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Quelles sont les intentions réelles d’Inès?

Il ne s’agit pas de l’infante d’Espagne, mais du projet Identité Nationale Electronique Sécurisée. Celui-ci a été validé par le Gouvernement français le 11 avril dernier. De débat, il n’y aura donc pas, même si cette puce électronique qui contiendrait toutes les données biométriques de chaque individu sera obligatoire et payante. Si, si…
Tous les renseignements possibles seront accessibles à l’insu de chacun : adresse, position géographique (à vérifier), code de carte bancaire, numéro fiscal, codes d’accès à des services Internet…

Ce projet servirait à lutter contre le terrorisme (doit-on contrôler tous les citoyens pour autant 24 heures sur 24?) et contre la fraude en tout genre (Quid de la présomption d’innocence?)…

Certes, mais les pouvoirs réels donnés aux pouvoirs publics et aux opérateurs commerciaux par cette technique semblent disproportionnés par rapport à l’enjeu. Quid de la démocratie, des libertés individuelles et de la vie privée? Quelles sont les intentions réelles d’Inès aux yeux si intéressants pour les pouvoirs et trop voyeurs pour les citoyens? Le débat est ouvert…

Lahire

Cuisine politicienne

Sans redouter la gifle référendaire que le gouvernement oui-ouiste risque de prendre dimanche, à la suite de Schröder, la cuisine de remaniement politicienne commence, Chirac ayant laissé clairement entendre qu’il changerait de Premier ministre dès lundi. Face à cela, les candidats à Matignon se déchirent, laissant voir une bien piètre image de la politique :

– Sarkozy, l’homme le plus médiatique de la droite, vient d’essuyer un sévère affront, certainement provoqué par ses rivaux (Villepin ?) qui s’en sont donné à coeur joie pour révéler aux médias son infortune aventure conjugale (Cécilia serait partie avec l’homme qui a organisé la soirée d’élection de Sarkozy à la tête de l’UMP !)… Nul doute que, ayant basé sa stratégie de conquête politique sur le modèle américain (la médiatisation du couple), Sarkozy en sortira meurtri politiquement ;

– Villepin (l’homme – jamais élu – de la dissolution de 1997) a été sévèrement attaqué par le premier, qui a déclaré : "Moi, je respecte ceux qui ont affronté le suffrage universel. Et je les trouve plus méritants que ceux qui les critiquent et qui ne savent pas ce que c’est que de gagner une élection. Et (…) je dis que ceux qui ont le droit de le faire, ce sont ceux qui ont affronté une fois dans leur vie le suffrage universel et réussi à conquérir sa confiance."

Nos politiciens se battent comme des chiffonniers pour leurs ambitions personnelles. Qu’ils ne viennent pas ensuite nous parler de l’image de la France dans l’Europe ou le monde. Celle qu’ils donnent est pitoyable.

Michel Janva

Le NON à l’UMP aussi

Alors qu’ils n’étaient que trois parlementaires UMP à avoir osé transgresser l’autorité présidentielle en appellant à voter NON à la Constitution en début de campagne, ils sont maintenant QUINZE. Le jour même de la dernière déclaration de Jacques Chirac aux Français, ils publient une déclaration pour un non d’espérance. Ils sont soutenus par plus d’une centaine d’élus locaux.

" Il est étonnant que nos amis européens viennent expliquer au peuple français ce qu’il conviendrait de voter, eux qui n’ont pas eu le courage de laisser leur peuple s’exprimer ou quand ils l’ont fait n’ont rassemblé qu’un tiers des inscrits pour le oui ! Nous nous prononçons pour le non, car nous voulons que le peuple français prenne réellement en main son destin, car nous pensons qu’il ne peut s’en remettre à d’autres pour fixer le cap de son avenir (…). Car nous croyons que c’est en nous-mêmes et par nous- mêmes que seront trouvées l’énergie et l’imagination indispensables à nos propres réformes. Le non n’est pas un arrêt à la construction de l’Europe Unie, il est un non à la dérive bureaucratique, à la régression sociale et à l’affaiblissement de la puissance européenne. Qu’on le veuille ou non, l’expression du 29 mai sera fondatrice d’une autre Europe. Une Europe aux frontières délimitées, une Europe assise sur la légitimité démocratique des nations, une Europe renouant avec un pacte de croissance au service de l’Homme, une Europe indépendante."

D’après Nicolas Dupont-Aignan, beaucoup plus d’élus UMP, de l’ordre de 40%, voteront non dimanche.

Philippe Carhon

Victoire du non : la droite se laissera t-elle dépouiller?

Un lecteur m’a dit sa surprise de me voir mettre en lien un article du président d’Attac France. Qu’on ne s’y trompe pas! Il est vrai que je n’ai mis aucun commentaire particulier sur ce groupe gauchiste dans lequel on retrouve José Bovet et Manu Chao. En voilà les deux raisons.

La première : Les arguments de Jacques Nikonoff pour le "non" au référendum ont été publiés dans le Figaro et sont des arguments tout à fait recevables, pouvant largement être repris par un électorat de droite (manipulation de l’auteur?).
La seconde découle de la précédente : Cet argumentaire provient du président d’un groupuscule bien à gauche. Sans rentrer dans une vaine polémique sur l’auteur de ce texte et ses convictions politiques, j’ai voulu proposer, en les exposant simplement, une réappropriation nécessaire et justifiée de ces idées de droite!

On peut (on doit?) regretter ce nouveau hold-up intellectuel, au même titre, comme le soulignait Henri hier, que la bande à Besancenot prévoit de récupérer la victoire du "non" avec tous ces compères de gauche par un grand rassemblement à la Bastille : Nulle annonce officielle d’une manifestation  quelconque pour la victoire du "non" de droite, même si une petite rumeur circule!

Alors, certes, il n’est jamais facile de mettre le doigt sur ses faiblesses. Mais, force est de constater, que la droite n’a pas creusé suffisamment le problème de la constitution (en a t-elle les moyens?) et se fait "voler" des arguments et qu’une de fois de plus, même si elle est capable de mener une campagne qui tient à peu près la route, elle ne sait toujours pas exploiter la victoire.

La question est posée : la droite laissera t-elle la gauche et l’extrême gauche récolter seules les lauriers d’une gloire bâtie en partie avec ses propres idées? Il n’est jamais trop tard pour bien faire…

Lahire

Jean-Marc Varaut RIP

Les nécrologies officielles retiennent d’abord le procès Papon. Cette biographie, bien que par l’antipathique Réseau Voltaire, est plus complète et semble honnête.

HV

Si le “non” gagne

… l’extrême-gauche se prépare à revendiquer la victoire. Besancenot donne rendez-vous au "peuple de gauche" à la Bastille le 29 au soir. Et le peuple du "non" de droite ? Il semble bien parti pour avoir, comme d’habitude, un temps de retard.

HV

L’intervention de Jacques Chirac

Le texte de l’intervention présidentielle de la dernière chance est ici. Un "catalogue publicitaire de contre-vérités" pour Villiers.

HV

Gaullistes pour le Non

Un petit tour par le site des gaullistes votant NON au traité constitutionnel et voilà ce que nous apprenons :

– le Commissaire Européen à la Justice, Monsieur FRATTINI, reconnaît qu’en cas de victoire du NON en France le Traité peut et doit être renégocié, ce qui est d’ailleurs rendu possible par l’article 443 de la constitution ;

– l’union Européenne a d’ores et déjà versé 11,3 Milliards d’Euros à la Turquie au titre de la pré-adhésion. Arrêtons les frais !

Michel Janva

Pèlerinage de Chartres

Les sermons du Pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté sont disponibles sur son site : samedi, dimanche et lundi. Une bonne occasion de les méditer.

Michel Janva

Le Président d’Attac dit NON à cette “horreur démocratique”

Un non au nom de la démocratie.
Un non à un texte écrit sans mandat par un groupe d’européistes non élus.
Un non à un abus de pouvoir.

Jacques Nikonoff, président d’Attac France, donne un point de vue nouveau – un de plus – et des raisons solides pour un non plein de sens dans trois jours, alors qu’on attend ce soir la piteuse prestation de Chirac, qui, comme la dernière fois, renforcera le non!

Lahire

Schwartzenberg, le savant fou

Le député (PRG) et ancien ministre de la recherche du gouvernement de Lionel Jospin, Roger-Gérard Schwartzenberg, a déposé, mardi 24 mai, devant le bureau de l’Assemblée nationale, une proposition de loi visant à lever l’interdit sur la pratique du clonage à visée thérapeutique.

M. Schwartzenberg a également noté que la Constitution européenne, soutenue par le gouvernement, interdit seulement le clonage reproductif."Je ne vois pas de raison pour le gouvernement de persister", a-t-il affirmé. Le NON permettra sûrement au gouvernement de persister à défendre les embryons contre les délires pseudos-scientifiques de savants criminels.

Cette proposition vise directement l’article 25 de la loi du 6 août 2004, qui dispose : "Est également interdite toute constitution par clonage d’un embryon humain à des fins thérapeutiques." Cette interdiction, sous sanction pénale, se fonde notamment, selon l’ancien ministre, sur l’argument éthique selon lequel créer des embryons ne serait pas admissible dans la mesure où, dès son commencement, la vie humaine aurait un caractère sacré. "Cette objection dépend des convictions spirituelles ou philosophiques de chacun", estime M. Schwartzenberg. Et, soutient-il, "dans une République laïque, le législateur ne peut transformer un article de foi en article de loi". Or, c’est bien ce que lui souhaite faire : en voulant légiférer sur la vie humaine, il donne à son athéisme et à ses convictions, force de loi. L’embryon et la vie humaine ne seraient qu’objets de science.

Michel Janva

Celle qui croit pouvoir devenir prêtre

Française, elle a 56 ans et sera ordonnée prêtre le 2 juillet prochain à Lyon. Voilà ce qu’annoncent aujourd’hui le Nouvel Obs d’un côté et Tincq dans le Monde de l’autre. Ce dernier évidemment, pseudo-spécialiste de l’Eglise catholique, se fait tacitement complice de cette forfaiture en ne rentrant pas dans la vrai problématique et en annonçant les premiers vrais ennuis pour Benoît XVI.

En effet, une fois de plus, il faut poser clairement le problème. Une femme qui recevrait d’un évêque le sacrement de l’ordre, ne serait pas prêtre, car dès l’instant où l’évêque qui officie,  le fait, il se place de facto hors de l’Eglise Catholique Romaine et le sacrement de l’Ordre n’est ni donné, ni reçu.
Mais, en plus, dans ce cas précis, ce seraient deux femmes, soi-disant sacrées "évêques" par un évêque catholique excommunié et anonyme (!) qui procéderaient à cette parodie d’ordination sur un bateau!

Alors, la croisière s’amuse : Aucun sacrement ne sera réellement donné, donc reçu. Ceci dit, cette mascarade reste extrêmement grave : En plus d’une médiatisation qui permettrait aux ennemis de l’Eglise de remettre sur le tapis cette revendication absurde, il y a également à craindre le plagiat des rites sacrés de l’Eglise catholique (Sacrements de l’ordre, de l’eucharistie, etc..). Et cela est une faute très grave pour qui le pratique, le cautionne ou s’en fait complice en ne le dénonçant pas.

J’arrête ma prose pour vous proposer la parole très claire du Cardinal Ratzinger sur un cas similiaire en date du 12 juillet 2002.

Lahire

Un non libérateur

Selon le président du Mouvement pour la France, Philippe de Villiers, le "non" au traité constitutionnel sera :

– "précurseur, parce qu’il y aura d’autres ‘non’, très probables : les Hollandais, les Polonais, les Danois, les Anglais."

– "fondateur parce qu’il permettra de refonder la maison européenne. Pour faire une maison, il faut trois choses : définir la surface, les murs, le toit." Pour la surface, il faut une "Europe européenne, sans la Turquie". Pour les murs, "on a le choix entre une architecture technocratique, celle que nous connaissons, et une architecture respectueuse des démocraties nationales."

– "protecteur, c’est-à-dire une Europe qui soit protectrice dans l’esprit du premier traité de Rome, ce qu’on appelait la ‘préférence communautaire’".

Michel Janva

L’adhésion de la Turquie menacée

La défaite électorale du chancelier allemand en Rhénanie-du-Nord-Westphalie est aussi un coup dur pour le gouvernement turc de Recep Tayyip Erdogan. En effet, l’ouverture des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union est prévue le 3 octobre, après le scrutin allemand, les élections législatives devant se tenir vers le 18 septembre. Or la CDU, qui devrait remporter ces élections, est hostile à l’idée d’un statut de membre pour Ankara, préconisant une simple «relation privilégiée».

Michel Janva

Et une mosquée de plus en France

Après Toulouse et combien d’autres villes, c’est Limay qui comptera une nouvelle parcelle de terre musulmane. Mais, contrairement à ces collègues de Grenoble ou de Marseille, le maire communiste de Limay n’a pas vendu son terrain à l’euro symbolique, mais à un prix presque normal. De plus, il n’a pas accepté non plus le projet pharamineux prévu sur 2800 m², mais il a cédé pour une réalisation plus convenable sur plus de 1400 m².
Bref, le maire est resté dans la mesure de la loi et du rationnel. Et les mosquées continuent de sortir de notre terre de France, née du sang des premiers martyrs, reçue en héritage de nos ancêtres, d’une terre aux racines chrétiennes…

Lahire

Racines chrétiennes de l’Europe : il n’est pire sourd…

… qui ne veut entendre. Les racines chrétiennes de l’Europe sont bien réelles. elles ne relèvent pas du domaine de la pensée individuelle, mais sont un fait historique qu’on ne peut nier. Construire une entité en niant ou omettant ses origines n’est pas neutre.
De deux choses, l’une :
– soit l’omission est involontaire, et donc la constitution est incomplète et mérite un non afin qu’elle soit modifiée,
– soit l’omission est volontaire (ce qui est le cas) et son but est de mettre sur pied une organisation humaine sans référence à Dieu, ce qui n’est pas admissible pour un catholique.

Les racines chrétiennes sont bien réelles, comme le rappelait récemment le Cardinal Poupard (Texte complet ici).
Voter "non" à cette constitution qui les nient par omission, c’est se donner les moyens de la modifier jusqu’à ce que la réalité historique soit reconnue. Il n’y a rien de dramatique à refuser ce texte : la France n’a pas le couteau sous la gorge, quoiqu’en disent les ouiouistes!
Et surtout, on ne batit pas sur du sable.

Lahire

Turquie et référendum

Il paraît qu’il n’y a aucun lien entre les deux. Michel doit avoir eu la berlue, et moi aussi : voici ce que je lis dans le Herald Tribune (original v.o.) :

La Turquie s’inquiète (…) que des votes "non" lors des référendums français et néerlandais sur la constitution de l’UE pourraient retarder, voire faire dérailler ses espoirs européens.

HV

Par le biais de la lutte contre l’homophobie

… et de la non-discrimination, les institutions européennes vont-elles, en s’appuyant sur le traité constitutionnel, menacer la liberté religieuse ? C’est ce que craint euro-fam : d’après un rapport du Parlement européen en cours d’élaboration, "la liberté religieuse ne justifie aucune discrimination"…

HV

Les catholiques pour le non

Laissez-les-vivre, une des associations les plus actives dans la lutte contre l’avortement, met en ligne sur son site une lettre d’un prêtre qui fait une lecture de la constitution selon l’éthique catholique. Il écrit notamment que "sur des points très précis portant sur la famille et le respect de la vie, (elle) pose problème à une conscience catholique."

Philippe Carhon

Derniers meetings

Mardi 24 mai, Bruno Mégret tenait son dernier meeting pour le non. Extraits de son discours : cette constitution " ne définit pas non plus l’identité de l’Europe. (…) Elle fait référence (…) "aux héritages culturels, religieux et humaniste de l’Europe." Mais toutes les civilisations ont un héritage culturel, religieux et humaniste. Si on ne définit pas cet héritage, on ne dit rien. Or vous le savez certains avaient voulu faire référence au christianisme. Et cette référence a été rejetée au nom de la laïcité.(…). Il s’agissait de définir l’identité de notre civilisation européenne qui prend ses racines dans l’Antiquité grecque et romaine, dans les apports germains et celtes mais aussi dans le christianisme. Car (…) personne ne peut nier que notre civilisation a été façonnée par quinze siècles de christianisme. Et refuser de prendre en compte ces réalités, celle du christianisme comme celle d’Athènes et de Rome, dans le texte fondateur de l’Union européenne, c’est refuser de fonder l’Europe sur sa réalité charnelle, sur son identité et sur sa civilisation. Et là encore ce n’est pas un hasard, c’est parce qu’ils ne construisent pas l’Europe. Quelqu’un là encore a lâché le morceau en lançant la célèbre formule : ”l’Europe ne doit pas être un club chrétien.” Mais bon sang, si l’Europe est islamique elle n’est plus l’Europe ! "

Philippe Carhon

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