Exil fiscal en Belgique : les européistes se mordent les doigts
Lu dans Minute :
"Lundi 17 décembre, « C à dire », France 5
Ce lundi, c’est toujours l’affaire Depardieu qui fait la une
des principales émissions d’actualités. Benoîte Taffin,
porte-parole de Contribuables associés, prend la défense de
l’acteur au nom de la liberté individuelle: « Il y a quelque
chose qui m’a sidérée: Gérard Depardieu n’est pas parti aux îles
Caïman, que je sache! Il est parti en Belgique. Tout d’un coup, ce serait un crime d’utiliser
la liberté en Europe pour choisir ses lieux fiscaux. On n’arrête pas de nous parler
de l’Europe, depuis des années et des dizaines d’années: l’Europe de la liberté de
circulation des hommes et des capitaux. Alors, pourquoi pas pour les contribuables? »
Paradoxal? Pas tant que ça; d’ailleurs, qu’ont à répondre nos européanistes, de
gauche comme de droite?"
Des journalistes tentent de saboter la manif du 13 janvier
Notamment une journaliste d'Europe 1 et Tristan Maupoil d'ESJ.
La photo qui a fait perdre la bataille médiatique au lobby LGBT
Lu dans Minute :
"Le 16 décembre, le lobby gay a manifesté en
faveur du « mariage pour tous ». Ce faisant,
il a perdu une grande bataille médiatique,
en laissant un enfant brandir une pancarte
ignoble, qui symbolise le risque de laisser
aux fanatiques de la cause homosexualiste
le « droit » d’adopter des enfants. […]Les plus naïfs pourraient croire
qu’il s’agit de quelques farfelus non
représentatifs du mouvement. C’est
faux: la pancarte a été imaginée par
un groupe d’activistes homosexuels
particulièrement extrémiste
– elle est même téléchargeable sur
leur site. Elle a en suite été validée et
acceptée au coeur du cortège par les
organisateurs de la manifestation.
C’est donc un acte délibéré. Et, que
l’on sache, nul manifestant ne s’est
ému, durant le défilé, de voir un gamin porter ce panneau. Faut-il en
conclure qu’à leurs yeux, il n’y
avait rien de choquant?
On peut également se demander
qui sont les « parents » de cet enfant
instrumentalisé ? Etaient-ils avec
lui? Qui est-il, lui-même: un enfant
adopté par un couple de gays?
Alors bonjour l’image des « bons
parents homos qui valent mieux que de
mauvais parents hétéros »! […]A un tel niveau d’irresponsabilité
parentale, la question n’est
pas déplacée et la DDASS devrait
s’en soucier.
[…]Même le lobby gay a senti le
danger et s’est empressé […] de poser deux lignes
de défense assez fragiles. La première
consiste à dire qu’il s’agit
d’une image trafiquée (un « fake »
en langage Internet), créée par des
homophobes pour discréditer le
mouvement. La seconde, qui se répand sur les forums, dénonce l’instrumentalisation,
par des intégristes, d’une innocente plaisanterie:
l’espace d’une photo, des adultes
ont mis cette pancarte entre les
mains du gamin… Hors de question,
évidemment, d’assumer une
grave faute de communication.
Le fait est que, loin d’une image
anecdotique, cette photo d’une insupportable violence pourrait bien
marquer un tournant dans la campagne
sur le mariage gay. Elle symbolise
et illustre mieux que n’importe quel discours ce à quoi peut
aboutir l’adoption d’enfants par les
fanatiques de la cause homosexuelle.
Il serait bon que, d’ici le 13 janvier,
les politiques comme les responsables
de la Manif pour tous, au
premier rang desquels Frigide Barjot,
fassent leur devoir et portent le
débat sur la place publique. Car l’avenir de la civilisation française ne
se réduit pas à la crise économique
ou aux tactiques médiatiques des
« filles à pédés »".
Le christianisme de gauche en déshérence
Lu dans Le Monde du 27 décembre :
"le fossé idéologique n'a cessé de se creuser entre la gauche, y
compris la moins laïcarde, et l'Eglise. Non seulement le christianisme
de gauche, en perte de vitesse depuis plusieurs décennies, n'irrigue
plus qu'à la marge les cercles politiques, mais ses représentants
apparaissent souvent en désaccord avec la ligne de l'Eglise
institutionnelle. Ceux-là ont beau déplorer la position "victimaire" dans laquelle se place aujourd'hui l'Eglise, ils peinent à se faire entendre. "Dans sa structuration, l'Eglise catholique est clairement à droite", entend-on, en guise de résumé, dans les rangs socialistes."
Retraite en Pologne du 7 au 10 février
Comme les lecteurs du Salon Beige sont de tous pays, et notamment de Pologne, je relaie l'annonce de cette retraite, qui aura lieu à Varsovie, prêchée en français par un prêtre français. Le Centre
pour la culture et la tradition, proche de l'Institut du Bon Pasteur, dans le cadre de sa formation,
constitue un refuge pour ceux qui veulent vivre la radicalité évangélique dans
le monde moderne.
Cette retraite aura
lieu du 7 au 10 Février 2013 à Sulejówek Maison k / Varsovie. Retraite dirigée par le Père Grégoire Plus de la Cté Saint Jean.Voici le thème :
"Comment
le Christ rencontre la personne humaine ? Le mystère de notre divinisation
»
Inscriptions : Centre pour la Culture et Tradition, [email protected] ou
par téléphone: 22 258 47 22, mobile: 601 31 33 75e Les inscriptions
acceptées jusqu'au 25 janvier 2013. Les places sont limitées.
Le 13 janvier : tous à Paris !
Les Dominicaines du Saint-Nom de Jésus (à Fanjeaux) reportent la fête annuelle de leur école prévue initialement le 13 janvier pour permettre aux catholiques de l'Aude de se joindre à la manifestation nationale à Paris.
La nature totalitaire de la démocratie moderne
Renaissance catholique a publié les actes de sa 17e université d'été, intitulée "La Démocratie peut-elle devenir totalitaire ?". Historiens, universitaires, philosophes, journalistes, hommes de
sciences et de convictions, onze intervenants apportent son éclairage. Voici un extrait de l'intervention de Michel de Jaeghere :
"
Telle est donc la démocratie moderne :
- Un système constitutionnel fondé sur la désignation des gouvernants par les gouvernés, et dont les tenants considèrent qu'il est seul légitime.
- Un régime politique où la loi est l'expression de la volonté de la majorité. Où cette volonté n'a pas de limite. Où il lui appartient de définir librement le juste et l'injuste, le Bien et le Mal.
- In fine, une idéologie qui tend au totalitarisme par la destruction de toutes les sociétés naturelles qui ne tiennent pas leur origine de l'élection, et entravent la toute-puissance de l'Etat qu'a légitimé l'élection : la dictature du fait majoritaire, le règne de l'opinion telle que la conditionne une minorité agissante."
Le gouvernement sur un siège éjectable
Lu sur le JDD :
"Certains ministres régaliens sont en conflit larvé
avec Matignon, d’autres fragilisés par leur situation personnelle. Rares
sont les personnalités capables de défendre l’ensemble. "Nous n’avons
que des tête-à-tête avec Ayrault. Il n’y a pas de travail collectif, pas
d’émulation", déplore un ministre de premier plan. […] Pis, au lieu d’être résolus, des conflits s’enlisent,
comme avec Arnaud Montebourg. Quelques ministres reprochent au chef du
gouvernement et à son cabinet un "caporalisme" qui contribuerait
davantage à durcir le climat qu’à souder une équipe. Cette semaine, le
directeur de cabinet de Marisol Touraine et celui de Vincent Peillon ont
été priés de partir. Auparavant, Marylise Lebranchu avait, elle aussi,
dû se séparer de son principal collaborateur. […]Jérôme Cahuzac. […] L’affaire de son compte en Suisse présumé,
selon les accusations de Mediapart, le place sur un siège éjectable
tant que l’établissement helvétique UBS n’aura pas fait la lumière sur
l’existence – ou non – du compte occulte.Christiane Taubira.
Elle est vite devenue la tête de Turc de la droite en annonçant la
suppression des tribunaux correctionnels pour mineurs. La ministre de la
Justice doit porter l’an prochain au Parlement le projet de loi sur le
mariage pour tous. Victime d’un malaise en août, elle est l’objet d’une
rumeur qui la donne partante du gouvernement. Ses relations avec son
directeur de cabinet, Christian Vigouroux, semblent s’être dégradées.
Elle serait nommée au Conseil constitutionnel, où trois sièges sont
renouvelables en mars.Pierre Moscovici. […) l’ancien directeur
de campagne de François Hollande a vu l’Élysée accaparer les principales
décisions de politique économique tout en lui reprochant parfois sa
prudence. En outre, les proches du Président plaident pour son élection à la présidence de l’Eurogroupe, alors qu’il assure ne pas vouloir du poste.
Arnaud Montebourg. Le cas du ministre du Redressement productif est le plus emblématique. Ayrault l’a désavoué devant les caméras
à l’issue des négociations avec Mittal, Montebourg s’est permis de
tancer le Premier ministre en l’invitant à être "plus ferme" face à
l’industriel indien. L’hostilité est consommée. […]Marisol Touraine. La ministre
des Affaires sociales et de la Santé […] se voit
reprocher son travail en liaison directe avec l’Élysée et ses critiques
sur Jean- Marc Ayrault publiées dans la presse. Matignon l’a sommée de
se séparer de son directeur de cabinet, Jean-Luc Névache, arguant
l’incompétence. […]Cécile Duflot.
La ministre verte, en charge du Logement, a déploré dès l’été un manque
de soutien de Jean-Marc Ayrault et le diktat budgétaire de Bercy. Plus
récemment, les accrochages se sont multipliés avec Manuel Valls. "Les
forces de l’ordre sont à Notre-Dame-des-Landes", lui annonce le ministre
de l’Intérieur droit dans les yeux. "Vas-y, tue un ou deux manifestants
pour montrer que tu es fort", a-t-elle rétorqué. […]Vincent Peillon.
Son directeur de cabinet est le dernier en date à avoir été débarqué du
gouvernement. Récemment, le ministre de l’Éducation nationale s’est
avancé un peu vite sur une augmentation du traitement des profs. Dès son
arrivée, il avait annoncé, avant Matignon, la fin de la semaine de
quatre jours à l’école puis s’est prononcé pour un débat sur la
dépénalisation du cannabis. Ayrault a menacé de le sortir du
gouvernement à la prochaine échappée en solo. […]"
Qu'auront-ils pour Noël ? Un retour dans leurs chaumières ?
Le Jésus de l’Histoire ne s’oppose pas au Jésus de la foi
Dans Le Figaro Magazine, Jean-Christian Petitfils évoque la figure historique de Jésus. Extraits :
"Comment l'historien attaché à
serrer au plus près la vérité du Jésus de l'Histoire peut-il œuvrer? Il
lui faut, bien entendu, faire appel à toutes les données à sa
disposition: le contexte politique, économique, social, culturel du
Proche-Orient du Ier siècle, les acquis indiscutables de l'exégèse
historico-critique et bien sûr sans omettre les renseignements
innombrables tirés des récentes fouilles archéologiques en Israël. Mais,
en même temps, il doit s'arrêter devant l'inexplicable, sans l'enjamber
ni le négliger.L'authenticité des exorcismes, des miracles et a
fortiori de la Résurrection n'entre pas dans son domaine de compétence.
Il doit se contenter des faits, tout en restant ouvert à leur
interprétation. Il ne peut assurer, par exemple, que Jésus a marché sur
l'eau ou a transformé l'eau en vin, mais il remarquera que, dans les
communautés chrétiennes qui ont porté les Evangiles, ces faits,
considérés comme authentiques, ont pris une signification capitale. Il
lui est impossible de soutenir, au nom d'un positivisme hors d'âge, que
la multiplication des pains n'a été qu'un banal partage fraternel de
casse-croûtes tirés du sac: les Evangiles canoniques en parlent à six
reprises, ce qui montre à quel point les esprits avaient été frappés par
ce signe messianique.Parlons
des sources. Quelques notations peuvent être glanées chez Pline le
Jeune, Tacite, Suétone et surtout Flavius Josèphe, ce Juif romanisé du
Ier siècle qui évoque dans ses écrits la figure de Jean le Baptiste et
celle de Jésus, «un homme exceptionnel» accomplissant des «choses
prodigieuses». «La veille de la Pâque, dit le Talmud de Babylone, on
pendit Yeshu le Nazaréen.» Mais tous ces textes anciens ne sont utiles
que dans la mesure où ils prouvent que Jésus a bien existé. Même un
polémiste ardent, très antichrétien, comme Celse au IIe siècle ne met
pas en doute ce fait.Ce
n'est qu'à partir du XIXe siècle que certains maîtres du soupçon
traiteront très artificiellement Jésus comme un mythe ou un personnage
imaginaire conçu à partir de citations du Premier Testament. […]À
moins de sacrifier à une mode hypercritique de «déconstruction» qu'on
ne trouve dans aucune autre science, on peut considérer que, compte tenu
de leur datation – des écrits antérieurs à la destruction de Jérusalem
en l'an 70, époque où beaucoup de témoins étaient encore vivants -,
compte tenu aussi des techniques éprouvées de mémorisation pratiquées
dans l'Orient ancien et d'une tradition orale rigoureusement contrôlée
par les disciples et les apôtres, les Evangiles canoniques nous livrent
des faits et des discours globalement fiables. […]Parmi les sources du dossier
historique, pourquoi se priver de recourir aux reliques de la Passion,
celles du moins que l'on peut raisonnablement considérer comme
authentiques? A propos du linceul de Turin, de nouvelles découvertes ont
été faites depuis la très contestée datation au carbone 14 révélant que
le linceul était un faux du XIVe siècle: trace d'une couture très
particulière (la seule comparable a été trouvée à Massada, la forteresse
juive tombée en 73), présence d'écritures grecques et latines le long
du visage, etc.Des
scientifiques américains, espagnols et français ont établi que les
taches de sang figurant sur les trois grandes reliques de la Passion
pouvaient se superposer: le linceul de Turin, le suaire d'Oviedo, linge
qui aurait été mis sur le visage de Jésus aussitôt après sa mort, et la
tunique d'Argenteuil, que Jésus aurait portée sur le chemin de croix. Le
groupe sanguin est le même, AB, un groupe rare. On a également retrouvé
sur ces linges des pollens de plantes ne poussant qu'au Proche-Orient.
Ces découvertes sont restées ignorées de la plupart des médias. […]L'historien,
naturellement, ne peut se prononcer sur la naissance virginale de
Jésus. On a longtemps pensé que le vœu de virginité de Marie était
incompatible avec la mentalité juive, jusqu'au jour où l'on a trouvé
dans les manuscrits de la mer Morte le rouleau dit du Temple, un texte
parlant de vierges consacrées dans le cadre du mariage: «Si une femme
mariée prononce un tel vœu sans que son mari le sache, il peut déclarer
ce vœu nul. Si toutefois il est d'accord avec une telle mesure, les deux
sont dans l'obligation de le garder.» Cela permet de comprendre la
surprise de Marie, vierge consacrée, à l'annonce de l'ange Gabriel, et
celle de Joseph qui avait songé à la répudier en secret.[…] Grâce à l'Evangile de Jean, certaines de ses paroles
peuvent être replacées dans leur contexte. Quand il dit à la foule: «Si
quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive!», on se situe au
dernier jour de la Fête des cabanes (Soukkot) de l'an 32. Or, c'est
précisément le jour où une procession de prêtres va chercher l'eau à la
piscine de Siloé pour l'apporter au Temple dans une carafe d'or. Quand
il ajoute quelques heures plus tard: «Moi, je suis la lumière du monde»,
la fête s'achève par le rite vespéral des lumières. […]"
Mariage : la non-position des Scouts de France
Suite à la photo de membres des Scouts de France en uniforme participant à la manifestation LGBT. Le mouvement des Scouts de France réagit officiellement et refuse de prendre position sur cette question cruciale, à laquelle le pape vient encore de demander aux catholiques d'agir :
Si c'est cela les convictions du mouvement des Scouts et Guides de France, alors le temps est sans doute arrivé pour l'Eglise en France de ne plus reconnaître ce mouvement, conformément au récent Motu Proprio Intima Ecclesiae natura sur le service de la
charité.
La messe de Noël du Pape retransmise sur TMC
Cette année, TF1 ne retransmet pas la messe de minuit en direct. La chaîne en laisse le soin à sa filiale TMC. Après une soirée consacrée à la musique, avec deux concerts des Prêtres, TMC retransmettra en direct la messe de minuit célébrée par le pape Benoît XVI à Saint Pierre de Rome.
Mgr Gardès : “Non à la discrimination, oui à la différence, richesse de notre humanité !”
Un lecteur me signale que Le Salon Beige est passé à côté de la déclaration de Mgr Gardès, évêque d'Auch, publiée le 21 novembre. La voici :
"Depuis l’annonce du mariage possible pour les homosexuels lors de la campagne présidentielle et la promesse de la
mise en œuvre effective, les débats vont bon train, même si le pays, dans son ensemble, n’est pas consulté sur ce projet
de loi ! Beaucoup de textes, de discours, d’interviews, de manifestations diverses… ont déjà eu lieu, mais pas toujours
avec respect, c’est le moins que nous puissions dire !… certains articles, voire certaines caricatures pourraient même
laisser penser à une « cathophobie »… A la fois on vient frapper aux portes de l’Église aux grandes étapes de la vie et en
même temps on n’hésite pas à la dénigrer lorsque ses positions dérangent et dérogent à notre désir, alors qu’elles sont
l’expression de bon sens et de respect de la nature humaine dans la grande tradition de notre héritage biblique et
chrétien.Le
projet de loi qui est engagé suscite un véritable débat de
société, il vise un changement radical fondé sur un
nouveau sens de la famille. Le cardinal André VINGT TROIS vient de le
rappeler à Rome de manière très claire lors de la
Visite Ad Limina. Il avait déjà rappelé avec justesse la position de
l’Église lors des discours d’ouverture et de clôture de
l’assemblée plénière de l’épiscopat à Lourdes. Déjà beaucoup de
choses ont été exprimées à ce sujet, y compris par les
autres responsables religieux dans notre pays. Nous ne revenons pas
dessus et nous vous renvoyons à la lecture de ces
textes… Avant de s’engager dans une telle aventure a-t-on
sérieusement mesuré les conséquences incontournables du
changement opéré ? L’interview récente de jeunes à ce sujet est
très parlante. Oublierait-on la nature humaine qui nous
crée différenciés ? Au moment où beaucoup s’engagent sur le chemin
de l’écologie pour le respect de la nature,
oublierait-on de respecter la nature humaine ? Nous entrerions alors
dans le domaine de l’incohérence… d’un côté on
respecte la nature, d’un autre côté non ! La négation d’une
différence physiologique à la naissance serait refus de la réalité
de la création.Sur
le plan sémantique un tel projet interroge : il suffit de regarder
dans le dictionnaire le sens du mot mariage : il est
défini de manière claire comme l’union d’un homme et d’une femme.
Autre chose le mot couple qui est ainsi défini : deux êtres unis par la volonté, le sentiment, ou par tout autre cause qui
les rapproche… S’il faut changer le sens du mot
mariage, qui est habilité à le faire ? Qui régule le sens des mots de
la langue française, affirmée comme langue officielle de
notre pays dans la Constitution ? Il serait dommage d’entrer dans la
confusion du langage, une telle confusion rappelle
Babel…
En conclusion nous reprenons une partie du discours du 03 novembre 1998, de madame Elisabeth GUIGOU à
l’assemblée, alors Garde des Sceaux, au sujet de la proposition de loi sur le PACS : pas de discrimination, souci de donner
un statut aux couples homosexuels, mais maintien du sens de la famille, du mariage et de la place de l’enfant qui a ses
propres droits. Quand on parle du droit à l’enfant dans un couple, n’oublions pas l’enfant avec ses droits ! Poursuivons en
citant un passage de ce discours, mais pour votre plus grand profit, si vous le pouvez, lisez l’intégralité du texte !Aujourd’hui
le gouvernement soutient la proposition de loi sur le Pacte Civil de
Solidarité (PACS), qui permet à deux
personnes d’organiser leur vie commune dans la clarté et la
dignité…Une famille ce n’est pas simplement deux individus
qui contractent pour organiser leur vie commune. C’est bien plus que
cela. C’est l’articulation et l’institutionnalisation de
la différence des sexes… C’est aussi la promesse et la venue de
l’enfant… Nous reconnaissons, sans discrimination
aucune, une même valeur à l’engagement de ces deux personnes… la
non-discrimination n’est pas l’indifférenciation. Le
domaine dans lequel la différence entre hommes et femmes est fondatrice
de l’humanité, de sa survie, c’est celui de la
filiation. Voilà pourquoi le PACS ne légifère pas sur l’enfant et la
famille. Voilà pourquoi le pacte concerne le couple et lui
seul…Le texte cité est clair : il y a une différence entre un homme et une femme. Vouloir gommer la différence c’est entrer
dans la confusion. Vouloir confondre égalité et égalitarisme c’est là aussi entrer dans la confusion… Notre pays aurait-il
oublié sa langue ? Aurait-il oublié que l’humanité est masculin et féminin : Dieu créa l’homme à son image, homme et
femme il les créa (Gn 1,27). Non à la discrimination, oui à la différence, richesse de notre humanité !"
Le pape à la curie dénonce le gender
De tout son discours, le pape n'emploie aucun des termes "mariage" et "homosexuel".
Le communautarisme LGBT : l’individualisme outrancier
Lu sur Atlantico :
"Loin de rassembler une communauté homogène, la
communauté LGBT assume et revendique une forte hétérogénéité des individus qui
la composent. Certains militants de cette cause vont plus loin en
affichant une plus grande spécificité identitaire : queer, BDSM (Bondage,
Discipline, Domination, Sado-masochiste), polyamoureux ou polysexuels,
transgenres, etc. On parlera alors de communauté LGBTQBDSMP…la liste
peut être très longue. La multiplication des catégories vise en partie à
dénoncer la norme sociale considérée comme hétérosexiste, issue d’une domination
hétérosexuelle et masculine. Rien que ça.L’hyper segmentation identitaire est poussée
jusqu’à l’extrême, en découpant, divisant, catégorisant, les individus selon
leurs origines ethniques, leurs pratiques sexuelles. On réduit l’individu à un
acte en particulier, à une fraction de lui-même. Chaque particularisme
pouvant se subdiviser lui-même en d’autres sous-particularismes. Cette fracturation permet ensuite de construire une
cartographie de micro comportements où chacun peut à loisir composer sa propre
identité, avec toutes les combinaisons et croisements possibles. Il ne sera pas
étonnant de voir demain – quitte à plonger encore davantage dans l’absurde- des
groupes revendiqués ou des individus s’affichant comme « femmes lesbiennes
noires » ou « hommes blancs polyamoureux fétichistes».Cette mosaïque des micros identités révèle d’abord un
culte porté à soi-même dans la moindre de ses spécificités. Le Moi est au centre
de tout. Chaque singularité est sujet à glorification. Dans cette centralité de Moi, peu de place pour
l’autre. L’autre réduit à ses particularismes est un amplificateur de cette
réduction de soi. L’autre, c’est celui qui découpé en microéléments, inspire
selon ses propres particularismes, sympathie ou répulsion. […]"
Bébé en éprouvette : le Costa Rica sous la pression de le Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme
La Cour Interaméricaine des Droits de l'Homme (CIDH)
"vient de
condamner l'Etat du Costa Rica pour avoir interdit la fécondation in
vitro et exige que les organismes du pays facilitent de nouveau le
recours à cette méthode".
Cette condamnation intervient alors que
la Chambre des représentants du Costa Rica a rejeté en 2011 le
projet de loi autorisant la pratique de la fécondation in vitro et que "le tribunal constitutionnel du pays avait déclaré la fécondation in vitro inconstitutionnelle en 2000".
Exil de Depardieu : division chez les acteurs
Line Renaud et Michel Sardou ont condamné le départ de Gérard Depardieu. La critique la plus ridicule reste celle de Philippe Torreton, avec cette phrase ubuesque, tirée du parfait manuel de socialisme :
"On va se démerder sans toi pour faire de ce pays un territoire où l’on
peut encore, malgré la crise, se soigner correctement, où l’on peut
accéder à la culture quelle que soit sa fortune, où l’on peut faire des
films et monter des spectacles grâce à des subventions obtenues en
prélevant l’impôt…"
De l'autre côté, Gérard Depardieu est soutenu par Catherine Deneuve, Jamel Debbouze, Claude Lelouch, Gad Elmaleh, Brigitte Bardot et Fabrice Luchini, lequel a déclaré :
«Depardieu, c’est un ami. Et je ne juge pas mes amis». «Par contre, ceux qui jugent Depardieu, surtout
s’ils sont acteurs, ils devraient juger aussi leur filmographie. Quand
on attaque Depardieu, il faut avoir une filmographie solide».«Moi je ne fais pas des leçons de morale, chacun dit ce qu’il veut». «C’est suicidaire de se confronter à un monument du cinéma».
Mariage : intervention de Jacques Bompard en commission des lois
Le député dénonce les fausses auditions, qui ne laissent aucune place au débat, et conteste l'idée de "progrès sociétal" :