Gérard Gachet, dans Valeurs actuelles, remarque dans le premier tomes des mémoires du chanteur, "Pape de la protest song" des années 60, des lignes surprenantes. Extrait du livre :
"J’avais très peu d’affinités avec cette génération dont j’étais censé être la voix et que je connaissais à peine. Les problèmes de l’époque, égalité des droits, barricades, étudiants en lutte, manifestants, me donnaient la nausée. De jeunes radicaux voulant connaître "Le Prince de la contestation" débarquaient chez moi, des femmes à tête de gargouille, des épouvantails et des parasites cherchaient à faire la fête et à voler la nourriture de ma famille…"
Il ajoute qu’en dehors de sa famille, "rien n’avait réellement d’intérêt."
Quand Dylan avait chanté pour le Pape en 1997, on croyait qu’il avait tourné casaque depuis les années 1960 – il semblerait en fait qu’il ait toujours adhéré aux mêmes valeurs fondamentales.
En matière religieuse, il ne nie en revanche pas avoir connu un parcours mouvementé : né juif, il s’est brièvement converti au christianisme protestant à la fin des années 1970, avant de revenir au judaïsme.