Sympathique récit de Jean-Baptiste Maillard :
Il faut absolument que je vous raconte ce qui m’est arrivé hier. J’avais rendez-vous à midi à Paris avec une fondation, susceptible de soutenir la mission de Lights in the Dark, alors que nous étions presque ‘à sec’. Je prends le TGV de 8h08, ayant placé un rendez-vous avec une e-missionnaire en milieu de matinée.
Premier incident
Et voilà qu’à 8h30 environ, le TGV nous précédant heurte un chevreuil… Nous sommes stoppés. Je prie. Une demi-heure plus tard, nous repartons… « Ouf, me dis-je, car ce rendez-vous de midi est très important pour nous ! ».
Deuxième incident
Or voilà que 10 minutes plus tard à peine, 5 km avant Vendôme, le câble-caténaire de notre tronçon est arraché par un autre TGV, sur plus de 3 km… Une première heure s’écoule. A l’occasion de diverses de réactions des passagers, je témoigne de l’espérance chrétienne à mon voisin de gauche, qui glosait sur la peur. Il s’avère être un moine de bouddhiste, adepte de la philosophie zen. Très longue et belle discussion ! Les autres voisins écoutent. N’acquiescent pas toujours. J’en viens au cœur du sujet : le Christ, Dieu incarné en une personne vivante. J’annonce aussi le kérygme. Je me dis que le TGV va peut-être repartir, si je continue… Je vais lire à mon voisin une « lettre d’amour du Père pour lui« , basée sur la Bible, que j’ai dans mon ordi. Puis, voyant qu’il s’ennuie et qu’il n’avait pas prévu de bouquin, je lui passe notre livre « Evangéliser sur Internet, mode d’emploi« .
– C’est pour quel public ? me demande-t-il.
– Pour les cathos, mais ça vous montrera ce qu’on fait.
Il le commence, captivé…
– Ça pourrait me servir à moi aussi, me dit-il. (« Oh oui, servez-vous en autant que vous voudrez, me dis-je ! »). Finalement, c’est tout le carré à 4 que j’évangélise…
– Vous savez, tout ça, c’est de ma faute, dis-je…
– Ah bon, pourquoi ?
– Je devais rencontrer une fondation pour notre association, c’était mon rdv de l’année ! ».
J’essaye d’expliquer, un peu en vain – à vue humaine – ce que nous faisons, les rencontres avec ceux qui ne connaissent pas Dieu… Il fait chaud, il n’y a plus de clim, je suis sur mes batteries de secours…
Une scène surréaliste…
Soudain, la fondation en question, que j’avais prévenue de mon problème, m’appelle. Je quitte mon carré et je me rends sur la plateforme. Quinze personnes y sont pour fumer, porte grande ouverte sur la campagne. On me laisse une place, je m’assieds sur les marches au-dessus du vide. Au téléphone, on me dit : « c’est vraiment du combat, ce qu’il vous arrive ! vous devriez prendre le micro du TGV et annoncer que tout cela, c’est de votre faute ! ». Rires. « Je leur ai dit, mais ils ne me croient pas… ». A l’autre bout du fil, tout le monde rit de plus belle. Puis ils me demandent de leur parler de Lights in the Dark. Et me voici, pendant 20 minutes, à parler à haute et intelligible voix – pour être sûr d’être bien entendu – de la mission de notre association, des sites que nous montons spécialement pour ceux qui sont loin de l’Eglise, comme Lavieapreslamort.com par exemple, et des conversations que nous avons en direct avec eux, via notre live chat’… (lire aussi cet interview du président de l’association). Tous mes voisins d’ »infortune » écoutent, très attentifs, d’autant que je suis le seul au téléphone… Mini-conférence de plateforme TGV. Je parle de donner son témoignage d’une rencontre personnelle avec le Christ. Oh, ça, le Toto en a pour ses frais ! Avant d’avoir terminé cette présentation à distance de Lights in the Dark, et quelque peu surréaliste, l’alarme de la porte se déclenche, pendant 2 longues et bruyantes minutes, puis la porte se ferme. Nous voici enfin partis, il est 15h, cela fait 7 heures que je suis dans ce TGV, et à force d’évangéliser, je n’ai pas vu le temps passer ! L’Evangile du jour, que me donne l’appli Evangelizo, commence par : « En ces temps là, Jésus disait à ses apôtres : « Sur votre route, proclamez que le Royaume des Cieux est tout proche. » (Mt 10,7) »
N’est-ce pas que j’ai fait sans le savoir, bien malgré moi ? Décidément, le Seigneur a des plans que nous n’avons pas ! Un ami me met par SMS : « courage, aujourd’hui, c’est Saint Barnabé, patron des voyageurs ! ». Je demande donc à ce saint d’arranger la fin du voyage. A Vendôme, les pompiers nous attendent, et nous donnent bouteilles d’eau et plateaux repas. Enfin de quoi se restaurer un peu ! J’attends encore trois-quart d’heure un TGV pour revenir à Tours, car je dois impérativement être à RCF Saint Martin à 18h15, pour une interview en direct. Mais l’Esprit Saint avait encore ses idées : voici que je tombe nez à nez – je le reconnais – avec le député PS qui avait rédigé la proposition de loi du mariage pour tous dans le programme de M. Hollande. Rebelote, évangélisation de quai de gare ! Je l’aborde…
– Bonjour monsieur, êtes-vous toujours député ?
– Non, j’ai été balayé… mais je suis resté fidèle à mes convictions.
– Bravo ! La fidélité, ça paye toujours. Moi, aussi, j’ai les miennes.
– Ah bon, lesquelles ?
– Je suis catho… assez engagé.
– Circonstance aggravante, me répondit-il, goguenard.
– Plus qu’aggravante, même, ajoutais-je, avec un clin d’oeil. (Sourires)
– Et que faites-vous dans la vie ?…
Je lui explique Lights in the dark… encore et toujours !
A vue humaine, c’est raté…
Notre TGV retour entre en gare. A vue humaine, 7 heures perdues, une présentation ratée « devant » cette fondation, deux autres rendez-vous importants annulés à Paris… En arrivant à Tours, lessivé, je passe voir le Seigneur à l’adoration. Telle est ma prière : « Seigneur, c’est ta mission, c’est pour toi que je fais tout ça, alors la réponse de la fondation, tu t’en occupes, je te demande juste 3 mois de plus pour Lights in the Dark. »
Arrivé chez moi, j’ai la réponse de la Fondation : ils nous soutiennent et nous donne plus que j’avais demandé ! Sans même les avoir vus en vrai ! Comme quoi, c’est vraiment le Seigneur qui mène la barque !
Nous repartons pour quelques mois : merci Jésus ! J’appelle le Président de Lights in the Dark. J’apprends que lui aussi a eu du combat : au petit matin, sa femme et lui ont découvert que quelqu’un avait méticuleusement couvert leur porte d’entrée et le mur de… charmantes crottes de chien… Alors qu’il s’entend très bien avec son voisinage ! Tout est déjà nettoyé… mais quelle journée ! Elle se termine merveilleusement bien : pour moi, très belle rencontre avec le journaliste de RCF, j’ai pu annoncer notre soirée Lights in the Dark à Tours, vendredi soir prochain, à 20h, également en direct sur notre chaîne Youtube et notre page Facebook !
Merci Seigneur de toutes ces folies que Tu nous fais faire pour ta Gloire !
Chantal de Thoury
Merci Seigneur de guider si bien vos enfants pour qu’ils soient des aimants pour vous attirer les âmes
Heracles
@a.hourquette d’are
Oui c’est international.
Pour moi c’est plutôt le mot “kerygme” qui résonne bizarrement… On dirait un mot du journal La Croix… Pourtant Lights in the Dark semble catholique…
balaninu20
a.hourquette d’are si vous n’avez pas encore pris de renseignements les voici :
Lights in the Dark est une communauté d’e-missionnaires catholiques du monde entier, du Mexique à l’Ouzbékistan en passant par la Suisse, Israël ou encore le Sénégal ! Son nom est inspiré par la prophétie d’Isaïe : « le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière. » (Isaïe 9,1) .
Une mission d’évangélisation
Comme l’Église a propagé l’Évangile dans les 5 autres continents depuis 2000 ans, Lights in the Dark veut encourager et accompagner les catholiques pour évangéliser leurs « semblables » qui évoluent sur le continent numérique. L’association leur donne pour cela tous les moyens nécessaires : sites, formations, live chat’, rencontres, modes d’emploi…
Partout dans le monde, les e-missionnaires formés deviennent des « christophores », porteurs du Christ, comme autant de lumières en pointillés dans ce nouvel espace. Ces nouveaux petits « saint Paul » écoutent avec compassion les internautes en ligne, leur proposent de prier avec eux, pour les mener à une rencontre localement, avec d’autres chrétiens.
L’action de Lights in the Dark sur le web devra être visible et attractive, on pourra trouver facilement tous ses sites via Google et les réseaux sociaux, parce qu’elle y répand le seul véritable message d’espérance dont tout homme a besoin
Trois grands axes de développement
Les e-missionnaires Light in the Dark travaillent sur trois grands axes :
l’évangélisation aux périphéries d’Internet, en étoffant notre « offre » actuellement composée d’une douzaine de sites tout en lançant de nouveaux projets
la formation continue d’e-missionnaires, avec notre académie Sainte Faustine
l’innovation numérique, essentielle à la poursuite de notre mission, avec notre lab.
Cette communauté de 600 personnes est notre grand point fort.
Une mission globale
Notre mission globale est incarnée : au-delà de l’écran et des échanges par live chat’, nous proposons aux internautes une rencontre « dans la vie physique » qui s’appuie sur un réseau-relais local, dans le monde entier. Ainsi se poursuit l’e-évangélisation !
Ainsi, notre dernier site mis en ligne au moment de la Toussaint, Lavieapreslamort.com, remporte un franc succès auprès de nombreux internautes non-croyants, qui entrent chaque jour en contact avec nous pour nous poser leurs questions existentielles (5000 visites au lancement du site, bientôt sur la 1ère page de Google). Aujourd’hui, une douzaine de sites crées par Lights in the Dark sont en service. D’autres projets sont en cours, comme Corpsfeminin.com avec lequel nous souhaitons mettre en lumière l’anthropologie chrétienne sur l’homme et la femme, mais dans un language compréhensible des non-cathos, sous une forme la plus belle possible.
Un modèle économique pragmatique
Tous nos services sont gratuits, mais leur fonctionnement à un coût. Le modèle économique de Light in the Dark repose exclusivement sur le don, comme toutes les missions d’évangélisation de l’Eglise depuis 2000 ans. La providence est déjà au rendez-vous, avec des donateurs à Hong-Kong, Londres ou New-York ! Il y a urgence à témoigner de notre foi : nous pouvons tous être acteurs !
J’espère avoir pu vous être utile. Il est vrai que “Lumière dans la nuit” aurait été plus judicieux, mais qui aurait été La chercher ?
Michel Janva
Je pense en effet que vous devriez avoir honte de vos propos et les jugements que vous avez proférés s’adressent certainement à vous-mêmes. Je vous invite à aller directement sur le site de JB Maillard pour y répandre votre suffisance.