Le programme des JMJ 2005
Les Journées Mondiales de la Jeunesse qui se dérouleront à Cologne cet été seront l’occasion de montrer à Benoît XVI l’attachement des jeunes à l’Eglise, comme le souhaitait Jean-Paul II.
Pour ceux qui ne sont pas décidés ou qui ne disposent que de quelques jours de congés, voici le programme détaillé de ces journées.
Zenit propose également une préparation spirituelle à travers les catéchèses du Pape. Autant arriver avec un coeur bien préparé, les grâces n’en seront que plus fructueuses.
Villepin, de Villepin ou De Villepin?
Les presses étrangères et françaises se perdent dans l’orthographe du nouveau premier ministre. Blanche de Kersaint du bottin mondain donne quelques explications.
En allant un peu plus loin, les règles d’orthographes et d’élision de la particule sont relativement simples :
– toutes les particules s’écrivent toujours en minuscule : de Villepin.
– quand on met un titre (monsieur, madame, etc) ou le prénom devant le nom, la particule est systématique : monsieur de Villepin, Dominique de Villepin.
– quand on nomme la personne par son nom, on ne met pas la particule à l’exception des apostrophes (Jeanne d’Arc par exemple) ou des noms monosyllabiques (de France). Exemple : "Villepin, au boulot!"
Précision : De Gaulle n’est pas un nom à particule. il s’écrit donc " De Gaulle" systématiquement.
Une enquête au CM2
Le Ministère de l’Education nationale fait parvenir aux enseignants de CM2 une enquête sur "les attitudes à l’égard de la vie en société." Les instituteurs sont invités à faire cocher individuellement à leurs élèves des réponses à 89 questions.
Les élèves doivent par exemple indiquer s’ils jugent les propositions suivantes normales, "pas normal(es) mais pas grave(s)" ou inacceptables : "il y a des gens qui pensent que les hommes sont plus ou moins intelligents selon leur race", "certains pensent que les femmes doivent obéir aux hommes."
Le syndicat de gauche SE-UNSA s’offusque de cette enquête. Il fait divers reproches à cette enquête, parmi lesquels celui qu’il fallait faire : les questions "font ingérence dans la sphère familiale."
Poser des questions à des enfants d’une dizaine d’années dans le but de connaître les préjugés de leurs parents, cela rappelle étrangement 1984 d’Orwell. Et encore une fois, après le Lundi de Pentecôte et le référendum, on se retrouve dans une situation à fronts renversés : un ministère "de droite" se voit à juste titre rappeler à l’ordre sur la question des libertés individuelles et familiales par un syndicat marxiste…
Villepin-Sarkozy : du grand cinéma
l’Econmist veut la démission de Chirac
Le Figaro relaye un article de l’Economist. On y trouve ce que l’on ne peut trouver dans notre presse aux ordres :
"La cause des problèmes de la France n’est pas
l’Europe, ni le capitalisme mondial, ni les socialistes rebelles, ni
l’extrême droite, ni l’extrême gauche. C’est M. Chirac…Son incapacité à se montrer franc avec les Français concernant la nécessité des réformes revient le hanter. C’est pourquoi une meilleure réponse de sa part : accepter sa responsabilité et démissionner".
"Les Français avaient beaucoup de raisons de rejeter
la constitution, mais sous-jacent à leur défiance, on trouve quelque
chose de simple: les temps sont durs, les emplois rares, rien ne
change, les promesses ne sont pas tenues, on en a marre, et vous les
politiciens, vous ne voulez rien entendre".
A remarquer la facilité du Figaro à éditer un tel article après avoir défendu ouvertement le oui!
Chirac : Ca va mieux en “l’dix ans”?
Merci au lecteur qui nous transmet cette comparaison intéressante (et même le titre!) :
Chirac le 31 mai 2005 :
"Nous devons nous rassembler autour de l’intérêt
national"( …)
M. Chirac a déclaré que l’emploi serait la "priorité de l’action
gouvernementale" du nouveau Premier ministre et exigerait une "mobilisation
nationale".
Le même dans un discours dix ans plus tôt (7 mai 1995, soir de sa première élection) :
"Mes chers
compatriotes, (…) Je mesure la difficulté de la tâche qui nous attend. Comme
vous, je veux (…) un Etat qui n’isole pas ceux qui gouvernent du peuple qui les
a choisis. Notre bataille principale a un nom : la lutte contre le chômage. Les
remèdes classiques ont fait long feu. Il faut une nouvelle approche, de
nouvelles méthodes. Il faut, avant de prendre toute décision, se poser la
question : est-ce que c’est bon pour l’emploi ?
Toutes les initiatives seront soutenues. Toutes les énergies
seront mobilisées. Toutes les réussites seront encouragées. Il en sera de même
pour la lutte contre l’exclusion. Lorsque nous aurons fait reculer ces fléaux,
alors la France redeviendra elle-même, terre de liberté, de fraternité,
d’égalité des chances, terre de solidarité. De nouveau, naîtra dans notre pays
l’espoir de l’ascension sociale, de nouveau le progrès sera attendu et l’avenir
désiré. De nouveau, la patrie des droits de l’homme rayonnera dans le monde, de
nouveau la France sera le moteur de l’Union européenne, gage de paix et de
prospérité pour notre continent. (…)"
Et oui, en 10 ans, rien n’a bougé!
Raymond Barre donnait en son temps quelques solutions bien pragmatiques : "il faut mettre un frein à l’immobilisme" ou encore : "la meilleure façon de lutter contre le chômage, c’est de travailler". Lui au moins nous faisait rire.
Le Traité est-il mort ?
Il y a une semaine, les européistes restaient déterminés à ne pas baisser les bras, même face à un "non" français, et même suivi d’un "non" néerlandais. La stratégie qu’ils avaient prévue consistait à forcer les pays à poursuivre le processus de ratification pour isoler les récalcitrants et les faire revoter (voir ici, ici, ici et ici.)
L’ampleur inattendue des victoires du "non" pourrait toutefois laisser espérer que le Traité est mortellement atteint.
D’après le Figaro, Tony Blair "s’apprêterait à enterrer son référendum" sur le Traité en 2006, et à suspendre son processus de ratification. Il compterait décider cela unilatéralement, s’affranchissant des décisions du Conseil européen (qu’il présidera d’ailleurs à partir de juillet.) Le Conseil est pourtant le seul autorisé à interrompre les ratifications d’après les européistes. Paris pousserait à la poursuite du processus, mais si la France insiste,
… (l)e Royaume-Uni s’engagera à tenir, en 2006, le référendum promis à la condition que la France organise une nouvelle consultation sur le traité constitutionnel inchangé. Une exigence que les diplomates britanniques savent irrecevable.
Le chef du Foreign Office, Jack Straw, prononcera lundi prochain un discours devant les Communes. Pour le Telegraph, il pourrait à cette occasion annoncer la suspension de la loi de ratification britannique.
L’excellent blog britannique EU Referendum ne parvient pas à être pleinement rassuré : il pense que Blair voudra gagner du temps, sans renoncer à une ratification à terme. Le Telegraph (et déjà Michel ici), citant des fonctionnaires bruxellois, évoque la possibilité que le Conseil reporte le butoir de fin octobre 2006 initialement fixé pour les ratifications,
… afin de donner à la France et à la Hollande une occasion de voir s’ils peuvent tenir de nouveaux scrutins et obtenir un "oui."
Soyons donc attentifs : si le Conseil européen des 16 et 17 juin reportait la limite de 2006, l’arrière-pensée serait un nouveau référendum en France, par exemple dans la foulée des élections présidentielle et législatives.
“L’euro, c’est pour toujours”
Une porte-parole de la Commission de Bruxelles l’a affirmé aujourd’hui, confirmant que l’européisme tient plus de l’acte de foi que de la politique rationnelle.
Cette citation restera peut-être dans les annales de la présomption humaine, à côté des prétentions du Titanic ("Même Dieu ne pourrait couler ce navire") ou des paroles du gouverneur de l’Alabama en 1963 ("La ségrégation aujourd’hui, la ségrégation demain, la ségrégation pour toujours !")
le bon sens des Pays-Bas
Contrairement à la désinformation et au mépris qui sévissent en France, Balkenende, le premier ministre néerlandais, semble avoir compris le non des Pays-Bas. En effet, le chef de la coalition de centre-droit a lancé ce qui sera sans doute le grand débat européen de demain.
Lors de sa rencontre avec le président de l’Union, Jean-Claude Juncker, mercredi 8 juin, Jan Peter Balkenende, qui s’est déjà entretenu avec le prochain président de l’UE (Tony Blair), compte évoquer les thèmes qui, selon lui, ont fait gagner le non dans son pays : la souveraineté, l’identité nationale et le rythme de la construction de l’espace européen.
Déjà , l’entrée de la Bulgarie et de la Roumanie, pourtant prévues début 2007, sont menacées, celle de la Croatie exclue, et les Pays-Bas envisagent de réduire leur contribution financière à l’Union.
Après avoir dit non, les Pays-Bas remettent en cause le fonctionnement actuel de l’Union et nous, Français, à qui ce débat a été interdit, nous les en remercions.
Mary Pierce en finale : “Dieu en premier”.
Décidemment, les joueuses françaises ne cessent de nous surprendre. Après Virginie Razzano, c’est au tour de Mary Pierce de témoigner de sa Foi : "C’est mon équipe qui me permet de jouer à ce niveau". "De qui se compose-t-elle ?" -" En premier de
Dieu, puis de mon frère…"
L’Huma dit qu’elle "place Dieu avant tout le monde dans sa vie".
Bon courage samedi pour la finale, Mary!
Mgr Vingt-Trois
Lors de la messe solennelle de la fête des saints Pierre et Paul, présidée par le pape Benoît XVI en la basilique Saint Pierre de Rome, les archevêques métropolitains nommés dans l’année recevront le pallium, dont Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris.
Le pallium est une bande de laine blanche, en forme d’étole, décorée de six croix. La laine provient de la tonte des agneaux bénis chaque année par le pape le 21 janvier, en la fête de sainte Agnès. Le pallium symbolise le lien spécial de communion qui unit les archevêques métropolitains au Siège de Pierre et l’autorité que l’Archevêque métropolitain acquiert de plein droit dans sa province ecclésiastique. C’est l’expression de l’universalité de l’unique Eglise du Christ, fondée sur le roc de la foi apostolique.
Les archevêques portent ce pallium dans les liturgies eucharistiques qu’ils célèbrent dans leur diocèse ou dans les diocèses de la province ecclésiastique qu’ils président. Mgr Vingt-Trois préside la province ecclésiastique d’Ile de France.
"Le pallium exprime avant tout que nous sommes portés par le Christ. Mais, en même temps, le Christ nous invite à nous porter les uns les autres. Ainsi, le pallium devient le symbole de la mission du pasteur", a souligné Benoît XVI au cours de la Messe solennelle d’inauguration de son pontificat, le 24 avril dernier.
Le Liban dans la tourmente
Suite à l’assassinat d’un journaliste anti-syrien hier à Beyrouth, l’opposition réclame avec force la démission du président Emile Lahoud, allié de Damas, afin de mettre fin définitivement à 15 ans de tutelle syrienne.
A noter que ce journaliste avait la double nationalité franco-libanaise…
Le courage de Juncker
Le Premier ministre luxembourgeois et actuel président en exercice de l’UE, Jean-Claude Juncker, a affirmé vendredi qu’il démissionnerait si le non au traité l’emportait lors du référendum du 10 juillet au Luxembourg. "C’est une affaire de décence élémentaire vis-à -vis des électeurs luxembourgeois. En cas de non, ce n’est pas au peuple de partir. C’est à moi de m’en aller", a-t-il déclaré !
La population grand-ducale est traditionnellement acquise à la cause de la construction européenne. Mais le non à la Constitution, ultra-minoritaire il y a encore quelques mois, y a pris de la vigueur récemment, un sondage le plaçant à 41% le mois dernier contre seulement 24% en octobre 2004.
Pour le coup, c’est lui qui montrera l’exemple à la France…
Nouvel archévêque de Cracovie
Mgr Stanislaw Dziwisz, l’ancien secrétaire personnel du défunt pape Jean Paul II, a été nommé archevêque de Cracovie vendredi, a annoncé le bureau du nonce apostolique en Pologne. Mgr Stanislaw Dziwisz, âgé de 66 ans, va assumer la fonction autrefois dévolue à Karol Wojtyla.
Mgr Dziwicz succède au cardinal Franciszek Macharski, 78 ans, qui continuait d’assumer la charge pastorale d’archevêque de Cracovie à la demande de Jean Paul II, après avoir demandé de l’abandonner il y a trois ans en raison de son âge.
Oui contre Non : optimistes contre pessimistes ?
Parmi les interprétations des votes "oui" et "non" de la semaine dernière, celle de Catherine Nay (datant d’avant le scrutin) n’est pas forcément la plus absurde :
Le vote des tenants du "oui" ressemble au pari pascalien. Il mêle la raison et la foi envers un mouvement qui est celui de l’Histoire (avec un grand H) Alors, oui ou non ? (…) Cette fois, (le clivage) se fait entre les pessimistes et les optimistes. Ou, selon le point de vue de chacun, entre réalistes et utopistes.
Je crois toutefois que Catherine Nay a tort : certes, les européistes demandent une adhésion irréfléchie et quasi-religieuse à l’Europe, d’où leur énervement quand on leur demande de faire valoir rationnellement leurs arguments (n’est ce pas, M. Trichet ?)
Mais elle a tort quant à son interprétation des votes "oui" de dimanche dernier. Beaucoup d’électeurs de droite avaient voté "non" à Maastricht et ont voté "oui" à la Constitution (la comparaison des cartes montre la droitisation du "oui".) A titre d’exemple, les arrondissements conservateurs de l’ouest parisien sont passés d’une douzaine de points d’écart avec la moyenne nationale, en faveur du "oui", en 1992 (7e, 8e, 16e) à environ 35 points d’écart en 2005 (7e, 8e, 16e.)
Ces électeurs sont-ils devenus des euro-optimistes pour autant ? Non. Beaucoup de libéraux ont voté oui parce qu’ils sont pessimistes quant à la capacité de la France à se réformer seule (Nicolas Sarkozy : "l’Europe est un formidable levier de réformes.")
Et certains catholiques pessimistes, et pas forcément à tort, ont voulu voir dans la Charte des droits fondamentaux une protection contre les dérives laïcistes françaises.
Le roi “euro” est-il nu ?
Je citais hier l’éditorialiste du Times : "A partir de maintenant, l’Europe ne sera plus jugée sur sa rhétorique, mais sur ses résultats." C’était bien vu : un tabou semble tomber actuellement, celui de l’euro.
Comme l’indique François, un ministre italien de la Ligue du Nord veut susciter un référendum sur le rétablissement de la lire :
"En Europe, il y a un exemple vertueux de la Grande-Bretagne qui croît et se développe en maintenant sa propre monnaie. (…) Depuis trois ans, l’euro (…) a montré qu’il n’était pas à la hauteur face au ralentissement de l’économie, la perte de compétitivité et la crise de l’emploi."
Le Point, tout en plaidant pour le maintien du statu quo, se demande avec honnêteté si les faits n’ont pas donné raison aux économistes qui avaient mis en garde contre l’introduction de la monnaie unique. Il met le doigt sur des vérités qui font mal : en particulier la comparaison des taux de croissance passés et à venir de la zone euro avec ceux de pays comparables.
Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne, est sur la défensive et est "sorti de ses gonds" devant ces questions gênantes. Si l’éditorialiste du Times a raison, il faudra pourtant qu’il s’y habitue.
Un ministre italien prône l’abandon de l’Euro
Roberto Maroni, ministre du travail et des politiques sociales italien se prononce dans le journal "la Repubblica" pour un référendum en faveur d’un retour à la Lire.
Alors qu’on lui fait remarquer que Jean-Claude Trichet a exclu jeudi l’idée d’un éclatement de l’union monétaire, il répond : "Bien sûr, il est l’un des principaux responsables du désastre de l’euro".
Les vues de monsieur Maroni, ne sont pas partagées par ses collègues en charge des affaires économiques. Il apparait toutefois que cette prise de position dans le contexte européen actuel, met une nouvelle fois l’accent sur l’insatisfaction grandissante et inévitable face aux promesses mirobolantes et non tenues des politiques.
Autrefois les anciens affirmaient "on rattrape plus vite un menteur qu’un boiteux", peut-être nos euromaniaques devraient ils s’en rappeler.
Le cas Nicolas Sarkozy : un danger pour l’Eglise
S’il est certain que nos gouvernants veulent ignorer le vote du peuple, l’arrivée du plus grand ambitieux politique actuel dans le gouvernement, cumulant le ministère de l’Intérieur, les présidences de l’UMP et du Conseil général des Hauts de Seine, n’est pas seulement destinée à jeter de la poudre aux yeux.
Dans son livre sur la laïcité (et le ministre de l’Intérieur est aussi ministre des cultes), il n’hésite pas à remettre en cause la loi de 1905 en réclamant des subventions de l’Etat pour la construction de mosquées en France. Il souhaite financer les grandes religions et propose de rémunérer les pauvres prêtres catholiques, qui actuellement touchent moins que le SMIC : en devenant fonctionnaires, ils seraient mieux payés. Mais l’Etat assurerait leur formation… et l’Eglise s’engagerait vis-à -vis de l’Etat ! "Aider à la formation des prêtres permettrait d’assouplir les contraintes budgétaires qui pèsent sur" l’Eglise.
Son premier objectif, c’est de régler le problème des églises de campagne : "je ne suis pas très sensible à la sanctification des lieux. Un lieu qui a été consacré à la religion, tant qu’il tient debout, ne devrait pas être perdu pour toute autre activité s’il est désaffecté". Entretenir "une église où se réunissent trois paroissiens une fois tous les mois", c’est "poursuivre une chimère. Qu’une église soit transformée en une salle communale, où est le problème ?"
Il est bien là le problème : à mépriser l’héritage chrétien, on en vient à mépriser l’homme. Le retour de Sarkozy n’augure rien de bon pour l’Eglise catholique en France.
Redonner sens à l’Europe
Le président de la conférence épiscopale italienne, le cardinal Camillo Ruini, a estimé que le traité constitutionnel européen et "souvent la politique concrète des pays membres de l’Union" souffraient de deux défauts :
– "la conscience insuffisante des racines chrétiennes de l’Europe et de l’authentique humanisme dont le continent est porteur",
-un manque de capacité à "s’ouvrir à l’avenir rendue toujours plus urgente et indispensable par les développements en cours dans le monde".
Le rejet du traité constitue "un défi pour l’Europe entière", a déclaré lundi Mgr Aldo Giordano, le secrétaire du CCEE, le Conseil des conférences épiscopales européennes. Il a estimé qu’il fallait maintenant "prendre en compte le choc culturel et politique" créé par ce résultat, lequel "crée une interrogation sur le processus européen". Il va maintenant falloir "saisir cette occasion pour :
– repenser l’idée de l’Europe,
– comprendre où nous voulons aller,
– redonner un véritable contenu à certaines valeurs qui sonnent un peu creux".
La contagion du NON
Nos politiques ont beau mépriser le vote des électeurs, les difficultés vont croissante pour leur projet de Constitution. Le Non vient en effet de passer en tête dans les sondages au Danemark, dont le référendum est prévu le 27 septembre, tandis que le oui s’effrite au Luxembourg, lequel vote le 10 juillet prochain…
Le non français, précurseur d’une nouvelle Europe…