquée de Paris, et, de l'autre, l'Union des associations musulmanes d'Épinay-sur-Seine (UAME).
L’enseignement catholique sous contrat mobilise contre la dénaturation du mariage
Lu dans Le Parisien :
"En adressant peu avant les vacances une lettre aux chefs d’établissement
des 8300 écoles, collèges et lycées privés catholiques dont il a la
charge, le secrétaire général de l’enseignement catholique, Eric de
Labarre, a provoqué la colère des partisans du mariage pour tous.Dans cette lettre résolument engagée, loin en tout cas de la relative
neutralité habituellement observée par l’école libre, le patron des
établissements catholiques y rappelle sa position officielle pour « le
droit essentiel de la reconnaissance de la différence des sexes »… Il
invite aussi les établissements à s’emparer du débat sur le projet de
loi à travers toutes les initiatives qu’ils jugeront adaptées, dans le
respect des personnes et des consciences : discussions en classe,
réunions organisées par les parents, etc. […]Eric de Labarre assume. « On n’appelle pas à manifester, on pose un
cadre. Puisqu’il n’y a eu aucun débat, c’est de notre responsabilité
d’éducateurs d’aider à la prise de conscience pour que chacun se
détermine. Même en primaire, doit-on répondre à un gamin de 7 ans que
c’est une affaire d’adultes? Je ne crois pas. » […]"
Dénaturation du mariage : les juristes pour, sont contre
Telle est la conclusion des auditions du 20 décembre par Gaëlle Marraud des Grottes :
"Comment s’explique cette apparence de contradiction ? Tout
simplement parce que quelle que soit leur position personnelle, les
juristes ont tous dénoncé la façon dont ce projet était rédigé.Au centre des critiques, d’abord le périmètre de la loi.-
Les cinq juristes auditionnés, Hugues Fulchiron, Annick Batteur,
Laurence Brunet, Claire Neirinck et Guillaume Drago ont remis en
question le périmètre de la loi. Si le cœur de ce projet de loi est bien
d’ouvrir le mariage aux couples de même sexe, il faut bien avoir
conscience, ont-ils rappelé, que c’est tout le droit de la filiation et
de la procréation médicalement assistée (PMA) qui est touché. Rappelons
que le droit de la filiation est en France fondée sur la vraisemblance
biologique et sur une filiation sexuée. Or, parce qu’il n’aborde que
certains points et pas d’autres (PMA, gestation pour autrui, présomption
de paternité, etc.), le Conseil constitutionnel pourrait soulever la
question de l’intelligibilité de la loi et de l’incompétence négative du
législateur, selon Guillaume Drago.Questions autour de l’ouverture de l’adoption.- Pour
Hugues Fulchiron, le projet de loi procède de façon un peu étonnante. Le
législateur considère que, puisque le mariage est ouvert aux couples
homosexuels, il faut ouvrir l’adoption. Mais parallèlement, le texte
entend décorréler mariage et filiation. Une rupture logique non
satisfaisante pour ce spécialiste du droit de la famille, qui demande
que toutes les règles de l’adoption soient dès lors repensées. Tout
comme celles de la PMA. Pourquoi limiter la PMA aux couples mariés ?
Pourra-t-on longtemps refuser l’accès aux personnes seules ? Ou
interdire la multiparenté ? La PMA doit faire l’objet d’une réflexion
d’ensemble. Opinion, là encore, très largement partagée par les
personnes auditionnées.De la suppression des mots « père » et « mère » dans le Titre V du Livre I du Code civil.-
Annick Batteur a démontré qu’il n’était pas nécessaire de supprimer ces
deux concepts et a d’ailleurs demandé au législateur de reprendre
l’ensemble des dispositions du projet de loi, dénonçant l’erreur que
constitue cette suppression : « même quand on est très favorable au projet, on ne peut pas admettre la façon dont ce projet est rédigé », a-t-elle insisté. Sans compter les coquilles qu’elle entraîne, par exemple quand le remplacement de ces mots par celui de « membre de la famille »
implique que le juge doive convoquer tous les membres de la famille
pour vérifier leur consentement au mariage de la personne protégée.Autre point soulevé par cette juriste, comment aborder la question du
statut des enfants des couples homosexuels, au regard de l’article 57 du
Code civil ? Avec en arrière-plan, bien évidemment, la question de
l’accès aux origines et de l’anonymat. Sa conclusion : ouvrons seulement
l’adoption simple, dans un premier temps, et travaillons à un texte
cohérent sur l’ensemble du droit de la famille.Laurence Brunet s’est également prononcée pour l’ouverture de la seule
adoption simple et a demandé que le législateur se penche sur le droit
de l’enfant à connaître ses origines. Elle a soutenu qu’il n’est pas
nécessaire de supprimer les mots « père » et « mère ». Et « il faut éviter de désexualiser l’acte de naissance
» a-t-elle ajouté. De même, pour Laurence Brunet, l’ouverture du don de
gamète aux couples de femmes devra entraîner la mention du donneur sur
l’acte de naissance.Les piliers du droit de la filiation devront être revus.- Claire
Neirinck est notamment revenue sur la difficulté de remettre en cause
une comaternité ou une copaternité, l’expertise biologique, bien
évidemment, ne pouvant être un instrument utile. D’où cette remarque :
une inégalité est créée par ce projet de loi entre un couple homosexuel,
dont la filiation ne pourra pas facilement être contestée, et un couple
hétérosexuel, qui pourra voir une filiation détruite par la preuve
biologique. Même réflexion s’agissant de l’adoption de l’enfant de
l’époux/épouse, prévue par les articles 357 et 365 du Code civil : elle
sera possible dans un couple homosexuel, mais pas dans un couple
hétérosexuel, dès lors que l’enfant a déjà deux parents. Une nouvelle
source de discrimination.Pour Claire Neirinck, l’ouverture de la PMA aux couples de même sexe
entraînera forcément la légalisation de la gestation pour autrui. Faute
de quoi, une inégalité apparaîtrait entre les couples de même sexe, ceux
de femmes qui auraient droit à la PMA et ceux d’hommes à qui ce droit
serait refusé. D’ailleurs, en Espagne, les juristes sont confrontés Ã
cette revendication des couples d’hommes."
Saint Etienne, un modèle pour la nouvelle évangélisation
Hier, nous fêtions Saint Etienne. Lors de l'angélus, Benoît XVI a déclaré :
"Chaque année, le lendemain de la nativité du Seigneur, la liturgie
nous fait célébrer la fête de saint Etienne, diacre et premier martyr.
Le livre des Actes des apôtres nous le présente comme un homme rempli de
grâce et de l’Esprit Saint (cf. Ac 6, 8-10 ; 7, 55) ; en lui se vérifie
pleinement la promesse de Jésus rapportée par le texte de l’évangile de
ce jour, selon laquelle les croyants appelés à rendre témoignage dans
des circonstances difficiles et dangereuses ne seront pas abandonnés et
laissés sans défense : l’Esprit de Dieu parlera en eux (cf. Mt 10, 20).
Le diacre Etienne, en effet, a agi, a parlé, est mort, animé par
l’Esprit-Saint, en témoignant de l’amour du Christ jusqu’au sacrifice
extrême. Le premier martyr est décrit, dans sa souffrance, comme étant
l’imitation parfaite du Christ, dont la passion se répète jusque dans
les moindres détails. […]Enfin, saint Etienne est un modèle pour tous ceux qui veulent se
mettre au service de la nouvelle évangélisation. Il montre que la
nouveauté de l’annonce ne dépend pas tout d’abord de l’usage de méthodes
ou de techniques originales, qui ont certes leur utilité, mais consiste
à être rempli de l’Esprit-Saint et à se laisser guider par lui. La
nouveauté de l’annonce se trouve dans la profondeur de l’immersion dans
le mystère du Christ, de l’assimilation de sa parole et de sa présence
dans l’Eucharistie, afin que Jésus vivant lui-même puisse parler et agir
en celui qu’il envoie. Au fond, l’évangélisateur devient capable de
porter le Christ aux autres de manière efficace quand il vit du Christ,
quand la nouveauté de l’Evangile se manifeste dans sa vie. Prions la
Vierge Marie afin qu’en cette Année de la foi l’Eglise voie se
multiplier les hommes et les femmes qui, comme saint Etienne, savent
donner un témoignage convaincu et courageux du Seigneur Jésus."
L’Etat vend 26 hectares pour une école hors-contrat
Lu dans Le Figaro :
" 26 hectares de bâtiments et terrains de l'armée viennent d'être vendus par l'État pour 450.000 euros à … une école catholique […].
A Châteauroux (Indre), une partie des 300 hectares de la base militaire de la Martinerie a ainsi cédé sa place à l'école Saint-Michel de Niherne, en vue d'y installer un collège et un lycée professionnel privé, hors contrat. Opérationnel depuis la rentrée, l'établissement, encore sous location, devrait définitivement conclure son acquisition «d'ici trois mois», estime l'abbé Vincent Bétin, responsable de la pédagogie au sein de l'école.
«L'acte notarié est déjà prêt, nous devrions signer la cession en janvier ou février, prévoit Gilles Averous, directeur de cabinet de la ville de Châteauroux et de la Communauté d'agglomération castelroussine (CAC). Nous déduirons le prix de leur location du montant de leur achat». D'ores et déjà , la bénédiction du site a eu lieu, en présence du supérieur du district de France de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, l'abbé Régis de Cacqueray-Valmenier.
L'ouverture de ce lycée «tradi» est une des conséquences inattendues de la restructuration des sites militaires dans l'Hexagone. La loi de programmation militaire 2009-2014 prévoit en effet «la cession des installations de la Défense et la réindustrialisation des zones touchées par les restructurations», dans son plan de modernisation.
[…]Dans l'ancien hangar qui accueillait les équipements nucléaires bactériologique et chimique (NBC), trône désormais la statue de Saint-Joseph qui, avec bienveillance, semble présider à la destinée des élèves. Salles de cours, internat, mais aussi piscine, gymnase, bibliothèque, théâtre, salles de musique… La nouvelle propriété de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X est vaste. […]"
Et c’est reparti pour des mois de campagne à l’UMP
Lu dans Les 4 Vérités :
"Les deux frères ennemis de
l’UMP, Jean-François Copé
et François Fillon, ont trouvé
la semaine dernière les conditions
d’une trêve.
Un nouveau vote est désormais
prévu en septembre prochain.
Une réforme des statuts devrait
permettre à plusieurs autres dirigeants
de l’ancien parti majoritaire
de participer à cette compétition.
Jean-François Copé
reste à la tête de l’UMP jusqu’Ã
la fin de l’été. […]Enfin, cette situation constitue
tout de même une mauvaise
nouvelle. Pendant encore six
mois, l’opposition sera engluée
dans ses querelles internes, au
lieu de se battre contre l’un des
gouvernements les plus mauvais
que nous ayons jamais eus.
Or, les législatives partielles
nous l’ont montré, le FN n’est
pas, pour le moment, à même de
prendre le relais. Et l’UDI de
Jean-Louis Borloo est alternativement
soutien ou opposant du
gouvernement, ce qui la rend
également inaudible.
L’UMP, même unie, constitue
déjà une opposition fragile, puisqu’elle
a mené, pendant 10 ans,
une politique très proche de
celle de François Hollande. Alors,
divisée et refusant absolument
toute entente avec le FN, elle
offre un boulevard aux socialistes…"
La droite est en crise et son offre politique doit être renouvelée
Lu dans Le Monde :
"L'hebdomadaire Valeurs actuelles veut "faire émerger de nouvelles idées à droite".
Son directeur, Yves de Kerdrel, nommé en septembre, prépare une
nouvelle formule pour le 17 janvier 2013. Il fait le constat que la
droite est en crise et que son offre politique doit être renouvelée.
Le
courant qu'incarne le magazine, fondé en 1966 par Raymond Bourgine,
n'est plus représenté, constate son directeur. M. de Kerdrel le définit
comme "un journal de droite, libéral sur le plan économique, et libéral à la manière de Tocqueville au plan politique".
Or, estime-t-il, depuis l'effacement politique des Alain Madelin,
Gérard Longuet et Michel Noir, aucune personnalité politique de premier
plan ne défend ces convictions.Yves de Kerdrel se donne pour modèle Le Figaro magazine des années 1980, lorsque Louis Pauwels en était directeur. "Nous voulons faire apparaître de nouvelles têtes à droite, de nouvelles plumes, dit-il. Toutes
les semaines, nous donnerons la parole à des "quadras" sur trois Ã
quatre pages en fin de journal, dans une rubrique qui s'appellera
"Valeurs d'avenir". […][L]a droitisation récente des hebdomadaires comme Le Point et L'Express lui facilite la tâche. "Nous n'aurions jamais osé une couverture comme "Cet islam sans gêne" du Point, affirme M. de Kerdrel. Et nous ne ferons pas de surenchère." […] "Nous traitons le Front national comme les autres partis", déclare M. de Kerdrel. […]"
Exil fiscal en Belgique : les européistes se mordent les doigts
Lu dans Minute :
"Lundi 17 décembre, « C à dire », France 5
Ce lundi, c’est toujours l’affaire Depardieu qui fait la une
des principales émissions d’actualités. Benoîte Taffin,
porte-parole de Contribuables associés, prend la défense de
l’acteur au nom de la liberté individuelle: « Il y a quelque
chose qui m’a sidérée: Gérard Depardieu n’est pas parti aux îles
Caïman, que je sache! Il est parti en Belgique. Tout d’un coup, ce serait un crime d’utiliser
la liberté en Europe pour choisir ses lieux fiscaux. On n’arrête pas de nous parler
de l’Europe, depuis des années et des dizaines d’années: l’Europe de la liberté de
circulation des hommes et des capitaux. Alors, pourquoi pas pour les contribuables? »
Paradoxal? Pas tant que ça; d’ailleurs, qu’ont à répondre nos européanistes, de
gauche comme de droite?"
Des journalistes tentent de saboter la manif du 13 janvier
Notamment une journaliste d'Europe 1 et Tristan Maupoil d'ESJ.