Réuni lundi 13 février au théâtre du Gymnase à Paris, le public de la cérémonie des Bobards d’Or a couronné les meilleurs mensonges médiatiques de l’année écoulée. Voici le palmarès :
Bobard d’Or : pour le bobard fumeux, Delphine Ernotte et France2
Le 8 août 2022, une journaliste du JT de France 2 avait annoncé sur fond de musique angoissante l’envoi de missiles russes à proximité immédiate de la centrale nucléaire de Zaporijie. Et pour appuyer la démonstration elle avait présenté la photo d’une cheminée d’usine abimée. France 2 avait ensuite reconnu « une fâcheuse erreur… qui ne change rien à la réalité » (sic). Un bobard de guerre de très belle facture.
Alors que le député Grégoire de Fournas avait invité les clandestins de l’Ocean Viking à retourner en Afrique, l’AFP, le Monde, BFM TV, France info, ces chevaliers du bobard, ont dénoncé un « incident raciste ». Une pure diffamation triplement démentie : par la vidéo de l’incident parlementaire, par le compte-rendu de séance de l’Assemblée nationale et par la décision prise par le bureau de l’Assemblée nationale, pour sanctionner de Fournas mais sur un autre motif. Bobard national. Mensonge total qui continue pourtant d’être régulièrement repris par des journalistes contre des faits matériellement établis.
Bobard de bronze : pour le bobard séropositif, Philippe Val et LCI
Pour Philippe Val, ancien directeur de Charlie Hebdo et de France Inter pour avoir accusé sur LCI « les routiers d’avoir propagé le sida » dans le but de dénigrer les convois de la liberté au Canada. Affirmation gratuite et amalgame odieux pour ce bobard séropositif.
Ne croyez pas ce qui se dit dans les médias…