Coopérer intelligemment avec tous ceux qui se rapprochent de la loi naturelle
Extrait d'un article de Rémi Fontaine dans Présent de mercredi :
"Notre positionnement politique de catholiques doit se faire
désormais sur la base de la loi (morale) naturelle, par rapport
notamment à cette ligne de démarcation qu’opèrent les principes non négociables face à des lois de rupture comme l’« IVG » ou le « mariage » homo. Non par rapport à cette ligne de démarcation mythique qui passe « démocratiquement » entre gauche et droite, dans un faux équilibre entre progressistes et conservateurs…Refusant cet impératif catégorique de la politique imposé par la gauche depuis la Révolution, nous ne sommes ni de droite ni de gauche, mais d’ailleurs ou de partout : à droite de l’extrême droite ou au centre de la tradition française ! Nous
voulons coopérer intelligemment avec tous ceux qui se rapprochent de la
loi naturelle et se raccrochent à elle, de près ou de loin, comme
centre de gravité de la tradition française : celle de la fille aînée de l’Eglise qui a fait alliance avec la sagesse éternelle. N’en déplaise à Frigide, l’« extrémiste de droite », selon la terminologie gauchiste d’hier, peut et doit devenir le compagnon de route du catholique. Comme l’homosexuel de Plus gay sans mariage ou le chrétien de gauche de Poissons roses. S’ils se situent positivement par rapport à la loi naturelle et au bien commun national. Pas d’ennemis dans ce sens-là
qui est le contraire de la gauche ! Notre coalition politique avec
d’autres familles intellectuelles et communautés religieuses doit se
faire en restant ouvertement catholique au nom de la doctrine sociale de
l’Eglise, précisant au besoin en quoi certaines revendications secondaires de
nos coalisés ne sont pas catholiques ni donc tout à fait raisonnables.
L’essentiel étant qu’avec l’amitié politique des catholiques, la
communion des saints et des pécheurs, même nos misères redeviennent chrétiennes, comme disait Péguy, car cela est « matière à la grâce ».Certes, ce sont des restes de la loi naturelle que nous sauvegardons aujourd’hui. Comme il est dit dans l’Apocalypse (III, 2) : « Sois vigilant et maintiens les restes qui allaient périr. »
Mais, c’est à partir de la réalité de ces restes que, tous ensemble,
dans cette nouvelle dynamique où les catholiques redeviennent présents
comme un vrai levain dans la pâte (par leur identité, leur communauté et
leur mission), que nous pourrons peut-être, si Dieu le veut, faire
renaître notre civilisation en état de mort clinique. Ne manquons donc
pas ce « rendez-vous historique » du 13 janvier, comme dit Mgr Centène. Avec ce slogan salutaire qui a changé de sens et peut tout changer : « Tous ensemble, tous ensemble avec les catholiques, oui, oui, oui ! »"
« Il n’y aura pas de char gay » à la Manif pour tous
Xavier Bongibault, Président du collectif « Plus gay sans mariage » et co-organisateur de la « Manif pour tous » du 13 janvier, a écrit sur Facebook :
« En ce qui concerne ce char gay, il n’y en aura pas pour le simple
fait que l’on refuse le clivage de la société sur des motifs
d’orientation sexuelle »« Oui,
les homosexuels contre ce projet seront présents, oui nous refusons et
condamnons l’homophobie mais j’atteste qu’il n’y aura pas de char gay
! »
Voilà qui rassurera les associations qui avaient estimé que l'organisation dépassait les bornes. (via Nouvelles de France)
Riaumont va en justice pour sauver les cloches de Notre-Dame
Communiqué de Riaumont :
"Plus d’un mois après la publication du précédent communiqué
Plus d’un mois après le recours présenté auprès de l’Archevêché de Paris par l’Association Sainte-Croix de Riaumont, afin d’obtenir un règlement amiable d’une affaire qui devrait sembler simple aux hommes de bonne volonté ;
Plus d’un mois après la mise des cloches sous protection de la justice, signifiée par voie d’huissier à la Cathédrale Notre-Dame de Paris et à la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile de France ;
Cette mesure de saisie conservatoire des cloches n’a été contestée par personne, ce qui suffit à prouver sa légitimité … mais elle risquait de devenir caduque en l’absence de nouvelle revendication de notre part.
Or nous n’avons reçu à ce jour aucune réponse, ni de l’Etat, ni de l’Archevêché, ni des autorités de la cathédrale. Regrettant de porter devant la justice un litige qui oppose deux associations catholiques, nous avons dû mandater l’avocat de notre association qui a délivré dans les délais impartis une assignation aux services de la DRAC et à l’Association du 850ème anniversaire de la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Il y aura donc procès pour obtenir que les quatre cloches de Notre-Dame soient effectivement attribuées au chantier-école du Village d’enfants de Riaumont. Notre détermination en cette affaire est d’autant plus forte que notre enquête a révélé depuis la véritable raison pour laquelle la Cathédrale de Paris s’oppose à la décision entérinée par la DRAC en juillet dernier. Il était prévu dans le cahier des charges de l’opération de fonte des nouvelles cloches que la fonderie adjudicataire du marché devait casser puis fondre les cloches originelles afin de les transformer en clochettes publicitaires ; lesquelles devaient être revendues aux touristes avec la mention "coulées dans le métal des anciennes cloches de Notre-Dame". Cette opération a fait l’objet d’un lot spécifique de l’appel d’offre, prévoyant la réalisation de clochettes en trois tailles différentes : 100.000 petites, 10.000 moyennes et 1000 plus grosses (d’un diamètre de vingt centimètres). Obligation a été faite aux entreprises concurrentes de traiter ce lot comme les autres sous peine d’être disqualifiées. Les entreprises concurrentes ont fait valoir qu’elles n’étaient pas capables de traiter l’affaire elles-mêmes mais seraient obligées de sous-traiter l’opération en Chine …
Tel est le sort réservé aux quatre cloches de Notre-Dame si nous ne continuons pas le combat ! Ces détails sordides justifient plus encore que nous ne l’imaginions au début l’initiative prise de mettre les cloches de Notre-Dame, objets liturgiques consacrés, et par ailleurs protégés par le Code Patrimonial, sous la protection de la justice. Ils nous déterminent avec une énergie renouvelée à demander que soit mené à bon terme le processus entériné par la DRAC, au cours de la réunion en ses locaux avec l’Observatoire du Patrimoine Religieux en juillet dernier qui prévoyait l’attribution de ces cloches vénérables au chantier-école de Riaumont. La Mairie de notre commune de Liévin, consultée sur cette affaire, nous apporte son entier soutien. C’est pourquoi, pour triompher du mutisme des décisionnaires concernés, nous lançons désormais une pétition publique, ouverte à tous ceux que révolte l’idée de voir ces cloches emblématiques de notre patrimoine national et religieux, détruites et reconverties en gadgets touristiques."
Les femmes mariées souffrent moins de dépression que les autres mamans
Lu ici :
"Si vous ne voulez pas déprimer après l'accouchement,
c'est le moment de vous marier ! Selon une étude canadienne, les femmes
mariées souffriraient moins de dépression que les autres jeunes mamans.
D'après les chercheurs de l'Université de Toronto, ce constat serait lié
au meilleur mode de vie qu’apporterait cet engagement."
136 parlementaires demandent au gouvernement d’intervenir pour la protection des chrétiens d’Orient
A l’initiative de Véronique Besse, député de la Vendée, et de Lionnel Luca, député des Alpes-Maritimes, 136 parlementaires ont demandé au Gouvernement « d’intervenir avec fermeté et détermination auprès des instances internationales afin de protéger les chrétiens d’Orient ». Cet appel est d’autant plus justifié qu’
« à l’approche des fêtes de Noël, le risque de voir les chrétiens d’Orient devenir la cible d’attentats est particulièrement élevé. Cela s’est à nouveau vérifié l’année dernière au Nigéria, où les fêtes ont été endeuillées par 5 attentats anti-chrétiens qui ont fait plus de 40 morts ».
« la liberté de culte des chrétiens d’Orient doit être protégée des extrémismes qui les marginalisent ».
« l’Islam radical progresse et réduit l’espace de liberté des chrétiens d’Orient »
«La France, en raison de sa politique étrangère équilibrée, dispose d’une grande crédibilité et peut jouer un rôle majeur en faveur de la protection des chrétiens d’Orient».
S’érigeant en tribunal révolutionnaire, le PS congédie l’embryon de l’humanité
Pierre-Olivier Arduin, directeur de la commission bioéthique du diocèse de Fréjus-Toulon, écrit dans Valeurs actuelles :
"Disposant de tous les pouvoirs au Parlement, la majorité a décidé de
frapper un grand coup et d’en finir une bonne fois pour toutes avec ce
qui restait des dispositions protectrices à l’égard de l’embryon humain
dans notre système juridique. Il lui aura suffi de deux petites heures,
dans la nuit du 4 au 5 décembre, pour balayer les deux années
d’auditions parlementaires, consultations d’experts et débats citoyens
qui avaient débouché sur le maintien de l’interdit de la recherche sur
l’embryon dans la loi du 7 juillet 2011. D’un trait de plume, le Sénat a
rayé cette disposition centrale de notre législation, en
s’affranchissant par-dessus le marché de l’obligation légale d’organiser
des états généraux avant toute réforme en matière de bioéthique.
Soutenue par l’Élysée et Matignon, l’adoption en seconde lecture par
l’Assemblée nationale de ce nouveau dispositif ne fait guère de doute.Cette décision, dont l’aveuglement idéologique n’échappera à personne, constitue une rupture majeure avec les principes de notre droit. Jusqu’ici a prévalu l’article 16 du code civil, qui garantit « le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie »,
dont la portée explique pourquoi les autorisations de recherche sur
l’embryon et les cellules souches embryonnaires n’ont jamais été que des
dérogations, accordées au cas par cas, à l’interdit de principe. […]Les
plus récentes acquisitions de la biologie montrent pourtant sans la
moindre contestation que l’embryon est le point de l’espace et du temps
où un nouvel être humain débute son propre cycle vital, construisant sa
propre forme, moment après moment, de manière autonome et sans aucune
discontinuité. La réalité de l’être humain, tout au long de son
existence, avant et après sa naissance, ne permet d’affirmer ni un
changement de nature ni une gradation de la valeur morale. La
conséquence immédiate du changement de paradigme opéré par la gauche est
la construction artificielle d’un statut infra-humain de l’embryon.
S’érigeant en tribunal révolutionnaire, elle congédie arbitrairement
l’embryon de l’humanité. L’être humain à peine conçu est réduit à un
vulgaire matériau d’expérimentation et à un gisement de cellules livré
aux appétits financiers de certains lobbys. Pour rentabiliser leurs
projets de recherche fondamentale, ceux-ci ne cachent d’ailleurs pas que
l’embryon humain à l’avantage d’être un “cobaye gratuit”contrairement
aux embryons animaux, très onéreux et ultraprotégés par le droit
européen de la propriété intellectuelle. […]"
Rapport Sicard : notre responsabilité personnelle vis-à-vis de la vieillesse
Cyril Brun réagit au rapport Sicard. Extraits :
"Le rapport Sicard sur la fin de vie,
remis mardi 18 décembre au président de la république, par son analyse
et ses propositions, nous rappelle que nous ne traitons pas la bonne
question et que le problème dépasse largement l’euthanasie elle-même.
Nous sommes face à une question avant tout existentielle et
anthropologique.En proposant le suicide assisté, le
rapport déplace cependant les responsabilités. Certes, le médecin ne
poserait pas un acte directement mortel, puisqu’il faudrait
qu’intervienne entre sa prescription et la mort du patient un acte
intermédiaire (nécessaire) de l’intéressé lui-même. Mais cela n’enlève
pas la responsabilité du médecin qui met entre les mains de son patient
un produit capable de donner la mort. Ce faisant, il rend possible l’acte ultime et il porte la responsabilité de cette nouvelle possibilité. En
revanche, il responsabilise directement celui qui souhaite la mort. Ce
sera bel et bien son acte, puisque le rapport préconise que la personne
« soit bien en capacité d’un geste autonome ». Même si de
nombreuses précautions entourent ce geste ainsi que la prescription qui
le permet (y compris l’objection de conscience du pharmacien), tous ceux
qui participent au processus portent leur part de responsabilité. Même
si elle n’est pas poursuivie pénalement, cette responsabilité demeure,
du point de vue des droits de l’Homme et de la dignité humaine, une
atteinte à la vie d’autrui. Car ce qui est en jeu, au-delà de
l’incontestable souffrance des malades, n’est rien moins que le respect
de la dignité de l’ensemble de l’humanité.L’enjeu n’est pas mince et le rapport le pointe du doigt de manière connexe. « Les personnes rencontrées souhaitent avant tout que soit levée l’incertitude (…) concernant leurs derniers moments. »
Une des invitations importantes de ce rapport est de « démédicaliser
le débat ». Jusque-là, c’est une réponse médicale que l’on a tenté de
donner à un réel problème de santé en oubliant « la souffrance
psychique, qu’elle soit existentielle, l’expression d’une déchéance ou
une dépression rebelle à tout traitement ». Or, il ne s’agit pas
d’abord d’une question médicale. Le médecin est là pour soigner et pour
soulager, quand il le peut, la souffrance. Il n’est pas responsable de
la santé de ses patients. Qu’elle soit de constitution chétive, fragile
ou robuste, la personne malade arrive chez le médecin avec sa propre
santé dont ce dernier n’est pas responsable. En revanche, il est
responsable de ce qu’il fait de cette santé. Clairement, le médecin
n’est pas responsable de la souffrance de son patient. Mais il lui
appartient de tout faire pour tenter de soulager cette souffrance. Il
n’a pas l’obligation de résultat.[…) Je ne peux que réaffirmer que la réponse
se trouve d’une part dans l’impérieuse nécessité de donner du sens
jusqu’au dernier souffle de vie (Donner du sens à la vie jusqu’à son dernier souffle !)
et d’autre part dans notre responsabilité personnelle vis-à-vis de la
vieillesse, de la dépendance et de la souffrance. Car notre (en tout cas
la mienne) défection gênée, pèse plus lourdement sur les malades que le
poids de la vieillesse ou de l’impotence. L’euthanasie est d’abord l’expression
d’un malaise général profond qui touche au sens ultime de la vie, à la
place des pauvres et des éclopés, à notre capacité à regarder et à aimer
ceux que la souffrance enlaidit, ceux dont la déchéance nous renvoie
l’image inquiète de notre possible futur. […]"
Benoît XVI signe un article dans le Financial Times
Le Financial Times publie ce jour un article que Benoît XVI consacre à l'engagement des chrétiens dans le monde. L'idée est venue à la suite de la présentation du dernier livre du Saint-Père. La rédaction du journal lui a demandé un commentaire à l'occasion de Noël, et malgré le caractère insolite de la requête, il a accepté. Voici une traduction de l'article signé par Benoît XVI:
"Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. Telle fut la réponse de Jésus, à qui on avait demandé ce qu'il pensait du paiement des impôts. Il s'agissait d'une question piège car on voulait le forcer à prendre parti dans le débat politique sur la domination romaine qui agitait Israël. Mais, au-delà de ceci, ce qui était en jeu était de savoir si Jésus était vraiment le Messie attendu, qui se serait opposé aux romains. La question avait été calculée pour l'impliquer ou bien le dénoncer comme une menace pour le régime, ou comme un imposteur. La réponse de Jésus plaça habilement la question à un autre niveau, mettant en garde à la fois contre une politisation de la religion et la divinisation du pouvoir temporel, ainsi que le la recherche inlassable de la richesse. Ses auditeurs devaient comprendre que le Messie n'était pas César, et que César n'était pas Dieu. Le royaume de Dieu que Jésus était venu établir était d'une toute autre dimension. Comme il répondit à Ponce Pilate, son royaume n'était pas de ce monde.
Le récit de Noël fourni par le Nouveau Testament a pour but de transmettre un message similaire. Jésus est né au cours d'un recensement général, ordonné par Auguste, l'empereur connu pour avoir garanti la Pax Romana aux pays soumis à la Rome. Pourtant, né dans un lieu inconnu et lointain de l'empire, allait offrir au monde une paix beaucoup plus grande, vraiment universelle par ses objectifs et dépassant les limites de l'espace et du temps. Jésus est présenté comme l'héritier du roi David, mais la libération qu'il a apporté à son peuple n'était pas de tenir à distance les armées ennemies, mais de vaincre à jamais le péché et la mort. La naissance du Christ nous invite à repenser nos priorités, nos valeurs, notre mode de vie. Si Noël est certainement un moment de grande joie, c'est aussi l'occasion d'une réflexion profonde, ou plutôt d'un examen de conscience. A la fin d'une année de difficultés économiques pour beaucoup, que pouvons-nous apprendre de l'humilité, de la pauvreté, de la simplicité de la crèche? Noël peut être une occasion d'apprend à lire l'Evangile, de connaître Jésus non seulement comme l'enfant de la crèche, mais comme celui dans lequel nous reconnaissons Dieu fait homme. C'est dans l'Evangile que les chrétiens puisent pour leur vie quotidienne et pour leur implication dans les affaires du monde, que ce soit au parlement ou bien dans un marché boursier. Les chrétiens ne doivent pas fuir le monde mais s'y engager, et leur implication en politique et dans l'économie devrait transcender toutes les formes de l'idéologie.
Les chrétiens luttent contre la pauvreté parce qu'ils reconnaissent la dignité suprême de tout être humain, créé à l'image de Dieu et destiné la vie éternelle. Ils oeuvrent pour un partage équitable des ressources car, gardiens de la création de Dieu, ils ont le devoir de prendre soin des plus faibles et des plus vulnérables. Les chrétiens sont opposés à la cupidité et à l'exploitation, avec la croyance selon laquelle la générosité et l'amour désintéressé, enseigné et vécu par Jésus de Nazareth, sont le chemin qui mène à la plénitude de vie. La foi chrétienne en la destinée transcendante de chaque être humain implique l'urgence de la tâche de promouvoir la paix et la justice pour tous. Pour que ces objectifs soient largement partagés, une fructueuse collaboration est nécessaire entre les chrétiens et les non chrétiens. Même s'ils rendent à César que ce qui lui est à dû, et rien de ce qui appartient à Dieu, les chrétiens ont parfois été incapables d'accéder aux demandes de César. Du culte de l'empereur de la Rome antique aux régimes totalitaires du XX siècle, César a essayé de prendre la place de Dieu. Et lorsque les chrétiens refusent de se prosterner devant les idoles de notre époque, ce n'est pas parce qu'ils ont des vues dépassées du monde, mais parce qu'ils sont libres de toute idéologie. Animés par une vision noble de la destinée humaine, ils ne peuvent transiger avec tout ce qui pourrait y porter atteinte. En Italie, de nombreuses crèches sont ornées de de ruines romaines qui rappellent que la naissance de l'Enfant Jésus marque la fin de l'ordre ancien, le monde païen, dans lequel les revendications de César semblaient impossible à contester. Maintenant, il y a un nouveau roi, qui ne met pas sa confiance dans la force des armes, mais dans la puissance de l'amour. Il apporte l'espérance à tous ceux qui vivent en marge de la société. Il apporte de l'espoir à ceux qui sont victimes d'un monde précaire. De la crèche, le Christ nous appelle à vivre comme des citoyens de son royaume céleste, un royaume que toutes les personnes de bonne volonté peuvent aider à construire ici sur terre".
Manifestation du 13 janvier : chaque membre du FN peut y aller en son nom
Marion Maréchal-Le Pen était l’invitée des Grandes Gueules sur RMC le 18 décembre. Elle se déclare clairement contre la dénaturation du mariage et de l'adoption, puis… à 14' 20 :
"Vous irez manifester le 13 janvier ?
C'est à l'étude mais oui pourquoi pas, pourquoi pas…
Pourquoi ces hésitations de votre part et de la part de Marine Le Pen aussi ?
Disons qu'en fait on a toujours une ligne de conduite qui est de dire chacun en y allant en son nom propre peut y aller, y'a pas de souci, là-dessus c'est très clair, mais c'est vrai quand on s'engage de façon officielle dans une manifestation, c'est toujours délicat de ne pas en maîtriser la communication. Et après c'est vrai qu'on est obligés de se justifier de tout et de rien euh…
Vous n'êtes pas sûrs d'être bien accueillis non plus…
Non je ne crois pas que ce soit ça. Je crois que voilà, il y a toujours un risque de dérive quoi qu'on en dise dans les manifestations et après c'est systématiquement sur nous que ça retombe et on doit se justifier donc c'est vrai que c'est toujours, euh, délicat."
De son côté, Louis Aliot a déclaré qu'il manifestera le 13 janvier à Perpignan, sa terre d'élection. Le numéro 2 du FN a rappelé que la décision officielle du FN serait arrêtée en bureau politique le 7 janvier. Il a laissé entendre que son parti soutiendrait dans tous les cas la manifestation.
"Sur la manifestation, nous aurons un bureau politique le 7 janvier où nous prendrons une décision sur cette manifestation.
Jean-Marie Le Pen, il appelle à manifester lui…
Oui mais il est évident que le Front national ne sera pas absent, ni de ce débat, ni de cette manifestation.
Donc vous serez dans le défilé ?
Moi à titre personnel je serai engagé dans d'autres heu… dans d'autres heu… combats puisque je serai à Perpignan ce jour-là.
C'est pas de chance. Jean-Marie Le Pen lui non plus il ne peut pas. Alors qu'est-ce qui se passe ? Il faut libérer vos agendas au Front national !
Oui mais au mois de janvier vous savez, c'est les traditionnelles galettes des rois et nous serons tous engagés tous les week-ends de janvier…
C'est à cause de la galette des rois que vous ne pouvez pas aller manifester le 13 janvier ? C'est pas sérieux enfin !
Non mais attendez à Perpignan il y aura un cortège aussi puisque c'est une manifestation qui est départementalisée et je me rendrai ponctuellement à cette manifestation à Perpignan."
Sauf qu'il n'y a pas de manifestation à Perpignan.
Mariage : Erwann Binet fuit le débat juridique
Aude Mirkovic
Maître de conférences en droit privé à l’Université d’Evry, rapporte son entretien avec Erwann Binet,
rapporteur du projet de loi, au cours duquel elle lui a remis la lettre signée par 250
juristes de toutes professions (depuis,
le nombre des signataires est passé à 574 juristes) et relative à la partialité de la
table ronde juridique entendue par la
commission des lois :
"M. Erwann Binet s’est
montré très cordial, très aimable, disponible et
attentif à ce qui lui a été dit, et nous l’en
remercions vivement.
Mais la cordialité ne résout pas, hélas, le
problème des questions sans réponses et les
contradictions non résolues.
Interrogé sur la composition très partisane de
la table ronde juridique entendue par la
commission des lois et sur la manière dont les
juristes avaient été sollicités, M. Erwann Binet
a répondu qu’il ne pouvait pas auditionner tout
le monde et qu’il avait entendu des juristes
hostiles au projet de loi lorsqu’il avait reçu
les représentants du barreau.
Nous objectons que
cette réponse ne justifie cependant pas la
partialité de la table ronde. Le fait que
quelques juristes sollicités n’aient pas été
disponibles ne dispensait pas de pousser plus
avant la recherche, qui n’a pas été menée de
façon professionnelle dès lors que des
spécialistes connus et reconnus du droit de la
famille n’ont pas été sollicités.Sur le fond, quelques
uns des principaux problèmes juridiques posés
par le texte sont exposés au rapporteur.En particulier, est
soulevé le problème de l’adoption de l’enfant du
conjoint de même sexe envisagée par le projet.
En effet, un enfant élevé par sa mère et la
compagne de celle-ci n’est adoptable que parce
qu’il a été conçu d’une manière à ce qu’il le
soit, c'est-à-dire sans père. L’adoption
envisagée réalise un détournement de
l’institution de l’adoption, ainsi que la cour
de cassation l’a déjà jugé à propos des enfants
nés d’une mère porteuse (alors même que
l’adoption était demandée par la conjointe du
père). La question est posée au rapporteur : la
loi peut-elle encourager les femmes à choisir un
mode de conception privant délibérément leur
enfant de son père, en recourant à un donneur
anonyme, afin de le rendre adoptable par une
autre femme ? Il ne s’agit plus de donner de
l’amour à un enfant abandonné, mais de fabriquer
un enfant sans père, pour pouvoir l’adopter. Le rapporteur acquiesce à la difficulté, mais ne
répond pas sur ce point et la discussion
s’engage sur la jurisprudence relative aux mères
porteuses.Interrogé sur la disparition des termes de père
et mère du Code civil et, par voie de
conséquence, de tous les formulaires,
administratifs, scolaires et, surtout, des actes
de naissance, M. Binet répond que cette question
n’est pas du ressort de la loi et ne le concerne
donc pas. Nous faisons remarquer que ce n’est pas parce
que ces aspects pratiques ne figureront pas dans
le Code civil que le législateur ne doit pas
s’en soucier, et qu’il ne peut légiférer sans
s’interroger sur les conséquences de la loi, y
compris les conséquences réglementaires. Le rapporteur répond
que, de toute façon, il ne voit pas le problème
qu’il y aurait à remplacer les mentions père et
mère par autre chose, sur les actes de naissance
ou tel ou tel formulaire. Il affirme qu’il n’y
aura pas de parent 1 ni de parent A mais,
interrogé pour préciser ce qui pourrait
remplacer les mentions père et mère, il renvoie
à l’autorité compétente pour dresser les modèles
d’actes d’état civil. Pourquoi pas « fils de ? »
propose-t-il.
Nous relevons alors que « fils ou fille de »
deux hommes ou deux femmes fait bel et bien
évoluer la notion de parent en faisant
disparaître la référence à la biologie de la
définition des parents. Il y a là une
consécration juridique de la notion de parenté
sociale. Le rapporteur préfère
le terme de parenté intentionnelle.Nous continuons sur le fait qu’admettre des
parents de même sexe, quel que soit le moyen (en
l’état par l’adoption, mais ce pourrait être
aussi par reconnaissance, possession d’état ou
autre), empêchera de se référer à la biologie
pour définir et donc désigner les parents, ce
qui laissera des enfants pour compte car non
désirés, non intentionnels.
Le rapporteur rassure sur le fait que la parenté
biologique ne disparaît pas sous prétexte que la
loi reconnaît des parents de même sexe. La loi
donne selon lui plus de place à l’intention,
mais ne fait pas disparaître la biologie. Nous ne pouvons pas accepter cette réponse, car
le seul fait d’admettre des parents de même sexe
change la définition des parents, ce qui vaut
pour tous car la loi est la même pour tous. Si
l’intention prend le pas sur la biologie, cela
vaut pour tous les parents, et la référence à la
biologie devient discriminatoire. Tous les
hommes, maris, concubins, amants, deviennent des
donneurs comme les autres, auxquels on ne pourra
plus imposer une paternité non intentionnelle,
et dont on pourra éventuellement contester la
paternité s’ils n’étaient pas investis dans le
projet parental.Nous exposons ensuite quelques uns des conflits
de parenté que la notion de parenté
intentionnelle va susciter : comment trancher le
conflit de parenté d’intention entre la
conjointe et l’amante de la mère ? Ou entre la
conjointe et l’amant de la mère ?
Le rapporteur propose
de départager ces conflits en se référant au
projet parental.
Cette réponse est insuffisante, car il existe de
nombreuses situations dans lesquelles plusieurs
personnes peuvent être investies à part égale
dans le projet parental, et ce dernier ne sera
pas suffisant pour désigner les parents.
Pour départager les candidats à la parenté
intentionnelle, le rapporteur se déclare
optimiste et répond que l’on trouvera des
solutions. Selon lui, il ne faut pas voir ces
situations comme des difficultés mais comme de
nouvelles possibilités.La question n’est toujours pas résolue : comment
départager des candidats à la parenté
intentionnelle ? Le législateur ne peut se
contenter de renvoyer à plus tard (concrètement
aux juges) la gestion des conflits à venir de
parentés intentionnelles, soit que personne ne
veuille de l’enfant non désiré, soit que
plusieurs personnes objectivement investies dans
le projet parental réclament d’être reconnues
comme parents.Sur la question de
l’AMP qu’il envisage d’ouvrir aux personnes de
même sexe, le rapporteur est interrogé sur le
point que cela ne peut concerner que les femmes.
Qu’en est-il des hommes, et de la GPA ? Le
rapporteur affirme que notre pays a déjà tranché
sur la GPA et que la différence biologique entre
les femmes et les hommes n’est pas une
discrimination mais une différence de fait
tenant à la réalité que seules les femmes
peuvent enfanter.
Nous apprécions que cette différence naturelle
soit envisagée comme ce qu’elle est, une
différence et non une discrimination. Nous
ajoutons que, de même, la différence entre les
couples homme-femme et les autres est elle aussi
une différence de fait tenant à la réalité que
seuls un homme et une femme peuvent procréer
ensemble, qui ne constitue pas non plus une
discrimination à laquelle il faudrait remédier
en permettant le mariage entre hommes ou entre
femmes.
L’entretien prend fin car le temps accordé est
déjà écoulé. Conclusion. L’entretien, encore une fois très
cordial et sympathique, n’a pas permis d’obtenir
de réponse satisfaisante ni même de réponse tout
court sur les points soulevés.
Sur les interrogations et difficultés
importantes suscitées par le texte, le
rapporteur ne répond pas et décline la
compétence législative pour régler les
conséquences de la loi. Il renvoie au pouvoir
réglementaire pour les aspects touchant à l’état
civil, et aux juges pour régler les conflits de
parenté intentionnelle (inextricables) que le
projet occasionnera."
Location d’utérus : Christiane Taubira ne se désolidarise pas de pierre Bergé
Le député UMP Bernard Perrut a interrogé hier le Premier ministre, lors des questions à l'assemblée :
"Les Français sont attachés aux libertés et à l’égalité des droits.
Ils sont respectueux des choix de vie de chacun et ne refusent pas les
évolutions de notre société, mais ils sont inquiets, voire choqués,
quand ils lisent dans la presse cette affirmation de l’un des grands
défenseurs du mariage pour tous [Pierre Bergé, NDMJ] : « Louer son ventre pour faire un
enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle
différence ? ». […] Devant de tels propos, monsieur le Premier ministre, pouvez-vous dire
aux députés et aux Français ce que vous voulez réellement faire à
travers cette réforme ?Voulez-vous, sous prétexte de modernité, détruire le mariage, qui est
non pas seulement un contrat, mais une institution fondée sur la
réalité biologique de la différence des sexes et qui permet la
lisibilité de la filiation ? Voulez-vous, au nom d’une conception spécifique de l’égalité entre
adultes, créer des inégalités entre enfants, avec de nombreuses
incertitudes juridiques préjudiciables à tous, et faire disparaître de
tous les codes, lois et textes les mots de père et mère ? […] Voulez-vous, plus grave, après l’instauration de la PMA par un simple
amendement, sans respect des lois sur la bioéthique, aller jusqu’à la
marchandisation du corps de la femme et légaliser les mères porteuses ? (Applaudissements sur de très nombreux bancs des groupes UMP, Rassemblement-UMP et UDI.) L’humain va-t-il entrer dans la catégorie des biens de consommation commercialisables ? C’est inacceptable. Monsieur le Premier ministre, mesdames, messieurs les membres du
Gouvernement, vous qui voulez rassembler les Français, pourquoi
n’engagez-vous pas avec eux un grand débat public…[…] car ce projet les interroge, les bouscule, les divise et suscite des réactions passionnées ? Craignez-vous à tel point les débats, même au sein de votre groupe,
qui ne laissera d’ailleurs pas la liberté de vote sur ce texte ?"
Christiane Taubira, garde des sceaux, ministre de la justice, lui a répondu :
"Vous n’avez de cesse, monsieur le député, de réclamer un débat public. […] Depuis plusieurs semaines pourtant, il se tient ici même à l’Assemblée nationale. […] Des débats et
des auditions sont organisés par les rapporteurs du texte de loi. Or
j’ai pu moi-même constater que les députés de l’opposition y étaient
extrêmement peu nombreux et très rarement présents. Je vous laisse gérer cette contradiction entre vous. Vous disposez du texte du Gouvernement. Vous le connaissez donc et
vous savez que les mots de père et de mère ne disparaissent pas du code
civil."
Plusieurs députés du groupe UMP : C’est faux !
Mme Christiane Taubira :
"Ils sont maintenus en l’état dans l’intégralité du titre VII. Vous n’allez pas nous faire croire que vous vivez dans un igloo et
que vous n’avez aucune connaissance de la diversité des familles dans ce
pays, que vous ignorez totalement qu’il y a des familles homoparentales, que vous ne savez pas
qu’il y a autant d’amour dans des couples homosexuels que dans des
couples hétérosexuels, qu’il y a autant d’amour pour les enfants, et que
tous ces enfants sont les enfants de la France. Oui, le Gouvernement présente un texte de loi de grand progrès, de
grande générosité, de fraternité et d’égalité. Nous apportons la
sécurité juridique à tous les enfants de France, et j’en suis
particulièrement fière."
A travers cette réponse, elle consent donc à aller jusqu'à la gestation pour autrui.
Les Français de plus en plus à droite
Lu dans Valeurs actuelles :
"Toutes les enquêtes d’opinion le confirment : les Français se
“droitisent” – y compris ceux de gauche. Concernant le droit de vote
pour les immigrés aux élections locales, six sur dix y sont désormais
opposés, soit une progression de 21 points en deux ans – dont + 23
points chez les électeurs PS (CSA-RTL) ! Ces derniers se disent aussi
“favorables” à 71 % au “démantèlement des camps roms” (Ifop-Atlantico).
Les Français sont également 75 % à considérer que “l’islam progresse
trop en France” (Ifop-le JDD). Le thème de l’insécurité est aussi
redevenu le troisième sujet de préoccupation des Français – une
progression de 4 places en neuf mois (Ifop-Atlantico). À rebours du
discours du PS, nos compatriotes sont enfin 80 % à considérer qu’“il y a
trop d’assistanat” (Ifop-le JDD). « La droitisation de la société est un phénomène très profond » : un constat signé… François Rebsamen, le patron du groupe PS au Sénat !"
La joie provient de la grâce, de la communion avec Dieu
Lors de l'audience hier, Benoît XVI a déclaré :
« Chaîre kecharitomene, ho Kyrios meta sou », « Réjouis-toi,
comblée de grâce, le Seigneur est avec toi » (Lc 1, 28). Ce sont les
paroles, rapportées par l’évangéliste Luc, par lesquelles l’archange
Gabriel s’adresse à Marie. A première vue, le terme chaîre,
« réjouis-toi », ressemble à une salutation normale, selon l’usage dans
le monde grec, mais cette parole, lue dans le contexte de la tradition
biblique, acquiert une signification beaucoup plus profonde. Cette
expression est présente quatre fois dans la version grecque de l’Ancien
Testament, et toujours comme une annonce joyeuse de la venue du Messie
(cf. So 3, 14 ; Jl 2, 21 ; Za 9, 9 ; Lam 4, 21). Le salut de l’ange à
Marie est donc une invitation à la joie, à une joie profonde ; il
annonce la fin de la tristesse qui existe dans le monde devant les
limites de la vie, la souffrance, la mort, la méchanceté, les ténèbres
du mal qui semble obscurcir la lumière de la bonté de Dieu. C’est une
salutation qui marque le début de l’Evangile, de la Bonne Nouvelle.Mais pourquoi Marie est-elle ainsi invitée à se réjouir ? La réponse
se trouve dans la seconde partie de la salutation : « le Seigneur est
avec toi ». Ici aussi, pour bien comprendre le sens de cette expression,
il faut nous tourner vers l’Ancien Testament. Dans le livre de
Sophonie, nous trouvons cette expression « Pousse des cris de joie,
fille de Sion… le Seigneur est roi d’Israël au milieu de toi… Yahvé ton
Dieu est au milieu de toi, héros sauveur ! » (3, 14-17). Il y a dans ces
paroles une double promesse faite à Israël, à la fille de Sion : Dieu
viendra en Sauveur et établira sa demeure précisément au milieu de son
peuple, dans le sein de la fille de Sion. Cette promesse se réalise
exactement dans le dialogue entre l’ange et Marie : Marie est identifiée
au peuple épousé par Dieu, elle est vraiment la fille de Sion en
personne ; en elle s’accomplit l’attente de la venue définitive de Dieu,
en elle le Dieu vivant établit sa demeure.Dans la salutation de l’ange, Marie est appelée « comblée de grâce » ; en grec le terme « grâce », charis,
a la même racine linguistique que le mot « joie ». Dans cette
expression aussi, on perçoit encore plus clairement la source de cette
joie de Marie : la joie provient de la grâce, elle vient donc de la
communion avec Dieu, de la connexion vitale qu’elle a avec lui, du fait
qu’elle est la demeure de l’Esprit Saint, totalement modelée par
l’action de Dieu. Marie est la créature qui a, de manière unique, ouvert
grand les portes à son Créateur, elle s’est remise entre ses mains,
sans limites. Elle vit entièrement de et dans la
relation avec le Seigneur ; elle est dans une attitude d’écoute,
attentive à saisir les signes de Dieu sur le chemin de son peuple ; elle
est insérée dans une histoire de foi et d’espérance dans les promesses
de Dieu, qui constitue le tissu de son existence. Et elle se soumet
librement à la parole reçue, à la volonté divine dans l’obéissance de la
foi. […]
Le Monde ne relache pas la pression
Ainsi que le constate Boulevard Voltaire, qui égrène les titres du quotidien de référence :
Racisme dans un stade
Communiqué de Jacques Bompard :
"Dimanche, le match de district 1ère
division entre Valréas et la Tour d’Aigues a dû être interrompu. Selon
Vaucluse-Matin, l’arbitre a dû arrêter la rencontre avant son terme
suite à l’invasion du terrain par des partisans de Valréas, qui
accueillait
la rencontre. Les joueurs de la Tour d’Aigues ont, selon leur
président, été insultés, notamment en étant traités de « sales
Français ». Cet épisode, s’il est vérifié, n’est que le reflet du
racisme dont sont victimes de nombreux Français, dans leur propre
pays. Ce racisme anti-Français est un scandale en ce qu’il exprime un
rejet de la France par certains de ses habitants qui, par ailleurs,
profitent de ses bienfaits. En tant que député de la circonscription
dont dépend Valréas où ce sont déroulés les évènements,
Jacques Bompard a écrit aux présidents des clubs de football concernés
afin de vérifier la véracité des faits. Il espère qu’une enquête de
gendarmerie permettra de confondre les coupables. Le racisme
anti-Français, quand il s’exprime, ne doit pas rester impuni
en France."
La nuance entre euthanasie active et euthanasie passive n’est pas admissible
Communiqué du sénateur Bruno Retailleau :
"Le Professeur Sicard,
chargé par le Président Hollande de faire des propositions pour réviser
la loi sur la fin de vie, a rendu son rapport aujourd’hui. Ce rapport,
s’il se refuse à préconiser l’euthanasie active, ouvre cependant la
porte au suicide assisté.Cette nuance entre euthanasie active et
euthanasie passive n’est pas admissible. Dans les deux cas, la société
organise la mort d’une personne. La loi Léonetti avait trouvé un point
d’équilibre entre l’interdiction de l’acharnement thérapeutique et le
développement des soins palliatifs dans notre pays. En envisageant la
possibilité pour un patient de demander l’assistance d’un médecin pour
mettre fin à ses jours, les auteurs bouleversent l’esprit même de ce
texte, pourtant voté à l’unanimité.Cette disposition, si elle était inscrite
dans la loi, marquerait une régression éthique et ouvrirait la voie à
l’euthanasie active. La souffrance est toujours un drame. Mais légaliser
l’abolition de la souffrance par la mort serait une remise en cause
fondamentale de la valeur accordée à la vie humaine dans notre société."